Comme ses parents, le Shih-Poo a une santé robuste. Il fait d’ailleurs partie des races de chien qui vivent le plus longtemps, puisque son espérance de vie est d’une quinzaine d’années. Même pour un chien de ce gabarit, c’est considérable.
Le Shih-Poo ayant hérité du visage écrasé du Shih-Tzu, il a une capacité respiratoire limitée. Or, comme les chiens se refroidissent essentiellement en haletant et non en transpirant, cela implique une moins grande résistance à la chaleur - en particulier quand l'air est très humide.
Malgré sa robustesse générale, le Shih-Poo n'est bien sûr pas à l'abri de problèmes de santé. Il est en particulier prédisposé à certaines maladies génétiques qu'on retrouve également chez le Caniche et le Shih-Tzu :
Par ailleurs, il est facilement sujet à des dépôts de tartre importants sur ses dents, et développe donc facilement une gingivite ou une parodontite.
En outre, comme beaucoup de petits chiens, il présente un dos sensible et une fragilité au niveau des vertèbres. Il est donc déconseillé de lui faire faire des exercices intenses, qui pourraient mettre son ossature à rude épreuve et entraîner toutes sortes de blessures - avec potentiellement à la clef des séquelles à vie. Mieux également éviter de lui faire monter ou descendre des escaliers, car cela mettrait son dos à forte contribution.
Par ailleurs, dans la mesure où il s’agit d’une race de chien au visage écrasé, il présente une truffe courte et des voies respiratoires raccourcies. Ces particularités anatomiques peuvent impliquer des difficultés à respirer, en particulier pendant l’effort ou lors des périodes de forte chaleur. Il est donc prédisposé au syndrome brachycéphale.
Comme le Shih-Tzu, le Shih-Poo est plutôt gourmand et peut donc facilement prendre du poids si son alimentation n'est pas suivie de près. Or, un éventuel surpoids n'est pas un problème à négliger : il peut facilement entraîner ou aggraver toutes sortes de maladies. En outre, il constitue un réel cercle vicieux, puisqu'il rend l'animal moins actif - ce qui a toutes les chances d'aggraver la situation.
Il faut d'ailleurs être conscient qu'une variation par exemple de 300 ou 400 grammes peut paraître anodine pour un humain, mais représente quelque chose de conséquent pour un petit chien comme le Shih-Poo.
La vigilance s'impose d'autant plus en cas de stérilisation, car celle-ci accroît sensiblement le risque d'embonpoint.
Dans tous les cas, il faut prendre l'habitude de le peser au moins une fois par mois, et ne pas attendre pour consulter un vétérinaire en cas de dérapage qui se confirme - voire s'accentue - sur plusieurs mesures d'affilée. En effet, seul un professionnel est en mesure d'identifier la cause exacte du problème (alimentation inadaptée en quantité ou en qualité, réaction à un traitement, maladie...), et dès lors de déterminer comment y remédier.
Le Shih-Poo est susceptible de rencontrer l’ensemble des maladies et troubles auxquels sont prédisposés ses deux ancêtres. Pour limiter les risques, il est donc conseillé de s’assurer avant l’adoption que ses géniteurs ne souffrent pas de problème de santé dont leurs descendants pourraient avoir hérité. Cela implique de se renseigner sur leurs antécédents médicaux (par exemple en demandant à examiner leur carnet de santé), voire de réclamer les résultats d'éventuels tests génétiques qui auraient été effectués pour réduire le risque de transmission d'une tare héréditaire.
Dans tous les cas, le vendeur doit pouvoir présenter un certificat établi par un vétérinaire confirmant que le chien est en bonne santé ainsi que le carnet de santé ou de vaccination de l'animal, dans lequel doivent avoir été consignés les différents vaccins qui lui ont été administrés.
Tout chien est particulièrement fragile en période de croissance, c'est-à-dire tant qu'il n'a pas encore atteint son gabarit adulte. C'est particulièrement vrai pour le Shih-Poo, qui est exposé quel que soit son âge à toutes sortes de problèmes osseux et articulaires au niveau du dos, du genou, de la hanche...
Il est donc primordial de lui éviter toute sa vie durant des activités physiques intenses (et même simplement monter ou descendre des marches, par exemple), et c'est encore plus le cas lorsqu'il est encore jeune et donc davantage fragile.
Par ailleurs, il ne faut pas négliger le rôle du sommeil sur l'organisme, tout particulièrement lorsqu'il n'est encore qu'un chiot : il est important qu'il dispose en permanence d'un endroit calme où se reposer, et de ne pas le réveiller quand il dort. Une quinzaine d'heures de sommeil par jour (voire près d'une vingtaine les tout premiers mois) ne sont pas de trop pour lui permettre de grandir dans les meilleures conditions, tant sur le plan physique que psychologique.
Souscrire une assurance santé est particulièrement judicieux pour ce petit animal fragile qu'est le Shih-Poo : on met alors toutes les chances de son côté d'être en mesure de le soigner correctement en cas de problème. En effet, le budget santé d'un chien peut vite devenir hors de contrôle si celui-ci développe certaines maladies ou est victime d'un accident.
Cela dit, le choix d'une assurance ne doit pas se faire au doigt mouillé : il existe une très grande diversité d'offres et de tarifs, avec parfois des différences majeures par exemple en termes d'exclusions ou de taux de prise en charge. Le mieux est donc de passer par un comparateur, afin de recevoir plusieurs devis et d'opter pour l'option qui semble la meilleure.
