Comme tous les chiens de race et quel que le pays où on se trouve, le prix d’un chiot Welsh Corgi Pembroke peut varier sensiblement d’un individu à l’autre en fonction de l’élevage dont il provient, de la lignée dont il est issu, mais aussi de ses caractéristiques propres (sexe, taille, particularités physiques plus ou moins désirables, etc.). Cela explique que même sein d’une portée donnée, les prix peuvent différer significativement.
En France, le Welsh Corgi Pembroke a vu sa popularité augmenter fortement depuis le milieu des années 2010. Or, le nombre d’éleveurs présents dans le pays n’a pas évolué au même rythme : le club de race n’en recense d’ailleurs guère plus d’une vingtaine.
Cela explique qu’en moyenne le prix d’un chiot Pembroke se situe entre 1800 et 2000 euros (mâles et femelles confondus) ; un chiffre assez élevé qui traduit un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Le Club Canin Canadien (CCC) recense une trentaine d’éleveurs de Pembroke au Canada, dont environ la moitié se situent en Ontario ou au Québec. Ils proposent généralement leurs petits aux alentours de 2500 dollars canadiens.
Si l’on souhaite avoir davantage de choix, on peut envisager une importation depuis les États-Unis, où il faut plutôt débourser autour de 2000 dollars américains (environ 2500 dollars canadiens) pour adopter un chiot de cette race.
Si on choisit cette option, il est impératif de se renseigner sur les formalités et la législation relatives à l’importation d’un chien, et bien sûr de s’y conformer. Il faut également avoir en tête que le coût du transport et des démarches vient alors s’ajouter au prix d’achat de l’animal.
Même si le Welsh Corgi Pembroke est réputé en Grande-Bretagne, les éleveurs de la race ne sont guère plus d’une trentaine. Ils proposent en moyenne leurs chiots aux alentours de 1500 livres, soit environ 1700 euros.
Si on choisit d’adopter un chiot Welsh Corgi Pembroke dans un élevage, il est important de ne pas chercher à aller au moins cher. Le risque serait en effet de se retrouver avec un animal qui ne présente pas les meilleures garanties en termes de santé et/ou d’équilibre psychologique. Le cas échéant, le montant économisé au moment de l’achat pourrait vite s’avérer ridicule en comparaison des dépenses de santé ou de comportementaliste – sans parler bien sûr du désagrément que représente le fait d’avoir un chien malade, fragile ou souffrant de problèmes de comportement.
Il est donc important de choisir un éleveur sérieux, qui en particulier sélectionne soigneusement ses reproducteurs afin d’éviter au maximum la transmission de tares héréditaires. Pour cela, il leur fait passer différents tests génétiques et orthopédiques, en excluant à chaque fois ceux qui présentent un tel risque.
Un professionnel digne de ce nom a également à cœur d’offrir à ses animaux un environnement de vie idéal, ainsi qu’une éducation de qualité. Un chiot qui passe les premières semaines de son existence dans un cadre propice à son bon développement psychologique, auprès de parents bien éduqués et parfaitement équilibrés, a toutes les chances de l’être également. Il ne faut absolument pas négliger cet aspect, car cette période influence fortement son tempérament et ses comportements tout au long des années qui suivent.
En outre, un éleveur s’investit également dans la socialisation de ses chiots, quitte d’ailleurs à ne pas les laisser partir avant l’âge de trois mois, car il sait que la période entre deux et trois mois est cruciale. Il est également attentif à bien prévenir les futurs adoptants des tenants et des aboutissants de l’adoption et sait les aiguiller sur la race et l’individu qui leur correspondra le mieux.
Tout ceci explique qu’il est important de prendre le temps de visiter l’élevage pour constater par soi-même les conditions dans lesquelles le chiot est né et a grandi, voire interagir un peu avec ses parents pour s’assurer qu’ils semblent parfaitement équilibrés. En tout état de cause, il est de toute façon indispensable de passer du temps avec l’animal qu’on envisage d’adopter : cela permet de vérifier s’il semble effectivement en bonne santé et bien dans sa tête, mais aussi d'observer son caractère et de tâcher de voir si celui-ci correspond à ce que l’on souhaite.
En tout cas, le fait que l’éleveur soit membre du club de race est un gage de sérieux et mérite d’être pris en compte.
