La popularité du Spitz Japonais

À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le Spitz Japonais connut un gain de popularité dans son pays et commença à s’exporter dans le monde entier. On le trouve aujourd’hui sur tous les continents, mais avec de grandes disparités de popularité entre pays.

Popularité du Spitz Japonais dans son pays d'origine

Au Japon, le Nihon Supitsu se situe aux alentours de la 30ème place au classement des races établi par le Japan Kennel Club en fonction de leur popularité, malgré une forte baisse de ses effectifs par rapport au tournant du 21ème siècle.

 

En effet, alors que le nombre de spécimens alors enregistrés auprès de l’organisme était supérieur à 1500, il n’atteignait plus que la moitié au milieu des années 2010. Il reprit toutefois du poil de la bête dans la seconde moitié de cette décennie, passant d’environ 700 à plus de 1000.

Popularité du Spitz Japonais en France

En France, le Spitz Japonais était très rare jusqu’aux années 2000, avec un nombre d’enregistrements annuels au Livre des origines Français (LOF) se comptant sur les doigts d’une main.

 

Il commença alors à se faire connaitre du public, et les inscriptions flirtaient avec les 50 par an au début des années 2010. Sa popularité explosa au cours de cette décennie, puisqu’à la fin de cette dernière on comptabilisait près de 400 naissances par an.

Popularité du Spitz Japonais en Suisse

En Suisse, les premiers enregistrements de Spitz Japonais dans la base de données Amicus remontent seulement à 2019, mais on comptait déjà plus d’une quarantaine de spécimens inscrits à peine un an plus tard et une centaine en 2021. Il se situait alors autour de la 200ème place au classement, sur un total d'environ 400 races.

Popularité du Spitz Japonais au Canada

Même si le Club Canin Canadien (CCC) fut en 1992 le premier organisme nord-américain à reconnaître le Spitz Japonais, il demeure encore rare dans le pays. Il commence toutefois à y connaître un petit succès.

Popularité du Spitz Japonais ailleurs dans le monde

Si le Spitz Japonais rencontre un certain succès en France, on ne retrouve pas forcément un tel engouement dans les autres pays européens.

 

En Italie, par exemple, on ne recense guère plus d’une quinzaine d’enregistrements par an auprès de l’Ente Nazionale de Cinofilia Italiana (ENCI). En Espagne, le chiffre est même encore plus faible : seuls 8 individus ont été enregistrés auprès de la Real Sociedad Canina Espanola (RSCE) entre 2015 et 2019.

 

La race est nettement plus présente en Grande-Bretagne, où on comptabilise autour de 150 enregistrements en moyenne par an auprès du Kennel Club (KC). Ce chiffre a légèrement augmenté au cours des années 2010, mais on est loin de l’explosion constatée en France.

 

De l'autre côté de l'Atlantique, aux États-Unis, il demeure très peu répandu, car les organismes locaux refusèrent longtemps de le reconnaître à cause de sa ressemblance avec l’Eskimo Américain. Son acceptation en 2019 au sein du Foundation Stock Program (FSS) de l'American Kennel Club pourrait être de nature à changer la donne et lui permettre de gagner en popularité dans le pays.

 

En tout cas, on constate que cette dernière recule dans certains territoires. C’est le cas notamment en Australie : alors que le nombre d’inscriptions annuelles auprès de l’Australian National Kennel Club (ANKC) était de l’ordre de 300 au tournant des années 2010, il est depuis redescendu autour de 200 en moyenne, retrouvant le niveau qu’il avait à l’aube du 21ème siècle.