Le Teckel est la race qui compte le plus de variétés reconnues. En effet, elles sont au nombre de six à neuf selon les organismes : deux ou trois variétés de taille, et trois types de pelage possibles pour chacune.
La Fédération Cynologique Internationale (FCI) reconnaît trois tailles chez le Teckel :
Les organismes cynoloqiques allemand (Verband für das Deutsche Hundewesen, ou VDH), français (Société Centrale Canine, ou SCC), belge (Société Royale Saint-Hubert, ou SRSH) et suisse (Société Cynologique Suisse, ou SCS) sont membres de la FCI, et reconnaissent donc eux aussi le Kaninchen.
En revanche, le Kennel Club britannique (KC), l’American Kennel Club (AKC), le United Kennel Club (UKC) et le Club Canin Canadien (CCC) ne reconnaissent que le Teckel Standard et le Teckel Nain. Pour ces organismes, il n’existe donc au total « que » six variétés de Teckel : deux tailles différentes et trois types de pelage.
Tous les organismes cynologiques de référence admettent trois types de pelage chez le Teckel, et ce quelle que soit sa taille :
Pour certains amateurs de la race, le Tweenie désigne une variété non reconnue se situant entre le Teckel Standard et le Teckel Nain, qui aurait été créée on ne sait trop quand aux États-Unis.
Pour d’autres, il s’agit simplement d’un surnom affectueux donné aux individus mesurant naturellement une quinzaine de cm pour un poids de 5 à 7,2 kg.
Comme chez d’autres races populaires, certains éleveurs peu scrupuleux ont développé des versions très petites du Teckel, comptant sur leur côté mignon pour les vendre plus cher que les variétés officielles. En effet, ces sujets miniaturisés à l’extrême peuvent coûter jusqu’à 3000 euros (environ 4500 dollars canadiens).
Aussi appelés Dwarf, Toy ou Micro-Mini Teckels, ces tout petits chiens pesant moins de 3,6 kg n’ont rien à voir avec le Kaninchen, qui est le résultat de croisements réalisés par des éleveurs professionnels entre des adultes en bonne santé et jouissant d’une filiation traçable. Eux sont généralement obtenus par sélection des sujets les plus petits d’une portée (qui sont aussi souvent les plus faibles et les plus fragiles), voire en choisissant délibérément des individus atteints de nanisme hypophysaire atéliotique, une maladie héréditaire. Or, en les reproduisant entre eux, on multiplie les risques qu’ils développent de graves problèmes de santé.