L’entretien d’un Teckel, ainsi que le temps qu’il faut consacrer chaque semaine à cette tâche pour le garder présentable et lui éviter toutes sortes de problèmes de santé, dépend en grande partie de son type de pelage. Ainsi, alors qu’une heure maximum suffit pour un individu à poil ras, un spécimen à poil dur ou à poil long nécessite environ le double.
Les mues saisonnières (à l’automne et au printemps) sont assez peu marquées chez le Teckel : quel que soit le type de poils qu’il arbore, il perd ces derniers en quantité modérée tout au long de l’année.
En revanche, la fréquence à laquelle un brossage s’avère nécessaire dépend du type de pelage. Ainsi, alors que le faire une fois par semaine suffit s’il s’agit d’un spécimen à poil ras, il est nécessaire de s’y astreindre deux fois par semaine s’il est à poil dur et même chaque jour pour un individu à poil long.
En plus de débarrasser son compagnon des poils morts et des impuretés, ces séances sont aussi l’occasion d’inspecter sa peau et de s’assurer de l’absence de parasites et/ou de problème cutané : irritations, rougeurs, lésions… Cela vaut pour toutes les races, mais c’est particulièrement important pour le Teckel compte tenu de sa prédisposition à nombres de maladies dermatologiques.
Les spécimens à poil dur sont les plus exigeants en termes d’entretien du pelage, même si ce ne sont pas ceux qui nécessitent d’être brossés le plus souvent. En effet, il convient également dans leur cas de couper de temps en temps les poils entre les coussinets, ainsi que la barbe et les sourcils (lorsqu’ils sont trop longs). Il est également nécessaire d’arracher deux fois par an les poils morts qui restent enchevêtrés dans le pelage malgré le brossage - ce qu’on appelle le décapage.
Il est tout à fait possible de gérer entièrement soi-même l’entretien du pelage d’un Teckel, quelle que soit la variété à laquelle il appartient. Néanmoins, dans le cas d’un individu à poil long, il peut être judicieux de faire appel deux à trois fois par an à un toiletteur afin de raccourcir son pelage. Il est également pertinent de se faire aider par un professionnel pour le décapage d’un individu à poil dur.
En règle générale, il est conseillé de donner un bain à un Teckel toutes les 6 semaines environ. Cela dit, il ne faut pas hésiter à le faire davantage si son pelage est très sale, ou si des substances potentiellement nocives (par exemple du goudron) s’y sont invitées.
Dans tous les cas, il est impératif d’utiliser systématiquement un shampoing conçu spécifiquement pour la gent canine. En effet, la peau des chiens n’ayant pas le même pH que celle des humains, un produit destiné à ces derniers risquerait d’endommager la peau et/ou le pelage.
Comme pour tout chien, l’entretien d’un Teckel implique entre autres de régulièrement inspecter et nettoyer ses oreilles. C’est d’autant plus important dans son cas que leur forme tombante favorise l’accumulation d’humidité et de cérumen, ce qui peut entraîner une infection (par exemple une otite externe). Par conséquent, il est nécessaire de le faire au moins une fois toutes les deux semaines.
Le nettoyage des oreilles doit toujours être effectué au moyen d’une lotion auriculaire pour chien : utiliser de l’eau ou tout autre produit risquerait de provoquer une otite, voire un problème plus grave.
Toutefois, si on constate une anomalie (excès de cérumen, rougeur, inflammation, taches brunes, mauvaise odeur…), il convient de ne pas aller plus loin et de ne rien tenter par soi-même – au risque d’aggraver les choses. Le bon réflexe à avoir alors est d’emmener rapidement son animal chez le vétérinaire.
Prendre soin d’un Teckel suppose notamment de vérifier ses yeux une fois par semaine – voire deux, dans la mesure où il est prédisposé à un certain nombre de maladies oculaires. Cela permet d’une part de réduire le risque d’infection en les nettoyant chaque fois que cela s’avère nécessaire, et d’autre part de déceler au plus tôt un problème éventuel.
Il convient toutefois de ne pas les nettoyer systématiquement, au risque d’irriter la cornée : un nettoyage s’impose seulement en présence de taches, saletés, sécrétions ou croûtes.
Toutefois, si on constate quelque chose d’anormal sur un oeil (rougeur, gonflement, mucus, surabondance de sécrétions, pus, lésion, opacité du cristallin…), il ne faut pas chercher à le nettoyer mais plutôt consulter un vétérinaire sans attendre.
Trop souvent négligée, l’hygiène bucco-dentaire est pourtant aussi importante chez un chien que chez un humain. Brosser les dents de son chien régulièrement permet en effet d’éviter que de la plaque dentaire s’accumule et durcisse, se transformant en tartre susceptible d’entraîner divers problèmes : mauvaise haleine, gingivite, parodontose… Il faut le faire au moins une fois par semaine, mais l’idéal est un brossage quotidien.
C’est d’autant plus important dans le cas d’un Teckel que les races de petite taille sont particulièrement prédisposées à la formation de tartre, même s’il est vrai qu’il est moins enclin aux maladies dentaires que certains de ses congénères.
Le brossage doit être effectué au moyen d’une brosse à dents ou d’un doigtier, après y avoir appliqué du dentifrice spécifiquement élaboré pour les chiens : un produit destiné aux humains pourrait s’avérer toxique.
Enfin, si on constate alors une quelconque anomalie (gencive gonflée, saignement, douleur…), il ne faut pas tenter d’y remédier par soi-même mais plutôt emmener sans tarder son animal chez le vétérinaire.
Un Teckel à poil ras ou à poil long ne nécessite pas qu’on nettoie sa bouche, mais il en va autrement d’un spécimen à poil dur. En effet, il arbore une barbe broussailleuse qui retient facilement l’eau ainsi que des débris de nourriture.
Il est donc judicieux de prendre l’habitude de nettoyer le pourtour de sa bouche après qu’il a bu et/ou mangé, surtout si sa gamelle se situe à l’intérieur du foyer : cela permet de garder un intérieur propre.
Bien que le Teckel soit plus actif que nombre de races de petite taille, l’usure naturelle ne suffit pas toujours à limer ses ongles. Cela varie toutefois d’un individu à l’autre, notamment en fonction des surfaces sur lesquelles il évolue : les revêtements durs (béton, ciment, carrelage…) sont plus abrasifs que ceux qui sont souples (moquette…).
Dans tous les cas, il faut procéder à une coupe manuelle dès lors qu’on les entend frotter sur le sol quand il se déplace, car cela signifie qu’ils sont devenus trop longs. À défaut, cela finirait par le gêner pour marcher et perturberait sa démarche, avec le risque d’entraîner à long terme des douleurs, voire des problèmes articulaires. Des ongles trop longs pourraient aussi se casser, provoquant une blessure et potentiellement une infection.
La coupe des ongles d’un Teckel doit être réalisée exclusivement avec un coupe-ongles pour chien adapté à sa taille. Il faut par ailleurs veiller à ne pas couper trop court, au risque de le blesser. En effet, contrairement à ceux d’un humain, les ongles d’un chien sont traversés par des vaisseaux sanguins. Une vigilance toute particulière s’impose dans le cas d’un individu aux ongles noirs (sachant que la couleur de ces derniers dépend de celle du pelage), car les vaisseaux sont alors encore moins visibles.
Que ce soit après la chasse ou tout autre activité prolongée à l’extérieur, il est important d’inspecter rapidement l’ensemble du corps d’un Teckel (y compris les coussinets) quand il rentre à la maison. Cela permet de s’assurer d’une part qu’il ne s’est pas blessé, et d’autre part qu’il n’a pas récupéré d’épines, d’épillets ou de parasites. Un examen particulièrement attentif s’impose dans le cas d’un spécimen à poil long, car ces indésirables pourraient facilement passer inaperçus dans son pelage.
Du fait de leur forme tombante, il convient également de sécher soigneusement ses oreilles au retour de toute longue sortie en milieu humide. Cela permet en effet d’éviter que de l’humidité ne s’y accumule, ce qui pourrait provoquer une otite.
Comme pour n’importe quelle race, entretenir un Teckel nécessite de bien connaître les bons gestes, afin d’agir efficacement sans risquer de lui faire mal voire de le blesser. Il ne faut donc pas hésiter à demander conseil à un toiletteur professionnel ou à un vétérinaire afin d’apprendre comment agir au mieux.
Il est également recommandé d’habituer son compagnon à être manipulé dès son plus jeune âge, afin qu’il se montre docile et coopératif lors des séances d’entretien. Celles-ci peuvent alors même devenir des moments privilégiés de complicité et de tendresse partagée.
