Teddy Roosevelt Terrier

Teddy Roosevelt Terrier

Nom d'origine : Teddy Roosevelt Rat Terrier
Pays d'origine : États-Unis
Groupe : Terrier

Qualités de cette race

Tempérament du Teddy Roosevelt Terrier

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Teddy Roosevelt Terrier

Avec les enfants

Le Teddy Roosevelt Terrier au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Foyer idéal pour ce chien

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Teddy Roosevelt Terrier

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrixPopularité

Le Teddy Roosevelt Terrier est un chien de taille relativement petite et à l’allure athlétique. Son corps plus long que grand est bien proportionné, et sa musculature bien développée. À l’avant comme à l’arrière, ses pattes sont courtes et musclées.

 

Sa queue est portée haute, attachée dans le prolongement du dos. Lorsqu’il est en mouvement, elle se recourbe légèrement au-dessus de ce dernier. Elle est épaisse à la base et fine vers l’extrémité, mais il arrive qu’elle soit coupée, du moins dans les endroits où ceci est autorisé. Cette pratique (la caudectomie) est en effet interdite dans un nombre croissant de territoires. C’est le cas notamment en France, en Belgique, en Suisse et au Québec.

 

La tête du Teddy Roosevelt Terrier est large a une taille proportionnelle à celle du corps. Elle comporte un crâne large également, légèrement bombé et se rétrécissant vers le museau. Les oreilles sont portées droites, en forme de V et placées sur les bords extérieurs du crâne.

 

Les yeux sont petits, de forme ovale et légèrement obliques. Ils arborent une couleur brun foncé, sauf chez les individus au pelage clair, où ils peuvent être noisette, et chez ceux au pelage bleu, qui peuvent les avoir bleus ou ambrés. Dans tous les cas, le regard est vif et alerte. Par ailleurs, la couleur de la robe n’influe pas que sur celle des yeux, mais également sur celle de la truffe, qui va du noir uni au plus clair.

 

Le pelage du Teddy Roosevelt Rat Terrier est court, dense, moyennement dur à lisse. Sa robe doit toujours contenir du blanc. Elle peut être blanche unie, bicolore ou tricolore, avec des taches de différentes couleurs. Ces dernières peuvent être placées à n’importe quel endroit du corps et avoir n’importe quelle taille. Les couleurs les plus courantes sont le noir, le beige, le rouge, le chocolat, le bleu, le bleu fauve, l’abricot et le citron.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est bien prononcé chez cette race : les mâles sont nettement plus imposants que les femelles.

Standard du Teddy Roosevelt Terrier

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Teddy Roosevelt Terrier doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

L’histoire du Teddy Roosevelt Terrier

Originaire des États-Unis, le Teddy Roosevelt Terrier est une race de chien relativement récente, puisqu’il vit le jour au 19ème siècle. Il serait issu de croisements entre des Fox Terriers à Poil Lisse, des Manchester Terriers, des Beagles, des Whippets, des Petits Lévriers Italiens et des White English Terriers, une race aujourd’hui disparue. Les différentes races de terriers dont il descend avaient été amenées en Amérique du Nord par des migrants anglais au début du 19ème siècle.

 

Il fut initialement utilisé comme exterminateur de rats et de souris dans les habitations et les fermes. En effet, sa petite taille et son odorat très développé lui permettaient d’exceller dans cette fonction.

 

Jusqu’en 1999, le Teddy Roosevelt Terrier n’était pas vraiment différencié du Rat Terrier. Au sein de ce dernier, les individus aux pattes courtes étaient connus sous le nom de Type B Rat Terrier, tandis que ceux aux pattes longues étaient classifiés en tant que Type A Rat Terrier. C’est cette année-là qu’il fut reconnu par l’United Kennel Club (UKC) et que son nom fut modifié au profit de celui de Teddy Roosevelt Terrier. Ce nom lui fut donné en référence au 26ème président des États-Unis, Teddy Roosevelt (1858-1919), qui eut en sa possession des chiens d'apparences similaires. Chasseur passionné, il était souvent accompagné de terriers lors de ses voyages. Il adopta notamment un chien aux pattes courtes et au pelage noir et feu qu’il prénomma Skip. Ce dernier vécut à ses côtés à la Maison Blanche, où il était à la fois utilisé comme animal de compagnie et chasseur de rats. La race à laquelle il appartenait n’est pas clairement établie, mais Skip ressemblait fortement au Teddy Roosevelt Terrier.

 

Si un certain flou est de mise, c’est que ce dernier fut longtemps confondu avec le Rat Terrier, jusqu’à ce que des standards séparés soient établis à la fin des années 90 et permettent de les différencier plus facilement. La distinction se fit principalement au niveau de la longueur des membres postérieurs et antérieurs : le Rat Terrier possède des membres plus longs que ceux du Teddy Roosevelt Terrier. Il arrive encore aujourd’hui que ce dernier soit appelé Teddy Roosevelt Rat Terrier ou qu’il soit aussi confondu avec le Jack Russel Terrier, les deux races possédant des caractéristiques physiques très similaires.

La reconnaissance et la diffusion du Teddy Roosevelt Terrier

En 1996, un club de race fut fondé aux États-Unis, l’United Teddy Roosevelt Terrier Club of America (UTRTCA).

 

Trois ans plus tard, en 1999, l’United Kennel Club (UKC) reconnut officiellement le Teddy Roosevelt Terrier. Elle fut également admise au Foundation Stock Service de l’American Kennel Club (AKC) en 2016, préalable avant une reconnaissance pleine et entière.

 

En dehors des États-Unis, tout reste à faire, car la race ne s’est quasiment pas diffusée à l’étranger. Même le Club Canin Canadien (CCC) voisin ne lui a pas encore accordé sa bénédiction. Il en va de même des autres institutions internationales et nationales de référence, tels que le très influent Kennel Club britannique ou la Fédération Cynologique Internationale (FCI), qui chapeaute les organismes nationaux d’une centaine de pays (dont la Société Centrale Canine en France, la Société Royale Saint-Hubert en Belgique et la Société Cynologique Suisse).

Le Teddy Roosevelt Terrier est un compagnon curieux, vif, fidèle et affectueux envers son maître. Il s’entend bien avec les enfants de tout âge, et fait pour eux un compagnon de jeu enjoué et endurant – l’inverse étant aussi généralement vrai.

 

Même si son gabarit modeste implique qu’il y a peu de chances qu’il les renverse brutalement, l’idéal est quand même qu’ils soient suffisamment âgés pour avoir appris à interagir de manière respectueuse à son encontre. Quoi qu’il en soit, quelle que soit sa race, un chien ne doit jamais être laissé seul avec un tout-petit sans la surveillance d’un adulte.

 

Le lien étroit qu’il entretient avec sa famille peut devenir problématique lorsqu’il se retrouve seul trop souvent ou trop longtemps. En effet, il supporte mal la solitude et a donc alors de grandes chances de souffrir d’anxiété de séparation, ce qui peut se traduire par des comportements destructeurs ou des aboiements incessants. Il n’est donc pas adapté pour un maître qui passe le plus clair de ses journées hors de son domicile.

 

Le faire cohabiter avec un autre chien peut être un bon moyen d’éviter qu’il ne souffre de l’absence de ses maîtres et se mette à développer de mauvais comportements. Compte tenu de son petit gabarit, il est toutefois déconseillé de le faire vivre avec un congénère de grande taille, car ce dernier pourrait le blesser involontairement, par exemple lorsqu’ils jouent ensemble.

 

La cohabitation avec un chat ou un oiseau n’est quant à elle envisageable qu’à condition qu’il ait grandi avec, et le considère donc sans ambiguïté comme un membre de sa famille. Dans le cas contraire, mieux vaut s’abstenir, car le risque est grand qu’un jour ou l’autre son fort instinct de chasse prenne le dessus. Il est déconseillé également de chercher à le faire vivre sous le même toit qu’un rongeur, car là aussi il y a de fortes chances que l’expérience tourne court…

 

Sa propension à se lancer à la poursuite des petits animaux qu’il croise sur son chemin (rats, souris, écureuils…) justifie d’ailleurs qu’il doit impérativement être tenu en laisse lors des promenades tant qu’il n’obéit pas au rappel. Même quand c’est le cas, il est difficile d’espérer une fiabilité totale : le risque existe toujours que son instinct soit plus fort que les ordres de son maître. Un collier GPS connecté peut donc représenter un investissement pertinent pour pouvoir le localiser facilement s’il prend subitement le large au cours d’une balade.

 

Très proche de sa famille ainsi que des congénères qu’il connaît, et pas non plus du genre à s’en prendre à ceux qu’il croise au gré de ses promenades, le Teddy Roosevelt Terrier se montre en revanche nettement plus méfiant et réservé vis-à-vis des étrangers, et n’hésite pas à aboyer lorsqu’il perçoit une menace où qu’un inconnu approche de son lieu d’habitation. Il fait donc un très bon chien d’alerte. Cependant, comme c’est souvent le cas chez les petites races, il a tendance à se faire entendre de manière excessive, même dans des situations qui ne le justifient pas.

 

Ce peut aussi être le cas s’il n’a pas suffisamment l’occasion de se dépenser, et qu’il exprime son mal-être à travers des aboiements intempestifs. En effet, pour être équilibré, le Teddy Roosevelt Terrier a besoin d’une dose non négligeable d’exercice physique : il doit pouvoir se dépenser au moins une heure par jour, par exemple à travers deux ou trois promenades. Il apprécie aussi les séances de jeux, comme le fait de jouer à cache-cache avec son maître. Il se fait aussi un plaisir d’accompagner ce dernier lors de longues randonnées, et est parfaitement capable de le suivre ainsi des heures durant. Quoi qu’il en soit, il n’est pas adapté à une personne âgée ou très sédentaire.

 

Il n’y a toutefois pas que physiquement que ce chien curieux et intelligent doit être stimulé : pour être bien à la fois dans son corps et dans sa tête, il a aussi besoin de l’être intellectuellement. Les sports canins comme l’agility, l’obéissance et le rallye sont d’excellents moyens de remplir ce double objectif.

 

Dès lors que ses besoins sont comblés, il est capable de s’adapter facilement à tous les lieux de vie, et peut donc habiter aussi bien en appartement qu’en maison. Toutefois, même s’il a accès à tout moment à un vaste jardin dans lequel il peut se dépenser à cœur joie, il ne saurait être question de l’y faire passer le plus clair de son temps. C’est particulièrement vrai lorsque le mercure descend, car son poil court le rend sensible au froid. En outre, son petit gabarit fait qu’il peut être facilement volé par des personnes mal intentionnées, ou considéré comme une proie par d’éventuels prédateurs (rapaces, renards…). Enfin et surtout, il a besoin d’être entouré et d’interagir avec les membres de sa famille pour être équilibré et heureux, d’autant qu’il supporte mal la solitude.

 

De fait, après s’être bien dépensé, il est calme et n’aime rien tant que de venir s’installer aux côtés de ses maîtres pour se faire dorloter et prendre part à la vie de famille.

 

Le caractère facile à vivre du Teddy Roosevelt Terrier fait qu’il convient parfaitement à une personne n’ayant aucune expérience avec les chiens. Il est important néanmoins de souligner qu’il mûrit très lentement par rapport aux autres races, puisqu’il peut rester un chiot dans sa tête jusqu’à l’âge de 3 ans.

Comme pour toute race, la socialisation du Teddy Roosevelt Terrier est une étape primordiale dans son éducation. Elle doit commencer dès son plus jeune âge, période durant laquelle il est le plus malléable et adaptable. Il ne faut donc pas attendre pour l’habituer à être exposé à tous types de situations et d’environnements différents, mais aussi et surtout à rencontrer régulièrement d’autres animaux et de nouvelles personnes.

 

À contrario, il est tout aussi important d‘apprendre à son chiot à rester seul, au risque que les absences de son maître ne posent problème par la suite.

 

Le Teddy Roosevelt Terrier est intelligent, réceptif, aime plaire à son maître et apprend vite, ce qui en fait un chien facile à éduquer. Toutefois, pour éviter qu’il ne devienne difficile à vivre en grandissant, il faut fixer des règles claires et se montrer ferme mais juste dans leur application, en ne laissant rien passer dès le début. Pour qu’il comprenne facilement ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, il est important que les règles soient cohérentes dans le temps ainsi que d’un membre à l’autre du foyer.

 

L’idéal est de commencer son apprentissage dès son arrivée dans la famille et d’opter pour la méthode d’éducation basée sur le renforcement positif, car il n’est pas réceptif aux réprimandes et répond bien mieux aux encouragements et aux friandises.

 

Quoi qu’il en soit, compte tenu de son fort instinct de prédation, apprendre le rappel à son chien est particulièrement important pour éviter qu’il n’ait de cesse de se lancer à la poursuite d’animaux qu’il considère comme des proies. Tant que cet ordre n’est pas correctement assimilé, il est indispensable de le tenir en laisse lors des promenades – ce qui nécessite également de l’habituer à cet accessoire.

Le Teddy Roosevelt Terrier est généralement un chien robuste et sain, ce qu’atteste d’ailleurs son espérance de vie de 14 à 16 ans.

 

Il supporte sans difficulté la chaleur, mais son pelage court fait qu’il est en revanche particulièrement sensible au froid et à l’humidité. Il est donc recommandé de le couvrir d’un manteau pour chien lorsque les températures sont basses. En tout état de cause, il n’est pas fait pour vivre dans une région où le climat est froid pendant une grande partie de l'année.

 

Bien qu’il jouisse d’une bonne santé générale, il est comme tout chien davantage prédisposé à souffrir de certaines pathologies plus ou moins graves au cours de sa vie, parmi lesquelles :

  • la dysplasie de la hanche, une malformation articulaire qui peut être favorisée par une prédisposition héréditaire. Elle entraîne des douleurs et des boiteries qui s’accentuent avec le temps, et souvent de l’arthrose lorsque l’animal vieillit ;
  • la dysplasie du coude, dont l’apparition peut elle aussi être favorisée par une prédisposition héréditaire. Ce problème articulaire est douloureux et nuit à la mobilité de l’individu touché, notamment parce qu’il le fait boiter et peut évoluer vers de l’arthrose. Si elle est prise à temps, elle peut se soigner via une intervention chirurgicale ;
  • la luxation de la rotule (ou luxation rotulienne), fréquente chez les petits chiens. Elle se produit lorsque la rotule se déplace vers l’intérieur ou l’extérieur du genou. Elle peut causer des douleurs et des boiteries plus ou moins prononcées. Dans les cas les plus sévères, une opération chirurgicale est nécessaire ;
  • la maladie de Legg-Calvé-Perthes, une malformation de la hanche commune chez les chiens de petite taille et pouvant avoir une origine héréditaire. Elle provoque des boiteries, des douleurs ainsi qu’une éventuelle arthrite ou arthrose secondaire. Dans les cas les plus graves, les muscles de la cuisse peuvent s’atrophier et l’animal finit par être paralysé. Si elle est prise en charge à un stade précoce, une intervention chirurgicale puis de la rééducation permettent d’y remédier ;
  • la myélopathie dégénérative, une maladie héréditaire de la moelle épinière. Elle provoque dans un premier temps des troubles de l’équilibre ainsi qu’une faiblesse des membres postérieurs, et conduit irrémédiablement à une paralysie partielle puis totale. Cette pathologie est incurable et aucun traitement n’existe à ce jour pour la stopper ou ralentir son évolution ;
  • la maladie de Von Willebrand, un trouble de la coagulation sanguine héréditaire et incurable. Elle se traduit par des saignements abondants ou prolongés, notamment en cas de blessure, ainsi que potentiellement par la présence de sang dans les selles et les urines. Certains traitements permettent toutefois d’atténuer les symptômes, et ainsi que l’animal vive normalement ;
  • l’hypothyroïdie, une maladie hormonale entraînant une baisse du métabolisme. Ses symptômes varient d’un individu à l’autre : grande fatigue, bradycardie, difficultés respiratoires, prise de poids, hypersensibilité au froid… Elle nécessite un traitement à vie pour atténuer voire empêcher ces derniers ;
  • la cardiomyopathie dilatée, un syndrome cardiaque incurable qui réduit les capacités de contraction du cœur. Elle cause une insuffisance cardiaque qui entraîne généralement un décès assez rapide une fois les premiers symptômes apparus : toux, perte de poids, syncopes, grande fatigue et dégradation de l'état général. Des traitements médicamenteux permettent toutefois de ralentir un peu son évolution, sans rien changer pour autant à son issue ;
  • la malocclusion dentaire, une mauvaise disposition des dents qui entraîne un défaut d’alignement et d’emboîtement entre la mâchoire supérieure et inférieure. L’animal atteint peut avoir des difficultés à s’alimenter. Elle se soigne via une opération d’extraction des dents responsables du problème ;
  • l’atrophie rétienne progressive, une affection héréditaire incurable qui entraîne une dégénérescence de la rétine. Elle provoque une perte progressive de la vision, d’abord nocturne puis diurne ;
  • la luxation primaire du cristallin, une affection ophtalmologique pouvant être héréditaire. Elle provoque des douleurs, mais surtout une augmentation de la pression dans l’œil, un décollement de la rétine ou encore une hémorragie oculaire. Si l’animal n’est pas pris en charge rapidement, elle peut très vite conduire à une perte de la vision ;
  • les allergies, qu’elles soient respiratoires, alimentaires, cutanées ou de contacts. Les symptômes et les traitements dépendent du type d’allergie dont il est question.

 

En outre, le Teddy Roosevelt Terrier est également prédisposé à l’obésité, qui peut aggraver de nombreuses pathologies préexistantes ou en causer de nouvelles, et donc avoir un impact important sur la santé de l’animal.

 

Une large partie des maladies auxquelles la race est prédisposée sont ou peuvent être héréditaires. Par conséquent, , il est essentiel de bien se renseigner sur l’éleveur avant d’adopter un Teddy Roosevelt Terrier, afin de maximiser les chances d’adopter un animal en bonne santé – et qui le reste. En effet, un éleveur sérieux fait systématiquement réaliser des tests génétiques sur les individus qu’il envisage de faire se reproduire, afin d’éviter toute transmission d’une pathologie héréditaire à ses descendants. Il doit donc être en mesure de présenter les résultats des tests en question, en plus d’un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire et des documents relatifs aux vaccins et traitements reçus.

 

Par ailleurs, il est fortement déconseillé de lui faire faire des efforts physiques trop intenses durant sa croissance car ses os et ses articulations sont très fragiles tout au long de cette période. Il risquerait non seulement de se blesser, mais aussi potentiellement de développer des malformations, avec donc des conséquences à vie. Le risque est d’autant plus grand qu’il est prédisposé à de nombreux problèmes articulaires : dysplasie de la hanche et du coude, luxation de la rotule, maladie de Legg-Calvé-Perthes...

 

Enfin, pour le garder en bonne santé le plus longtemps possible, il est indispensable de l’emmener au moins une fois par an chez le vétérinaire tout au long de sa vie, et même encore plus souvent lorsqu’il vieillit. C’est l’occasion d’effectuer un bilan de santé complet qui peut permettre de déceler de manière précoce un éventuel problème, voire de faire administrer par la même occasion les éventuels rappels de vaccins nécessaires. En parallèle, afin de prévenir les risques liés aux parasites (vers, tiques…), son maître doit veiller à renouveler ses traitements antiparasitaires chaque fois que cela est nécessaire.

Prendre soin d’un Teddy Roosevelt Terrier n’est pas particulièrement chronophage, car c’est une race de chien facile à entretenir.

 

Ainsi, un brossage une fois par semaine avec un gant spécial ou une brosse en caoutchouc est suffisant pour éliminer les poils morts et autres saletés, répartir le sébum sur l’ensemble de son pelage et garder ce dernier propre et brillant. La perte de poils reste très modérée durant les mues saisonnières, au printemps et à l’automne, mais il est toutefois recommandé de passer alors à une fréquence de deux à trois fois par semaine.

 

Par ailleurs, son pelage est généralement peu salissant et ne dégage pas de mauvaises odeurs. Par conséquent, lui donner un bain deux ou trois fois dans l’année suffit amplement. Il ne faut cependant pas hésiter à le laver plus souvent s’il est particulièrement sale ou sent mauvais. Dans tous les cas, il faut veiller à utiliser uniquement un shampoing destiné aux chiens, afin de ne pas abîmer sa peau avec un produit inadapté.

 

Ses oreilles doivent être inspectées et nettoyées une fois par semaine. Il est bon également de prendre l’habitude de les sécher à chaque fois qu’elles ont été en contact avec de l’eau, afin d’éviter que de l’humidité ne s’y accumule.

 

La séance d’entretien hebdomadaire est aussi l’occasion de contrôler ses yeux et d’en nettoyer les contours lorsque c’est nécessaire.

 

Quant à ses dents, elles doivent être brossées au moins une fois par semaine avec un dentifrice pour chien et une brosse à dents ou un doigtier. Cela permet de limiter la formation de tartre : ce dernier peut être à l’origine d’une mauvaise haleine, mais aussi de diverses maladies bucco-dentaires. L’idéal est même de le faire plusieurs fois par semaine, voire tous les jours.

 

Concernant ses griffes, l’usure naturelle suffit normalement à les limer dès lors qu’il est actif, qu’il passe beaucoup de temps en extérieur et qu’elles sont régulièrement au contact de surfaces dures. En revanche, chez un individu qui ne remplit pas ces conditions, par exemple du fait de son âge, elles ont de fortes chances de devenir trop longues donc de devoir être taillées manuellement de temps à autres, au risque de le gêner voire le blesser.

 

Afin de s’assurer d’agir efficacement lors des séances de toilettage, tout en évitant de lui faire mal involontairement, il peut être utile d’apprendre auprès d’un professionnel (toiletteur ou vétérinaire) les bons gestes pour entretenir son pelage, ses oreilles, ses yeux, ses dents et ses griffes. Dans tous les cas, il convient également d’habituer son animal à se laisser manipuler dès son plus jeune âge, afin que ces moments se déroulent au mieux, plutôt que d’être sources d’appréhension pour chacun des participants.

Comme pour tout chien, l’alimentation du Teddy Roosevelt Terrier doit être équilibrée et adaptée à sa taille, son âge, son état de santé et son niveau d’activité physique. Il est recommandé de le nourrir avec des croquettes ou des pâtées de haute qualité, afin de lui fournir tous les apports nutritionnels nécessaires et s’assurer ainsi qu’il reste en bonne santé.

 

En revanche, bien qu’il soit de petite taille, il ne doit pas être nourri avec des aliments destinés aux chats. Les deux espèces n’ayant pas les mêmes besoins nutritifs, il risquerait de souffrir à la fois de carences dans certains nutriments, et d’excès dans d’autres, ce qui ne pourrait qu’être néfaste pour sa santé.

 

Quant à la nourriture destinée aux humains, la plus grande prudence est de mise. En effet, à moins qu’elle ait été scrupuleusement sélectionnée ou préparée, il y a là aussi peu de chances qu’elle corresponde à ses besoins – sans même parler des mets qui peuvent s’avérer toxiques pour les chiens. En outre, l’habituer par exemple à recevoir des restes de table peut l’inciter par la suite à réclamer sans cesse de la nourriture, voire à manger plus qu’il ne le devrait.

 

Ceci aurait d’autant plus de chances d’être problématique qu’il est particulièrement enclin à l’obésité – a fortiori s’il a été stérilisé. Il est d’ailleurs indispensable de contrôler son poids au moins une ou deux fois par mois, pour s’assurer que tout va bien à ce niveau. En cas d’augmentation continue sur plusieurs mesures d’affilée, une visite chez le vétérinaire s’impose, afin de connaître l’origine du problème et savoir comment y remédier. En effet, son alimentation peut ne pas du tout être en cause, par exemple s’il s’agit d’un symptôme d’une maladie ou d’une réaction à un traitement.

 

Sa propension à réclamer de la nourriture – et donc à manger plus que nécessaire – peut aussi être réduite en veillant à répartir sa ration quotidienne en au moins deux repas – idéalement un le matin et un le soir. Il est d’ailleurs conseillé de les donner à heure fixe, afin d’instaurer une routine qui renforce la confiance de l’animal envers son maître.

 

Il faut également se méfier des friandises. En effet, bien qu’elles s’avèrent potentiellement très utiles dans le cadre de son éducation, elles peuvent aussi se retourner contre sa santé dès lors qu’elles sont données en trop grandes quantités. Il peut donc être judicieux de déduire leur apport calorique de sa ration quotidienne, ou bien d’opter pour des produits allégés.

 

Enfin, comme tout chien, le Teddy Roosevelt Terrier doit avoir de l’eau à sa disposition tout au long de la journée, renouvelée régulièrement de sorte qu’elle reste fraîche.

Le Teddy Roosevelt Terrier était utilisé à l’origine pour exterminer la vermine dans les habitations et les fermes. De fait, c’est un redoutable chasseur de rats et de souris.

 

Aujourd’hui, bien qu’il continue d’être plébiscité par les fermiers pour chasser la vermine, on le retrouve principalement comme animal de compagnie. Il faut dire que son caractère affectueux et facile à vivre en fait un compagnon attachant, à condition toutefois que sa famille soit en mesure de satisfaire son besoin d’exercice assez conséquent.

 

Il peut par la même occasion remplir le rôle de chien d’alerte : sa loyauté envers ses maîtres, sa propension à aboyer lorsqu’il perçoit une menace ainsi que son comportement réservé et distant vis-à-vis des étrangers sont parfaitement appropriés pour cette tâche.

 

Son énergie et sa volonté de plaire à son maître lui permettent en outre d’être un excellent compétiteur dans les sports canins comme l’agility, l’obéissance et le rallye.

 

Enfin, aux États-Unis, il est aussi souvent employé comme chien truffier pour localiser les truffes noires, des champignons comestibles très recherchés. Son odorat très développé le rend extrêmement efficace dans cette mission.

Le Teddy Roosevelt Terrier est une race de chien rare, qui malgré ses nombreuses qualités ne s’est encore que très peu exporté hors de ses terres d’origine.

 

Il est particulièrement difficile d’en trouver en Europe ; il n’existe d’ailleurs aucun éleveur en France, en Belgique ou en Suisse.

 

On en trouve quelques-uns en revanche au Canada, qui proposent généralement leurs petits entre 600 et 1000 dollars canadiens. Le choix est néanmoins très limité.

 

Ainsi, l’option la plus réaliste pour qui souhaite adopter un représentant de cette race est de se tourner vers son pays d’origine. Le prix d’un chiot Teddy Roosevelt Terrier se situe entre 600 et 900 dollars américains, mais il faut alors tenir compte du fait que des coûts de transport ainsi que des frais administratifs viennent s’ajouter à ce montant. En outre, il est impératif de bien connaître et respecter la réglementation relative à l’importation d’un chien depuis l’étranger.

 

Par ailleurs, quel que soit le pays, le montant demandé peut différer grandement d’un individu à l’autre, y compris parfois au sein d’une même portée. Ceci s’explique par les caractéristiques intrinsèques de l’animal, en particulier sur le plan physique – c’est-à-dire sa conformité plus ou moins grande au standard de la race. Le prestige de l’élevage et la lignée dont il est issu sont deux autres facteurs déterminants.

Le Teddy Roosevelt Terrier est une race de chien très rare et peu répandue dans le monde.  Il n’existe aucun élevage en France, en Belgique et en Suisse. Au Canada, on en compte moins d’une dizaine.

 

La race n’a donc que très peu essaimé en dehors de son pays d’origine, les États-Unis. Même là, elle est loin d’être très répandue, puisqu’on ne compte guère plus d’une vingtaine d’éleveurs.

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