23/04/2011, 16h37
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Paru sur le journal "Sud Ouest" du 23 avril :
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Jean-Pierre Bonneau est très inquiet car son élevage vient d'être victime de plusieurs attaques de chiens errants, attaques qui aboutissent à des pertes pour l'exploitant. La première attaque (16 mars) a eu lieu dans sa bergerie. Une deuxième (7 avril) a suivi dans un pâturage à Minguet. La dernière (16 avril) a eu lieu encore dans la bergerie. Ces attaques se soldent par 24 brebis tuées, une trentaine de blessées, ce qui a pour conséquence - outre la perte des brebis, des agneaux et des dégâts, barrières cassées en autres, à la bergerie - l'affolement des bêtes par les chiens. La saison de l'agnelage bat son plein, plusieurs agneaux sont nés, d'autres le seront dans quelques jours « à condition que cessent ces attaques nocturnes », dit-il. Jean-Pierre Bonneau est persuadé que « ce sont des chiens errants la nuit et qui sont dans un petit périmètre autour de Capian ». Plainte à la gendarmerie Pour lui et son entourage, une seule certitude « ces chiens ont des propriétaires » se demandant comment ceux-ci ne constatent pas l'état de leurs chiens « certainement maculés de sang », lorsqu'ils les retrouvent. Pourquoi est-il persuadé que ces attaques sont commises par des chiens ? « Tout simplement parce que moutons et brebis réagissent autrement à mes propres chiens de troupeau lorsqu'ils sont commandés. » Source de son inquiétude, que « ces chiens » prennent goût à leurs attaques et les poursuivent. Jean-Pierre Bonneau a, bien évidemment, déposé plainte auprès de la gendarmerie de Créon et lance un appel au civisme des personnes qui pourraient, de nuit, croiser la route de ces prédateurs, en signalant ce fait auprès de la gendarmerie ou à lui-même au téléphone 05 56 72 32 10. La Réole · Capian · Gironde ![]() ![]() |
23/04/2011, 18h26
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Oui parce que le loup les mange.
alors que le chien errant "joue" je crois.
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N'accordez pas trop d'importance à tout ce qui se dit, le silence est le plus grand des mépris. Votre silence ne veut pas dire que vous ignorez ce qui se passe autour de vous, mais plutôt que ce qui se passe autour de vous ne mérite pas votre parole. |
23/04/2011, 20h50
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Le loup prélève rarement une seule bête dans un troupeau de moutons, dommage, cette éventualité serait peut-être supportable pour les bergers .
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![]() Lui aussi sème la pagaille et laisse des cadavres, tout comme un renard dans un poulailler : beaucoup de poulettes y laissent leurs plumes et leur vie . Parce que les brebis et la volaille ça piaille, ça court dans tous les sens, la panique se propage dans les rangs comme une trainée de poudre et le prédateur a du mal à choisir une victime dans cet affolement général . Lui qui choisit habituellement la proie la plus faible dans une harde d'ongulés sauvages le voilà déboussolé : à peine en saisit-il une que c'est la voisine qui bêle comme une malade, alors il se saisit d'elle aussi, puis de la suivante encore plus affolée qui bouscule toutes les autres paniquant de plus belle... Bref elles se comportent toutes comme des victimes potentielles, des malades mentales, impossible d'en choisir une ! ![]() Il n'est pas rare qu'un loup reparte le ventre vide après une incursion dans un troupeau, laissant derrière lui plusieurs cadavres ... ![]() Pour des chiens errants qui seraient correctement nourris chez leurs maitres on pourrait appeler cette attitude de prédation sans fin ((faim) du jeu effectivement . ![]() |
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