Fila Brasileiro

Fila Brasileiro

Autres noms : Mâtin Brésilien
Pays d'origine : Brésil
Groupe : Chien de type Pinscher ou Schnauzer - Molossoïde - Chien de montagne et de bouvier suisse

Qualités du Fila Brasileiro

Tempérament du Fila Brasileiro

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Fila Brasileiro

Avec les enfants

Le Fila Brasileiro au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
11 ans
Poids de la femelle
De 20 à 30 kg
Poids du mâle
De 25 à 35 kg
Taille de la femelle
De 48 à 58 cm
Taille du mâle
De 50 à 60 cm

Le Fila Brasileiro : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Fila Brasileiro

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesLégislationPrixDivers

Le Fila Brasileiro est un chien de grande taille ayant l’apparence typique des molosses.

 

Malgré une ossature robuste, son corps rectangulaire et puissant garde un aspect harmonieux et parfaitement proportionné. Il est d’ailleurs incroyablement agile pour un animal de cette dimension. Ses pattes sont musclées mais présentent un aspect plus fin que le reste du corps, en particulier celles situées à l’arrière. La queue, large à la naissance mais s’affinant rapidement, est portée basse lorsqu’il est au repos, et haute lorsqu’il est aux aguets.

 

Sa tête est imposante et massive, en harmonie avec le reste du corps. Le museau, fort et large, est légèrement plus court que le crâne et se termine par une truffe bien noire aux narines développées. La lèvre supérieure est pendante et recouvre la lèvre inférieure. Les yeux, de taille moyenne et en forme d’amande, ont une couleur qui va du jaune au brun foncé. Les paupières tombantes accentuent son regard triste, tandis que ses grandes oreilles en forme de V reposent le long des joues.

 

La peau, épaisse et ample, forme des fanons prononcés au niveau du cou qui peuvent se prolonger le long du poitrail, voire de l’abdomen. Elle est recouverte d’un poil court et épais, doux au toucher, qui peut être fauve, noire ou bringé. Le standard de la race admet la présence d’un masque noir sur le visage, ainsi que des marques blanches sur les pieds, le poitrail et l’extrémité de la queue.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est bien marqué, le mâle étant plus grand et massif que la femelle.

Taille & poids du Fila Brasileiro

Taille du mâle
De 50 à 60 cm
Taille de la femelle
De 48 à 58 cm
Poids du mâle
De 25 à 35 kg
Poids de la femelle
De 20 à 30 kg

Standard du Fila Brasileiro

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Fila Brasileiro doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

En parallèle du standard rédigé par le CBKC (Confedereçao Brasileiro de Cinofilia) et approuvé par la FCI (Fédération Cynologique Internationale), il existe au Brésil un second standard du Fila Brasileiro rédigé par le CAFIB (Clube de Aprimoramento do Fila Brasileiro), qui entend conserver la race comme elle était à ses débuts. Ainsi, il n’accepte pas les robes noires, grises et feu, qui sont considérées comme résultant de croisements avec d’autres races. En revanche, la présence de larges taches blanches est autorisée.

 

En dehors du Brésil, ce standard n’est pas reconnu, et seul le standard de la FCI est considéré comme valide.

Aussi appelé Mastiff Brésilien ou Molosse Brésilien, le Fila Brasileiro est apparu au Brésil au 16ème siècle, mais ses origines exactes sont sujettes à débat.

 

Une théorie affirme que ses ancêtres sont de lointains descendants du Mâtin Espagnol et du Mastiff de l’Alentejo, d’origine portugaise. Lors des premières années de l’union ibérique (1580-1640), des représentants de ces deux races auraient accompagné les colons jusqu’en Amérique du Sud, où différents croisements avec d’autres races de chiens de grande taille auraient donné naissance au Fila Brasileiro.

 

Une autre théorie soutient qu’il est au contraire le fruit d’un programme d’élevage délibéré mélangeant Mastiff Anglais, Chien de Saint-Hubert et Bulldog. Le but de ce programme aurait été d’obtenir un formidable chien de garde, capable d’affronter un prédateur tel que le jaguar ou d’immobiliser un animal aussi grand qu’une vache.

 

Quoiqu’il en soit, le Mastiff Brésilien était courant dans les plantations de canne à sucre ainsi que dans les grandes fermes de bétail de son pays. Il était utilisé pour faire fuir les prédateurs et mettre au pas le bétail récalcitrant, mais aussi chasser les animaux de grande taille, humains y compris. En effet, il était lancé à la poursuite des esclaves qui tentaient de fuir et les immobilisait en attendant l’arrivée du propriétaire, qui décidait alors de leur sort.

 

La méthode de chasse du Fila Brasileiro est simple et efficace. Il poursuit sa proie puis l’attaque, cherchant à prendre sa gorge entre ses mâchoires. Lorsqu’il réussit, la victime ne doit pas bouger sous peine de connaître une fin tragique, jusqu’à l’arrivée du maître. Cette attitude instinctive s’observe encore quand on voit des chiots de la race jouer ensemble, et est encouragée par ceux, minoritaires, qui souhaitent l’utiliser comme chien de chasse.

 

Au 20ème siècle, et avant même d’ailleurs d’être reconnue officiellement, la race commença à connaître un certain succès hors de son pays, prisée par des personnes ou institutions recherchant un chien de garde capable de mettre en fuite même les menaces les plus dangereuses. Il se diffusa ainsi sur tous les continents.

 

C’est en 1939, à Sao Paolo, qu’un représentant de la race fut présenté pour la première fois au public lors d’une exposition canine – il s’agissait d’un mâle nommé Jumbo. Des passionnés décidèrent de saisir l’opportunité d’avoir une race de chiens originaire du Brésil : en 1946, le Brasil Kennel Clube (BKC), devenu Confedereçao Brasileiro de Cinofilia (CBKC) en 1979, rédigea le premier standard de la race et commença un programme d’élevage. Celui-ci mena à la reconnaissance du Fila Brasileiro par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) en 1960.

 

Peu de chemin semble toutefois avoir été parcouru depuis. En effet, 60 ans plus tard, il n’est toujours pas reconnu par des associations d’envergure comme l’United Kennel (UKC) ou l’American Kennel Club (AKC) aux Etats-Unis, le Canadian Kennel Club (CKC) ou encore le prestigieux Kennel Club (KC) britannique.

 

Par ailleurs, certains éleveurs de Fila Brasileiro dont le Dr. Paulo Santa Cruz, qui participa à la rédaction du premier standard et est considéré parfois comme le père de la race, s’insurgèrent contre le choix fait par la CKBC d’autoriser les croisements avec d’autres races, notamment le Grand Danois, le Mastiff Anglais et le Mâtin Napolitain. Cela revient selon eux à dénaturer la pureté du Fila Brasileiro, et ils créèrent donc en 1978 la CAFIB (Clube de Aprimoramento do Fila Brasileiro), une nouvelle association avec un standard différent, dans le but de préserver la race historique. Cette initiative n’est pas forcément couronnée de succès, car ce standard n’est reconnu par aucun autre organisme. En particulier, le standard FCI du Fila Brasileiro est basé sur celui établi par la CBKC.

 

La race est aujourd’hui présente dans le monde entier, mais son gabarit et sa réputation de chien dangereux contribuent à limiter sa popularité. En France, avec moins d’une centaine de naissances enregistrées au Livre des Origines Français (LOF) chaque année, il reste relativement rare. Il connut un certain pic de popularité au tout début du siècle, avec plus de 150 enregistrements annuels, mais cela n’a pas duré plus d’une poignée d’années

Loyal et protecteur, réputé pour sa bravoure et sa détermination sans failles, le Fila Brasileiro est très proche de sa famille, si bien que les Brésiliens utilisent parfois l’expression « fidèle comme un Fila ». Il a d’ailleurs besoin de passer beaucoup de temps avec les membres de sa meute ; s’il est laissé seul trop souvent, il risque fort de développer des problèmes de comportement.

 

S’il est bien éduqué a appris à respecter et obéir à son maître, il fait donc un compagnon dévoué et affectueux. En revanche, s’il a été autorisé à être dominant dans sa jeunesse a constaté que la force lui permet d’obtenir des résultats et/ou ne considère pas son maître comme le chef de meute, il peut devenir potentiellement très dangereux. En tout état de cause, sa sociabilité se limite aux membres de sa famille : il se montre extrêmement méfiant avec les inconnus. Sans une éducation irréprochable, il peut s’attaquer à tous ceux qu’il considère comme une menace pour sa famille ou son territoire, qu’il s’agisse d’un livreur, du facteur, ou même d’un ami faisant une visite imprévue.

 

Les enfants avec lesquels il grandit font partie de sa meute et ne sont pas vus comme une menace. Au contraire, il fait tout pour les protéger… y compris de ses camarades de classe qui viennent jouer avec lui. Cela peut donner lieu à des situations dangereuses, et explique que cette race soit plutôt déconseillée avec des enfants.

 

Ce n’est guère mieux avec les autres animaux. Il peut éventuellement inclure les chiens et chats avec lesquels il grandit dans la famille qu’il protège, mais il est bien plus probable qu’il lutte contre ses congénères de grande taille pour établir une hiérarchie, et pourchasse puis mette à mort les petits chiens, chats et rongeurs. En clair, si le foyer comporte déjà ou est susceptible de comporter à l’avenir d’autres animaux, mieux vaut opter pour une autre race.

 

Lors de ses premières années, le chiot Fila Brasileiro est hyperactif et son maître doit prendre soin de limiter son activité à une ou deux heures par jour, afin qu’il ne sollicite pas trop ses articulations en croissance. C’est alors aussi un grand machouilleur qui, étant donné son gabarit, peut causer des dégâts substantiels. Une fois adulte, c’est plutôt le contraire : il tend à être paresseux et il incombe à son maître de le stimuler, par exemple à l’aide de promenades et/ou de sessions de jeu, pour qu’il continue à avoir une ou deux heures d’exercice par jour. En effet, quand bien même il ne donne pas l’impression d’avoir besoin d’exercice, il peut développer des problèmes de comportement s’il ne se dépense pas suffisamment – sans parler bien sûr du risque d’obésité, qui augmente alors de manière importante. Il doit obligatoirement être tenu en laisse lors de ces sorties, afin d’éviter que les rencontres avec d’autres animaux puissent connaître une issue fatale.

 

Le Mastiff Brésilien n’est évidemment pas un chien à tenir en appartement, où il risquerait vite de poser des problèmes. Il a besoin d’un grand jardin dans lequel il peut patrouiller et assumer ses fonctions de protecteur. Il prend sa tâche très au sérieux, et son maître doit s’assurer que l’espace est suffisamment clôturé à l’aide d’une barrière solide, haute de deux mètres au minimum et de préférence à travers laquelle il ne puisse pas voir. À défaut, il est probable qu’il trouve une manière de sortir, par exemple pour aller faire comprendre au passant qui promenait paisiblement son chien qu’il n’a rien à faire sur ce trottoir. Au passage, les barrières électriques souterraines sont bien sûr ineffectives avec ce chien.

 

Même s’il vit dans une maison avec jardin, un environnement urbain n’est pas ce qui est le plus recommandé pour lui compte tenu du nombre de stimulations extérieures lors des promenades, et donc du potentiel d’accidents graves. L’idéal est qu’il vive à la campagne, de sorte que ses sorties se fassent dans des endroits peu peuplés et calmes.

 

S’il aime avoir une tâche à accomplir (le plus souvent, cette dernière consiste à garder la propriété), ce n’est pas un grand amateur de tours et de jeux. Il adore passer du temps avec son maître et peut éventuellement aller chercher la balle lancée avec ce dernier pour pouvoir être avec lui, mais n’est pas particulièrement demandeur de ce genre d’activités.

 

Enfin, s’il sait réfréner ses ardeurs quant à l’usage de sa voix puissante, évitant de la faire entendre à bout de champ lorsque cela n’est pas nécessaire, le Fila Brasileiro n’est que peu versé en bonnes manières. Entre grognements, sifflements, ronflements et flatulences, c’est tout sauf un compagnon discret. Pour couronner le tout, il a tendance à fortement baver, et ne voit absolument pas en quoi il peut être problématique de laisser des traces sur les vêtements de son maître. Après tout, n’a-t-il pas été développé pour vivre au milieu de la nature, et non dans un appartement bourgeois ?

Tous les chiens gagnent à être sociabilisés dès leur plus jeune âge, mais ceci est encore plus vrai pour ce géant au caractère difficile qu’est le Fila Brasileiro. En plus de sa famille, il doit faire connaissance et devenir familier avec toutes les personnes de son entourage futur : amis, voisins, famille... L’habituer très tôt aux visites et à la présence d’étrangers est un bon moyen de diminuer les risques d’agressions par la suite.

 

Cette socialisation doit être poursuivie à l’âge adulte, afin qu’il continue à considérer ces situations comme « normales » et ne se mette pas en mode « défense contre agression ». Confiner un chien potentiellement dangereux en pensant éviter les accidents est une fausse bonne idée : cela ne fait qu’aggraver sa tendance à se défendre et sa propension à réagir de manière agressive le jour où il est confronté à une situation inconnue. Au contraire, un chien calme et équilibré, parfaitement sociabilisé, ne se sent pas menacé par les diverses stimulations extérieures et n’a pas de réaction dangereuse.

 

Il n’y a donc rien de pire que de garder un Fila Brasileiro enfermé dans le jardin, aussi grand ce dernier soit-il. Non seulement cela est mauvais pour son bien-être psychologique, mais en plus cela peut impliquer des conséquences dramatiques le jour où il se trouve à l’extérieur. Quelle que soit sa race, un chien non sociabilisé, en manque d’affection et traumatisé par le traitement qui lui est imposé risque fort de se comporter de manière agressive une fois qu’il est en contact avec le monde extérieur.

 

Ses sorties doivent donc être quotidiennes, et l’obéissance aux ordres donnés par son maître, et en particulier celui de rappel, doit lui être inculquée dès les premières semaines pour limiter les risques. Les méthodes traditionnelles de dressage sont à éviter absolument, car elles auraient toutes les chances de briser le lien entre l’animal et son maître. Or, s’il le décide, un Fila Brasileiro adulte peut très facilement prendre l’avantage sur celui qui le punit.

 

Patience, savoir-faire et autorité, couplés à une technique d’éducation canine basée sur le renforcement positif, permettent cependant d’avoir le contrôle de son chien et d’en faire un compagnon équilibré et bien élevé. Ce n’est pas juste une question de le tenir physiquement : il faut savoir se faire obéir par son chien et établir une hiérarchie claire.

 

Par ailleurs, il est tout aussi important de l’habituer à être manipulé dès ses premiers mois, pour qu’il ne pose pas de difficultés une fois adulte lors des séances de brossage. Tenter de toiletter un chien d’un tel gabarit contre son gré pourrait en effet s’avérer assez ardu.

 

Au final, on mesure combien l’éducation du Fila Brasileiro n’est pas à la portée de tout le monde : c’est un chien réservé à un maître déjà expérimenté, capable de gérer un animal puissant, indépendant et têtu.

Le Fila Brasileiro est plutôt robuste, mais n’est pas épargné par les affections communes à toutes les grandes races de chiens :

  • la dysplasie du coude et la dysplasie de la hanche, qui s’attaquent à ses articulations et peuvent causer des difficultés plus ou moins grandes à marcher ;
  • la dilatation-torsion gastrique, généralement due à une ingestion trop rapide ou trop importante de nourriture, qui peut vite être fatale sans l’intervention rapide d’un vétérinaire.


Il présente aussi un risque accru d’atrophie progressive de la rétine, une dégradation des tissus oculaires qui peut finir par le rendre aveugle.

 

Par ailleurs, ses oreilles tombantes ont tendance à se salir facilement et risquent de s’infecter si elles ne sont pas nettoyées régulièrement.

 

Enfin, l’obésité est un risque bien réel chez ce chien, car il tend à devenir paresseux une fois adulte. Ce n’est certes pas une maladie en soi, mais elle peut être à l’origine de nombreux problèmes de santé. Pour garder son chien en bonne forme, il faut donc à la fois lui procurer suffisamment d’exercice et surveiller régulièrement son poids, pour réagir rapidement en cas d’’embonpoint.

Autant l’éducation du Fila Brasileiro peut donner du fil à retordre, autant son entretien est plutôt simple.

 

En effet, il fait partie des rares races de chiens qui ne muent pas à une ou plusieurs reprises au cours de l’année, mais perd ses poils de manière modérée tout au long de l’année : un simple brossage hebdomadaire est suffisant.

 

En outre, le bain est à éviter : il est préférable de le nettoyer tous les 2 ou 3 mois avec une serviette humide que l’on passe sur son corps afin d’enlever les saletés, en insistant bien au niveau des rides. S’il est malgré tout nécessaire de donner un bain à son chien car il s’est fortement sali, il faut utiliser un shampoing spécifique pour chien, au risque d’abîmer sa peau.

 

Par ailleurs, les séances de toilettage hebdomadaire doivent être l’occasion de vérifier ses yeux pour s’assurer qu’il n’y a pas d’impuretés, et les nettoyer au besoin. Il faut aussi prêter une attention particulière à ses oreilles tombantes, qui doivent être nettoyées avec un chiffon humide afin de limiter les risques d’infection.

 

Enfin, lorsque l’usure naturelle ne suffit pas et que ses griffes commencent à être trop longues, il convient de les tailler à l’aide d’un coupe-ongles.

 

Vu le gabarit et la puissance du Fila Brasileiro, mieux vaut qu’il se montre conciliant lorsqu’on s’occupe de prendre soin de lui : il est donc essentiel de l’habituer à ces manipulations dès son plus jeune âge.

Le Fila Brasileiro n’est pas difficile en termes d’alimentation et peut sans problème être nourri avec les aliments industriels pour chiens du commerce. Il faut toutefois veiller à ce qu’ils soient adaptés à sa taille et à son âge mais aussi de bonne qualité, et donc en mesure de lui apporter tous les nutriments nécessaires.

 

Les premières années de sa vie sont particulièrement déterminantes, car ce géant ne grandit qu’assez lentement. Il faut donc être particulièrement vigilant à éviter de lui fournir une nourriture trop riche ou trop abondante pendant cette période. En effet, cela pourrait entraîner une croissance trop rapide, ce qui augmenterait le risque de problèmes d’articulation dont il souffrirait pour le reste de sa vie.

 

Une fois adulte, le Mastiff Brésilien a tendance à prendre facilement du poids, en grande partie par manque d’activité. Il est donc important de bien respecter les rations journalières recommandées par le fabricant, de manière à éviter tout dérapage à ce niveau.

 

Quant aux friandises utilisées lors de son éducation et/ou par la suite, elles peuvent vite représenter un apport calorique conséquent, qu’il convient de retrancher de sa ration quotidienne.

 

Enfin, pour diminuer les risques de dilatation-torsion de l’estomac, il est nécessaire de lui donner sa nourriture en deux repas (un le matin et un le soir). Ces derniers doivent être consommés dans un endroit calme, pour qu’il puisse prendre le temps de manger lentement. Il faut aussi éviter toute activité physique intense pendant la demi-heure qui précède, et surtout pendant celle qui suit.

Si par le passé le Fila Brasileiro était notamment utilisé pour la chasse, ce n’est plus que rarement le cas aujourd’hui. En revanche, ses qualités de chien de garde sont toujours extrêmement appréciées, qu’il s’agisse de la protection d’un troupeau ou d’une propriété.

 

Il fait aussi un excellent animal de compagnie, dévoué et protecteur, pour qui a suffisamment de temps à lui dédier et surtout de patience et de compétences pour l’éduquer et le contrôler. En effet, ce chien puissant, protecteur et potentiellement agressif n’est pas du tout adapté aux novices. Afin d’éviter les accidents qui ternissent la réputation de cette race, seul un maître ayant déjà une expérience canine solide devrait songer à adopter un Fila Brasileiro.

En France, le Fila Brasileiro ne fait pas partie des chiens de catégorie 1 ou 2 (chien de défense et chien d’attaque), si bien que la détention d’un individu enregistré au LOF (Livre des Origines Français) est parfaitement autorisée. En revanche, ceux n’ayant pas de pédigrée entrent dans la catégorie des « chiens assimilables aux Mastiffs », et leur commercialisation est donc interdite.

 

En Belgique, le Mâtin Brésilien fait partie de la liste des chiens de catégorie 1, et sa possession doit donc être signalée à l’administration communale. Des restrictions locales peuvent être imposées : il est conseillé de se renseigner sur celles-ci auprès des autorités avant toute adoption.

 

En Suisse, il fait partie de la liste des chiens potentiellement dangereux dans les cantons de Valais, de Genève et de Fribourg. Toute personne envisageant d’adopter un Fila Brasileiro a donc intérêt à s’informer auprès des autorités locales des dernières lois en vigueur. Aux États-Unis et au Canada, la situation est plus compliquée. La race n’est pas reconnue par les principales associations que sont l’UKC, l’AKC et le CKC et de nombreuses municipalités, voire certains États ou provinces, restreignent ou interdisent la possession d’un Brazilian Mastiff. Il est donc conseillé de bien s’informer auprès des autorités locales pour savoir si l’adoption d’un Fila Brasileiro avec pédigrée est autorisée.

 

Certains pays ont fait le choix d’interdire purement et simplement la race. En Europe, c’est le cas par exemple de la Grande-Bretagne, la Norvège, Malte ou encore Chypre.

 

Enfin, d’autres pays imposent des restrictions, comme par exemple la castration obligatoire des mâles en Nouvelle-Zélande.

Le prix d’un chiot Fila Brasileiro est de 1200 à 1300 euros, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle.

Le Fila Brasileiro a des pas amples et souples rappelant ceux des félins.

 

Il marche l'amble, comme le font les chevaux ou les chameaux. Il déplace ainsi les membres d'un même coté pour avancer. Cela le fait se dandiner, avec un balancement latéral du thorax et des hanches, accentué par la queue lorsqu'elle est dressée. Quand il est au pas, il maintient la tête sous la ligne dorsale.

 

Son trot est facile, harmonieux, dégagé, aux foulées amples, avec un bon rendement. Son galop est puissant et lui permet d'atteindre une rapidité insoupçonnable pour un chien d'un tel port et d'un tel poids.

 

Le déplacement du Fila Brasileiro est toujours influencé par les articulations typiques de molossoïde, qui non seulement donnent l'impression de subits et rapides changements de direction, mais le lui permettent également.

 

Profondément rustique, le Mâtin Brésilien réclame de l'espace et du sport à volonté. Il peut vivre toute l'année dehors, à condition de disposer d'une niche confortable et bien abritée.

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Avis & conseils

le Fila Brasileiro avec un poids compris entre 25 et 35 kilos ? Je pense que vous devriez revoir un peu plus sérieusement votre site !

   
Par yayadelaplaya

excellent gardien et compagnon pour les enfants toutefois quelques séances d'éducation canines ne sont pas à proscrires

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Par litampha teddy

Superbe chien! Il s'entend bien avec tout son entourage : chiens, chats, amis, pourvu qu'il se sente bien entouré dans la famille et qu'il sache correctement où est sa place. Surtout l'éduquer avec amour à l'obeissance pour canaliser son agressivité et ne jamais le dresser à l'attaque, comme on peut le voir sur certains sites !

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Par courdille
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