Avant toute chose : je n'envisage absolument PAS de me séparer de ma chienne. Maintenant que c'est fait j'assume tout, je suis aux petits soins avec elle, je l'aime énormément. Mais voilà, si c'était à refaire... En toute honnêteté, je crois que je ne le referais pas.

Il y a bientôt 4 ans, on a adopté notre chienne avec mon conjoint. J'ai vécu avec des chiens toute mon enfance, mais cette fois-ci c'était mon propre animal, pas celui de mes parents... Et en fait, c'est très différent. Je n'imaginais pas à quel point ma chienne bien aimée allait impacter ma vie toute entière.

Partant du postulat que je marchais beaucoup, je pensais naïvement qu'elle allait parfaitement s'intégrer à ma vie actuelle, que j'allais pouvoir l'emmener partout, et ne pas changer mon quotidien. Quelle erreur

Je travaille chez moi, ça c'est très bien. Sauf qu'au bout de plusieurs années d'isolement, je ressens le besoin de travailler un peu à l'extérieur... Mais je ne me vois pas laisser ma chienne seule à la maison un ou deux jours entiers par semaine. Donc je suis un peu coincée chez moi.


Je la sors 1h30 à 2h par jour, c'est très bien aussi car j'adore marcher. MAIS je suis devenue maman depuis 1 an et demi, du coup les balades deviennent plus compliquées à organiser... Pour l'instant j'y arrive encore (forcément c'est un peu réduit, mais pas tant), mais on réfléchit à faire un deuxième enfant et je sais que je n'arriverai pas à gérer 2 enfants + les balades quotidiennes... Donc ça remet carrément en cause le projet de bébé 2. Je tiens vraiment à conserver ces balades, ça me ferait trop mal au coeur de devoir délaisser ma chienne.

On a carrément déménagé à côté d'un grand parc pour pouvoir sortir notre chienne plus facilement. Si je n'avais pas eu de chien, je pense que je n'aurais pas choisi cette ville où nous sommes désormais.

On refuse plein de week-ends ou vacances chez des amis ou locations qui n'acceptent pas les chiens. On la laisse chez mes parents ou une petsitter dès qu'on peut, mais c'est tout une organisation et souvent je n'ai pas le courage de me prendre la tête pour trouver où la faire garder... donc je ne pars pas, je reste avec elle.

Même ma meilleure amie, chez qui j'allais souvent, je ne la vois plus autant qu'avant : son nouveau conjoint adore les chiens mais... Il y est allergique ! Donc je ne peux plus y aller avec ma chienne.

Moi qui était très citadine, j'adorais faire les boutiques, les musées, cinés, bars, expos et autres événements... J'ai fait une croix sur un bon nombre de choses de ce type. J'en fais encore, mais plus toutes les semaines comme c'était le cas avant.

Et pourtant on emmène notre chienne au resto, on va courir dans la forêt, on fait de belles balades en pleine nature... Mais c'est très loin de la vie que je menais avant.

En fait vraiment, TOUT nos choix de vie sont dictés par notre chienne : notre déménagement, notre nombre d'enfants, mon travail, mes loisirs...

Après, on ne sait jamais vraiment de quoi la vie serait faite si on avait pas fait tel ou tel choix, c'est sûr que ma chienne m'apporte énormément d'amour et de réconfort, et peut-être que ma vie serait juste plus triste sans elle. Mais voilà, je ne parle à personne de ce "regret", je viens ici vider mon sac, sans jugement je l'espère...

Je trouve malgré tout que les chiens sont des cadeaux qu'il faut chérir au quotidien

En effet, c'est un prix à payer que l'on ne mesure pas avant de le vivre.
J'ai aussi des amis que je ne vois presque plus à cause des chiens, surtout depuis le décès de ma mère qui me les gardait avec joie.
J'ai "abandonné" un logement qui m'arrangeait bien à l'arrivée d'un nouveau co-propriétaire dont l'aversion pour les chiens était décidément insurmontable

J'assume le choix des chiens, mais des fois en faisant la grimace
(Je trouve plus facile d'en avoir au moins 2. Quand je vais chez le dentiste je les laisse dans la voiture, mais quand c'est le taxi vsl qui m'amène à l'hôpital 2 fois par moi, pas d'autre choix que de les confiner à la maison, la présence de ma petite bichonne sécurise mon vieil australien)

Je ne pense pas que BB2 modifie à ce point la donne, à part les toutes premières semaines, si votre conjoint parvient à dégager un peu plus de temps pour vous décharger de certaines charges

J'ai eu ma première chienne caniche en 1984 , et actuellement j'ai une cocker de 9 ans , entre les deux j'ai eu 2 bouviers bernois , pas ensemble , toujours un seul chien à la fois .

Donc ma réponse est évidente , si c'était à refaire je reprendrais un chien . Je ne peux pas vivre sans chien , j'ai besoin d'avoir un chien , je ne vois que des avantages à avoir un chien.
Le seul hic c'est que lorsque mon chien meurt je souffre énormément , c'est horrible mais , assez rapidement , le manque de CE chien devient le manque d'UN chien .
Aucun ne remplace le précédent mais une nouvelle histoire d'amour commence alors , et ainsi je vais mieux .

Je suis assistante maternelle donc pas de travail à l'extérieur , je suis " presque " toujours avec mon chien .

J'ai oublié d'ajouter que quand j'ai eu mon premier enfant ma chienne avait un an et on m'a dit " tu es trop proche d'elle , elle va etre jalouse et malheureuse " , mais non , rien n'a changé pour elle , et pareil quand , 2 ans après , j'ai eu mon deuxième enfant .Elle n'en n'a pas souffert , je me suis adaptée et elle s'est adaptée en douceur .

J'ai perdu ce matin mon chien Ricco à 11 ans et qq mois, un magnifique jusky aux yeux bleus....Je suis complétement dévatsée et j'ai le coeur brisé en 10000 ùorceaux. Marre d'entretendre des gens dire ( certains amis aussi ) qu'il ne faut pas evagèrer ??? !Pardon ??? Ce toutou était et l'est encore mon meilleur ami, mon compagnon, celui qui m'attendait tous les soirs rentrer du boulot et envers qui j'avais des obligations - le promener, lui faire à manger, jouer avec etc...Il a été là pendant les moments les plus dirs de ma vie et maintenant il n'est plus là, je suis complétement perdue. Je ne prendrai plus jamais un animal, la douleur est trop grande, je suis une loque,peux même pas bouger tellement je souffre et je sais que le deuil commence à peine....

Bonsoir Sophie, comme je vous comprends. Je viens de vivre la même chose et je suis dévasté. Trois semaines et c'est chaque jour la désolation. C'était mon cinquième chien et je n'ai jamais vécu sans, je ne sais pas comment extirper ses derniers moments de ma tête. Tous ces témoignages me bouleversent et, d'un autre côté, on se sent moins isolé quand on partage avec des personnes qui traversent l'identique. Bien amicalement, je sais que c'est si dur. Philippe. Mon chien s'appelait Héliott, un magnifique Cane Corso pure race, il avait 11 ans et quelque aussi.

Bonjour Philippe, je suis désolée pour Héliott....Ils se sont vus maintenant avec mon Ricco et jouent probablement ensemble. C'est très douleureux, dommage qu'ils ne vivent pas longtemps, 11-12 ans c'est pas assez. J'avais besoin de partager avec qqn oui, car j'avoue que dans mon entourage les gens ne sont pas très chiens et j'ai déjà entendu de nombreuses remarques qui m'ont fait beaucoup de mal. Mais maintenant il est temps de faire son deuil de Ricco et vous de Héliott. Ce matin je me réveille, j'ai tellement pleuré hier qu'aujourd'hui mes yeux se voient à peine. Bon courage à vous. Bien amicalement

Envoyé par Sophie3181 Bonjour Philippe, je suis désolée pour Héliott....Ils se sont vus maintenant avec mon Ricco et jouent probablement ensemble. C'est très douleureux, dommage qu'ils ne vivent pas longtemps, 11-12 ans c'est pas assez. J'avais besoin de partager avec qqn oui, car j'avoue que dans mon entourage les gens ne sont pas très chiens et j'ai déjà entendu de nombreuses remarques qui m'ont fait beaucoup de mal. Mais maintenant il est temps de faire son deuil de Ricco et vous de Héliott. Ce matin je me réveille, j'ai tellement pleuré hier qu'aujourd'hui mes yeux se voient à peine. Bon courage à vous. Bien amicalement

Merci de ce gentil message, les personnes qui n'aiment pas les animaux sont nombreux et ne méritent que mépris. Pourtant, les animaux sont présents sur Terre depuis bien plus longtemps que l'homme qui est l'espèce la plus nuisible de toutes. Malgré la bonne volonté de beaucoup d'entre nous, on voit que la condition animale n'est pas prise en compte par ceux qui détiennent le "pouvoir". Je pleure aussi, souvent, de façon incontrôlable. C'est atroce. Bien amicalement, courage, il en faut beaucoup. Philippe