Du fait de sa petite taille, de sa faible propension à aboyer et de son niveau d’activité modéré, le Cavalier King Charles Spaniel a toute sa place en appartement.
Il faut simplement veiller à lui permettre de satisfaire son besoin d’exercice, c’est-à-dire de se dépenser entre 40 et 60 minutes par jour. On peut d’ailleurs le faire au moins pour partie en intérieur, via des séances de jeu.
Appréciant un certain confort et élevé depuis longtemps comme animal de compagnie, le Cavalier King Charles Spaniel a trop besoin de la compagnie et de l’attention des siens pour être relégué dans le jardin, quand bien même il disposerait d’une niche douillette et/ou de la compagnie d’un congénère. Du reste, sa sensibilité importante à la chaleur, à l’humidité mais aussi au froid fait qu’il aurait toutes les chances de tomber souvent malade.
Même si comme tout chien il apprécie de disposer d’un jardin (de préférence clos, pour éviter qu’il ne se lance à la poursuite d’un oiseau ou sur la piste d’une odeur qui l’attire), il ne saurait donc y passer le plus clair de son existence.
Le Cavalier King Charles Spaniel est généralement facile à éduquer, car il est doté d’un caractère souple et désireux de plaire à ses maîtres. Certes, il est facilement distrait et n’obéit pas toujours du premier coup, mais avec un peu de patience et suffisamment de constance ainsi que de cohérence, même un primo-adoptant a toutes les chances d’obtenir aisément un compagnon docile et très facile à vivre.
Par ailleurs, il se montre normalement amical envers les humains et – à l’exception des oiseaux – les autres animaux , y compris ceux qu’il ne connaît pas : cela simplifie grandement les choses lors des sorties ou lorsqu’on reçoit de la visite.
Il faut cependant savoir que son entretien est assez chronophage, puisqu’il faut y consacrer chaque semaine entre une et deux heures. Mais surtout, ce chien a tendance à avoir une santé fragile. D’une part, son museau et son nez courts font qu’il souffre facilement de problèmes respiratoires et est particulièrement sensible au froid, mais surtout à la chaleur et à l’humidité. D’autre part, il est prédisposé à quelques graves maladies – en particulier d’ordre cardiaque et neurologique – qui touchent de nombreux représentants de la race. Cette fragilité explique d’ailleurs qu’on recommande généralement de lui faire faire un bilan de santé chez le vétérinaire tous les six mois environ, alors qu’une fréquence annuelle suffit pour la plupart de ses semblables.
Ces inconvénients n’empêchent pas qu’au global, compte tenu de ses nombreuses qualités et de sa docilité, le Cavalier King Charles Spaniel convient parfaitement à un primo-adoptant. Cela ne dispense pas néanmoins de bien s’informer au préalable sur les besoins et la santé de ce chien, mais aussi de faire preuve de cohérence, de constance et d’un peu de patience dans son éducation.
Le Cavalier King Charles Spaniel a besoin de se dépenser entre 40 et 60 minutes par jour, à travers par exemple des promenades et des séances de jeu. C’est moins que nombre de ses congénères, mais davantage que d’autres races de petite taille.
Par ailleurs, même si on choisit de faire raccourcir ses poils 3 à 4 fois par an par un toiletteur professionnel afin de simplifier son entretien, il faut savoir qu’au global (pelage, yeux, oreilles, dents…) ce dernier nécessite quand même d’y consacrer une ou deux heures chaque semaine.
Il convient aussi de souligner que de nombreux représentants de la race connaissent des problèmes de santé importants susceptibles d’impliquer de nombreuses consultations vétérinaires et/ou des soins plus ou moins contraignants et chronophages.
Enfin, sa proximité avec les siens implique qu’il souffre facilement d’anxiété de séparation si on le laisse seul longtemps et/ou souvent.
Pour toutes ces raisons, le Cavalier King Charles Spaniel n’est pas adapté à une personne peu disponible, même si le problème de la solitude peut être réduit en lui faisant partager son foyer avec un autre animal.
Bien que le Cavalier King Charles Spaniel soit plus énergique et sportif que la plupart des autres races brachycéphales, c’est-à-dire possédant un museau écrasé et un nez court, ces particularités morphologiques impliquent une capacité respiratoire réduite ainsi qu’une sensibilité accrue au froid, mais surtout à la chaleur ainsi qu’à l’humidité.
Par conséquent, on ne peut lui demander des efforts physiques intenses et/ou prolongés : ce n’est donc pas du tout un choix idéal pour une personne sportive souhaitant un compagnon apte à l’accompagner dans toutes sortes d’activités.
Facile à éduquer, très affectueux et proche de son propriétaire, le Cavalier King Charles Spaniel est un compagnon facile à vivre.
En outre, son besoin d’exercice est certes plus élevé que celui de nombre de races de petite taille, mais il reste modéré : de l’ordre de 40 à 60 minutes par jour. Au demeurant, compte tenu de son gabarit et de sa sociabilité, les promenades n’ont normalement pas lieu d’être source de stress : il peut certes être tenté de chasser les oiseaux qu’il croise sur son chemin, mais n’est pas du genre en revanche à tirer comme un fou sur sa laisse pour défier un congénère ou s’en prendre à un petit animal qui passer par là.
Son entretien est un peu chronophage, puisqu’il faut compter entre une et deux heures par semaine. Néanmoins, sa douceur et sa volonté de plaire à son maître rendent cette tâche assez aisée : il se laisse généralement manipuler sans rechigner.
Toutefois, il faut avoir conscience que nombre de représentants de la race connaissent des problèmes de santé – dont certains très graves – qui nécessitent des visites régulières chez le vétérinaire et/ou des soins sur la durée - voire à vie. Au-delà de l’aspect financier et des problématiques logistiques que cela peut engendrer, c’est évidemment pénible d’avoir à s’inquiéter de l’état de son compagnon – surtout si on a déjà soi-même une santé fragile.
Ainsi, le Cavalier King Charles ne manque indéniablement pas de qualités pour être un excellent compagnon pour des personnes âgées. Toutefois, au vu des réserves qu’impose sa santé potentiellement fragile, il est mieux adapté à celles qui sont encore assez actives pour pouvoir le cas échéant gérer sans trop de difficulté des problèmes dans ce domaine, plutôt qu’à celles qui sont déjà très âgées ou affaiblies.
Le Cavalier King Charles Spaniel ne fait pas parties des races dites hypoallergéniques.
Néanmoins, ses mues saisonnières (au printemps et à l’automne) sont modérées, et il ne perd pas non plus beaucoup de poils ainsi que de squames le reste de l’année. En outre, il ne bave pas (sachant que les allergènes ne proviennent pas que du pelage, mais aussi par exemple de la salive et l’urine. Tout cela le rend moins susceptible que certains de ses congénères de provoquer des allergies, mais le risque existe toutefois bel et bien.
Une personne souffrant d’allergie aux chiens mais souhaitant adopter un Cavalier King Charles Spaniel a donc tout intérêt à effectuer un test en conditions réelles, c’est-à-dire à passer un peu de temps auprès de l’animal qu’elle envisage d’acquérir. Cela dit, même si l’expérience n’est pas concluante, rien n’est perdu : tous les chiens n’émettent pas la même quantité d’allergènes, y compris au sein d’une race donnée. Rien n’empêche donc d’effectuer un autre test avec un autre individu : le résultat peut s’avérer très différent.
Pour autant, il faut garder en tête que l’absence de réaction lors d’un test n’est pas une garantie absolue : une allergie peut mettre plusieurs heures, jours voire années avant de se déclarer.
Le Cavalier King Charles Spaniel a besoin d’aliments de qualité, mais son petit gabarit implique que ses rations sont plutôt modestes. Par conséquent, nourrir correctement un représentant de cette race ne représente pas une dépense importante.
Sa petite taille implique aussi que ses traitements antiparasitaires internes et externes coûtent moins cher pour lui que pour un grand chien, puisque leur prix dépend du poids de l’animal.
En outre, même si on choisit de l’emmener régulièrement chez un toiletteur professionnel pour faire raccourcir son pelage et ainsi faciliter son entretien, cela ne nécessite pas un budget trop conséquent, car 3 ou 4 séances par an suffisent.
En revanche, il faut bien avoir en tête que la santé est un gros aléa chez cette race. Bien sûr, tous les individus ne sont pas concernés, et ceux qui sont touchés ne le sont pas tous au même point. Mais en cas de problème grave, les dépenses vétérinaires sont susceptibles d’atteindre rapidement des montants très conséquents. D’ailleurs, si on fait le choix d’adopter un représentant de cette race, il est sûrement judicieux de souscrire une assurance santé afin de bénéficier d’un soutien financier en cas de maladie ou d’accident. L’offre est très vaste, et on peut facilement trouver une formule satisfaisante pour un coût raisonnable.
Malgré cette incertitude quant au budget santé (qui peut être réduite via la souscription d’une assurance), le Cavalier King Charles Spaniel n’est normalement pas une race très onéreuse au quotidien et convient à une personne au budget modeste. Son prix d’achat assez élevé peut toutefois être un frein, mais il est possible de contourner cet obstacle en optant pour un individu déjà adulte et/ou en adoptant auprès d’un refuge plutôt que d’un éleveur professionnel.