L'éducation d'un American Staffordshire Terrier

En raison de son passé de combattant, l’American Staffordshire Terrier a gardé une grande ténacité ainsi qu’une assertivité susceptibles de s’exprimer de manière problématique, même avec une éducation et une socialisation aux petits oignons.

 

Cela dit, s’il bénéficie d’une éducation sachant mêler fermeté et douceur ainsi que d’une socialisation soignée, il a toutes les chances de devenir un chien équilibré, docile et affectueux.

L'American Staffordshire Terrier est-il facile à éduquer ?

L’American Staffordshire Terrier est doté d’une grande intelligence et a bien souvent à cœur de plaire à ses humains, surtout s’il entretient avec eux un lien étroit. De ce fait, il apprécie généralement les sessions d’entraînement, car elles sont pour lui autant d’occasions de développer ses capacités intellectuelles et d’impressionner ses maîtres. Il est réputé capable de comprendre, exécuter et mémoriser de nouveaux ordres en 15 à 25 répétitions, puisqu’il figure au sein de la troisième catégorie (et plus précisément au 34ème rang) dans le classement des races établi par le spécialiste Stanley Coren.

 

En ce sens, il est plutôt facile à éduquer. Néanmoins, il peut parfois être têtu, en particulier lorsqu'on cherche à lui faire assimiler des interdits et autres contraintes, car cela va à l’encontre de sa tendance à s’affirmer et faire les choses comme il l’entend.

 

Il est donc recommandé de commencer l’éducation d’un Amstaff le plus tôt possible, afin qu’il intègre rapidement qu’il ne fait pas toujours ce qu’il veut. Il faut en outre veiller à maintenir celle-ci tout au long de sa vie : c’est un chien avec qui il ne faut jamais baisser la garde ni considérer quelque chose comme acquis, car son tempérament dominant le pousse à régulièrement tester les limites, voire essayer de mener la danse.

 

Il lui faut donc des propriétaires qui ont une certaine assurance, sont capables d’être fermes et clairs, mais aussi de faire montre de constance et de vigilance ; à défaut, il peut vite devenir difficile à vivre. C’est donc une race plutôt conseillée pour des personnes expérimentées et n’ayant pas peur de s’affirmer. Cela dit, elle n’est pas non plus totalement inadaptée pour des débutants, pour peu que ces derniers aient le tempérament requis, veillent à bien s’informer et n’hésitent pas à se faire accompagner par un éducateur canin professionnel si besoin – particulièrement au début.

 

Dans tous les cas, comme pour n’importe quelle race, cela vaut le coup de s’investir pleinement dans l’éducation d’un Amstaff – quitte effectivement à bénéficier de l'expertise d'un professionnel. Il en va tant de sa qualité de vie à lui que de celle de ses maîtres, car l’éducation a un impact essentiel sur la relation qu’on entretient avec son compagnon tout au long de sa vie, et la cohabitation au quotidien avec lui.

 

Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à utiliser à son avantage le désir de plaire de ce chien : créer un solide lien de respect, de confiance et d’affection mutuelle permet non seulement d’avoir un compagnon davantage conciliant dans le cadre de son éducation, mais également d’aller loin dans le cadre de cette dernière.  

Comment éduquer un American Staffordshire Terrier ?

Le choix de la méthode pour éduquer un American Staffordshire Terrier est loin d’être neutre : il détermine en large partie si on se retrouve avec un individu charmant ou au contraire une petite terreur.

 

Certains préjugés voudraient d’ailleurs que ce chien ait forcément un caractère systématiquement mauvais et agressif. C’est effectivement le cas de certains individus, mais cela s’explique davantage par des pratiques de socialisation et d’éducation inadaptées (voire précisément l’absence d’éducation) que par de supposés traits de caractère inhérents à la race. En effet, dès lors qu’on opte pour une bonne approche afin de l’éduquer, il a au contraire toutes les chances de devenir un compagnon formidable et agréable à vivre.

 

Définir la technique d’éducation qui convient le mieux aux chiens de type bull comme lui a fait couler beaucoup d’encre, mais la plupart des professionnels s’accordent aujourd’hui pour dire que les meilleures méthodes sont celles qui se basent sur l’accomplissement de tâches ainsi que le dressage classique à l’obéissance, le tout sur fond d’éducation positive.

 

Premièrement, il est intéressant de lui permettre de se sentir mentalement actif et de plaire à ses humains en réalisant des tâches. En effet, ce chien adore avoir un travail à faire, et est mû par une grande volonté de donner satisfaction à ses propriétaires. Il montre donc d’autant plus d’entrain à apprendre quelque chose de nouveau qu’il a le sentiment qu’on lui confie une mission et qu’il constate que ce qu’il fait plaît à ses maîtres – a fortiori si un lien solide a été tissé avec des derniers. Il ne faut donc pas se priver de bien exprimer son contentement chaque fois qu’il répète l’action souhaitée.

 

Deuxièmement, il est important de bien garder en tête son intelligence et le fait qu’il est aussi vif intellectuellement que physiquement. En effet, cela implique qu’il a tôt fait de se lasser si les séances d’éducation sont trop peu diversifiées, trop longues et/ou trop répétitives. Mieux vaut donc opter pour des entraînements plus courts mais plus nombreux, et veiller à varier les exercices qu’on lui propose.

 

Troisièmement, l’éducation d’un Amstaff nécessite rigueur et fermeté pour contrecarrer son tempérament dominant et les traits de caractère qui tendent à le rendre parfois moins docile – à commencer par son intelligence, son indépendance d’esprit et son opiniâtreté. Ainsi, il convient de lui montrer le plus tôt possible qui est le maître, et de le lui rappeler fréquemment afin de prévenir tout écart par rapport au droit chemin. Cela dit, il ne faut pas non plus aller trop loin et adopter une approche trop autoritaire, car ce serait contre-productif voire dangereux : on aurait toutes les chances de le rendre malheureux et/ou rancunier, voire de stimuler ses instincts agressifs. Une éducation reposant sur du renforcement négatif (c’est-à-dire sur le principe de le faire obéir par crainte de subir une contrainte désagréable) et/ou un style brutal (lui crier dessus, lui faire peur, le menacer…) est donc fortement déconseillée et risquerait d’instaurer un cercle vicieux, comme d’ailleurs avec n’importe quel chien. Il n’en reste pas moins vrai que lorsque le contexte le justifie, il est possible - et même nécessaire - de le réprimander d’un ton ferme, voire de lui supprimer l’accès à une récompense ou une autre source de plaisir, par exemple en l’ignorant, en l’envoyant temporairement au panier ou en lui retirant un jouet. Cela permet en effet d’éviter de laisser s’installer des comportements non souhaités. Un équilibre doit donc être trouvé entre fermeté et douceur.

 

En fin de compte, comme pour l’immense majorité des races de chiens, la meilleure méthode pour éduquer un Amstaff est donc d’opter pour une éducation positive, basée sur le fait d’encourager et récompenser les bons comportements, tout en ignorant les mauvais. Qu’il s’agisse de lui enseigner un ordre basique ou quelque chose de plus sophistiqué, le féliciter, le caresser ou lui donner une friandise lorsqu’il s’exécute correctement est une méthode simple mais efficace. User de tels renforcements positifs et faire preuve de patience si besoin permet au chien de développer ses facultés dans la bonne direction et dans une atmosphère agréable tant pour lui que pour son maître.

 

Cela dit, quelles que soient les techniques d’éducation utilisées, il ne faut pas perdre de vue la nécessité de conserver une certaine fermeté et d’être cohérent. Cela vaut pour n’importe quelle race, mais c’est particulièrement crucial pour celles qui sont assertives – comme c’est le cas de l’American Staffordshire Terrier, qui tend à tester les limites voire à s’imposer dès lors qu’on lui en laisse la possibilité. Ainsi, il convient de ne laisser aucun flottement tant au cours de son éducation que par la suite, sans pour autant verser dans un autoritarisme excessif qui n’apporterait rien de bon.

À quel âge peut-on éduquer un American Staffordshire Terrier ?

Il est vrai qu’un chien peut (ré)apprendre à tout âge, et qu’il n’est jamais trop tard – pour peu que l’on sache s’y prendre et qu’on ait suffisamment de patience. Néanmoins, au vu du caractère bien trempé de l’American Staffordshire Terrier, il est fortement recommandé de ne pas attendre et d’entamer son éducation dès son arrivée dans le foyer.

 

En effet, dès ses 2 ou 3 mois, il est capable – comme d’ailleurs n’importe quel chien - de reconnaître son nom et de commencer à assimiler certaines choses essentielles comme la propreté, ce qui est permis ou non dans le domicile et au-dehors, ou encore quelques ordres de base : s’asseoir, donner la patte, venir au pied… Il est d’autant plus justifié de le faire dès cet âge-là qu’il est alors beaucoup plus malléable que par la suite.

 

Du reste, plus on s’y prend tôt, plus obéir à son maître lui semble naturel : cela ne le rend que plus docile et facile à éduquer par la suite. Au contraire, attendre qu’il soit plus âgé augmente les chances qu’il s’habitue à décider par lui-même ce qu’il convient de faire, c’est-à-dire qu’il devienne obstiné - voire développe des troubles comportementaux. Il peut alors être très difficile de le ramener dans le droit chemin.

Socialisation du American Staffordshire Terrier

Comme avec tout chien, une socialisation précoce et constante de l’American Staffordshire Terrier est nécessaire pour en faire un compagnon sociable et fiable. Celle-ci commence dès ses premières semaines de vie, et la période la plus cruciale se situe entre 2 et 3 mois : c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les éleveurs sérieux ne proposent généralement pas leurs chiots à la vente avant l’âge de 3 mois, préférant s’assurer eux-mêmes de leur offrir une socialisation de qualité lors de cette étape de vie déterminante. Dans tous les cas, elle doit aussi être entretenue au-delà de cette période.

 

Il est donc nécessaire de le confronter dès son plus jeune âge tant à des personnes inconnues qu’à des congénères et des représentants d’autres espèces, en faisant évidemment preuve à chaque fois d’une grande vigilance. Ce sont des étapes cruciales pour obtenir un compagnon docile et bien équilibré, et ce faisant casser nombre de préjugés dont souffre ce chien.

 

Un des plus persistants est qu’il serait agressif envers les humains. En réalité, il est généralement amical et même tendre avec ces derniers, dès lors qu’il est correctement socialisé. Cela dit, comme avec n’importe quel chien, une bonne prédisposition ne suffit pas à garantir que toute interaction avec lui se déroule au mieux, surtout s’il s’agit de personnes inconnues ou d’enfants.

 

En effet, les inconnus peuvent à tout moment éveiller son grand instinct protecteur : un des objectifs de la socialisation est donc de lui apprendre à ne pas traiter systématiquement les personnes qu'il ne connaît pas comme un danger potentiel (pour lui ou ses maîtres), en l’introduisant par exemple à des amis et en lui faisant comprendre petit à petit que la plupart des humains ne sont pas mal intentionnés. Quant aux enfants, il convient de lui apprendre à mesurer sa puissance et ses réactions avec eux, quand bien même ils le rudoient un peu : pour ce faire, rien de mieux que de l’habituer à en côtoyer, mais toujours bien sûr sous la supervision d’un adulte. Une fois familiarisé avec les humains, petits ou grands, l’American Staff n’en est que plus affectueux et doux avec eux.

 

Un autre préjugé dont souffre l’Amstaff est qu’il serait systématiquement agressif envers ses congénères. Celui-ci est toutefois un peu plus légitime que l’idée selon laquelle il serait forcément agressif envers les humains, car son passé de chien de combats a indéniablement laissé quelques séquelles. En effet, il a instinctivement tendance à réagir sur le mode de la confrontation lorsqu’il rencontre un chien qu’il ne connaît pas, a fortiori si celui-ci est du même sexe et/ou se montre assertif. Le problème se pose tout particulièrement avec les mâles, qui ont généralement un tempérament plus dominant que les femelles. Il est donc crucial de lui offrir dès son plus jeune âge diverses occasions de côtoyer ses semblables : cela aide à mitiger son penchant agressif ou dominant envers eux, même si on ne peut écarter totalement le risque de situations pénibles - voire dangereuses – tout au long des années qui suivent. Toutefois, afin d’éviter tout traumatisme (qui pourrait d’ailleurs avoir des conséquences à long terme), mieux vaut veiller à commencer par des interactions avec des sujets amicaux.

 

Un autre objectif de la socialisation de l’American Staffordshire Terrier doit être d'atténuer son côté prédateur envers les animaux plus petits que lui (chats, oiseaux, rongeurs…), afin d’éviter qu’il les considère comme des proies. Cela dit, même une socialisation aux petits oignons ne peut supprimer totalement cet instinct de prédation : il est donc impossible de lui faire totalement confiance à ce niveau.  

 

Par ailleurs, en plus de l’exposer à divers êtres vivants, la socialisation d’un chien suppose aussi de l’habituer dès son plus jeune âge à toutes sortes d’environnements, de situations et de stimuli : bruits, odeurs… On maximise ainsi les chances qu’il soit apte à se comporter convenablement en toute circonstance, ce qui est d’autant plus crucial avec un animal aussi énergique, puissant et déterminé que l’Amstaff.

 

In fine, contrairement à certaines idées reçues, l’Amstaff est naturellement doux et aimable dès lors qu’il bénéficie d’une éducation et d’une socialisation de qualité, qu’il faut veiller à entretenir tout au long de sa vie.

Apprendre les règles à un American Staffordshire Terrier

Compte tenu de son caractère têtu et indépendant, l’American Staffordshire Terrier est loin d’être le plus conciliant des chiens en ce qui concerne l’assimilation des règles de vie définies par ses maîtres. Si ces dernières sont trop contraignantes ou éloignées de ses intérêts, il peut avoir tendance à faire la sourde oreille.

 

En effet, bien que son intelligence lui permette de comprendre aisément ce qui est permis ou non, il décide parfois simplement de ne pas s’y conformer. En revanche, dès lors qu’il sait – et qu’on lui rappelle chaque fois que nécessaire – qui mène la barque, et qu’il sent qu’il gagne l’estime et l’amour de son maître en répondant à ses attentes, il se plie avec plaisir à ces dernières. La clef se trouve ainsi dans l’établissement d’une relation de qualité avec lui dès son plus jeune âge : il n’en est alors que davantage disposé à mettre sa dominance de côté et faire ce que ses propriétaires lui demandent, afin de leur plaire.

 

Il n’en est pas moins primordial d’être parfaitement clair et consistant sur ce qu’il a le droit ou non de faire, et ce dès son arrivée au domicile, afin de fixer dès le départ les bonnes bases de cohabitation. Ainsi, les mauvais comportements doivent être corrigés sans attendre, au risque qu’ils finissent par s’installer. En effet, s’ils deviennent une habitude, ils sont évidemment nettement plus difficiles à éliminer, a fortiori si le chien est devenu adulte entretemps : il est alors nettement moins malléable que lorsqu’il n’est âgé que de quelques mois. En clair, il ne faut pas se laisser perturber par la mignonnerie d’un chiot Amstaff : les règles sont les règles, et il est important de les faire respecter pour obtenir un adulte bien équilibré et épanoui – qui n’en sera d’ailleurs que plus adorable.

 

Pour parvenir à ses fins, il est nécessaire de faire preuve de cohérence à la fois dans le temps et d’une personne à l’autre : on n’interdit pas un jour ce qui était permis la veille (ou inversement), et il n'est pas question que tel membre du foyer autorise ce que tel autre n’accepte pas. Cela vaut bien évidemment pour n’importe quel chien, mais est d’autant plus important avec des races comme l’Amstafff qui n’hésitent pas à saisir toute faille pour n’en faire qu’à leur tête.

 

Afin de s’assurer de faire les choses correctement, il est donc essentiel que les membres du foyer se concertent avant l’arrivée du chien à la maison, pour que tout le monde soit au clair sur les règles qu’on décide d’instaurer. Cela implique notamment d’expliciter leur raison d’être aux plus jeunes, afin qu’ils comprennent l’intérêt de fixer des règles et jouent le jeu. À défaut, ils risquent fort de considérer qu’elles ne font que nuire à leur animal chéri, alors qu’il en est tout autrement : un chien au tempérament dominant comme l’Amstaff a clairement besoin d’un cadre et d’une hiérarchie bien définis afin de trouver sa place dans la famille et de s’y sentir bien.

Que faut-il apprendre en priorité à un American Staffordshire Terrier ?

Dès lors qu’il entretient de bonnes relations avec eux, l’American Staffordshire Terrier désire ardemment plaire à ses maîtres. Combiné à son intelligence, cela facilite évidemment les apprentissages. En l’occurrence, certains sont particulièrement cruciaux et prioritaires, notamment afin de lutter contre plusieurs penchants susceptibles d’être très pénibles - voire dangereux.

 

C’est le cas notamment d’éventuelles manifestations d’agressivité et de l’usage de sa mâchoire sur des humains, même s’il s’agit de petites morsures dans le cadre d’un jeu. En effet, si sa puissance reste gérable lorsqu’il n’est encore qu’un chiot, elle l’est beaucoup moins une fois qu’il est adulte : le risque d’accident est alors réel. Il faut donc d'emblée lui faire comprendre qu'être agressif ou mordiller un humain est totalement proscrit et constitue un comportement qui doit être réfréné.

 

Sa puissance peut également être source de problèmes lors des sorties. Emporté par son énergie et son entrain, il peut avoir tendance à tirer sur sa laisse, traînant derrière lui la personne qui est supposée décider des directions à prendre. Cela peut évidemment poser problème, ne serait-ce qu’à cause du risque que cette dernière se fasse mal. Travailler la marche en laisse ainsi que le rappel est donc essentiel : ces apprentissages doivent être entamés sans attendre, dès son arrivée au domicile. Il peut aussi être intéressant de canaliser ce penchant en lui faisant pratiquer un sport canin impliquant de tirer des charges.

 

Parmi les principales raisons pouvant l’amener à tirer sur sa laisse, il y a le fait de vouloir s’en prendre à un petit animal qui passe par là ou affronter un congénère qui croise son chemin et qu’il perçoit comme une menace ou un rival. Il est néanmoins possible – et fortement recommandé – d’atténuer ses penchants prédateurs et dominants : c’est en particulier le rôle de la socialisation. Celle-ci fait donc partie des aspects à travailler le plus dans le cadre de l’éducation d’un Amstaff. Cela dit, il ne faut pas non plus s’attendre à des miracles : même chez un individu bien socialisé, ces instincts restent présents et susceptibles de s’exprimer à tout moment. Une grande vigilance reste nécessaire tout au long des années qu’on partage avec lui, afin d’assurer la sécurité de tous.

 

Enfin, la puissance de l’American Staff implique également un risque réel de dégâts, notamment dans le jardin. Il a en effet une propension notable à creuser des trous : il peut donc être utile de lui apprendre dès son plus jeune âge à creuser uniquement dans un endroit spécifique, et le lui interdire en dehors.

 

Il a aussi tendance à mâchouiller toutes sortes d’objets, en particulier lorsqu’il est chiot : vu la puissance de sa mâchoire, il a alors tôt fait de les détruire. Il est donc également judicieux de tâcher de canaliser ses mâchouillements en lui offrant des jouets ou autres objets appropriés qu’il a le droit de mettre dans sa gueule, et de lui interdire de le faire avec les autres. Ce faisant, non seulement on s’épargne de potentielles destructions, mais en plus on protège sa santé en évitant qu’il s’en prenne à un objet susceptible de le blesser, d’être ingéré ou encore de l’empoisonner.

 

À chaque fois qu’il se met à creuser ailleurs que là où c’est permis ou bien qu’il mâchouille des objets inappropriés, il faut donc essayer de détourner son attention en l’appelant, lui proposant un jouet, etc. Si cela n’est pas concluant, il est nécessaire de lui indiquer par une réprimande ferme que son comportement n’est pas approprié ou apprécié, afin de le faire cesser.

Comment un American Staffordshire Terrier apprend-il à chasser ?

L’American Staffordshire Terrier a de nombreuses qualités qui font de lui un excellent chasseur : son athlétisme, sa force, son endurance, sa ténacité ainsi bien sûr que son fort instinct de prédation.

 

Son apprentissage de la chasse est facilité par son désir de plaire et de passer du temps avec ses maîtres, ainsi que son grand besoin d’avoir une mission à accomplir. Dès lors qu’on a su créer effectivement une relation de qualité avec lui, il a toutes les chances d’être un formidable compagnon de chasse.