Même dans son pays natal, le Billy est très loin d’être populaire – et cela ne date pas d’hier.
Ainsi, entre 1972 (date des premières inscriptions) et 1990, on ne recensa en tout et pour tout que 76 inscriptions au Livre des Origines Français (LOF), le registre national des chiens de race. Certaines années, leur nombre était même nul.
La race fit l’objet d’un peu plus d’intérêt dans les années 90, puisque le nombre de naissances annuelles enregistrées était alors en moyenne de l’ordre d’une quarantaine.
Toutefois, la tendance est à nouveau à la baisse depuis le début du 21ème siècle, avec quasi-systématiquement moins de 10 inscriptions par an.
Rare en France, le Billy l’est encore plus ailleurs dans le monde. Le fait que sa reconnaissance soit très limitée (en particulier dans le monde anglo-saxon) n’arrange évidemment pas les choses. De fait, sa population hors des frontières françaises se limite à quelques spécimens.
Même dans les pays frontaliers de la France, il est quasiment impossible d’en trouver. Par exemple, en Suisse, la base de données Amicus ne recense aucun représentant de la race. En Italie, il n’y eut pas la moindre inscription auprès de l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI) tout au long des années 2010, et idem en Espagne en ce qui concerne la Real Sociedad Canina de España (RSCE).