Quel que soit le pays et comme pour toutes les races, le prix d’un chiot Shih Tzu dépend de plusieurs critères : la lignée à laquelle il appartient, l’élevage dont il est issu, ses caractéristiques intrinsèques aussi bien en termes de caractère que d’apparence, etc. Par exemple, les sujets dont le bout de la queue est blanc et qui arborent une bande blanche sur la zone située entre la truffe et le front (ce qu’on appelle une liste) sont très prisés, et donc plus chers.
Toutes ces raisons font qu’il peut y avoir des écarts de prix significatifs d’un sujet à l’autre, y compris au sein d’une même portée.
Il est facile de trouver un éleveur de Shih Tzu en France ou en Belgique, et il faut prévoir en moyenne environ 1300 euros pour un chiot destiné à la compagnie.
Un sujet qui présente des caractéristiques physiques exceptionnelles et est de ce fait prédestiné aux expositions canines se monnaye plutôt autour de 1700 euros.
Comme pour toute race, il n’est pas conseillé de se baser sur le seul critère du prix pour choisir un chiot Shih Tzu à adopter. Mieux vaut en effet payer un peu plus et choisir un éleveur responsable, car on a ainsi de meilleures probabilités d’adopter un animal en bonne santé (physique et mentale) et qui a toutes les chances de le rester. Acquérir un individu dont il s’avère qu’il a une santé fragile et/ou souffre de troubles psychologiques serait non seulement source de désarroi et de toutes sortes de tracas, mais risquerait en outre d’impliquer des dépenses bien plus importantes que l’économie réalisée à l’achat en optant pour le moins-disant en termes de prix.
Pour commencer, un éleveur sérieux a à cœur de limiter le risque de transmission d’une tare héréditaire en sélectionnant rigoureusement ses reproducteurs. Pour cela, il leur fait passer des tests génétiques ainsi que des examens radiographiques, et écarte systématiquement de la reproduction tout sujet à risque.
En outre, il veille à ménager ses femelles, en évitant qu’elles soient en gestation plus d’une fois par an.
Plus largement, il veille au bien-être de ses chiens en leur offrant un cadre de vie, une éducation et des soins de qualité. Il sait qu’avoir des parents heureux et équilibrés ne peut qu’être bénéfique au développement physique et psychique des petits, étant donné que c’est auprès de leurs géniteurs que ces derniers passent leurs premières semaines de vie, si déterminantes pour la suite.
Il ne ménage pas non plus ses efforts pour leur offrir des soins de qualité ainsi qu’un suivi vétérinaire rigoureux, mais aussi pour commencer à les socialiser, afin qu’ils démarrent leur existence sur de bonnes bases. Étant donné que la période entre 2 et 3 mois est particulièrement cruciale, certains éleveurs décident même ne pas céder leurs petits avant l’âge de 3 mois.
Pour toutes ces raisons, il est normal qu’un professionnel consciencieux vende ses chiots plus cher qu’un autre qui l’est moins, et cela est parfaitement justifié – d’autant que l’enjeu vaut largement la différence de prix.
Échanger avec l’éleveur est un bon moyen de se faire une idée de son sérieux et de l’attention qu’il porte à ses animaux. Par ailleurs, s’il est membre du club de race, c’est un gage de qualité.
Quoi qu’il en soit, il est fortement recommandé de visiter l’élevage et passer un peu de temps avec l’animal qu’on envisage d’adopter, et si possible avec ses parents. On peut ainsi s’assurer d’une part que les chiens évoluent dans un cadre de vie propice à leur bon développement, et d’autre part qu’ils ont l’air en bonne santé et équilibrés.
En cas de doute, mieux vaut renoncer et se tourner vers un autre élevage – d’autant que ce n’est pas le choix qui manque.
Comme pour n’importe quelle race, posséder un Shih Tzu implique toutes sortes de dépenses liées à son alimentation, sa santé (visites chez le vétérinaire, rappels de vaccins, traitements antiparasitaires…), ainsi que son entretien (brosse, shampooing, lotions, dentifrice…).
Il faut savoir d’ailleurs qu’il a des besoins particuliers. En effet, sa morphologie bucco-dentaire fait qu’il nécessite une nourriture de grande qualité, mais aussi de taille et de forme adaptées. Mais même avec ces précautions, il est un détartrage a des chances d’être nécessaire plus souvent que pour la plupart de ses semblables.
Dans l’ensemble, il faut prévoir un budget minimum de 500 euros par an pour s’occuper correctement d’un Shih Tzu. C’est un peu plus que la moyenne pour les races de gabarit similaire, qui est plutôt de l’ordre de 350 euros par an. Par ailleurs, si on envisage de l’emmener régulièrement chez un toiletteur professionnel, il faut prévoir au moins 200 euros supplémentaires.
Il s’agit toutefois là de valeurs minimales. Ainsi, le montant réel a tôt fait d’être plus élevé si on privilégie des produits plus coûteux (notamment des accessoires haut de gamme) et/ou si on partage toutes sortes d’activités avec son animal : l’emmener en voyage, le faire concourir à des expositions canines...
Il convient aussi de souligner que le budget est plus conséquent la première année. En effet, il faut alors prévoir les dépenses liées à sa primo-vaccination ainsi qu’à l’achat des accessoires indispensables : gamelles, panier, jouets, collier, laisse, harnais, coupe-ongles…
En tout état de cause, il ne faut pas perdre de vue que les dépenses de santé sont la principale incertitude : en cas de maladie, de blessure ou d’accident, elles peuvent vite atteindre des montants colossaux, s’exprimant parfois en millier d’euros. Il peut donc être judicieux de souscrire une assurance santé pour son chien afin d’être en mesure de faire face en cas de coup dur.