Ces 2 bergers toujours enfermés dans leur jardin et toujours à l'affût ne sont pas commodes du tout, ni avec les chiens ni avec les humains ;
Mais sont-ils vraiment enfermés ?

Ils intriguent la whippet qui se plante en face d'eux en adoptant une allure neutre . Elle attend leurs réactions...

Décidemment elle ne les "sent" pas, et quand elle s'aperçoit qu'ils peuvent facilement sauter leur mini barrière elle fait prudemment demi-tour...

Ils deviennent alors totalement hystériques, tentant de forcer les 4 barreaux qu'ils pourraient facilement sauter sans effort .
Mais est-ce leur intérêt de passer ? Ils sont tellement tranquilles comme ça : la petite s'en va et en restant dans leur territoire rien de fâcheux ne peut leur arriver avec les congénères de passage .
Ca me fait toujours rire ces barrières psychologiques ..

Lors de mes ballades en foret j'en croise deux australiens, l'un joue franc jeu et marche ver moi et mes poilus, l'autre fait un large d&tour et revient dans le chemin d-s que je suis éloignée pour rejoindre son maitre.

Le coup de la barrière est à mourir de rire.

Oui, et ça me rappelle une histoire de Konrad Lorenz qui, promenant son chien-loup dans son village, s'aperçoit tout à coup que suite à des travaux la clôture du pire ennemi de son chien est largement ouverte à son extrémité ...
Il s'attendait à que les 2 furieux, après avoir longé la haie au triple galop chacun de son côté ne se sautent au nez arrivés au trou béant !
Et bien pas du tout : ils ont fait comme si de rien n'était, ne se sont pas touchés et sont repartis toujours aussi menaçant et galopant dans l'autre sens, et le manège a duré comme d'habitude, sans la clotûre !

D'ailleurs les petites barrières en croisillons de bois fonctionnent très bien pour isoler des pièces interdites comme une chambre à coucher par exemple pour peu que le chien possède assez de sensibilité pour comprendre le message .
C'est mieux également que de l'enfermer lui-même derrière une porte close .
Notre fidèle compagnon ne se sent ni rejeté ni abandonné puisqu'on peut communiquer avec lui par la vue en plus du toucher et des sons auxquels il peut attribuer des actions au lieu d'imaginer tout et n'importe quoi quand il ne voit rien derrière son épaisse cloison .