Cane Corso

Cane Corso

Autres noms : Branchiero Siciliano ou Chien de Cour Italien
Pays d'origine : Italie
Groupe : Chien de type Pinscher ou Schnauzer - Molossoïde - Chien de montagne et de bouvier suisse

Qualités du Cane Corso

Tempérament du Cane Corso

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Obéissant
Peu dominant
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Cane Corso

Avec les enfants
Avec les inconnus
Avec les autres chiens
Avec les chats
Avec les rongeurs & oiseaux

Le Cane Corso au quotidien

Capacité de travail
A peu besoin d'exercice
Peu enclin à fuguer
Adaptable
Peu destructeur
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Cane Corso

Espérance de vie
12 ans
Poids de la femelle
De 40 à 45 kg
Poids du mâle
De 44 à 50 kg
Taille de la femelle
De 60 à 64 cm
Taille du mâle
De 64 à 68 cm

Le Cane Corso : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour une personne allergique
Pour petit budget

Informations sur le Cane Corso

HistoirePopularitéApparenceCaractèreÉducationFoyer idéal
SantéReproductionEntretienAlimentationUsagesLégislation
PrixHybridesDivers

Genèse du Cane Corso

Genèse du Cane Corso

Le Cane Corso est une race très ancienne, dont les origines remontent sans doute à la Grèce antique. On pense en effet qu’il descend du chien des Molosses, une tribu grecque qui vivait dans la région de l’Épire, dans l’actuel nord-ouest du pays, au 5ème siècle avant notre ère. Cet animal au gabarit imposant était alors utilisé pour la guerre et la chasse.


Lorsqu’au 2ème siècle avant J.-C. ils se mirent à coloniser la Grèce, les légionnaires romains découvrirent ce chien et furent séduits par sa polyvalence et sa puissance – les chiens grands et forts étaient alors particulièrement appréciés. Ils l’appelèrent simplement Molossus, et en ramenèrent des spécimens en Italie.


À Rome ainsi que dans tous les territoires de l’Empire, on se mit alors à utiliser là aussi le Molosse pour la chasse au gros gibier et la guerre. Sur les champs de bataille, on attachait parfois sur son dos des seaux d’huile enflammée, avant de l’envoyer charger l’ennemi. Il servait également pour la protection des troupeaux, la garde des fermes ainsi que dans les arènes : il y combattait des lions, et se chargeait également de ramener les fauves dans leur cage après les jeux.


Ce chien était redouté pour son courage et sa combativité, mais il est difficile de se faire une idée exacte des proportions qu’il avait alors, bien qu’il existe des représentations datant de cette époque : sculptures, mosaïques… Pour certains experts, il était plus massif et plus lourd qu’il ne l’est aujourd’hui, alors que pour d’autres il était au contraire plus léger.


Quoi qu’il en soit, les Romains ne se contentèrent pas d’importer de Grèce le Molosse : ils le développèrent en le croisant avec d’autres races ayant pour point commun de posséder des caractéristiques permettant d’obtenir un chien encore plus puissant et plus agressif. Il faut dire que leur vaste empire fournissait un vivier très important, et offrait l’embarras du choix.


Ceci explique qu’on trouve notamment parmi les ancêtres du Cane Corso des chiens de guerre comme le Britanniae Pugnax (« Guerrier de Bretagne »), qui appartenait aux tribus celtiques de l’actuelle Grande-Bretagne, et peut-être même l’Alaunt, utilisé alors par les Alains (un peuple originaire des montagnes du Caucase, à la limite de l’Europe et de l’Asie).


Il est très probable que la version romaine du Molosse était présente dans tout l’Empire, ainsi bien sûr que sur l’ensemble du territoire italien. On lui attribuait différents noms selon l’emploi qui en était fait : Canis Pugnax pour la guerre, Canis Villaticus ou Ostiarus pour la garde des domaines agricoles, Canis Bellator ou Pugnator dans l’arène…


Il finit toutefois par disparaître dans les contrées conquises par les Romains. Il perdura en revanche chez ces derniers, et des croisements avec des races natives aboutirent plus tard au Cane Corso ainsi qu’au Mâtin de Naples. Cela dit, à en juger par des peintures romaines datant du 4ème siècle, le Canis Pugnax de l’Antiquité ressemblait déjà beaucoup au Cane Corso actuel.


De la chute de l’Empire romain d’Occident au 5ème siècle jusqu’à la fin de la Renaissance, soit pendant un peu plus d’un millénaire, ce gardien redoutable déserta les champs de bataille au profit de la protection des fermes ainsi que des troupeaux, qui étaient alors souvent victimes des ours et des loups. En effet, contrairement à la plupart de ses congénères, il était capable d’affronter et vaincre ces derniers, ce qui lui valait d’être très apprécié dans toute l’Italie. Il pouvait aussi aider notamment à conduire les bêtes au marché.


Toutefois, on lui confiait uniquement des animaux qu’il ne risquait pas de considérer comme des proies : moutons, bovins, chevaux… En effet, son instinct de chasse restait particulièrement développé, au point d’ailleurs qu’on continua de l’utiliser jusqu’au 16ème siècle pour chasser le gros gibier - notamment le sanglier.


C’est à la Renaissance qu’on commença à le désigner sous le nom de Cane Corso, un terme créé à partir des mots latins « canis » (« chien ») et probablement « cohors » (« protecteur ») ou « corsus » (« robuste »).


À la fin de la Renaissance, le nord de l’Italie commença à s’urbaniser. Devenu moins utile, ce chien de ferme et de chasse s’y fit de plus en plus rare. Il finit par ne plus être implanté que dans le sud, demeuré plus rural – en particulier en Calabre, en Sicile et dans les Pouilles. Il était souvent connu sous des noms locaux : Brachiero en Sicile, Cane Pugliese ou Dogo di Puglia dans les Pouilles, etc. Malgré l’industrialisation croissante, il y resta très présent jusqu’au début du 20ème siècle.


La Première Guerre mondiale eut toutefois des répercussions très néfastes sur le Cane Corso. Leurs maîtres étant mobilisés et/ou ne pouvant subvenir à leurs besoins, beaucoup de spécimens furent abandonnés. En outre, la plupart des éleveurs de la race durent pour les mêmes raisons ralentir voire arrêter leur activité. Cependant, on avait encore besoin de lui dans les campagnes, et d’ailleurs sa population crût quelque peu après le conflit.


Si la Grande Guerre eut de graves conséquences sur la race, la Seconde Guerre mondiale faillit même signer sa disparition. En effet, aux facteurs déjà présents une vingtaine d’années plus tôt s’ajouta le fait qu’une des principales avancées alliées vers l’Allemagne nazie se fit par le sud de l’Italie, c’est-à-dire la seule partie du pays où on trouvait encore le Cane Corso. Le nombre de ses représentants tués – dans les combats, sous les bombardements ou encore en essayant de défendre coûte que coûte leurs propriétaires et leurs maisons – fut conséquent, si bien qu’en 1945 il n’en restait plus qu’un très faible nombre, cantonnés dans des zones reculées.


Presque éteinte, la race tomba pratiquement dans l’oubli jusqu’aux années 70, lorsqu’elle fut redécouverte presque par hasard et que quelques cynophiles italiens entreprirent d’en relancer l’élevage. Afin d’enrichir un pool génétique devenu très restreint, ils procédèrent à des croisements avec d’autres races de molosses, notamment le Bullmastiff et le Mâtin de Naples. Cela donna un chien globalement plus lourd et à la mâchoire inférieure légèrement proéminente (prognathisme), mais permit de maintenir la race.

Diffusion du Cane Corso dans son pays d'origine

Un Cane Corso en balade

Pendant très longtemps, le Cane Corso fut cantonné au sud de l’Italie, où il était surtout utilisé dans les campagnes pour garder les fermes et les troupeaux. Cependant, la race frôla l’extinction à cause des effets cumulés de l’industrialisation et des deux guerres mondiales. Elle demeura confidentielle dans les années 50 et 60.


En 1973, un jeune biologiste cynophile du nom de Paolo Breber entendit parler d’un chien molossoïde différent du Mâtin de Naples qui vivait dans la région des Pouilles. Intrigué, il commença à faire des recherches sur le sujet, mais ce fut seulement l’année suivante qu’il eut l’occasion de voir des premiers spécimens. Il s’agissait d’un groupe de cinq Cani Corsi inscrits hors concours à l’exposition canine de Foggia, dans les Pouilles. Il acheta l’un deux, une femelle noire baptisée Mirak, qu’il croisa en 1975 avec un sujet du même groupe, un mâle gris nommé Aliot. Il obtint ainsi une portée de sept chiots, qui servit de base au programme d’élevage dans lequel il se lança pour relancer la race.


En 1979, le docteur Breber publia dans la revue I Nostri Cani un article portant sur le Berger de la Maremme et des Abruzzes, dans lequel une photo représentait en arrière-plan deux Cani Corsi. La légende indiquait que le cliché montrait « deux sujets Cani Corsi, un antique molossoïde de notre Italie du Sud, encore présent dans les Pouilles ».


Cela attira l’attention d’un autre amoureux de la gent canine, un jeune homme de 16 ans nommé Stefano Gandolfi, qui voulut participer lui aussi au sauvetage du Cane Corso. En 1980, il partit avec Paolo Breber dans les Pouilles à la rencontre du Cane Corso. Il était également accompagné de son ami Luciano Malavasi, qui possédait avec son frère un élevage de Berger Allemand réputé situé à Mantoue, dans le nord de l’Italie.


La même année, Paolo Breber confia trois de ses Cani Corsi aux frères Malavasi. Les nouveaux venus éveillèrent rapidement l’intérêt des cynophiles locaux, et notamment du zoologiste Giovanni Bonatti Nizzoli di Carentino ainsi que de Giovanni Ventura, qui était vétérinaire, éleveur et juge auprès de l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI, l’organisme cynologique de référence du pays).


En 1983, ces passionnés créèrent un club de race, la Società Amatori Cane Corso (SACC), qui ne ménagea pas ses efforts pour promouvoir ce chien - tant en Italie qu’à l’étranger - et obtenir sa reconnaissance officielle par l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI). Toujours dans l’optique de diversifier le pool génétique, la SACC admettait tous les sujets qui correspondaient au standard de race établi par ses soins, sans se préoccuper de filiation – c’est-à-dire de savoir si leurs parents étaient eux-mêmes des Cane Corso de pure race.


En 1987, elle obtint un premier succès, avec la reconnaissance à titre provisoire de la race par l’ENCI. Cette dernière reprit alors à son compte le standard qui avait été écrit par la SACC. Sept ans plus tard, en 1994, elle reconnut le Cane Corso à titre définitif. De premières expositions consacrées à ce dernier furent d’ailleurs organisées dans les années 90.


L’action de la SACC contribua grandement à la diffusion de la race non seulement en Italie, mais aussi à l’étranger. D’ailleurs, c’est là aussi son standard qui fut repris par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) lorsqu’en 1996 celle-ci reconnut provisoirement la race, avant une reconnaissance pleine et entière en 2007. Cette décision marqua un tournant, car pas moins d’une centaine d’organismes cynologiques nationaux sont membres de la FCI – c’est le cas notamment de ceux de la France (la Société Centrale Canine, ou SCC), la Belgique (la Société Royale Saint-Hubert, ou SRSH) et la Suisse (la Société Cynologique Suisse, ou SCS).

Diffusion internationale du Cane Corso

La diffusion du Cane Corso en Europe

 

Des premiers Cani Corsi posèrent les pattes en France en 1988. C’est en effet cette année-là qu’un éleveur de Rottweiler français du nom de Daniel Lorrain découvrit la race lors d’une exposition canine à Milan, et décida d’en faire l’élevage. Il importa alors un couple (Igor et Gioia) et obtint une première portée en 1990. Le Cane Corso n’étant alors pas encore reconnu par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) ni par la Société Centrale Canine française (SCC), les chiots furent enregistrés auprès de l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI), c’est-à-dire dans le livre des origines italien.


Dès 1996, année où le Cane Corso fut reconnu à titre provisoire par la FCI, d’autres éleveurs lui emboîtèrent le pas. Le grand public découvrit alors cette race et s’y intéressa de plus en plus.


Le Cane Corso fut dans un premier temps confié au Club des Amateurs de Molosses Ibériques et Latino-Américains (CAMILA), mais en 2004 des passionnés finirent par fonder un club de race qui lui est dédié, l’Association Française du Cane Corso (AFCC). Le travail de cette dernière ainsi que des éleveurs de la race contribua à faire mieux connaître ce chien, notamment par le biais de conférences et d’expositions canines.

En Belgique, l’introduction du Cane Corso fut plus tardive : il fallut attendre 1998 pour que des premiers spécimens y firent leur entrée grâce à un certain M. William, ancien traiteur reconverti en éleveur de Dogue Argentin. Il entendit parler du Cane Corso par hasard, en lisant un livre, mais fut rapidement conquis. Il acquit un couple (Baron et Gioia Del Antico Cerberus) auprès de l’éleveur italien le plus côté de l’époque, et commença l’élevage de la race.


En 2001, ses Dogues Argentins s’échappèrent et tuèrent Baron. Traumatisé par cette tragédie, M. William décida de les vendre et de se consacrer exclusivement au Cane Corso. Avant son décès, Baron avait eu une portée de 10 chiots avec Mariete, une femelle provenant d’un petit élevage italien. L’année même de la mort de leur père, deux des petits obtinrent le titre de champions dans leur pays d’origine.


Passionné par son projet, l’éleveur continua à importer des sujets d’Italie, où la race était la mieux établie. Il alla même y suivre une formation qui lui permit de mieux la connaître et de travailler à son amélioration génétique, en étroite collaboration avec des spécialistes.


Il fut également à l’origine de la création d’un club de race belge, la Belgian Cane Corso Association (BCCA), qui s’efforça de faire connaître ce chien à travers le pays via l’organisation de rencontres, d’expositions canines et d’autres évènements similaires. Cet organisme a depuis laissé la place au Belgian Cane Corso Club (BCCC), fondé en 2016. Malgré leurs efforts respectifs, ce chien demeure peu répandu en Belgique.
 
Le Royaume-Uni est un cas un peu à part, dans la mesure où le Kennel Club britannique ne reconnaît pas (encore ?) le Cane Corso. Pour autant, cela n’empêche pas ce dernier d’y avoir des adeptes, et ils sont même de plus en plus nombreux.


Les premiers sujets furent importés en 1997 par un éleveur du nom de Nino Lo Raso, qui avait découvert ce chien lors de vacances en Sicile. Ce fut d’ailleurs là qu’il acheta ses premiers chiots, un mâle gris (Capo) et une femelle bringée (Nala), qui servirent de base à son élevage. Nala n’eut pas de descendance, mais Capo fut accouplé en 2001 avec une femelle nommée Bedra, et de leur union naquit une portée de douze chiots. Il ne s’agissait toutefois pas des premiers Cani Corsi à voir le jour en Grande-Bretagne : deux ans auparavant, un éleveur de Dogues de Bordeaux avait importé une femelle gestante qui avait mis bas alors qu’elle était en quarantaine.


Une première conférence dédiée au Cane Corso eut même lieu dès 1999. À ce moment-là, il y avait seulement treize individus sur le sol britannique, mais cela changea rapidement. En effet, plusieurs élevages virent le jour dans les années 2000, grâce à des sujets importés d’Italie ainsi que des descendants de Capo.


Bien que le tempérament des chiens appartenant aux lignées britanniques fût alors encore peu fixé (ils avaient souvent un caractère assez sauvage), leur beauté et leur élégance attirèrent l’attention des cynophiles ainsi que du grand public.


Deux clubs de passionnés virent le jour en 2020, avec chacun pour objectif de promouvoir la race au Royaume-Uni et de favoriser sa reconnaissance officielle par le Kennel Club : la Cane Corso Appreciation Society UK et le Cane Corso Kennel Club UK. Très actifs, ils fonctionnent comme des clubs de race – particulièrement le premier – et s’efforcent de faire mieux connaître ce chien en Grande-Bretagne. Leurs membres participent notamment à des expositions un peu partout en Europe, et relaient largement leurs succès sur les réseaux sociaux.

 

La diffusion du Cane Corso aux États-Unis


Le Cane Corso fut introduit aux États-Unis en 1988 par Michael Sottile, un éleveur passionné de molosses établi dans le New Jersey (nord-est du pays) et spécialisé alors dans le Mâtin de Naples. Il avait d’ailleurs joué un rôle important dans l’introduction et la diffusion de ce dernier, et se rendait fréquemment en Italie. Ce fut lors d’un de ses voyages qu’il découvrit en Sicile le « Branchiero » - nom local du Cane Corso.


Il tomba immédiatement sous le charme et ramena une première portée de 16 chiots, suivie de deux autres en 1989 et 1990. Il intégra ses nouveaux pensionnaires dans son élevage et prit d’abord l’habitude de désigner la race sous le nom de « Branchiero Siciliano ».


Sans attendre, Michael Sottile rédigea un standard et inscrivit ses enregistra ses protégés auprès de la Federation of International Canine (FIC), un registre de chiens de race aujourd’hui disparu que lui et sa femme avaient créé dans les années 60. Il les présenta également lors d’expositions canines dans différents endroits du pays. Enfin, avec d’autres éleveurs - en particulier Ed Hodas ainsi que Mark Wilson - et après avoir finalement opté pour l’appellation Cane Corso, il créa également un club de race, le Cane Corso Club of America (CCCA), rattaché au FIC Inc.


Toutefois, son travail fit rapidement l’objet d’une controverse, car le standard de race qu’il avait établi – et qui faisait alors référence – était considéré comme trop souple par la très respectée et influente Società Amatori Cane Corso (SACC) : il admettait par exemple d’importantes variations en termes de taille, ainsi qu’une robe noire et feu.


Cette polémique et/ou son état de santé (il décéda en 1994) conduisit Michael Sottile à cesser de s’impliquer dans le club. Quant à Ed Hodas et Mark Wilson, ils se mirent en tête de mieux promouvoir le Cane Corso aux États-Unis et se détournèrent du CCCA, qui ne correspondait pas à leurs attentes. Ils fondèrent donc en 1992 l’International Cane Corso Federation (ICCF), qui se donna notamment pour mission d’administrer un nouveau registre des représentants de la race. En 2000, elle décida de revoir le standard hérité de Sottile afin de modifier les points problématiques aux yeux de la SACC, et ainsi d’obtenir l’agrément de cette dernière.


Son travail porta ses fruits : le Cane Corso gagna vite en popularité aux États-Unis, surtout en tant que chien de garde. Il fallut toutefois attendre 2008 pour que le United Kennel Club (UKC) le reconnaisse, et 2010 pour que l’American Kennel Club (AKC) en fasse autant.


L’ICCF continue d’exister de nos jours, mais le club de race officiellement reconnu par l’AKC est la Cane Corso Association of America (CCAA). Elle aussi s’efforce de promouvoir la race et de la faire mieux connaître, notamment afin de lutter contre certains préjugés. En effet, le Cane Corso est devenu plutôt populaire aux États-Unis, mais là comme ailleurs certains faits divers concernant des individus mal éduqués et/ou mis entre de mauvaises mains font qu’une partie de la population pense qu’il s’agit d’un chien naturellement agressif et dangereux. Il est d’ailleurs important de souligner que certains États américains réglementent son acquisition ou sa possession, voire carrément l’interdisent sur leur territoire. C’est le cas notamment de l’Arkansas, du Colorado, du Dakota du Sud, de l’Idaho, du Kansas, du Nebraska, de l’Oregon et de l’État de Washington.

 

La diffusion du Cane Corso au Canada


On ne sait pas vraiment quand ni comment le Cane Corso fut introduit au Canada, mais ce fut probablement dans les années 90-2000 et via les États-Unis. Quoi qu’il en soit, un club de race – la Canadian Cane Corso Association, ou CCCA – vit le jour en 2010.

 

Il a beaucoup à faire : bien que la race soit reconnue par le Club Canin Canadien (CCC), elle est encore assez confidentielle dans le pays.

Reconnaissance du Cane Corso par les organismes officiels

Fort logiquement, l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI) fut le premier organisme cynologique de référence à reconnaître le Cane Corso. Il fallut néanmoins attendre 1994 pour que cela se produise.


La Fédération Cynologique Internationale (FCI) lui emboîta rapidement le cas, reconnaissant la race à titre provisoire dès 1996. Toutefois, la reconnaissance à titre définitif ne survint qu’une dizaine d’années plus tard, en 2007.


Le fait de recevoir l’onction de la FCI marqua un tournant, car pas moins d’une centaine d’organismes cynologiques nationaux en sont membres – c’est le cas notamment de ceux de la France (la Société Centrale Canine, ou SCC), la Belgique (la Société Royale Saint-Hubert, ou SRSH) et la Suisse (la Société Cynologique Suisse, ou SCS).


La reconnaissance par les principales instances cynologiques américaines eut lieu un peu plus tard : en 2008 pour le United Kennel Club (UKC), et en 2010 pour l’American Kennel Club (AKC).


Le Cane Corso est également reconnu par le Club Canin Canadien (CCC).


En revanche, il ne l’est pas encore par le Kennel Club britannique (KC).

Bien qu’il ait des origines très anciennes, le Cane Corso resta confiné pendant plusieurs siècles dans le sud de l’Italie et faillit même disparaître complètement après le Seconde Guerre mondiale. Le reste du pays ne le (re)découvrit que dans les années 70, lorsqu’il fit l’objet d’un programme de restauration, et il fallut attendre encore deux décennies de plus pour qu’il commence vraiment à être exporté.


Quoi qu’il en soit, sa présence à travers le monde est extrêmement variable : alors qu’il est très populaire dans certains pays, il demeure confidentiel dans d’autres.


Il faut dire que ce chien encore mal connu a certes des adeptes, mais aussi des détracteurs. En effet, à l’instar d’autres races du même type, il a parfois une image d’animal agressif et dangereux - au point qu’il fait l’objet de restrictions voire d’une interdiction dans certains territoires, et que des compagnies d’assurance refusent de le couvrir.

Plus d'infos sur la popularité du Cane Corso

Race très ancienne modelée par les Romains pour obtenir un redoutable chien de guerre, de garde et de chasse au gros gibier, le Cane Corso fut présent dans toute l’Italie jusqu’à la fin du 16ème siècle. Il était alors utilisé pour garder les fermes, protéger les troupeaux contre les prédateurs – notamment les loups – ainsi que pour chasser le sanglier. Toutefois, les avis divergent sur son apparence d’alors : certains spécialistes pensent qu’il était moins imposant qu’aujourd’hui, tandis que d’autres sont persuadés qu’au contraire il était plus grand et plus lourd.


Quoi qu’il en soit, sa morphologie évolua à partir des années 1970. En effet, alors qu’il était proche de l’extinction, des passionnés se mirent en tête de relancer la race. Pour y parvenir, ils décidèrent de diversifier son pool génétique très réduit en organisant des croisements avec d’autres races de type dogue - notamment le Bullmastiff et le Mâtin Napolitain, qui est un « cousin » du Cane Corso.  Cela explique que ce dernier est aujourd’hui plus grand et imposant qu’il ne l’était jusqu’alors.

Taille & poids du Cane Corso

Taille du mâle
De 64 à 68 cm
Taille de la femelle
De 60 à 64 cm
Poids du mâle
De 44 à 50 kg
Poids de la femelle
De 40 à 45 kg

On note quelques divergences entre les différents organismes cynologiques de référence quant à la taille et au poids du Cane Corso.


En effet, alors que le standard de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) stipule que le mâle doit mesurer entre 64 et 68 cm et la femelle entre 60 et 64 cm, ceux de l’American Kennel Club (AKC) et du United Kennel Club (UKC) sont plus souples : de 63,5 à 69,8 cm pour le premier, et de 59,7 à 66 cm pour la seconde. C’est encore plus le cas pour le standard du Club Canin Canadien (CCC), qui autorise pour les deux sexes 2 cm de plus ou de moins que celui de la FCI.


En ce qui concerne le poids, le standard de la FCI impose qu’il soit compris entre 45 et 50 kg pour un mâle, entre 40 et 45 kg pour une femelle. Ceux de l’AKC et de l’UKC exigent pour leur part un poids de 40 à 54,5 kg pour les deux sexes. Le standard du CCC est quant à lui sensiblement plus souple sur les valeurs minimales : il admet un poids allant de 42 à 50 kg pour un mâle, et de 38 à 45 kg pour une femelle.


Quoi qu’il en soit, le dimorphisme sexuel est assez peu prononcé chez le Cane Corso : la femelle n’est généralement que légèrement moins grande et lourde que le mâle.


Par ailleurs, quel que soit son sexe, le Cane Corso termine sa croissance vers l’âge de 19 mois.

Morphologie du Cane Corso

Morphologie du Cane Corso

Le Cane Corso est un chien robuste de taille moyenne à grande, avec un corps rectangulaire un peu plus long que haut, puissant sans être trapu. Bien qu’il soit très musclé et doté d’une forte ossature, il reste athlétique et élégant.


Son cou, très épais, est aussi long que sa tête. Le dos est droit et très musclé, le rein court et solide. La croupe est longue, large et légèrement inclinée. La poitrine, bien développée, descend au niveau du coude. La peau est épaisse et bien collée au corps, sans flaccidité.


Très agile et très réactif, le Cane Corso se déplace avec grâce et aisance, de préférence au trot.

Pattes du Cane Corso

Les pattes avant du Cane Corso sont droites et puissantes, avec une épaule longue, oblique et très musclée. Elles se terminent par des pieds compacts et ronds – on parle d’ailleurs de « pieds de chat ».


Les pattes arrière sont également droites et puissantes, avec une cuisse longue et large au profil postérieur bombé. Les jambes sont fortes et les genoux modérément angulés. Les pieds sont un peu moins compacts que les antérieurs.

Article détaillé : Les pattes du chien

Queue du Cane Corso

Attachée haut et naturellement longue, la queue du Cane Corso est épaisse à la racine puis s’affine vers son extrémité. Elle est droite quand il est au repos, mais portée haut quand il est en mouvement.


Alors que il était habituel par le passé de couper sa queue (comme cela se faisait couramment aussi pour d’autres races), cette pratique décriée est aujourd’hui interdite dans un nombre croissant de pays. C’est le cas par exemple en Belgique, en Suisse et au Québec. En France, elle continue d’être autorisée par la loi, mais la Société Centrale Canine (SCC) l’interdit pour certaines races - notamment le Cane Corso, depuis 2019.

Article détaillé : La queue du chien

Tête du Cane Corso

Tête du Cane Corso

Le Cane Corso est considéré comme faisant partie des races brachycéphales, c’est-à-dire ayant un crâne large et aplati, un nez court ainsi qu’un museau écrasé. Cependant, son nez est plus long et sa face beaucoup moins plate que la plupart des autres races de ce type. D’ailleurs, il n’est généralement pas enclin aux problèmes respiratoires fréquents chez les chiens brachycéphales.


Comme tous les molossoïdes, il a une tête particulièrement large. Son crâne est bombé vers l’avant, puis s’aplatit du front à l’occiput. On remarque en outre la présence d’un sillon frontal qui s’étend depuis le stop – lequel est bien marqué – jusqu’au milieu du crâne. Par ailleurs, son front est légèrement plissé lorsqu’il est attentif.


Attachées haut, les oreilles sont triangulaires, de taille moyenne et naturellement tombantes. Il était autrefois courant de les couper ; nommée otectomie, cette pratique est interdite – hors raisons de santé – dans un nombre croissant de pays. C’est le cas notamment en France, en Belgique, en Suisse et au Québec.


Le museau est fort, carré et non ridé. Sa longueur correspond environ à la moitié de celle du crâne, et il est aussi large que long.


La truffe est volumineuse et pourvue de grandes narines bien ouvertes. Elle est généralement noire, mais peut être grise chez les sujets arborant un masque gris.


Les lèvres, modérément pendantes, forment un U inversé à leur jonction quand elles sont vues de face.

 

Les mâchoires sont très larges et extrêmement puissantes, puisque leur pression est d’environ 28 kg/cm2. Il est possible que celle du bas dépasse légèrement celle du haut (ce qu’on appelle le prognathisme), mais les standards de race stipulent que ce dépassement ne doit pas être excessif – dans le cas de celui de la FCI, la limite est fixée à 5 mm. On admet une articulation en ciseaux ou bord à bord, mais cette dernière n’est pas recherchée.

Article détaillé : La tête du chien

Yeux du Cane Corso

Les yeux du Cane Corso sont en amande, légèrement affleurants, de taille moyenne et bien écartés. Leur couleur doit être la plus foncée possible, bien que généralement elle dépende de celle de la robe. Le regard est vif et attentif.

Article détaillé : Les yeux du chien

Pelage du Cane Corso

Le pelage du Cane Corso est constitué d’un sous-poil et d’un poil de couverture.


Le sous-poil est fin et terne. Il forme une couche mince qui s’épaissit en hiver.


Quant au poil de couverture, il est court, épais, brillant, plus dur au toucher que le sous-poil et imperméable.

Couleurs de robe du Cane Corso

Les couleurs de robe admises chez le Cane Corso sont le noir, le gris (clair, ardoise ou plomb) et le fauve (clair, foncé ou rouge-cerf). La robe peut être unie ou bringée avec n’importe laquelle de ces nuances, et le museau peut arborer un masque noir ou gris.


Si les principaux organismes cynologiques de référence sont d’accord sur les couleurs, il existe quelques divergences entre eux concernant le masque et la présence éventuelle de taches blanches.


Ainsi, les standards de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) et du United Kennel Club (UKC) stipulent que le masque ne peut dépasser la ligne des yeux chez les sujets fauves et bringés, tandis que celui de l’American Kennel Club (AKC) ne fixe cette limite que pour les sujets à robe fauve ou rouge unie. Le standard du Club Canin Canadien (CCC), quant à lui, ne parle pas du tout de masque.


Concernant d’éventuelles petites taches blanches, la FCI et de l’UKC les admettent sur la poitrine, l’extrémité des pattes ainsi que le chanfrein, c’est-à-dire la zone entre le front et la truffe. L’AKC pour sa part les accepte également sur la gorge et le menton. Quant au standard du CCC, il n’évoque pas non plus ce point.

Standard du Cane Corso

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Cane Corso doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Gardien indéfectible de son territoire, des siens et de leurs biens, le Cane Corso et toujours aux aguets. Cela peut le faire sembler distant, mais il aime aussi les marques d’attention comme les caresses.


En effet, ce chien naturellement dominant et têtu – voire parfois possessif – se montre très fidèle, affectueux et doux avec les siens dès lors qu’il connaît sa position hiérarchique au sein du foyer. Il est toutefois crucial que cette dernière soit bien définie d’emblée ainsi que tout le reste de sa vie, car il n’accorde son respect et son obéissance qu’à ceux qui sont hiérarchiquement au-dessus de lui. Faire preuve de laxisme à ce niveau serait s’exposer au risque de se retrouver avec un animal imprévisible et potentiellement dangereux.


Dès lors qu’il sait quelle est sa place au sein du foyer, qu’il a son content d’exercice physique ainsi que mental et qu’il ne reste pas seul très longtemps et/ou souvent, le Cane Corso est d’agréable compagnie : il se montre calme, aboie peu et n’est pas destructeur, même s’il aime creuser. En outre, même s’il n’est pas très joueur, il fait généralement preuve d’une grande patience envers les enfants du foyer.


En revanche, la prudence est de mise pour ceux qui n’en font pas partie : outre le fait qu’il n’accepte pas facilement les personnes inconnues sur son territoire, il peut les considérer à tort comme des agresseurs de « ses » enfants, notamment si tout ce petit monde joue bruyamment.


Le Cane Corso n’accepte pas plus volontiers les animaux qu’il ne connaît pas, y compris ses congénères et en particulier ceux du même sexe. Si on lui fait partager son foyer avec un autre chien, mieux vaut que celui-ci soit de sexe opposé - à moins qu’ils grandissent ensemble et soient donc habitués à cette cohabitation dès leur plus jeune âge.


Quant aux chats étrangers au foyer – ou qui feraient leur arrivée au sein de ce dernier alors qu’il est déjà adulte –, ils sont clairement en danger à ses côtés. C’est encore plus vrai pour les rongeurs et les oiseaux, au point d’ailleurs que toute cohabitation est à proscrire (pour ces derniers, cela vaut même s’ils partagent son toit). En effet, il y a toutes les chances qu’il les considère comme des envahisseurs ou comme des proies.


Ses instincts dominants étant la protection et la chasse, il est d’ailleurs préférable que le Cane Corso évolue dans un espace bien clos, afin de prévenir tout risque qu’il se lance à la poursuite d’un intrus ou d’une proie potentielle qui passe à proximité. Par conséquent, si l’on dispose d’un jardin, une clôture digne de ce nom s’impose.


Comme pour d’autres races du même type, plusieurs traits de caractère du Cane Corso expliquent qu’il soit parfois réputé agressif et dangereux, au point qu’il fait l’objet de restrictions voire d’interdiction dans certains territoires et que des compagnies d’assurance refusent de le couvrir en ce qui concerne la responsabilité civile.


Cependant, les cas d’agressions impliquant des Cani Corsi sont rares et concernent des sujets ayant reçu une éducation insuffisante ou inappropriée. D’ailleurs, ceci est fait parfois sciemment : les personnes qui l’utilisent comme objet d’intimidation ou dans des combats de chiens clandestins évitent précisément de socialiser leur animal, et font tout pour le rendre agressif. Dans un cas comme dans l’autre, ces individus ne sont pas représentatifs de la race dans son ensemble.

Plus d'infos sur le caractère du Cane Corso

Bien qu’entretenir un Cane Corso soit assez simple et ne nécessite pas de l’emmener chez un toiletteur professionnel, il faut être prêt à consacrer au moins une heure par semaine à cette tâche afin de le garder propre et lui éviter divers problèmes de santé.

Plus d'infos sur l'entretien et le toilettage du Cane Corso

Du fait de sa polyvalence, le Cane Corso fut utilisé par le passé dans des domaines très divers.

 

Pour les Romains, qui l’avaient modelé en vue d’en faire un redoutable protecteur, c’était un chien de guerre, de garde et de chasse au gros gibier (notamment le sanglier) extrêmement efficace.

 

Du 5ème siècle au milieu du 20ème, il délaissa les champs de bataille mais continua à chasser ainsi qu’à protéger les fermes et les troupeaux.


De nos jours, ce chien est toujours aussi polyvalent : il est toujours apprécié comme gardien pour la protection des biens et des personnes, mais on le retrouve également dans d’autres cadres – y compris celui de simple animal de compagnie.

Plus d'infos sur les usages du Cane Corso

Quel que soit le pays et comme pour n’importe quelle race, le prix d’un chiot Cane Corso dépend de plusieurs facteurs : la lignée et l’élevage dont il est issu, ses caractéristiques intrinsèques tant en termes de caractère que d’apparence (plus ou moins grande conformité au standard), etc.


Tout cela explique que le prix peut varier sensiblement d’un individu à l’autre, y compris au sein d’une même portée.

Plus d'infos sur le prix d'achat d'un Cane Corso

Le Cane Corso dans la peinture

Le Cane Corso fut abondamment représenté par le peintre, graveur, céramiste et sculpteur italien Bartolomeo Pinelli (1781-1835), qui possédait lui-même plusieurs spécimens. Parmi les œuvres les plus remarquables, on peut citer :

 

  • Bizzarro e il bambino (« Bizarro et l’enfant »), une gravure de 1823 qui montre Bizzarro, un célèbre brigand italien, alors qu’il est en train de fuir les autorités en compagnie de sa femme, de son bébé et d’un Cane Corso. Comme son bébé pleure, il le tue pour éviter de se faire capturer ;

  • Domiziano fa sbranare da mastini un Cittadino Romano (« Domitien fait dévorer un citoyen romain par des molosses »), une eau-forte postérieure à 1829 qui met en scène un Romain condamné par l’empereur à se faire tuer par quatre Cani Corsi ;

  • Sonninesi in reposo (« Habitants de Sonnino se reposant »), une gravure de 1834 qui représente une famille accompagnée d’un Cane Corso.

Le Cane Corso à l'écran

Un Chien Cane Corso vêtu d'une cape rouge, debout sur ses pattes avant sur une souche en bois

Le Cane Corso est présent dans de nombreux films et séries, plus particulièrement à partir des années 2010. On peut citer notamment :

 

  • le film Hôtel pour chiens (au Québec Palace pour chiens), réalisé par l’Allemand Thor Freudenthal (né en 1972) et sorti en 2009. Pour sauver des chiens errants, deux enfants les cachent dans un hôtel abandonné. Parmi les pensionnaires figure une femelle Cane Corso ;

  • Colombiana (2011), un film du réalisateur et producteur français Olivier Megaton (né en 1965). Une jeune tueuse à gages veut venger le meurtre de ses parents, dont elle fut témoin alors qu’elle était enfant. Ses deux Cani Corsi font partie intégrante de son plan ;

  • Les Borgia, série historique canadienne, hongroise et irlandaise (2011-2014) créée et réalisée par le réalisateur, scénariste et producteur irlandais Neil Jordan (né en 1950). Elle raconte l’histoire de la famille éponyme, qui occupa un rôle majeur dans l’Italie de la Renaissance, entre guerres, intrigues et complots… Dans le premier épisode de la deuxième saison, deux Cani Corsi sont utilisés au cours d’une chasse à l’homme ;

  • la série Games of Thrones (au Québec Le Trône de Fer), diffusée de 2011 à 2019 et créée par le scénariste et réalisateur américain David Benioff (né en 1970) en collaboration avec le scénariste et écrivain américain D.B.Weiss (né en 1971). Elle met en scène les complots et les rivalités entre plusieurs familles qui veulent s’emparer du Trône de Fer et ainsi régner en maîtres absolus sur le royaume des Sept Couronnes. Pendant que les clans se déchirent, le royaume est menacé par des forces surnaturelles et l’approche d’un hiver interminable… Un des personnages de la série, le sinistre Ramsay Bolton, possède plusieurs Cani Corsi qu’il utilise pour tuer ceux qui le gênent. Il finit par se faire lui-même dévorer par ses chiens ;

  • la série Blacklist (au Québec La liste noire), diffusée depuis 2013 et créée par le scénariste et producteur américain Jon Bokenkamp (né en 1974). Elle a pour héros un ancien officier de l’US Navy en fuite, qui se livre au F.B.I. et participe à l’arrestation des criminels les plus recherchés du monde. Dans l’épisode 4 de la première saison, il s’agit d’un tueur à gages qui possède un Cane Corso ;

  • le film Dans la cour (2014), du réalisateur, scénariste et acteur français Pierre Salvadori (né en 1964). Un ancien musicien devient gardien d’immeuble et se lie peu à peu d’amitié avec une résidente psychologiquement fragile. Un des acteurs du film est un Cane Corso nommé Gandalf ;

  • la série Atlanta (2016-2022), créée par l’acteur et réalisateur américain Donald Glover (né en 1983). Elle met en scène deux cousins qui essaient de faire carrière dans le rap et qui, tout au long de leur parcours, se heurtent au racisme ainsi qu’à des problèmes économiques et familiaux. Dans l’épisode 4 de la première saison, ils vendent un Cane Corso pour gagner de l’argent ;

  • le film Once upon a time… in Hollywood (2019), du réalisateur américain Quentin Tarantino (né en 1963). Prenant place en 1969, il traite de la vie et la carrière d’un acteur sur le déclin ainsi que de sa doublure et ami, avec en toile de fond l’assassinat de l’actrice américaine Sharon Tate (1943-1969). Parmi les acteurs figure un Cane Corso du nom de Haru ;

  • le film Becky (2020), des réalisateurs américains Cary Murnion et Jonathan Milott. Becky, une adolescente de 13 ans, essaie de renouer les liens avec son père à l’occasion d’un week-end passé avec lui, lorsque des criminels en fuite s’introduisent dans la maison. C’est compter sans la jeune fille et son Cane Corso du nom de Diego… ;

  • le film Kala (2021), du réalisateur indien Rohith V.S. (né en 1991). Il s’agit d’une histoire de vengeance suite à la mort accidentelle d’un chien. Le héros possède un Cane Corso qui est au cœur de l’action.

Cane Corso de célébrités

De nombreuses célébrités possèdent ou ont possédé un Cane Corso. Dans le monde du cinéma, c’est le cas notamment de :

 

  • l’acteur américain Sylvester Stallone (né en 1946) ;

  • Robin Wright, actrice américaine née en 1966, qui est la maîtresse d’un Cane Corso nommé Jojo ;

  • Vin Diesel, acteur américain né en 1967 ;

  • l’actrice américaine Sherri Sheperd (née en 1967), propriétaire d’un représentant de la race baptisé Lexi ;

  • Gillian Anderson, actrice américaine née en 1968 ;

  • Tracy Morgan, acteur américain né en 1968, dont le Cane Corso s’appelle Falco ;

  • l’actrice américaine Christina Milian (née en 1981), qui fut la maîtresse d’un Cane Corso appelé SheRah, décédé en 2012.

 

Le Cane Corso a également conquis de nombreux sportifs, tels que :

 

  • Shane Mosley, boxeur américain né en 1971, dont le Cane Corso se prénomme Goliath ;

  • Jamal Crawford, basketteur américain né en 1980 ;

  • Udonis Haslem, basketteur américain également né en 1980, qui possède pas moins de quatre Cani Corsi ;

  • Stipe Miocic, pratiquant d’arts martiaux américain né en 1982, dont le Cane Corso s’appelle Primo ;

  • LeBron James, basketteur américain né en 1984, propriétaire d’un Cane Corso baptisé King ;

  • James Tomkins, footballeur anglais né en 1989 ;

  • Odell Beckham Jr, joueur de football américain né en 1992, détenteur de deux représentants de la race ;

  • Patrick Mahomes, joueur de football américain né en 1995, maître d’un Cane Corso nommé Silver ;

  • Devin Booker, basketteur américain né en 1996, dont le Cane Corso s’appelle quant à lui Haven ;

  • James Maddison, footballeur anglais né en 1996, qui possède un Cane Corso du nom de Denze ;

  • Marcus Rashford, footballeur anglais né en 1997, heureux propriétaire d’un Cane Corso nommé Saint.

Élevages de Cane Corso

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Avis & conseils

Je trouve cette fiche plutôt assez bien complète.

J'ai un Corso mâle de 8 ans et demi, Dirty. Un amour, une bonne patte, toujours content, câlin, pot de colle, bref un Cané Corso quoi! Je tenais juste à dire, que certe c'est un chien à tendance dominante, mais je n'ai jamais eu de problèmes avec les autres mâles. Il cohabite très bien. Malgré sa stature imposante et ses 51kg il se fait mener par le bout du nez avec notre femelle staff de 10ans.

Une race que je recommande aux amoureux canins, si vous voulez un gros nounours d'amour, prenez un Cané Corso, mais surtout n'oubliez pas de lui rendre en retour tout cet amour qu'il vous donnera!!

   
Par duc

Bonjour,
il me semble que l’origine corse du cane corso n’est pas du tout à écarter, comme le souligne très justement une thèse vétérinaire de l’université de Toulouse:
http://oatao.univ-toulouse.fr/1707/1/debouch_1707.pdf

On y voit notement des gravures du Vatican du 17ème siècle montrant un molosse,dit corse, très semblable. Au 18ème siecle, les écrits relatent la présence de chiens de guerre puissants utilisés par les corses. De plus, dans la région italienne de Basilicata, le cane corso est appelé « cane corsicano ».

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Par Pasquale

Je DECONSEILLE l'élevage des flocons blancs de mr RUIZ à Domène (38240).
Mon cane corso ITAC acheté en 03/2013 vient de crever à 4 ans d'une maladie dégénérative incurable (le syndrome de Wobbler). Les spécialistes suspectent l'hérédité , la consanguinité , la nourriture , ...
L'éleveur que j'ai eu au tel ne peut RIEN POUR MOI (il s'en contrefout).

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Par rebert denis

Voilà j'ai mon cc qui est de grande taille. Il est lof confirmé mais apparemment un poid hors normes. Il fait plus de 70kg pour 20 mois. Pourtant à le voir, il est pas gros et ça ne le gène pas puisque grand sportif.La seule gêne c'est les commentaires sur réseaux sociaux, car meme en expos avec les juges il passe, et j'ai de bons résultats

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Par Lagrange John

Nous avions une femelle Cane Corso, on a du la faire euthanasier à 12 ans gros problèmes de santé incurable.

On est toujours pas remis de cette disparition il y a un an.
Chienne exceptionnelle le mot est faible faisant partie intégrante de la famille.Elle vivait avec nous à l'intérieur avec un jardin de 3000 m2, vraiment une disparition tragique on hésite à reprendre un Cane ! on aura plus la même !!

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Par leroy

J'ai découvert cette race en décembre 2015 et j'en ai acheté un qui a maintenant 13 mois, cet un amour, il obéit très bien il fait juste sa crise d'adolescence.
Il s'entend à merveille avec les bébés, les enfants, les adultes et les chiens sauf quelques mâles.

Il mesure 82cm au garrot il est très grand et 47kg, MYLO 13 mois Cane Corso d'amour.

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Par ambre

Pas trop d'accord sur les poids, j'ai une femelle de 2 ans qui fait son "bon" 48 kg et sans aucun surpoids, elle court tous les jours, ce sont 48 kg de muscles et j'ai l'impression qu'elle a pris encore un peu de poids, j'attends la prochaine pesée . C'est un super chien ! Très protectrice, un amour !

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Par Chris34

J'ai pris une cané corso de 6 ans qui avait été abandonnée

elle est adorable, j'ai mis 5 semaines pour qu'elle se détende, elle était très craintive. Maintenant elle me suit partout, me tient compagnie et me protège, je ne regrette pas, je suis une femme âgée nos sorties au parc tous les jours sont agréables, elle doit courrir

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Par pseudo mimi

Moi j'ai un cane corso âge de 8 mois, et je suis agee de 18 ans, et ce chien est un amour... J'en suis folle, et certaine personnes vont peut être trouver ça fou, qu'une jeune fille de cette âge a un gros moloss comme ça, mais clairement je m'en fou. Le cane est un chien super, le mien va a l'éducation cannine, il se débrouille d'ailleurs comme un roi, a 8 mois il travail déjà avec les chien adultes . il est ultra câlin, et fera certaine chose qu'il na pas envie de faire dans le seul but de me faire plaisir. Enfin bref, c'est une race super!

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Par haarko_loove

J,ai une femelle de 1 ans son nom calamite roxy.N,aime que moi et mon epouse.Pere mere soeur ne tolere personne.Tres obeissante propre a 3 mois super collante.Mais tres mauvaise envers tout.De tres grande taille et massive bringe.Pas pour le monde ordinaire.Mais nous l,aimons beaucoup.Merci

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Par michel
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J'ai découvert cette race en février 2012 et j'ai craqué. Mon "toutou" vient d'avoir 1 an, il pèse 58 kg pour 66 cm au garrot. Facile à éduquer (les ordres : assis, couché, attend, etc...) ont été rapidement assimilé ainsi que la propreté. Pour autant je ne veux pas en faire un chien de cirque, donc un peu d'indépendance "cadrée" lui fait du bien. "Pot de colle", curieux, adorable avec les enfants (nous n'en avons pas mais il y a des petits voisins). Musculature puissante, il s'est vite imposé dans le jeu avec le chien du voisin (labrador), pas d'hostilité entre eux, rien que du jeu. Les sorties en pleine nature le stabilise, le terrain de 800 m2 ne suffit pas, il aime se dépenser. D'ailleurs, c'est l'heure on y va...

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Par Fanny

nous avions 2 cane corso jusqu'au 30 octobre 2011 où l'ainé nous a quitté à l'âge de 6 ans. Il a eu une cardiopathie et une hydrocéphalie. C'était un mâle de 70kg d'amour. Nous avons encore sa demi soeur qui fait 50kg et qui est aussi un amour de chien. Très collants, surtout avec moi, je suis à la maison suite à des maladies, ce sont des chiens calmes par contre Désia elle n'en fait qu'à sa tête quand elle est dehors. Elle ne veut plus rentrer mais on doit laisser la porte ouverte car elle adore cela. Austin était très impressionnant à cause de sa taille mais adorable. Quand je l'ai fait piquer, ce fût une perte atroce, encore maintenant. Avant lui nous avions 1 berger allemand avec lequel il s'entendait très bien. Quand nous avons acceuillit Désia, qui avait été abandonnée, maltraité, affamé, elle fesait 27kg quand nous l'avons eu à l'âge de 22 mois, tout c'est bien passé. Ils se sont bien accordés. Mais au décés d'Austin, Désia était vraiment mal alors nous avons pris un autre chien à la SPA, mais c'est un caractère opposé car c'est un croisé malinois avec nous ne savons pas quoi. A la SPA, ils ont été incapable de nous dire ce qu'il a vécu, Nous pensons être ses 3èmes maîtres. Les précédents s'en sont débarassé car il nous mord, pas méchant, mais il le fait quand même, il mord aussi les habits que nous avons sur nous ainsi que Désia, ce que nous n'acceptons pas car c'est un amour de cane corso.C'est un chien que je conseille aux personnes connaissant la race, car il faut tout de même de la fermeté et l'emmener au dressage pour l'obeissance tant qu'il est petit. Avec Austin, à l'obeissance, cela a été un jeu d'enfant. Il a très vite comprit les règles, surtout sur le terrain. Par contre c'était un chien qui avait une peur bleue des orages et des pétards. Là, quand je le promenais et qu'il entendait 1 pétard, je lâchais la laisse car impossible de retenir 70kg de muscles. Il rentrait directement à la maison. c'est un chien très facile à dresser (je n'ai fait que l'obeissance) très protecteur envers ses maîtres et sa famille, docile bon gardien et très intelligent. J'aime tellement cette race que je n'arrive pas à m'arréter d'écrire. de plus mon Austin me manque encore terriblement même après 1 an. Du coup, tout les ans nous fesons un écho cardiaque à Désia de peur qu'elle ne développe la même maladie

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Par marciano

Nous avons une chienne de 8 ans elle est très facile à vivre très sociable avec d'autres chiens, pas de dressage, pas de mauvais caractère. Une force tranquille et un amour pour nos deux enfants.

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Par valent

Je suis propriétaire d'un jeune Corso. Il s'éduque d'une manière parfaite. C'est un excellent élève. Et quelle "pâte"!

On l'adore. Je veux dire la famille petits et grands l'adore et il nous le rend. Qu'ai-je attendu si longtemps un compagnon pareil!

J.P.

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Par pseudo

j ai une chienne cane corso qui va avoir 4 ans c un AMOUR de toutou gentille très câline même pot de colle... très intelligente! certe le dressage est necessaire car c un "gros" toutou qui peut vite prendre le dessus. chien que je conseille fortement pour des personnes serieuses et aimantes le cane corso est un gros nounours d environ 50 kgs!

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Par oriana

Ma meilleure amie est agée maintenant de 7 ans. Je suis ravis que l'effet de mode soit passé et que cette magnifique race voit son nombre de naissance se stabiliser, afin que les éleveurs puissent faire un encore meilleur travail de sélection. Ce chien est heureux en maison, avec des enfants, et surtout lorsque l'on ne l'oublie pas dans un coin (c'est sympa d'avoir un gros chien... mais ce n'est pas un accessoire de virilité pour personnes complexées).
Le cane corso fait retrouvé toute sa splendeur à l'expression "le meilleur ami de l'homme.

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Par fran.cois

j ai un cané de 2 ans c un adorable chien avec un excellent caractère docile , intelligent , doux avec mes enfants et gardien par excellence mais il fait peur au enfants tellement il a l air féroce a l approche d un étranger je le sent trop protecteur surtout a leur présence.

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Par MONTASSER

C'est une bonne race de gros chiens trés doux avec les enfants et trés bon gardien je conseille aux acquéreurs de l'emmener quand même au dressage aprés il obéi au doigt et à l'oeil et on peut l'emmener partout.

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Par julia

j ai acquis un cane de 1.5ans il est adorable mais tres caracteriel il faut etre intransigeant avec lui mais il est adorable avec mes 3 enfants

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Par jacquot

moi j ai une chienne cané corso superbe cette race doux, intelligente ,came , mais j ai un probleme avec la chienne elle NE SUPPORTE PAS LES LABRADORS POURQUOI svp merci

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Par poree

j'aimerais bien avoir un cane corso car j'adore cette race

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Par GREGOIRE

Bonjour, j'ai un cané qui a 6 ans maintenant. Il a grandit avec mes 2 enfants qui ont 8 et 4 ans. C'est vrai qu'il les protège, et joue très gentillement avec eux. Pour l'anecdote, mon dernier joue au cheval avec lui. Il est impressionnant gris anthracite. Malheureusement pas du tout violent avec les cambrioleurs. Je voulais seulement savoir si vous avez une notion d'infection urinaire récidivente avec cette race. Depuis environ 6 mois il est traité environ tous les 2 mois. Il boit facilement. Je ne trouve pas le facteur déclenchant. Quelqu'un aurait peut-être une idée?

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Par gigisoleil

J'aime beaucoup cette race je trouve que c'est un chien puissant, beau et robuste et docile de caractère.
je vais d'ailleurs en avoir 2 la semaine prochaine.
je conseille de bien connaitre les parents depuis le début pour en prendre un.
j'ai vu la mère evoluer et celà m'a donné envie d'en adopter.
toutes mes amitiés aux amis du cane corso

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Par torri nolwenn

bonjours nous possédons déja un chien un rottweiller agé de 7 ans et nous venous d 'avoir un bébé qui a mintenant 4 mois et nous voulon prendre un autre chien qui pourra grandir avec notr fils... nous possédons un jardin et le cancorso est un chien qui me plait énormément et je voudré savoir si le cané corso est un chien idéal avec les enfants? surtout avec un nourrisson afin qu'il puisse grandir ensemble et créer une complcité... merci de me conseiller

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Par sabrina

Nous sommes tombés en amour avec le cane corso après l'avoir vu à une exposition canine à l'automne 2008. Nous ne nous sommes jamais douté que notre voeux deviendrait réalité plus vite que prévu. Nous ne avons parlé à notre fournisseur de bouffe animale car nous avons déjà une chienne de 8 ans ainsi que 2 chattes de 13 et 4 ans. Il nous a appris qu,un de ses clients avait des chiots corso à vendre. Du rêve à la réalité nous avons eu Xëna, le 18 décembre 2008, femelle âgée de 4 mois. Elle est magnifique de couleur froment ce qui serait assez rare dans une portée. Bref c'est l'amour total et notre chienne l'a adoptée tout de suite. Elle a appris à s'assoir en regardant Athéna. Elle est très douce et la semaine prochaine nous allons commencer les cours de dressage avec elle.

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Par Krystiann

sa me rassure ce que j ai lu, car j ai un croisee cane corso et je compren pas pourquoi il ete aussi mefiant envers le monde qu on croise en balade. c est vrai que c est un chien super, meme si j ai un croisee je m eclate avec ce chien. depuis le 1er jour il me suis partout et m ecoute qu a moi mon entourage a beau l appele il ne part pas des mes cotes et il n a que 4 mois

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Par elvira

bonjour ,nous sommes des passionnés de cete race , cela va faire 10 ans maintenant et nous sommes devenus eleveurs amateurs par la force des choses, nous faisons beaucoup de concours de beauté avec nos chiens, mais la je m'eloigne, oui le cane est un chien pot de colle, et c'est pour cela que nous les aimons, avec lui, rien a redire, exellent gardien, amoureux de ses maitres, doux avec les enfants, tres joueur , mais il ne perd jamais de vue son maitre. observez le en ballade ( detaché) il n'est jamais bien loin, je le recommande a tous. une petite anectode : ma mere a 78 ans et je lui est offert un cané femelle. a l'heure actuelle toutes les deux sont rentrées dans une osmose totale et c'est trop genial de les voir ensemble, Noa est devenue l'ange gardien de cette vieille dame, et pur repondre a votre mail, sachez madame qu'un cane male de 13 mois ne sera adulte vraiment entre 2 ans et demi voir 3 alors je vous souhaite beaucoup de parties de jeu, encore et encore et encore une chose , le cané est tres méfiant envers les etrangers , mais lorsqu'il a compris que ceux ne vous voudront aucuns mal, il y a de forte chance , a ce moment qu'il devienne leur ami !!! mais il ne perdra jamais son role de vigilance , a bientot peut- etre pour reparler d'eux car je suis intarissable sur le sujet

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Par pougnadoresse

j ai un cane corso de 13 mois. c est un male il est tres gentil et deja bon gardien : il est mefiant avec les etrangers. il est tres calin meme pot de colle parfois de caractere joueur et tetu . a part cela il est adorable et obeissant

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Par voet mariefrance
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