Le Petit Bleu de Gascogne reste aujourd’hui principalement implanté dans son pays d’origine, la France. Il y rencontre même une popularité croissante au cours des dernières décennies.
C’est particulièrement frappant dès les années 80, où il passe d’une cinquantaine d’inscriptions annuelles au Livre des Origines Français (LOF) dans les premières années de la décennie à plus de 200 à la fin, soit 4 fois plus. La tendance s’amplifie au tout début des années 90, et le nombre se stabilise à environ 450 par an à partir de 1993. On constate à nouveau une hausse à l’aube du 21ème siècle, et il dépasse alors les 550 inscriptions annuelles.
Un déclin prononcé survient toutefois à partir de 2006, si bien qu’à la fin des années 2010, on ne compte plus qu’environ 350 naissances annuelles. Cela reste toutefois un nombre plus de 4 fois supérieur à celui dont peut se targuer son ancêtre le Grand Bleu de Gascogne.
Les chiffres de la base de données nationale Amicus font état d'une vingtaine de Petits Bleus de Gascogne enregistrés en Suisse. Il est donc très rare dans le pays, même si le nombre de ses représentants est deux fois plus élevé que celui du Grand Bleu de Gascogne.
Faute de reconnaissance par l'organisme cynologique national, le Club Canin Canadien (CCC), le Petit Bleu de Gascogne est quasiment absent du Canada.
Même s'il est reconnu par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), le Petit Bleu de Gascogne reste aujourd’hui principalement cantonné à la France. Il est très peu présent en dehors, même dans les pays limitrophes : par exemple, les statistiques de l'organisme cynologique allemand, le Verband für das Deutsche Hundewesen (VDH), font état d'à peine une dizaine d'inscriptions annuelles en moyenne.
