Le prix d'achat d'un Billy

Quelle que soit la race, le prix d’un chiot peut différer de façon significative en fonction de sa lignée, de l’élevage dont il est issu mais aussi de ses propres caractéristiques, à commencer par ses traits de caractère et sa conformité au standard. Cela explique l’existence d’écarts parfois importants non seulement d’un éleveur à l’autre, mais aussi à l’intérieur d’une même portée.

 

Par exemple, toutes choses égales par ailleurs, un individu issu d’une lignée réputée pour ses performances à chasse et qui présente lui-même un beau potentiel en la matière vaut davantage qu’un autre dont les ancêtres étaient cantonnés au rôle d’animaux de compagnie.

Prix d'un Billy en France et en Belgique

En France, pays d’origine de la race, le prix d’un chiot Billy se situe entre 1000 et 1500 euros.

 

En Belgique, bien qu’elle soit reconnue par la Société Royale Saint-Hubert (SRSH) du fait de l’adhésion de cette dernière à la Fédération Cynologique Internationale (FCI), elle est quasiment absente. L’option la plus réaliste est donc de se tourner vers un éleveur français.

Prix d'un Billy au Canada

Le Club Canin Canadien (CCC) ne reconnaît pas le Billy, qui de fait est quasiment absent du pays. Comme ce n’est pas beaucoup mieux aux États-Unis, la meilleure solution pour une personne qui souhaiterait malgré tout adopter un représentant de la race est sûrement de l’importer depuis la France.

Importer un Billy depuis l'étranger

Si on décide d’importer un Billy depuis son pays d’origine, la France, il faut bien se renseigner sur la réglementation concernant l’importation d’un chien dans le pays où on réside, et la respecter scrupuleusement afin d’éviter toute mauvaise surprise.

 

Il faut aussi penser que cela implique des frais qui s’ajoutent au prix d’achat du chiot : transport, taxes, inscription éventuelle au registre national…

Conseils pour l'adoption d'un Billy

Comme pour n’importe quelle race, il n’est pas judicieux de se baser uniquement sur le critère du prix pour choisir un chiot Billy. En effet, il est préférable de dépenser un peu plus et d’être sûr d’adopter auprès d’un éleveur sérieux, qui fait tout pour que ses chiots soient en bonne santé. Ainsi, on a plus de chances d’adopter un animal bien dans sa tête et dans ses pattes, et d’éviter potentiellement des dépenses de vétérinaire et/ou de comportementaliste.

 

Un éleveur digne de ce nom sélectionne rigoureusement ses reproducteurs afin de limiter au maximum le risque de tares héréditaires. Il fait donc pratiquer des tests et des examens sur les parents envisagés, et écarte de la reproduction ceux qui présentent un risque à ce niveau – par exemple en ce qui concerne la dysplasie de la hanche ou celle du coude.

 

Il leur offre également un cadre de vie, une socialisation et une éducation de qualité. Cela se répercute positivement sur leurs chiots, puisque ceux-ci passent auprès de leurs parents leurs premières semaines d’existence – celles-là même qui sont déterminantes pour former leur tempérament.

 

Du reste, un professionnel sérieux s’investit pleinement dans le développement physique et cognitif des petits, quitte d’ailleurs à ne les laisser partir qu’à 10 ou 12 semaines. Cela lui permet en particulier de veiller à ce qu’ils bénéficient d’une socialisation aux petits oignons pendant cette phrase cruciale.

 

Une bonne façon de trouver un éleveur de qualité est de s’assurer qu’il est membre du club de race, car c’est un gage de qualité indiscutable.

 

En tout état de cause, on ne saurait adopter un chiot sans avoir au préalable visité l’élevage. Cela permet en effet de vérifier ses conditions de vie, mais aussi de passer un peu de temps avec lui et idéalement avec ses parents, pour observer leur comportement et s’assurer qu’ils ne présentent pas de problème particulier. S’ils semblent anormalement méfiants et/ou mal éduqués, il vaut mieux passer son chemin.