Le Yorkshire Terrier atteint la maturité sexuelle entre 6 et 9 mois.
Dans le cas d’une femelle, c’est donc vers cet âge-là qu’elle connaît ses premières chaleurs, normalement amenées à se répéter ensuite tous les 6 à 10 mois pendant à chaque fois une durée d’environ trois semaines.
Pour autant, il est fortement conseillé d’attendre au moins son troisième cycle de chaleurs (c’est-à-dire qu’elle soit âgée au minimum d’un an et demi) avant de songer à la faire se reproduire. En effet, c’est seulement à ce moment-là qu’elle a parfaitement achevé sa croissance et donc que son organisme peut accueillir des petits dans les meilleures conditions possibles. On réduit ainsi le risque de complications durant la gestation ou au moment de la mise bas.
Toujours dans le but de limiter le risque de problème, il est préférable d’éviter qu’elle se reproduise après son septième anniversaire. Par ailleurs, afin de la ménager, il est recommandé qu’elle n’ait pas plus d’une portée par an.
La durée de gestation d’une femelle Yorkshire Terrier se situe généralement entre 60 et 64 jours, ce qui est dans la moyenne de l’espèce.
En temps normal, une femelle Yorkshire Terrier en bonne santé donne naissance à des portées de 2 à 6 chiots, la moyenne étant de 4. Cela correspond globalement aux valeurs constatées chez les autres races de gabarit comparable.
Pour autant, la taille d’une portée ne dépend pas seulement de la race : d’autres facteurs entrent en ligne de compte.
C’est le cas en particulier de l’état de santé des parents. En effet, des reproducteurs sains, bien nourris et traités correctement ont plus de chances d’engendrer des portées plus grandes et des chiots en bonne santé.
Leur âge joue également. Ainsi, un mâle est moins fertile quand il est très jeune ou très âgé. Quant à la femelle, ses premières chaleurs interviennent alors qu’elle n’a pas terminé sa croissance : si on la fait se reproduire à ce moment-là, le nombre de chiots a des chances d’être assez modeste, car son organisme n’est pas encore apte à accueillir de nombreux petits en même temps.
En tout état de cause, la première portée d’une chienne est généralement plus réduite que les suivantes.
La reproduction du Yorkshire Terrier n’est pas problématique en elle-même - au contraire de la mise bas, qui est souvent difficile et peut requérir l’intervention d’un vétérinaire.
Le Yorkshire Terrier fait partie des races enclines à la dystocie, c’est-à-dire que la femelle éprouve souvent des difficultés à expulser les chiots. Dans ce cas, une césarienne est souvent nécessaire.
Par conséquent, lorsqu'une mise bas est imminente, il est utile de disposer du contact d’un vétérinaire apte à rapidement se déplacer si besoin.