La femelle Carlin atteint la maturité sexuelle très tôt, vers l’âge de 6 mois. Elle a ensuite ses chaleurs tous les 6 mois environ, pendant 3 à 4 semaines.
Il est cependant préférable d’attendre son troisième cycle de chaleurs (soit 18 mois) avant de la faire se reproduire, afin qu’elle ait bien terminé sa croissance et que son corps soit prêt à accueillir des petits dans de bonnes conditions. On réduit ainsi fortement le risque de complications lors de la gestation et/ou de la mise bas.
Mieux vaut également éviter de la saillir une fois qu’elle est âgée de plus de 6 ans, car le risque de complications est alors accru.
Quand au mâle, il ne devient fertile que plus tardivement, entre 12 et 15 mois.
La durée de gestation de la femelle Carlin est souvent de 63 jours, mais peut aller de 60 à 64 jours. Ces valeurs se situent en tout cas dans la moyenne de l’espèce.
En règle générale, une femelle Carlin en bonne santé donne naissance à une portée de 3 à 7 chiots, ce qui est un peu plus que la moyenne des races de taille comparable (2 à 5 chiots).
Il faut cependant savoir que la taille d’une portée dépend aussi d’autres facteurs que la race, à commencer par l’état de santé des parents. Des animaux sains, en bonne condition physique, bien nourris et bien traités sont davantage susceptibles de donner naissance à des portées plus importantes et des chiots en bonne santé.
L’âge a également son importance. Ainsi, un mâle est moins fertile quand il est très jeune ou au contraire âgé. Quant à la femelle, ses premières chaleurs ont lieu avant qu’elle ait terminé sa croissance, et son organisme n’est alors pas apte à accueillir une portée nombreuse dans de bonnes conditions.
Dans tous les cas, il faut être conscient que la première portée d’une chienne est généralement moins prolifique que les suivantes.
La reproduction du Carlin en elle-même ne pose pas de problèmes particuliers, contrairement à la mise bas qui s’avère généralement délicate et nécessite souvent l’intervention d’un vétérinaire.
La mise bas chez le Carlin est souvent problématique et nécessite souvent l’assistance du maître, voire l’intervention d’un vétérinaire.
La première difficulté concerne l’expulsion. En effet, comme les individus de cette race possèdent un crâne volumineux (y compris dès la naissance), il arrive que les petits restent coincés dans le bassin de la mère et qu’une césarienne soit nécessaire.
En outre, même si tout se passe bien à ce niveau, la forme de sa mâchoire fait que la mère a souvent du mal à déchirer la membrane amniotique (c’est-à-dire la poche qui enveloppe chacun des nouveaux nés) ainsi qu’à couper le cordon ombilical. L’intervention rapide d’un humain est alors nécessaire pour le faire à sa place.
