En France, le Petit Basset Griffon Vendéen reste moyennement représenté, et sa popularité est en baisse depuis plusieurs décennies. En effet, alors qu’à la fin des années 80 autour de 650 inscriptions avaient lieu annuellement au Livre des Origines Français (LOF), ce nombre n’était plus que d’environ 400 au tournant du 21ème siècle. Le recul se poursuivit par la suite, au point qu’au début des années 2010, on ne comptait guère plus de 300 enregistrements par an, et environ 200 dix ans plus tard.
Le Petit Basset Griffon Vendéen reste toutefois bien plus représenté dans son pays d’origine que son proche cousin le Grand Basset Griffon Vendéen, qui se situe autour de 50 enregistrements annuels au LOF. Lui aussi subit d’ailleurs une nette désaffection : au début des années 90, on comptait plutôt entre 200 et 250 naissances tous les ans.
Le Petit Basset Griffon Vendéen est également plus présent que le Grand Griffon Vendéen, dont en moyenne 150 représentants sont enregistrés chaque année au LOF - un chiffre pour le coup assez stable depuis les années 90.
Le Briquet Griffon Vendéen, autre cousin du Petit Basset Griffon Vendéen, compte quant à lui entre 200 et 250 naissances par an - un chiffre également en baisse, puisqu’au début des années 90 il était plus de deux fois supérieur.
Le Petit Basset Griffon Vendéen est bien présent en Suisse, mais de manière assez limitée. En effet, les statistiques de la base de données Amicus font état d’environ 120 individus recensés sur l’ensemble du territoire.
Cela reste toutefois bien plus que le Grand Basset Griffon Vendéen, qui ne compte guère plus qu’une vingtaine de représentants.
Le Petit Basset Griffon Vendéen est bien présent au Canada, mais y est des plus discrets : on n’y compte guère plus d’une poignée d’élevages.
Autrement dit, alors que contrairement à son proche cousin le Grand Basset Griffon Vendéen il est reconnu par le Club Canin Canadien (CCC), il n’est pas pour autant beaucoup plus présent dans le pays.
Le Petit Basset Griffon Vendéen est présent un peu partout en Europe, mais n’est nulle part aussi populaire qu’en France. En outre, on constate dans de nombreux pays une désaffection croissante.
C’est flagrant par exemple en Espagne, où le nombre d’enregistrements annuels auprès de la Real Sociedad Canina de España (RSCE) est passé de plus de 50 au milieu des années 2010 à tout juste une dizaine à la fin de la décennie.
Les chiffres sont du même ordre de grandeur en Italie : un peu plus d’une cinquantaine d’individus étaient enregistrés chaque année auprès de l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI) au cours des années 2010, avec là aussi une chute prononcée à la fin de la période.
Au Royaume-Uni, on le retrouve en plus grand nombre : au cours des années 2010, le Kennel Club (KC) recensa en moyenne 130 naissances par an, avec des fluctuations importantes selon les années (entre 60 et 150). Toutefois, ce chiffre est lui aussi en décroissance, puisqu’il se situait plutôt entre 150 et 250 individus au milieu des années 2000.
De l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis, on ne peut pas dire que la race fasse partie des plus populaires : elle émarge aux environs de la 150ème place (sur environ 200) dans le classement établi par l’American Kennel Club (AKC) en fonction du nombre d’enregistrements reçus chaque année par l’organisme. Là aussi, sa popularité est en baisse depuis quelques années : au cours de la deuxième moitié des années 90, elle se situait aux alentours de la 115ème place sur un total d’environ 150 races.
Force est néanmoins de constater que le Petit Basset Griffon Vendéen est parvenu à s’implanter – même modestement – sous des latitudes très éloignées de sa Vendée natale. C’est le cas par exemple en Australie, où chaque année une vingtaine à une quarantaine de naissances sont enregistrées auprès de l’Australian National Kennel Council (ANKC).