Drever

Drever

Autres noms : Basset Suédois, Dachsbracke Suédois ou Braque Suédois
Pays d'origine : Suède
Groupe : Chien courant, Chien de recherche au sang et races apparentées

Qualités du Drever

Tempérament du Drever

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Drever

Avec les enfants

Le Drever au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Drever

Espérance de vie
13 ans
Poids de la femelle
De 14 à 15 kg
Poids du mâle
De 14 à 15 kg
Taille de la femelle
De 30 à 38 cm
Taille du mâle
De 32 à 40 cm

Le Drever : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Drever

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrix

Le Drever est un chien courant de petite taille très solide, doté d’un dos long et de courtes pattes ; certains le décrivent comme un Corgi dans une robe de Beagle. Il est de constitution robuste et forte, possède une belle prestance et des muscles bien développés. En outre, son centre de gravité bas lui permet de garder un très bon équilibre.

 

La ligne du dessus est bien horizontale, le dos puissant et le garrot bien dessiné, en particulier chez le mâle. La poitrine est bien développée et descend plus bas que les coudes.

 

Sa queue est courte et épaisse. Elle ne doit pas être portée trop haut et ne doit jamais retomber sur le dos.

 

Ses pattes sont larges et droites, et les pieds sont fermes, avec les doigts serrés et des coussinets bien développés.

 

La tête du Basset Suédois est grande, assez allongée, et abrite un nez très allongé – sa longueur doit être égale à celle du crâne. La truffe est bien noire et possède des narines largement ouvertes. Les mâchoires sont fortes et articulées en ciseau. Les yeux sont de couleur brun fondé et le regard est alerte, brillant et expressif, manifestant la grande intelligence de ce chien. Quant aux oreilles, elles sont tombantes et attachées assez bas.

 

Le Braque Suédois est doté d’un manteau assez épais, bien dur et lisse. Les poils sont souvent légèrement plus longs au niveau du dos, du cou et de la queue. Le pelage peut être de différentes couleurs : bringée, fauve, rouge et tricolore. Des marques de couleur blanches ou sable sont presque systématiquement présentes sur la tête, la poitrine et les pattes, mais il peut également y en avoir sur d’autres parties du corps. Les marques symétriques sont préférées, en particulier sur la tête.

 

Enfin, dimorphisme sexuel n’est que très léger chez cette race. Mâles et femelles ont quasiment le même poids, mais les mâles peuvent être plus grands d’une poignée de centimètres. Les uns comme les autres atteignent en tout cas leur taille définitive plus tôt que d’autres races, du fait de leur petit gabarit.  

Taille & poids du Drever

Taille du mâle
De 32 à 40 cm
Taille de la femelle
De 30 à 38 cm
Poids du mâle
De 14 à 15 kg
Poids de la femelle
De 14 à 15 kg

Standard du Drever

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Drever doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Aussi connu sous le nom de Braque Suédois ou Basset Suédois, le Drever est une race de chien originaire de Suède. Son nom provient du mot suédois « drev », qui signifie « chasser ». C’est en effet une activité dans laquelle il excellait - et excelle d’ailleurs toujours aujourd’hui.

 

La race fut créée au début du 20ème siècle à partir du Basset de Westphalie, un chien allemand de petite taille dont les ancêtres sont le Brachet Allemand et divers autres chiens allemands. Ressemblant quelque peu au Teckel, le Basset de Westphalie fut importé pour la première fois en Suède en 1910. Un travail de croisements et de sélections fut alors mené par des éleveurs suédois à partir de ce chien, ainsi que de races suédoises, avec l’objectif de mettre au point un chien de chasse de petite taille adapté aux bois et sous-bois du pays, et capable notamment de passer partout. Il en résulta en 1913 un chien assez similaire au Basset de Westphalie, mais mesurant environ 2 cm de plus que lui. Toutefois, il n’avait alors pas encore de nom et n’était pas considéré comme une race à part entière, mais simplement comme la variété suédoise du Basset de Westphalie.

 

En Suède (et même dans une partie du territoire allemand), il devint vite plus populaire que son ancêtre allemand, rendant ce dernier assez rare sur le territoire. Sa réputation d’excellent chien de travail, notamment pour pister les chevreuils, les élans et les animaux de terrier comme les lièvres ou les renards, le rendit de plus en plus convoité par les chasseurs. Ce fut tout particulièrement le cas à partir des années 30 car le chevreuil, jusqu’alors assez rare en Suède, devint de plus en plus présent, se répandant notamment au nord du pays.

 

En bon chien de travail, il conduisait le gibier au plus près des chasseurs, qui n’avaient alors plus qu’à tirer lorsque renards, lièvres et cerfs (entre autres), se retrouvaient dans leur ligne de mire. Il excelle d’autant plus dans cette tâche que ses pattes courtes lui permettent de se déplacer facilement et discrètement dans les sous-bois. Il est même capable de débusquer le gibier en se faufilant dans de petits espaces, comme par exemple des terriers.

 

Mis à part ces quelques faits, l’histoire du Drever reste assez floue.

 

En 1944, un club dédié à ce qui n’était alors considéré que comme une variété suédoise du Basset de Westphalie fut créé en Suède. En 1947, il donna à ce chien un nom distinct : celui de Drever. C’est donc à partir de cette année-là qu’on commença à le considérer comme une race à part entière. Cette dernière fut reconnue en 1953 par le Svenska Kennelklubben (SKK), l’organisme canin de référence dans le pays, entérinant au passage le fait qu’il s’agissait d’une race de chien suédoise.

 

De nombreuses décennies plus tard, sa diffusion et sa reconnaissance internationale demeurent lacunaires. Certes, la Fédération Cynologique Internationale (FCI) le reconnaît depuis 1955, le Canadian Kennel Club depuis 1956 et le United Kennel Kennel Club (UKC) américain depuis 1996 – pour ne citer qu’eux. Du côté de l’American Kennel Club (AKC), le processus est en cours, puisque la race a été admise en 2015 dans le Foundation Stock Service (FSS), statut préalable à une reconnaissance pleine et entière. Toutefois, certains organismes de référence, à commencer par le prestigieux Kennel Club britannique, n’ont pour leur part pas encore franchi le pas, malgré les efforts de nombre d’éleveurs et passionnés, qui voient en lui un parfait compagnon de vie et s’efforcent de le faire connaître et reconnaître.

 

C’est aujourd’hui une des races les plus populaires dans son pays, mais on ne peut pas en dire autant à l’étranger, surtout hors des pays scandinaves.

 

De fait, sa popularité demeure essentiellement cantonnée à la Suède, la Norvège et la Finlande, qui sont les contrées où il est le plus présent. Il subit toutefois un désamour très prononcé dans son pays d’origine : le nombre d’enregistrements annuels auprès du SKK a été divisé par trois en vingt ans seulement, passant de plus de 2000 au début des années 90 à moins de 1000 au début des années 2000, puis autour de 700 dans la deuxième moitié des années 2010. En Finlande, il est en revanche très stable depuis au moins 30 ans : le nombre d’enregistrements annuels auprès du Suomen Kennelliitto se situe chaque année autour de 200 à 250. Les statistiques du Norsk Kennel Klub norvégien sont du même ordre de grandeur, mais cela traduit là aussi un déclin, car le pays comptait plutôt autour de 350 à 400 naissances par an dans les années 90.
En revanche, le Danemark n’a pas du tout adopté la race de son voisin du nord : moins de 10 représentants de la race sont enregistrés chaque année auprès du Dansk Kennel Klubb.

 

Le Drever est encore plus rare en France, où seuls 8 individus ont été enregistrés au LOF (Livre des Origines Français) entre 2015 et 2019.

Le Drever est un chien plein d’enthousiasme et très affectueux envers ses propriétaires, qui adore recevoir de l’attention. Sa joie perpétuelle est communicative et en fait un chien de compagnie très apprécié, même s’il reste encore de nos jours majoritairement employé pour la chasse.

 

Il peut convenir à de nombreux types de familles et de foyers, y compris par exemple des retraités actifs possédant un terrain et/ou aimant aller se promener régulièrement.

 

Il s’entend particulièrement bien avec les enfants et adore jouer avec eux, dans la mesure où ces derniers ne le chahutent pas trop – c’est d’ailleurs une bonne manière pour lui de dépenser son énergie. Il s’accorde tout de même mieux avec les enfants plus âgés qu’avec les plus jeunes, qui sont normalement davantage conscients des comportements à adopter avec leur petit partenaire de jeux. En effet, du fait de sa fragilité (notamment à cause de la longueur de son dos), il pourrait facilement être blessé par des petits trop énergiques et chahuteurs, par exemple s’il leur vient l’idée de monter sur son dos.

 

La cohabitation avec d’autres animaux est en revanche nettement plus problématique. Cela vaut d’ailleurs même pour le cas où il doit partager son foyer avec un congénère : contrairement à ce que pourraient laisser penser ses origines de chien de chasse, il préfère en général être le seul chien de la maison – et même d’ailleurs le seul animal. Le faire vivre avec un ou des chats est également assez hasardeux, car il a tendance à les prendre pour des proies. Mieux vaut également renoncer à l’idée de le faire cohabiter avec des petits animaux de compagnie (rongeurs, reptiles, oiseaux…), car son instinct de chasseur fort développé aurait toutes les chances de le conduire un jour ou l’autre à s’en prendre à eux. 

 

Avec une socialisation précoce et intense, les problèmes de comportement agressif envers les autres chiens peuvent s’effacer ou s’atténuer, si bien d’ailleurs que certains représentants de la race partagent sans problème leur foyer avec d’autres chiens. Il en va de même pour les rencontres avec d’autres chiens lors des promenades : même s’il faut toujours rester vigilant et prêt à intervenir au moindre comportement indésiré, une socialisation de qualité réduit considérablement les risques. Quoi qu’il en soit, toute présentation d’un autre chien doit être faite lentement et progressivement, d’autant que la réaction de ce dernier comporte elle aussi toujours une part d’imprévisible.

 

Plein d’énergie, il aime passer son temps à jouer et à courir dans son jardin ou dans de grands espaces. Étant donné qu’il descend de longues lignées de chasseurs aguerris, il a besoin de se défouler très régulièrement. Ses origines en font également un chien très courageux.

 

Sa grande énergie implique que sa famille soit présente pour lui et en mesure de le sortir et/ou de jouer avec lui au moins une heure par jour. En outre, il est indispensable qu’il dispose d’un jardin ou d’un terrain lui permettant de se défouler par lui-même à tout moment : il n’est pas fait pour la vie en appartement.

 

Lors des promenades, il est important d’être toujours vigilant sur l’endroit où il se trouve. En effet, son fort instinct de pisteur peut l’amener à rapidement prendre des chemins de traverse et se retrouver bien loin de son maître. Autant dire qu’apprendre le rappel à son chien revêt une importance toute particulière avec le Drever. Dans certains cas, il est d’ailleurs plus sûr de le tenir systématiquement en laisse. L’achat d’un collier pour chien connecté peut également constituer une option intéressante pour s’épargner bien des angoisses. Quoi qu’il en soit, sa propension à fuguer ne saurait être une raison pour restreindre les balades, car cela ne pourrait avoir que des effets négatifs : il a un besoin fondamental de se dépenser et ce besoin doit être satisfait, faute de quoi il ne peut demeurer équilibré et en bonne santé. Un propriétaire sportif lui convient de ce fait totalement.

 

Sa propension à se lancer sur telle ou telle piste implique qu’il vaut mieux disposer d’une clôture de jardin solide et parfaitement sécurisée pour éviter toute fugue du chien. Bien qu’il ne soit pas très haut et ne puisse donc pas sauter par-dessus les barrières, le Drever est parfaitement capable d’utiliser son intelligence pour trouver des failles dans le grillage et creuser des trous afin de se faufiler au dehors. Il a d’ailleurs tôt fait de développer une expertise en creusage de trous – pas que pour s’évader, d’ailleurs - s’il est laissé trop longtemps seul dans le jardin et s’ennuie.

 

Malgré son gabarit peu impressionnant, le Drever a le réflexe d’aboyer dès lors qu’il ressent un problème ou qu’un visiteur passe le pas du jardin (il se montre d’ailleurs toujours méfiant envers les étrangers dans un premier temps), et sait faire preuve d’un grand courage au besoin : autant de qualités qui en font un bon chien de garde. Le fait que ses instincts de chasseur ne le quittent jamais vraiment explique qu’il s’agisse d’une race de chien qui aboie beaucoup : il se sert des aboiements non seulement pour signaler ce qui lui semble anormal, mais aussi lorsqu’il s’ennuie ou au contraire est en train de jouer, comme s’il avait besoin de constamment faire sentir sa présence. Autant dire qu’il a peu de chances de devenir le meilleur ami des voisins…

Comme beaucoup de chiens de chasse, le Drever aime penser par lui-même et est assez autonome. Ceci implique qu’il peut facilement se montrer têtu et obstiné, n’hésitant pas à remettre en cause les limites ou règles que son maître cherche à lui imposer, dès lors qu’il perçoit un manque d’assurance de la part de ce dernier.

 

Son éducation peut donc donner du fil à retordre à un maître débutant et/ou ne sachant pas montrer à son chien qui est le maître, car il aurait de grandes chances de se laisser déborder. En tout état de cause, elle exige patience, rigueur et cohérence. Il est important de fixer d’emblée les règles de la maison, puis de s’y tenir et de les faire respecter par l’ensemble des membres du foyer : pas question que ce qui soit interdit un jour soit permis le lendemain, ou qu’une personne lui autorise ce qu’une autre lui refuse.

 

Pour autant, le Drever ne fait pas partie des chiens les plus difficiles à éduquer, car il adore être au contact de l’Homme et prend beaucoup de plaisir à interagir avec lui. Les exercices sollicitant son intelligence et nécessitant une réflexion le captivent, tandis que les méthodes de renforcement positif donnent de très bons résultats. Il faut toutefois veiller à ne pas avoir la main trop lourde sur les friandises, étant donné qu’il est facilement sujet à l’embonpoint.

 

Par ailleurs, le Drever est obnubilé par le fait de creuser des trous ; ceci est profondément ancré en lui, et il est vain d’espérer l’en empêcher. Il est possible en revanche de canaliser cette propension en délimitant une zone du jardin dans laquelle il peut s’en donner à cœur joie, et en lui apprenant à ne pas dépasser le périmètre défini. Bien évidemment, il ne faut pas attendre pour mettre en place cette règle : elle est beaucoup plus facile à installer d’emblée qu’une fois qu’il est habitué à creuser un peu partout.

 

Une autre tendance qu’à le Drever et contre laquelle il est difficile de lutter est celle d’aboyer à tout va. Il n’est toutefois pas inutile, dans le cadre de son éducation, d’essayer de lui apprendre à ne le faire que lorsque cela est nécessaire, c’est-à-dire lorsqu’il souhaite avertir ses maîtres de quelque chose.

 

Enfin, tout chien a besoin d’être socialisé dès son plus jeune âge, mais c’est encore plus le cas pour un animal comme le Drever, qui a souvent tendance à se montrer agressif envers ses congénères, et plus largement envers les autres animaux. Ainsi, au-delà du fait de lui faire rencontrer au plus tôt un maximum de personnes, d’environnements et de situations, il est important qu’il croise également des congénères de tous gabarits ainsi que d’autres animaux.

Le Drever jouit généralement d'une santé robuste. Il faut dire en effet qu’il reste majoritairement élevé en vue d’être utilisé comme chien de travail, et plus précisément comme chien de chasse. Ainsi, tout individu présentant un problème est minutieusement écarté des programmes d’élevage, et ne peut donc se reproduire.

 

Certains problèmes sont toutefois observés de manière assez récurrente chez cette race :

  • des maux et problèmes de dos (hernie discale, par exemple), du fait de la grande longueur de ce dernier par rapport au reste du corps. Des difficultés à se lever peuvent par exemple mettre la puce à l’oreille. Pour prémunir son chien contre ce genre de problème, il est important d’éviter qu’il saute (sur les gens, sur ou depuis un meuble, etc.) et ne monte ou descende des marches. Il faut aussi tout faire pour qu’il ne soit pas en surpoids, car cela fragiliserait inexorablement sa colonne vertébrale ;
  • l’entropion, qui correspond à un enroulement de la paupière à l’intérieur du globe oculaire. Cela a pour conséquence d’irriter et d’enflammer ce dernier, ce qui rend alors l’œil rouge. Si l’entropion n’est pas identifié à temps et traité par un acte chirurgical, il peut provoquer un ulcère cornéen et une infection de l’œil ; dans les cas les plus graves, cela peut aboutir à la perte de l’organe ;
  • les otites, du fait de la forme pendante de ses oreilles. Un entretien régulier en diminue considérablement le risque ;
  • enfin, certains individus peuvent attraper des coups de soleil sur les zones de leur corps les plus dépourvues de poils. Il convient pour les en prémunir de leur appliquer de la crème solaire pour chien sur les parties où ils ne disposent pas de beaucoup de poils.

 

Enfin, même s’il ne s’agit pas d’une maladie en soi, le Drever est sujet aux problèmes d’embonpoint, qui peuvent avoir de graves conséquences sur sa santé, en déclenchant ou aggravant certaines affections. Pour garder son chien en bonne santé, il est donc important d’être rigoureux quant à sa ration alimentaire et de le peser régulièrement, afin de corriger rapidement le tir en cas de problème.

Le Drever est une race de chien facile d’entretien.

 

En premier lieu, son poil court et lisse n’a besoin que d’un brossage hebdomadaire pour rester en bon état. Il est toutefois nécessaire d’opter pour une fréquence accrue lors de ses périodes de mue, au printemps et en automne, car il perd alors davantage de poils.

 

En revanche, laver son chien n’est que rarement nécessaire, à moins bien sûr qu’il ne se soit particulièrement sali.

 

Par contre, en cas de fortes chaleurs, il est utile d’appliquer de la crème solaire pour chien sur les parties de son corps ne comprenant que peu de poils (à commencer par les oreilles et le nez), car certains représentants de la race sont enclins aux coups de soleil.

 

La partie de son corps qui nécessite le plus de vigilance sont sans doute ses oreilles. En effet, le fait de posséder des oreilles pendantes implique un risque accru d’infections (otites, etc.) à ce niveau. Il est donc important de vérifier et nettoyer les oreilles de son chien au moins une fois par semaine, de façon à prévenir ce risque. C’est tout particulièrement vrai pour les individus qui passent beaucoup de temps en extérieur (par exemple dans le cadre de la chasse) et/ou en période humide.
Un entretien hebdomadaire de ses yeux s’impose également pour retirer les potentielles sécrétions ou croûtes susceptibles d’entraîner irritations et infections.

 

La séance d’entretien hebdomadaire est aussi l’occasion de brosser les dents de son chien, même si une fréquence accrue (jusqu’à une fois par jour) est encore plus recommandée. Cela évite la formation de plaques de tartre et les problèmes qui peuvent aller avec.

 

Enfin, l’usure naturelle suffit généralement à limer les griffes des individus qui passent beaucoup de temps en extérieur et sont suffisamment actifs. À défaut, il est nécessaire de les couper manuellement à l’aide d’un coupe-ongles spécialement conçu à cette fin. On ne doit pas les entendre faire de bruit lorsque le chien marche sur une surface dure, car cela pourrait non seulement le gêner pour marcher, mais aussi potentiellement le blesser.

De la nourriture industrielle de bonne qualité convient tout à fait à un Drever. Le plus important dans son alimentation est de parvenir à lui donner une ration quotidienne adaptée à ses besoins et à son niveau d’exercice. D’un côté, il a besoin d’être nourri suffisamment pour satisfaire les besoins nutritionnels que son niveau élevé d’activité nécessite. De l’autre, il faut veiller à ne pas le suralimenter, dans la mesure où il développe facilement de l’embonpoint. En tout état de cause, ses rations alimentaires ne sont pas forcément les mêmes d’un individu à l’autre, et même d’une période de l’année à l’autre.

 

Ainsi, s’il est utilisé dans le cadre de la chasse, ses besoins nutritionnels sont alors plus élevés qu’à l’accoutumée, étant donné qu’il se dépense davantage. Il est donc nécessaire d’ajuster à la hausse sa ration quotidienne pendant la saison de la chasse, et de bien veiller à revenir au niveau antérieur une fois cette dernière terminée.

 

Le chiot Drever est particulièrement enclin à prendre du poids rapidement, ce qui peut être d’autant plus problématique qu’il est alors particulièrement fragile. Encore plus qu’avec un adulte, il faut donc surveiller attentivement son évolution morphologique et sa courbe de poids. En particulier, il faut se méfier d’une distribution trop conséquente de friandises dans le cadre de son éducation : l’apport calorique qu’elles représentent peut vite finir par être conséquent. De fait, le mieux est de le déduire de sa ration quotidienne.

 

Enfin, comme tout chien, le Drever doit toujours avoir à sa disposition de l’eau fraîche à volonté, de façon à s’hydrater convenablement.

Le Drever a été créé pour la chasse, et c’est une réussite : grâce notamment à son excellent odorat et sa formidable endurance, il excelle dans ce domaine. S’il n’est pas le plus agile des chiens du fait de sa morphologie d’ensemble, sa petite taille lui permet de se faufiler partout dans les bois et même dans les terriers de renards ou de lapins, pour en faire sortir le gibier. Dans les pays scandinaves, il est particulièrement recherché pour la chasse au chevreuil et à l’élan.

 

S’il est de nos jours encore surtout utilisé pour la chasse aujourd’hui, le Basset Suédois est également un excellent chien de famille et de compagnie. Sa grande énergie en fait un choix parfait pour les sportifs en quête d’un chien qu’ils puissent emmener avec eux courir, faire du vélo, ou randonner.

 

Du fait notamment de sa propension à aboyer (et pas forcément que quand il remarque quelque chose d’anormal, d’ailleurs), il est également parfaitement à même de remplir le rôle de chien de garde.

Il est difficile – voire quasiment impossible – de trouver un Drever en dehors de la Suède, la Norvège et la Finlande.  Dans son pays d’origine, on en trouve autour de 600 euros dans un bon élevage, mais ce montant peut atteindre les 800 euros. Comme pour toute race, le prix d’un chiot Drever dépend de la renommée de l’élevage, de sa lignée et bien sûr de ses qualités morphologiques intrinsèques, c’est-à-dire sa plus ou moins grande proximité avec le standard de la race.

 

Si une importation depuis la Suède, la Finlande ou la Norvège est envisagée, s’ajoute alors au prix du chien les coûts de transport et les frais administratifs.

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