Terrier Tchèque

Terrier Tchèque

Autres noms : Terrier de Bohème ou Cesky Terrier
Nom d'origine : Ceský Teriér
Pays d'origine : République Tchèque
Groupe : Terrier

Qualités du Terrier Tchèque

Tempérament du Terrier Tchèque

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Terrier Tchèque

Avec les enfants

Le Terrier Tchèque au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
De 12 à 15 ans
Poids de la femelle
De 6 à 9 kg
Poids du mâle
De 7 à 10 kg
Taille de la femelle
De 25 à 30 cm
Taille du mâle
De 27 à 32 cm

Le Terrier Tchèque : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Terrier Tchèque

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrixPopularité

Le Terrier Tchèque est un chien de petit gabarit, avec un corps musclé et un long poil. La ressemblance avec ses ancêtres, le Scottish Terrier et le Sealyham Terrier, est évidente.

 

Son corps rectangulaire renvoie une impression de puissance sans être volumineux, car sa poitrine est cylindrique et non en forme de tonneau. Ses pattes sont assez longues pour un terrier, mais restent relativement courtes. Les pieds avant sont plus larges que ceux situés à l’arrière et possèdent des griffes solides, idéales pour creuser et se frayer un chemin dans les terriers. La queue est plutôt longue, entre 18 et 20 cm, et portée à l’horizontale lorsqu’il est actif.

 

La tête est allongée, avec un crâne relativement étroit et un stop peu marqué. Les oreilles sont de forme triangulaire, de taille moyenne, attachées assez haut, et retombent de telle manière qu’elles recouvrent entièrement le pavillon. De taille moyenne et très expressifs, les yeux sont de couleur marron, avec une teinte allant du clair (pour les sujets à la robe café au lait) au foncé (pour ceux de couleur gris-bleu).

 

Le pelage du Terrier Tchèque est long et fin. Il doit être conservé ainsi au niveau de la poitrine, du ventre, des pattes et du visage, où il forme une barbe et des sourcils. En revanche, pour un individu destiné à être présenté en exposition canine, un certain travail de toilettage s’impose au niveau du cou, des épaules et du dos : sa longueur doit y être comprise entre 1 et 1,5 cm. La transition au niveau des flancs entre le poil tondu et celui qui est laissé long doit être progressive.

 

Deux couleurs de robe sont autorisées : le gris bleu et le marron clair. Dans un cas comme dans l’autre, le pelage d’un chiot va en s’éclaircissant au fur et à mesure qu’il grandit. Les individus gris naissent pratiquement noirs, tandis que ceux chocolat au lait naissent marron foncé. Par ailleurs, quels que soient l’âge et la robe, des petites marques blanche, crème ou jaunes sont autorisées.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel n’est que légèrement marqué chez cette race : en moyenne, la différence de taille entre les mâles et les femelles n’excède guère 2 cm.

Taille & poids du Terrier Tchèque

Taille du mâle
De 27 à 32 cm
Taille de la femelle
De 25 à 30 cm
Poids du mâle
De 7 à 10 kg
Poids de la femelle
De 6 à 9 kg

Standard du Terrier Tchèque

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Terrier Tchèque doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Le Terrier Tchèque fait figure d’exception dans le monde canin. En effet, alors que la majorité des races ont des origines plus ou moins floues, les siennes sont parfaitement documentées. En outre, tandis que la naissance d’une race est souvent le fruit du travail combiné de Dame Nature et de nombreux éleveurs, lui ne doit son existence qu’à un seul homme.

 

Frantisek Horak (1909-1996) était à la fois généticien, chasseur et éleveur de Scottish Terrier ainsi que de Sealyham Terrier. Décidé à créer une nouvelle race, il réalisa en 1949 un premier croisement entre Scotch Rose, une femelle Scottish, et Buganier Urquelle, un mâle Sealyham Terrier.

 

Des trois chiots nés de cet accouplement, un seul survécut, Adam Lovu zdar. Il figure comme numéro 1 dans le registre établi par Frantisek Horak, et il le garda jusqu’à son décès dans un accident de chasse quelques années plus tard.

 

L’objectif de Frantisek Horak était de mettre au point un chien parfaitement adapté à la chasse dans les forêts de Bohème, avec d’une part des pattes plus longues que ses ancêtres pour se déplacer plus facilement, et d’autre part une tête plus petite et un poitrail moins large, pour se faufiler dans les terriers.

 

Il réalisa de nombreux croisements durant les années qui suivirent, documentant les résultats de chacun avec une grande précision, apprenant tout autant de ses réussites que de ses échecs. Dix ans après ses premiers travaux, en 1959, il présenta trois de ses chiens lors d’une exposition canine à Liberec : Fantom, Chytry et Javor. L’intérêt pour cette nouvelle race fut immédiat, et l’organisme cynologique de Tchécoslovaquie ne tarda pas à la reconnaître. Le premier individu que ce dernier enregistra fut une femelle nommée Chrabra Lovu zdar.

 

La reconnaissance internationale suivit rapidement, puisque le Cesky Terrier fut accepté dès 1963 par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), qui coordonne les organismes nationaux de près d’une centaine de pays - dont la France, la Belgique et la Suisse.

 

Il eut toutefois de grandes difficultés à se diffuser, même dans son propre pays. En effet, il était considéré comme un chien de chasse, et de ce fait son programme d’élevage était contrôlé par le Club de Chasse Tchécoslovaque. Jusqu’en 1989, ce dernier imposa donc des épreuves de travail à chaque individu, ce qui limita fortement la possibilité pour ce chien de se faire une place en tant qu’animal de compagnie.

 

En outre, le régime communiste rendait difficile l’exportation de ces chiens, et il fallut attendre les années 80 pour que les premiers spécimens arrivent en Amérique du Nord. La situation changea rapidement avec la chute du bloc soviétique : le Terrier Tchèque se répandit alors un peu partout en Europe, mais aussi au Canada, aux États-Unis et en Australie.

 

Le prestigieux et influent Kennel Club (KC) britannique le reconnut en 1990, ce qui facilita sa diffusion dans le monde anglophone. Dès 1993, l’United Kennel Club (UKC) américain lui emboîta le pas, avant que le Club Canin Canadien (CCC) n’en fasse de même en 1999.

 

Quant à l’organisme de référence aux Etats-Unis, l’American Kennel Club (AKC), il accepta à partir de 1996 les enregistrements de Terrier Tchèque dans son Foundation Stock Service (FSS), préalable à une reconnaissance pleine et entière qui survint en 2011.

Le Terrier Tchèque est un joyeux compagnon et apprécie la présence de sa famille, mais peut sans problème passer une journée seul pendant que les siens sont au travail, s’il a de quoi s’occuper.

 

Plein d’énergie et plutôt patient pour un terrier, il s’entend à merveille avec les enfants : ils font pour lui de formidables compagnons de jeu, et vice-versa. Sa patience atteint toutefois ses limites s’il est traité trop brusquement, et il n’hésite pas à le faire comprendre en mordant celui qui le dérange. Pour éviter les accidents, toutes les interactions avec les plus jeunes doivent se faire en présence d’un adulte – cela vaut d’ailleurs pour n’importe quel chien, quelle que soit sa race.

 

Par ailleurs, même en tant qu’animal de compagnie, il conserve son âme de chasseur. Il faut donc éviter de lui faire partager son foyer avec un rongeur, un reptile ou encore un oiseau : l’expérience aurait toutes les chances de tourner court, le petit animal étant vu comme une proie. Au demeurant, les chats et les autres chiens de petite taille ne sont pas à l’abri de son instinct de prédation.

 

D’ailleurs, il ne se montre de manière générale pas excessivement sociable envers ses congénères, sans pour autant être agressif. Il peut néanmoins se prendre d’amitié pour un autre chien avec qui il vit, en particulier s’il a grandi à ses côtés.

 

Même s’il est naturellement méfiant, il reste assez calme et équilibré vis-à-vis des humains qui lui sont inconnus : il n’est pas du genre à faire montre d’une agressivité débordante et/ou à aboyer de manière excessive.

 

Le fait qu’il soit peut-être le plus calme des terriers ne l’empêche toutefois pas d’être débordant d’énergie et d’avoir grand besoin de courir, jouer et se promener environ 45 minutes par jour. Mieux vaut toutefois que les sorties se fassent en laisse, pour éviter qu’il ne parte à la poursuite de tous les petits animaux qu’il croise. Il aime aussi bien les promenades tranquilles que les sorties plus actives, et son endurance le rend capable de devenir un très bon partenaire d’entraînement pour un amateur de course à pied.

 

S’il aime assurément l’extérieur, Le Ceský Teriér n’en est pas moins un chien d’intérieur. Il peut vivre en appartement dès lors qu’il est suffisamment sorti et est en mesure de se dépenser autant que nécessaire, mais l’environnement idéal pour lui est une maison avec un jardin parfaitement clos. Il peut ainsi passer ses nuits — et les journées pluvieuses — au-dedans en compagnie de sa famille, et s’amuser au dehors selon son bon vouloir pendant toute la durée du jour.

 

Par ailleurs, il n’y a pas que physiquement qu’il soit être stimulé. En effet, même si son côté têtu peut laisser croire qu’il en va autrement, il aime être sollicité mentalement. Les jeux et jouets sont un bon moyen de le faire, au même titre que les sports canins comme l’agility ou l’obéissance.

 

Qu’il s’agisse de la proximité avec sa famille, de la possibilité de se dépenser ou encore d’être stimulé intellectuellement, le Terrier de Bohème peut vite se montrer destructeur si ses besoins ne sont pas satisfaits. En particulier, ses griffes puissantes ont tôt fait de ravager un jardin ou le canapé du salon.

 

De même, il est possible qu’il décide de partager son ennui avec la terre entière et de se mettre à aboyer à tue-tête afin de faire savoir à tout le voisinage qu’il a envie de sortir se promener.

Comme tous les chiens, le Terrier Tchèque a tout intérêt à bénéficier d’une socialisation entamée dès ses premières semaines par l’éleveur et continuée pendant les mois qui suivent par sa famille. C’est elle qui fait parfois toute la différence entre un individu équilibré et bien dans sa tête, et un autre stressé et qui ne sait comment réagir dans différentes situations.


Il est donc important de permettre au jeune Cesky Terrier de vivre de nombreuses situations différentes dans tous types d’endroits, de s’habituer à divers stimuli, mais aussi de faire la connaissance de toutes sortes d’humains, qu’il s’agisse d’inconnus ou de personnes qu’il sera amené à croiser régulièrement tout au long de sa vie (voisins, amis…). Il en va de même avec ses congénères : le fait de rencontrer de nombreux autres chiens pendant ses premiers mois aide grandement à ce qu’il les accepte plus facilement une fois adulte. En revanche, tous les efforts faits pour le socialiser avec des petits animaux ont de grandes chances d’être vains, son instinct de chasse étant profondément ancré en lui.

 

Sa propension à creuser l’est aussi, comme chez tous les terriers, mais il est possible – et recommandé – de la canaliser. Pour éviter que le jardin ne se transforme pas en champ de bataille, il est donc utile de lui réserver un coin du jardin – par exemple un bac à sable – dans lequel il peut s’en donner à cœur joie, et de lui apprendre dès son plus jeune âge à ne pas le faire en dehors.

 

Par ailleurs, comme tous les terriers, le Terrier Tchèque est assez têtu et n’hésite pas à essayer d’imposer sa volonté. Pour éviter de se laisser déborder, il est important de mettre en place des règles claires dès son arrivée dans le foyer, et de se montrer ferme quant à leur respect. S’il y a des failles, il est fort probable qu’il les exploite : sa famille doit donc s’assurer que les commandes et les règles restent cohérentes dans le temps, ainsi que d’une personne à l’autre.

 

Il ne faut pas pour autant sur-estimer la difficulté d’éduquer un Terrier Tchèque : avec un peu de patience et de savoir-faire, même un maître peu expérimenté peut s’en sortir parfaitement bien. D’ailleurs, ce chien est intelligent et capable d’apprendre rapidement de nombreuses choses s’il y trouve un intérêt ; il est donc parfaitement possible de lui enseigner de nombreux tours, ou bien d’en faire un excellent compétiteur dans les épreuves d’agility et d’obéissance.

 

En tout cas, les méthodes de dressage traditionnel ne donnent que des résultats mitigés avec cette race, car le Cesky Terrier n’est pas du genre à faire quelque chose de bonne grâce au seul motif qu’on le lui demande. Les techniques d’éducation canine basées sur le renforcement positif sont bien plus adaptées, en lui procurant une source de motivation pour exécuter les commandes de son maître.

Le Terrier Tchèque est un chien très robuste, et ne présente généralement que peu de problèmes de santé. Il affiche d’ailleurs une espérance de vie au-dessus de la moyenne, et de nombreux représentants de la race atteignent les 15 ans.

 

S’il résiste plutôt bien au chaud et au froid dans son état naturel, la tonte de ses poils du dos le rend assez sensible au froid. Il peut alors être utile de lui offrir un vêtement imperméable en hiver, afin qu’il soit protégé aussi bien de l’humidité que du vent.

 

Par ailleurs, sa bonne résistance d’ensemble n’empêche pas qu’il soit prédisposé à certaines affections :

  • la luxation de la rotule, un problème articulaire souvent congénital qui se manifeste par un déplacement de la rotule. Plus précisément, celle-ci sort alors de la trachée fémorale, ce qui entraîne des douleurs et cause des boitements plus ou moins sévères. Dans les cas les plus graves, la chirurgie s’impose ;
  • la crampe du Scottie, une maladie héritée de son ancêtre le Scottish Terrier, qui reste grandement incomprise et semble liée à un déficit en sérotonine. Elle survient lorsque le chien est excité ou en plein effort : subitement, les transmissions nerveuses entre le cerveau et le muscle ne se font plus correctement, si bien qu’il est alors pris de crampes et de convulsions. Cet état peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes, avant qu’il ne reprenne une activité normale. Toutefois, même les cas les plus sévères ne mettent pas ses jours en danger : il peut tout à fait continuer à vivre normalement ;
  • l’ataxie cérébelleuse, une maladie nerveuse héréditaire affectant grandement la coordination des mouvements. La capacité de l’animal à se déplacer - et même à vivre normalement - est grandement affectée, et les choses ne font qu’empirer, car elle est incurable. Elle se solde généralement par l’euthanasie du chien dans les deux ans qui suivent les premiers symptômes ;
  • les otites et autres infections des oreilles, car la forme pendante de ces dernières facilite l’accumulation de saleté.

 

Se tourner vers un éleveur sérieux et responsable permet de diminuer la probabilité d’adopter un chiot en mauvaise santé ou risquant de le devenir. En effet, un professionnel digne de ce nom veille non seulement à assurer à l’animal un cadre de vie et une socialisation de qualité dès son plus jeune âge, mais s’assure également de sélectionner des reproducteurs qui ne risquent pas de transmettre une maladie héréditaire à leurs descendants. Il doit donc être en mesure de présenter les éventuels tests génétiques effectués sur ces derniers, en plus d’un certificat établi par un vétérinaire attestant que le petit est en bonne santé, et de son carnet de santé ou de vaccination.

 

Après l’adoption, la bonne santé du chiot devient l’entière responsabilité de son maître. Ce dernier doit veiller à épargner à son compagnon tout effort trop long ou trop intense tant qu’il est encore en pleine croissance, pour éviter tout blessure voire développement de problèmes articulaires susceptibles d’entraîner un handicap à vie. Il doit également permettre à son animal de se reposer autant que nécessaire.

 

Par ailleurs, quel que soit son âge, le Terrier Tchèque doit être protégé en permanence contre les parasites. Cela vaut pour tout chien, mais c’est encore plus critique pour ceux qui passent beaucoup de temps en extérieur. Ses traitements antiparasitaires doivent donc être renouvelés chaque fois que nécessaire, tout au long de l’année.

 

De la même manière, il faut veiller à ne pas rater ses rappels de vaccins. Le bilan de santé du chien est une bonne occasion de les faire faire : effectué au moins une fois par an (et davantage au-delà d’un certain âge), celui-ci permet au vétérinaire de déceler au plus tôt un éventuel problème de santé, afin d’assurer le cas échéant une prise en charge dans les meilleures conditions.

L’entretien du pelage du Terrier Tchèque demande un certain travail, même s’il est plus aisé que chez d’autres races de terriers. Brosser son chien deux à trois par semaine est nécessaire pour éliminer les poils morts et empêcher la formation de nœuds.

 

En revanche, il n’a pas besoin d’être épilé mais peut être tondu, ce qui facilite la tâche. Cela peut être fait tous les un à deux mois environ, soit directement par son maître, soit par un toiletteur canin professionnel. Il est judicieux de lui faire prendre un bain par la même occasion, mais il faut alors veiller à le shampooiner avec un produit prévu spécifiquement pour les chiens.

 

Les oreilles du Cesky Terrier nécessitent également un entretien assez rigoureux. En effet, leur forme pendante facilite l’accumulation de saleté et d’humidité, qui peuvent être sources d’infection. Il est recommandé de les nettoyer chaque semaine à l’aide d’un chiffon propre, et de bien les sécher chaque fois qu’il a passé du temps sous la pluie ou dans un lieu humide.

 

Sa toilette hebdomadaire est aussi l’occasion de s’assurer que les yeux sont bien propres, et de les nettoyer avec un tissu humide si besoin est. Cela permet là aussi de réduire le risque d’infection.

 

L’hygiène dentaire a également son importance pour garder son chien en bonne santé. Elle passe par un brossage de dents régulier, avec un dentifrice prévu spécialement pour la gent canine. Il faut le faire au moins une fois par semaine, et l’idéal est même d’opter pour une fréquence quotidienne. Cela évite l’accumulation de plaque dentaire, responsable de l’apparition du tartre et de tous les problèmes bucco-dentaires qui lui sont liés.

 

Par ailleurs, la barbe du Terrier Tchèque fait qu’il (se) salit plus facilement que les autres chiens lorsqu’il mange ou qu’il boit. Il peut donc être utile de bien nettoyer sa barbe après chaque repas pour éliminer les éventuels restes, et de la sécher à chaque fois qu’il boit.

 

Enfin, s’il n’est pas utilisé pour la chasse, il est peu probable que l’usure naturelle soit suffisante pour limer ses solides griffes. Il est donc recommandé de les vérifier tous les mois, et de les tailler à l’aide d’un outil spécifique si elles sont trop longues et risquent de se casser ou de le blesser.

 

L’entretien du Terrier Tchèque n’est pas aisé, et il est fortement recommandé de faire appel aux conseils d’un professionnel, tout du moins les premières fois. Cela permet d’apprendre à effectuer au mieux les différents gestes d’entretien de son pelage, ses oreilles, ses yeux, ses dents et ses griffes : on gagne en efficacité, tout en réduisant la probabilité de faire mal à son animal – voire de le blesser involontairement. Par ailleurs, il est important de l’habituer dès son plus jeune âge à ces séances de toilettage, pour qu’il se laisse manipuler sans broncher voire en vienne à apprécier ces moments de complicité, plutôt que de les voir comme une corvée à laquelle il souhaite échapper.

Le Terrier Tchèque ne pose pas de problème à l’heure du repas et est ravi d’être nourri par exemple de croquettes industrielles pour chien ; ce n’est pas le choix qui manque dans le commerce. Toutefois, il est important de choisir un produit de qualité, qui lui apporte tous les nutriments dont il a besoin. En tout état de cause, son alimentation doit être adaptée à sa taille, son âge et son niveau d’activité – voire son état de santé.

 

La nourriture destinée aux chats ne serait absolument pas adaptée, car les besoins nutritionnels des deux espèces divergent grandement. Quant à celle consommée par les humains, il y a peu de chances qu’elle le soit – certains mets très appréciés par ces derniers sont même tout simplement toxiques pour les chiens. Par conséquent, mieux vaut donc par exemple s’abstenir de lui donner des restes de table, à moins bien sûr de sélectionner scrupuleusement ce qui est adapté pour lui.

 

En revanche, il est recommandé de séparer sa ration quotidienne en deux repas, et de les lui donner à heures fixes (idéalement un le matin et un le soir). Cette routine lui permet de constater que son maître pourvoit à ses besoins d’une manière fiable, et qu’il n’y a donc pas de raison particulière de quémander ou de chercher d’autres sources de nourriture.

 

Il peut toutefois être nécessaire de nettoyer sa barbe après qu’il a mangé ou bu, car de l’eau et/ou des restes de nourriture ont facilement tendance à s’y installer. Prendre l’habitude de vérifier rapidement ce qu’il en est, et au besoin passer un coup de chiffon propre puis la sécher permet d’éviter le développement de moisissures et/ou qu’il salisse un peu partout.

 

La quantité de nourriture qui lui est donnée chaque jour peut nécessiter d’être ajustée au cours de l’année, en particulier s’il est utilisé pour la chasse : il dépense alors davantage d’énergie qu’en temps normal, et doit donc aussi en recevoir plus. Il est néanmoins important de revenir aux portions habituelles une fois la saison de chasse achevée, pour éviter toute prise de poids.

 

En effet, même s’il n’y est pas particulièrement prédisposé, l’obésité qui n’est pas à prendre à la légère, tant il peut causer ou aggraver de nombreux autres problèmes de santé. Peser son chien au moins une fois par mois est donc une bonne habitude à prendre pour détecter au plus vite un éventuel dérapage. Il faut d’ailleurs avoir en tête qu’une prise de poids de 500 grammes n’est pas forcément grand-chose pour un humain, mais est en revanche loin d’être anodine pour un animal de son gabarit.

 

Une prise de poids inexpliquée qui se confirme – voire s’amplifie - sur plusieurs mesures d’affilée est un signal qui ne saurait être ignoré : une visite chez le vétérinaire s’impose pour tirer les choses au clair. En effet, seul un professionnel peut identifier la cause du problème (une alimentation inadaptée, une maladie, une réaction à un traitement…) et proposer les solutions les plus adaptées en fonction.

 

Enfin, comme toutes les autres races de chien, le Terrier Tchèque doit avoir en permanence accès à une gamelle d’eau fraîche afin de se désaltérer à sa guise.

Le Terrier Tchèque fut initialement développé pour la chasse. Sa tête et sa poitrine étroites, ainsi que ses longues pattes, étaient parfaitement adaptées à l’usage auquel il était destiné à la base : la traque du renard dans les forêts de Bohème. En effet, ses attributs physiques lui permettent non seulement de leur courir après, mais aussi de se faufiler à l’intérieur de leur terrier.

 

Ce fut officiellement sa seule fonction jusqu’en 1989, le Club de Chasse Tchécoslovaque considérant qu’il était exclusivement un chien de travail.

 

Les choses changèrent suite à la chute du régime communiste, et il se fit alors une place auprès du grand public. De fait, sa joie de vivre et son attachement à sa famille expliquent qu’on le retrouve aujourd’hui principalement employé comme chien de compagnie.

 

Son poil abondant et sa posture digne lui valent également un certain succès dans les expositions canines, ces concours de beauté pour chiens.

 

Il peut aussi participer à des compétitions de sport canin comme l’agility, où ses qualités athlétiques lui permettent de briller.

 

Enfin, bien qu’il puisse aboyer pour donner l’alerte à l’approche d’inconnus, il peut également arriver qu’il choisisse d’aller se cacher derrière le canapé du salon. Mieux vaut donc éviter de compter sur lui comme chien d’alerte, car il n’est pas forcément fiable dans ce rôle.

Le prix d’un chiot Terrier Tchèque se situe entre 1000 et 1500 euros, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle. Toutefois, il existe peu d’éleveurs : même si la demande est faible et n’est pas en pleine explosion, les délais d’attente peuvent être assez conséquents avant d’être en mesure d’adopter un représentant de la race.

 

Trouver un chiot Terrier de Bohème n’est guère plus facile au Canada, voire est encore plus difficile. Il peut donc être judicieux de se tourner vers un éleveur basé aux États-Unis, où le prix est généralement d’environ 2000 dollars américains, et l’attente plus courte.

 

Quel que soit le pays, la réputation de l’élevage, le prestige des parents et les qualités intrinsèques du chiot expliquent des différences de prix parfois importantes d’un individu à l’autre – y compris potentiellement au sein d’une même portée.

 

Enfin, si l’adoption s’effectue à l’étranger, il est indispensable de s’informer au préalable sur les formalités administratives concernant l’importation d’un chien sur le territoire national, et prendre en compte que les dépenses correspondantes ainsi que des coûts de transport viennent alors s’ajouter au prix d’achat.

Assez populaire dans son pays d’origine, le Terrier Tchèque reste rare dans le reste du monde, même s’il est effectivement présent sur tous les continents.

 

En France, on comptait en moyenne une trentaine d’inscriptions par an au Livre des Origines Français (LOF) dans les années 90, mais ce chiffre baissa fortement à partir de 1997, pour passer sous la dizaine dans les années 2010. A la fin de cette décennie, son nombre d’enregistrements annuels se comptait même en général sur les doigts d’une seule main.

 

En Suisse, il est également assez discret, avec à peine une quarantaine d’individus enregistrés dans la base de données Amicus.

 

En Grande-Bretagne, le Terrier de Bohème est légèrement plus répandu, avec en moyenne une trentaine de naissances enregistrées chaque année auprès du Kennel Club (KC).

 

Aux États-Unis, la race ne s’éloigne pas des tréfonds du classement des races par popularité établi annuellement par l’American Kennel Club (AKC) en fonction du nombre d’enregistrements auprès de l’organisme. Il figure en effet autour de la 185ème place, sur un total d’un peu moins de 200. Certaines sources estiment la population totale de la race dans le pays à environ 600 individus.

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