Tamaskan

Tamaskan

Nom d'origine : Tamaskan Husky
Pays d'origine : Finlande

Qualités du Tamaskan

Tempérament du Tamaskan

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Tamaskan

Avec les enfants

Le Tamaskan au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Tamaskan

Poids de la femelle
De 23 à 38 kg
Poids du mâle
De 30 à 45 kg
Taille de la femelle
De 61 à 66 cm
Taille du mâle
De 63 à 71 cm

Le Tamaskan : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Tamaskan

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrixDivers

Le Tamaskan est un chien qui ressemble à un loup, et a d’ailleurs été créé dans ce but.  Légèrement plus haut que long, il est plus grand que le Husky Sibérien, mais moins que le Loup Gris. Il est à la fois musclé, équilibré, léger et rapide, ce qui en fait un très bon chien de travail.

 

Son cou est solide, légèrement arqué, et débouche sur des épaules bien droites et solides. Le dos est droit également, et ne présente aucun signe de faiblesse. La croupe doit être courte et légèrement inclinée. Quant à la poitrine, elle doit atteindre les coudes ou presque.

 

Vues de face, les pattes avant sont assez peu espacées, bien parallèles et droites. Les pattes arrière sont de la même épaisseur. À l’avant comme à l’arrière, les pieds sont ovales, compacts, avec les orteils bien cambrés.

 

La queue est portée basse. Elle peut descendre jusqu’à l’articulation du jarret, mais ne doit pas aller plus bas. Elle doit également être bien fournie en poils, et ne jamais se retrouver enroulée sur le dos.

 

Le sommet du est plat, et le museau se rétrécit progressivement jusqu’à son extrémité. Le nez doit être bien noir et les narines bien ouvertes.

 

Le regard du Tamaskan traduit sa grande vivacité d’esprit et sa remarquable intelligence. En forme d’amande, ses yeux peuvent être jaunes, ambrés ou bruns. Les oreilles, grandes et dressées, sont de forme triangulaire et arrondies à leur extrémité. 

 

Sa robe est constituée d’une épaisse double couche de poils de longueur moyenne, ce qui le rend particulièrement résistant aux intempéries. Le pelage est plus court et lisse sur la tête, les oreilles et les pattes. Il est au contraire plus fourni au niveau du cou, et c’est tout particulièrement le cas chez le mâle.

 

La plupart des chiens Tamaskans sont bicolores avec du gris : gris-loup, gris-noir, gris-roux ou gris-blanc. Les chiens de couleurs solides noir ou blanc ne sont pas acceptés par le standard de la race, mais des croisements avec des chiens de ces couleurs, autres que Tamaskans mais approuvés par le Tamaskan Dog Register (TDR), sont acceptés.

 

Le visage doit comporter un masque de couleur plus sombre que le reste de la tête (gris ou noir, par exemple). Il peut être complet, moyen ou minimum, mais doit dans tous les cas atteindre le nez.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est prononcé chez cette race : le mâle est non seulement plus haut que la femelle, mais également sensiblement plus lourd et massif.

Taille & poids du Tamaskan

Taille du mâle
De 63 à 71 cm
Taille de la femelle
De 61 à 66 cm
Poids du mâle
De 30 à 45 kg
Poids de la femelle
De 23 à 38 kg

Le chien a beau descendre du loup, chez certaines races cela ne coule pas forcément de source à première vue. Le Tamaskan n’a pas vraiment ce problème ; difficile en effet de trouver meilleur exemple de race de chien qui ressemble à un loup.

 

Originaire de Finlande, il est issu d’un travail de sélection débuté dans les années 80 par des éleveurs ayant pour but de mettre un point un chien dont l’apparence est la plus proche possible de son illustre ancêtre sauvage. Toutefois, leurs objectifs ne se limitaient pas à une question d’apparence : ils souhaitaient en effet créer un chien aux traits de loup mais avec d’importantes capacités de travail pouvant être mises au service de l’Homme et– la sociabilité d’un bon chien de compagnie et de famille. Ce fut un pari réussi !

 

S’il est considéré comme une race de chien finlandaise, son histoire débuta au Royaume-Uni dans les années 80. C’est en effet à cette époque que des éleveurs britanniques passionnés firent importer des États-Unis divers chiens aux origines inconnues, qui résultaient très certainement de croisements entre Huskies de Sibérie, Huskies Américains, Malamutes d’Alaska, Bergers Allemands, Samoyèdes ou encore Esquimaux Canadiens.

 

Edwina Harrison, passionnée et éleveuse, se pencha sur les croisements alors effectués et se mit en tête de créer une race à l’apparence de loup. Des tests génétiques ont d’ailleurs montré que des chiens-loups déjà existants (notamment des Chiens-Loups Tchécoslovaques) furent également utilisés dès le départ dans son programme d’élevage. Aux débuts de ses travaux, elle baptisa « Harrison Wolfdog » (« Chien-Loup Harrison », en français) les chiots ainsi obtenus. Ce premier travail de sélection permit de donner naissance en 1998 à une première race : l’Inuit du Nord.

 

Ce fut également cette année-là qu’une autre éleveuse du nom de Lynn Sharkey se décida à contribuer elle aussi au travail de sélection en achetant son premier couple de reproducteurs et rejoignant le comité de la Northern Inuit Society, club de race alors tout récemment constitué en vue de promouvoir l’Inuit du Nord.

 

Au fil des années, des divergences apparurent toutefois au sein de l’association concernant le développement de la race. En effet, alors que certains éleveurs étaient fermés à tout apport de sang extérieur, d’autres défendaient la position inverse, estimant que le nombre d’individus dans le programme d’élevage était encore trop faible pour ne pas risquer de problèmes de santé liés à la consanguinité. Aussi, en 2002, la Northern Inuit Society se scinda en deux, et une partie des seconds créèrent la Utonagan Society. Utonagan fut le nom donné à une deuxième race de chiens apparue justement en continuant à travailler avec des apports de sang extérieur.

 

C’est ce chien qui fut ensuite importé en Finlande. En effet, Lynn Sharkey, qui s’était rangée du côté de la Utonagan Society, effectua un voyage en Finlande en 2004, où elle découvrit l’élevage Polar Speed et son propriétaire, Reijo Jääskeläinen. Célèbre pour le développement de la lignée de Huskies Polar Speed, considérée comme l’une des meilleures du monde et s’illustrant régulièrement lors des courses de chiens de traîneaux, il travaillait alors lui aussi sur le développement d’une race de chiens ressemblant au loup, dans le but notamment de les faire participer à des tournages de films. Il effectuait pour cela des croisements entre des Chiens Loups Tchèques, des Chiens Loups Américains et des chiens de traîneau finlandais. Lynn Sharkey lui acheta pas moins de six Huskies Polar Speed dans le but d’effectuer des croisements avec le Utonagan et d’améliorer les capacités de travail de ce dernier tout en rapprochant son apparence de celle du loup.

 

Elle fit alors face au refus que la Utonogan Society, qui ne souhaitait pas inclure ses chiens dans le programme d’élevage de la race. Bien décidée malgré tout à concrétiser son projet, elle prit la décision de quitter l’association et de poursuivre son propre programme d’élevage, assistée de sa fille Jennie. Elle prit la décision de nommer ses futurs chiens « Tamaskan », qui signifie « Loup puissant » en langue algonquine – le dialecte d’un peuple autochtone que l’on trouve encore de nos jours disséminé au Québec et en Ontario.

 

Elle fut ensuite rejointe par deux autres passionnées, si bien qu’on considère que la création du Tamaskan est le fruit du travail de quatre personnes : Lynn Sharley, sa fille Jennie Peacock, Liz Wilson d’Alba (originaire d’Ecosse) et Zee Turner (originaire d’Angleterre). Chacune fournit plusieurs chiens Inuits du Nord et Utonagans, en plus des Polar Speed de Lynn Sharley. C’est en croisant avec ces derniers les lignées d’origine anglaise apportées par Liz Wilson d’Alba et Zee Turner que les tout premiers Tamaskans virent le jour en 2006. C’est également dès cette année-là que fut fondé en Écosse le Tamaskan Dog Registry (TDR), club de race destiné à contrôler le développement de cette nouvelle race.

 

Le fait que le Tamaskan soit considéré comme finlandais peut sembler à première vue discutable. Néanmoins, il convient de souligner qu’il possède une grande part de sang Polar Speed, et que Lynn Sharley et sa fille déménagèrent puis vécurent en Finlande durant la majeure partie du processus de sélection à l’origine de sa création.

 

En 2013, le Tamaskan fut reconnu par l’American Rare Breed Association (ARBA) et par le Kennel Club of the USA (KCUSA). En 2017, il fut également enregistré pour la première fois par l’International Canine Event (ICE), l’International Breed Canine Association (IABCA) et l’International Canine Kennel Club (ICKC).

 

Il demeure toutefois considéré comme une race en évolution. Son pool génétique est encore très restreint ce qui explique que, de façon à l’élargir et limiter le risque de problèmes de consanguinité, le TDR accepte d’enregistrer des reproducteurs qui n’appartiennent pas directement à la race mais sont issus de croisements qui en sont proches. C’est pour cette raison que le Tamaskan n’est pas encore reconnu par les organismes les plus importants au niveau mondial, qu’il s’agisse dela Fédération Cynologique Internationale (FCI), de l’American Kennel Club (AKC) et du United Kennel Club (UKC) aux Etats-Unis, du Livre des Origines Françaises (LOF) en France ou encore du Kennel Club en Grande-Bretagne.

 

De fait, on trouve aujourd’hui dans sa population des individus issus de nombreux types de croisements différents : elle est loin d’être homogène. Par exemple, il existe à la fois des Tamaskans issus à 40% de Berger Allemand, 30% de Husky de Sibérie, 18% de Malamute d’Alaska et 12% de Loup Gris, d’autres issus à 55% de Husky Sibérien et 45% de Berger Allemand, et d’autres encore avec une majorité de sang Berger Belge Groenendael et une infime partie de Husky Sibérien… Au final, ce n’est donc pas un croisement bien précis qui définit l’appartenance à la race (une grande diversité est permise en la matière), mais bel et bien sa lignée et ses origines du chien, ainsi que le rattachement au TDR.

 

Ainsi, pour être éligible à l’enregistrement auprès d’un des organismes qui reconnaît la race et ainsi être en mesure de prendre part à des expositions canines, un individu doit dans un premier temps être enregistré auprès du TDR. Ce dernier occupe donc un rôle central, se situant au cœur du processus de sélection de la race. Un chien ne peut être considéré comme un Tamaskan s’il n’est pas reconnu comme tel par l’association (et donc enregistré auprès d’elle), et chaque reproducteur potentiel doit au préalable être testé génétiquement pour les maladies les plus courantes de la race, afin d’écarter tout individu porteur. En outre, tout chien enregistré auprès du TDR est identifié génétiquement, de façon à s’assurer de sa filiation. Son pedigree est ainsi disponible au sein de la Tamaskan Database, ce qui permet en général de tracer la lignée dont il est issu sur au moins 5 générations.

 

Le Tamaskan ne mit pas longtemps à arriver aux États-Unis. En effet, une portée de 5 chiots y fut envoyée là-bas à la demande de plusieurs éleveurs locaux, qui furent à l’origine de la création de nombreux élevages sur le territoire. Les premiers chiots nés sur le sol américains virent ainsi le jour dès 2007.

 

Étant une race de chien récente, il n’est pas surprenant que le Tamaskan soit encore rare de nos jours. Selon la Tamaskan Data Base, on ne comptait début 2020 qu’autour de 1200 individus dans le monde entier.

 

Un peu moins de 30% d’entre eux se trouvaient alors aux États-Unis, et un peu moins de 20% en Allemagne. Le Royaume-Uni complète le podium, regroupant 15% des effectifs. De manière assez surprenante, les pays du nord de l’Europe sont loin derrière. Ainsi, la Finlande comptait en 2020 à peine une dizaine de représentants de la race, contre une vingtaine pour la Norvège et une trentaine pour la Suède.

 

En France, la première importation d’un Tamaskan eut lieu en 2010. Depuis, un club de race a été créé (le Club Français du Tamaskan, ou CFT) et quelques élevages sont apparus, mais ils se comptent encore sur les doigts d’une main. D’après le CFT, on comptait en 2020 un peu moins de 40 individus sue le territoire national.

 

La situation est assez proche en Belgique, où la Tamaskan DataBase recensait en 2020 un peu plus d’une trentaine d’individus enregistrés, et en Suisse, où ils étaient une vingtaine. Au Canada, elle en comptait un peu moins de 70.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser son apparence de grand chasseur primitif, le Tamaskan est un animal très sociable, à la fois doux, amical et affectueux. Il est connu en particulier pour être un chien qui aime les enfants – même les plus jeunes - et fait montre d’une grande patience à leur égard. Toutefois, comme avec tout chien, il ne faut pas le laisser sans surveillance avec un tout-petit ; c’est d’autant plus vrai qu’étant donné son gabarit, il peut facilement le renverser involontairement.

 

Il accepte également bien les inconnus : même s’il peut parfois se montrer quelque peu distant avec eux dans un premier temps, il se laisse conquérir rapidement.

 

Sa sociabilité s’étend également à ses congénères, à tel point d’ailleurs qu’il est souvent plus heureux lorsqu’il vit entouré d’autres chiens. Par contre, la fréquentation d’animaux de compagnie plus petits que lui tels que les chats, les rongeurs ou les oiseaux est souvent plus chaotique, car il garde en général un instinct de chasse assez prononcé. Une socialisation de qualité entamée dès son plus jeune âge permet normalement d’éviter des problèmes à ce niveau, dès lors qu’il a été habitué depuis toujours à vivre à leurs côtés.

 

Le fait que partager son foyer avec un autre chien est généralement quelque chose qui le ravit s’explique par le fait qu’il supporte très mal la solitude. Il n’est donc pas adapté pour un maître trop souvent et/ou trop longtemps absent (par exemple parce qu’il travaille toute la journée chaque jour de la semaine), a fortiori s’il doit être le seul animal de la maison. Laissé seul, il a tôt fait de s’ennuyer et de développer des comportements destructeurs causés par l’anxiété de séparation, ou encore ce chercher à s’échapper à tout prix.

 

Il a en outre un besoin d’exercice non négligeable. Et vu son gabarit, mieux vaut que ce dernier soit satisfait, au risque de s’exposer là aussi à des destructions s’il devient anormalement agité faute de pouvoir se dépenser. De fait, il n’est absolument pas fait pour vivre en appartement : une maison avec un jardin lui convient en revanche parfaitement, et doit venir en complément d’une famille active ou d’un maître sportif prêt à sortir son chien tous les jours. Il convient de lui offrir quotidiennement au moins une heure de promenade active lui permettant de courir et de vraiment se défouler, et de prévoir également de plus longs moments de marche en complément de ces promenades quotidiennes. Le Tamaskan peut marcher sans problème des heures d’affilée, et c’est d’ailleurs pour son plus grand bonheur. Ce chien demande donc un investissement conséquent en matière d’exercice physique de la part de son maître, qui ne saurait être une personne âgée ou très sédentaire. Au contraire, il est particulièrement adapté pour un grand sportif qui court plusieurs fois par semaine et/ou qui ne voudrait pas laisser passer un weekend sans partir en randonnée avec son chien ou l’emmener faire du VTT avec lui.

 

Par ailleurs, il est préférable qu’il puisse évoluer librement au cours des sorties, plutôt que d’être tenu en laisse. En effet, courir est foncièrement nécessaire à son équilibre, et il revient toujours vers son maître dès lors que ce dernier lui a correctement inculqué le rappel. La laisse peut toutefois être utile tant que cet apprentissage n’est pas encore parfaitement assimilé.

 

Très polyvalent, le Tamaskan peut être utilisé comme chien de traîneau (ou bien tirer la luge des enfants en hiver), chien pisteur, de recherche, de sauvetage, de chasse et même de thérapie. Le fait d’être extrêmement intelligent lui permet aussi d’exceller dans beaucoup de sports canins, à commencer par l’agility, le freestyle canin, le flyball, etc. Quel que soit le moyen employé, il a besoin d’être stimulé mentalement et adore apprendre.

 

Si le Tamaskan est capable de tenir de nombreux rôles, celui de gardien ne lui sied en revanche guère. En effet, il est plutôt du genre à se montrer timide envers les inconnus et ne possède pas le réflexe d’aboyer ou de se montrer menaçant à l’arrivée de l’un d’eux. C’est d’ailleurs de façon générale un chien qui aboie peu, mais il lui arrive parfois de hurler.  

Bien qu’il adore être stimulé mentalement et apprendre, le Tamaskan peut se montrer quelque peu difficile à éduquer dans un premier temps. En effet, comme tout chien de meute, il a besoin d’identifier un leader. Si son maître n’est pas capable de s’affirmer comme chef de meute auprès de son chien, ce dernier risque de vouloir occuper ce rôle lui-même et n’en faire qu’à sa tête. Le cas échéant, leur relation va vite devenir problématique – a fortiori vu le gabarit et la puissance de cet animal. Autrement dit, il n’est pas recommandé pour un maître débutant et/ou hésitant, sur qui il pourrait facilement prendre le dessus.

 

Néanmoins, une fois les bases et les limites bien posées, son intelligence et ses origines de chien de travail font qu’il apprend très rapidement et est capable d’intégrer un nombre impressionnant d’informations. Un propriétaire qui dispose à la fois du temps et des capacités nécessaires pour aller au-delà de l’éducation de base peut donc faire des merveilles avec lui. En tout état de cause, il répond particulièrement bien aux méthodes de renforcement positif, mais a besoin d’une grande cohérence pendant ses entraînements : les objectifs des séances doivent être clairement établis, car un Tamaskan qui ne sait pas pourquoi il travaille ne montre que peu d’intérêt à la tâche.

 

En tout cas, qu’elles portent sur l’apprentissage des ordres de base ou de choses très perfectionnées, les séances d’entraînement sont également un excellent moyen de lui permettre de se dépenser et d’utiliser sa très grande énergie de manière constructive, lui qui a tant besoin d’être actif et utile.

 

Enfin, le fait que la race soit de manière générale très sociable ne saurait dispenser de sociabiliser son chiot. Ainsi, pour qu’il puisse appréhender le monde des humains avec plus de facilité et être à l’aise en toute circonstance, il convient de l’emmener dans un maximum de lieux différents, l’exposer à tous types de stimuli et lui faire rencontrer tous genres de congénères et de représentants d’autres espèces. Il est particulièrement important d’insister sur l’acceptation d’autres petits animaux comme les chats, les rongeurs ou les oiseaux, car il a tendance à ne pas les accepter facilement, voire à les prendre pour des proies.

 

De même, au vu de son gabarit, il est important de l’habituer très tôt à se laisser manipuler sans broncher, afin d’éviter que les séances de toilettage (que ce soit à la maison ou dans un salon professionnel) ou les visites chez le vétérinaire tournent au cauchemar.

Le Tamaskan jouit d’une bonne santé générale. En particulier, du fait de ses origines nordiques, il est particulièrement résistant au froid, et est d’ailleurs nettement plus à son aise dans ce genre de conditions que sous un climat chaud.

 

Néanmoins, comme toute race, il n’est pas à l’abri de certains problèmes résultant de ses origines et/ou de sa conformation.

 

Comme c’est une race de chien récente et encore relativement peu courante, il est difficile d’en établir une liste précise et exhaustive. Il est néanmoins avéré que les principaux risques de santé auxquels il est exposé sont :

  • la dysplasie de la hanche, comme la plupart des grandes races de chien. Elle survient lorsque le fémur ne s’insère pas parfaitement dans la cavité pelvienne de l’articulation de la hanche. Certains individus souffrent de douleurs et de boiteries sur une ou deux des pattes arrière, tandis que d’autres ne manifestent aucuns symptômes. Au fur et à mesure que l’âge du chien avance, des problèmes d’arthrose peuvent apparaître ;
  • la myélopathie dégénérative, qui survient en général chez des sujets âgés d’au moins 8 ans. Il s’agit d’une dégénérescence de la moelle épinière, qui affecte la coordination des pattes et donc la démarche du chien. Au fur et à mesure que la maladie avance, l’arrière-train se paralyse ; à terme, le chien peut développer également une paralysie des pattes avant ou devenir paraplégique. Le test permettant d’identifier les sujets porteurs de la maladie est obligatoire pour tout individu enregistré dans le Tamaskan Dog Registry (TDR), le registre officiel de la race. Il convient donc de le demander à l’éleveur de façon à s’assurer que l’animal adopté n’est pas concerné ;
  • la cryptorchidie, une maladie héréditaire empêchant la descente des testicules dans les bourses du mâle. Elle peut être détectée à partir de l’âge de 3 mois. Si elle ne l’est pas à temps, elle provoque la stérilité du chien et un excès de production de testostérone. À terme, la maladie peut donner lieu à de graves problèmes de santé, comme la formation de tumeurs, aboutissant parfois à un cancer généralisé. Certains traitements (hormonaux et chirurgicaux) existent, mais ces moyens ne garantissent pas toujours la pleine rémission de l’animal ;
  • l’épilepsie du chien, résultant une activité électrique excessive dans le cerveau, qui donne lieu à de courtes crises convulsives plus ou moins régulières. Le travail de sélection mené par les éleveurs de Tamaskan a permis de considérablement réduire la prévalence de cette maladie au sein de la race, mais elle demeure possible. Néanmoins, avec un bon suivi vétérinaire et le recours à des médicaments adaptés, elle n’empêche normalement pas l’animale de mener une vie normale.


Adopter auprès d’un éleveur de Tamaskan sérieux est le meilleur moyen de maximiser les chances d’obtenir un chiot en bonne santé. Le professionnel doit être en mesure de présenter un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, le détail des vaccins reçus par l’animal (consignés sur son carnet de santé / carnet de vaccination) ainsi que les éventuels tests génétiques pour les maladies qui, à l’instar de la dysplasie, peuvent être d’origine héréditaire.

 

Dès lors qu’il peut se dépenser autant qu’il en a besoin, le Tamaskan n’est pas spécialement sujet aux problèmes d’embonpoint. Cependant, comme pour tout chien, il est primordial d’assurer un bon suivi de l’alimentation et du poids de son animal. Cela vaut en particulier quand il est en pleine croissance, mais aussi tout le reste de sa vie, car le surpoids, quand bien même il n’est pas une maladie en soi, peut en provoquer certaines et/ou aggraver des problèmes de santé existants par ailleurs. En cas de prise de poids anormale, un ajustement de la ration quotidienne et/ou un surplus d’activité permettent généralement de corriger le tir. Si ce n’est pas le cas, il faut se tourner vers un vétérinaire afin d’écarter la piste d’une éventuelle maladie et mettre au point une alimentation plus adaptée.

 

Sur ce point comme sur d’autres, le meilleur moyen de garder son chien en bonne santé est la prévention. Même s’il ne présente visiblement pas de problème particulier, un bilan de santé annuel chez le vétérinaire demeure indispensable pour s’assurer que tout va bien et que ses vaccins sont à jour.

 

Enfin, il faut souligner que les portées des chiennes Tamaskan sont généralement assez grandes, puisqu’elles comprennent le plus souvent entre 6 et 10 petits.

Le Tamaskan possède une double couche de poils bien fournis et perd beaucoup de poils, si bien qu’il est nécessaire de le brosser 1 ou 2 fois par semaine afin de le débarrasser des poils morts. En période de mue, au printemps et en automne, un brossage quotidien est même préconisé.

 

À part cela, il reste en général propre, et les bains ne sont pas à prévoir, sauf s’il se salit beaucoup - au cours d’une promenade par exemple. En règle générale, un à deux bains par an s’avèrent suffisants. Dans tous les cas, il convient d’utiliser un shampoing spécialement conçu pour les chiens, au risque d’abîmer sa peau.

 

Comme pour tout chien, il est important de procéder à un entretien régulier des oreilles. Un nettoyage une fois par semaine est recommandé, et cela permet de s’assurer par la même occasion qu’il ne souffre pas par exemple d’une infection.
Cette séance d’entretien hebdomadaire est aussi l’occasion de vérifier ses yeux et de les nettoyer au besoin.

 

Il est aussi primordial d’assurer à son chien une bonne hygiène dentaire. En effet, comme pour n’importe quelle race, cela permet d’éviter la formation de plaques de tartre pouvant entraîner différents problèmes plus ou moins graves. L’idéal est d’opter pour une fréquence de brossage quotidienne, mais une fois par semaine est déjà très bien.

 

Même s’il est généralement plutôt actif, les griffes du Tamaskan ne s’usent qu’assez peu. Il faut être attentif à leur pousse, afin de tailler les griffes de son chien lorsqu’elles deviennent trop longues. Si on entend ses griffes claquer sur le sol lorsque qu’il marche sur des surfaces dures, c’est qu’il est temps de le faire.

 

Enfin, étant donné que le Tamskan aime passer du temps dehors, il est conseillé d’également inspecter son chien après chaque retour de promenade si celles-ci sont effectuées dans la nature, au contact de hautes herbes par exemple. Cela permet de retirer au plus tôt les parasites pouvant s’accrocher à son chien et à identifier des blessures éventuelles.

Le Tamaskan est un chien très énergique, et a besoin d’une alimentation adaptée en conséquence. Il faut opter pour une nourriture industrielle de qualité riche en nutriments et en calories, spécialement conçue pour les races actives.

 

Sa ration quotidienne doit être calculée en fonction de son âge et de son activité physique. Il ne faut pas hésiter à demander conseil à un vétérinaire pour éviter tout problème d’embonpoint ou au contraire toute carence alimentaire.

 

Par ailleurs, comme tout chien, son propriétaire doit s’assurer qu’il ait toujours à disposition de l’eau propre et fraîche.  

Le Tamaskan fut développé à partir de lignées de chiens de travail, ce qui le rend très performant et polyvalent pour mener à bien une large palette de tâches. Ainsi, ses talents de pisteur font qu’il peut être employé comme chien de recherche et de sauvetage de personnes disparues, ainsi bien sûr pour la chasse. Son caractère doux et affectueux, sa grande patience et sa capacité à assimiler rapidement beaucoup de choses et de situations, font également de lui un un excellent chien de thérapie. Quant à ses qualités athlétiques, elles le rendent parfaitement adapté comme chien de traîneau, pour transporter des charges sur de longues distances.

 

Elles lui permettent aussi d’exceller dans bien des disciplines de sport canin, telles que l’agility, le freestyle canin (obé rythmée), le flyball, ainsi que les sports de traîne sur neige.

 

Au-delà de ces différents usages, c’est aussi un très bon chien de compagnie, particulièrement adapté pour une famille active ou un maître sportif, tant qu’ils sont en mesure d’être suffisamment présents pour lui.

 

Enfin, depuis ses débuts, le Tamaskan est souvent utilisé dans les films pour jouer le rôle de loups.

Récent, le Tamaskan est encore une race de chien rare. Dans le même temps, son apparence et ses nombreuses qualités font qu’il ne passe pas inaperçu, et a donc déjà acquis une certaine notoriété. Il est donc très demandé, ce qui rend d’autant plus difficile de s’en procurer un. Pour réaliser son rêve d’adopter un chiot Tamaskan, il faut donc être prêt à patienter longtemps en liste d’attente et à débourser un montant assez conséquent.

 

En France, en Belgique et en Suisse, on ne compte qu’une poignée d’éleveurs. Le prix d’un chiot Tamaskan s’y situe généralement entre 1000 et 1800 euros, le haut de la fourchette étant généralement occupé par les individus destinés à la reproduction.

 

Quel que soit le pays où on réside, une option peut consister à se tourner vers un élevage de Tamaskan basé à l’étranger, mais il faut alors ajouter au prix d’achat du chiot des frais administratifs et des coûts de transport, et bien sûr s’assurer de respecter la législation relative à l’importation d’un chien depuis l’étranger.

 

C’est particulièrement vrai si on réside au Canada : faute d’élevages, il est très difficile d’y trouver un Tamaskan. La meilleure option consiste souvent à s’approvisionner aux États-Unis, où les prix gravitent en général autour de 2000 dollars américains.

 

Quel que soit l’endroit, le prix demandé peut différer plus ou moins grandement d’un individu à l’autre en fonction de ses qualités physiques intrinsèques, mais aussi du plus ou moins grand prestige de l’élevage dont il provient et de la lignée dont il est issu.

Le Tamaskan est apparu dans plusieurs films, autres productions artistiques et plus encore. On peut notamment citer les faits suivants :

 

  • Un chien Tamaskan nommé Genghis Khan apparaît dans le clip musical de Lucretia Choir pour son titre « Hear me cry », sorti en octobre 2007 ;

 

  • En 2016, un Tamaskan nommé Luchta fit son entrée au théâtre, plus précisément lorsque fut représentée à Broadway Les Sorcières de Salem, pièce écrite par Arthur Miller en 1953 ;

 

  • En 2010, un Tamaskan nommé Wave devint la mascotte officielle de l’équipe de soccer de l’État de Caroline du Nord.

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