D’un naturel très affectueux, le Yorkshire Terrier fait un excellent chien de compagnie dès lors qu’on sait lui faire comprendre sa place au sein de la hiérarchie du foyer, car autrement il a tôt fait d’être têtu et peu conciliant.
Très joueur et alerte, il apprécie généralement les enfants, surtout s’ils sont assez grands pour le respecter et le traiter avec douceur. Toutefois, il n’aime pas qu’on le manipule brutalement ou maladroitement, et peut donc manquer de patience envers les plus jeunes.
En revanche, son tempérament territorial le rend naturellement méfiant envers les personnes et les animaux qu’il ne connaît pas. Il n’hésite pas à aboyer pour signaler leur présence : cela en fait un bon chien d’alerte, mais peut être un problème pour le voisinage...
Certains individus se montrent d’ailleurs dominants envers leurs congénères, y compris ceux qui sont plus grands. Toutefois, il n’y a normalement pas de problème avec ceux qui vivent sous le même toit, surtout s’ils ont été élevés ensemble.
Bien qu’il soit dynamique, le Yorkshire se contente de courtes promenades s’il a par ailleurs suffisamment l’occasion de se défouler en jouant – de préférence avec ses propriétaires. Son instinct de chasseur et sa curiosité peuvent toutefois l’amener à fausser compagnie à ces derniers au cours de ces sorties. En tout cas, au-delà de la dépense physique qu’elles impliquent, elles doivent lui permettre de combler son besoin de stimulation mentale.
Ainsi, il a besoin de beaucoup d’attention et d’interactions avec les siens. Néanmoins, dès lors qu’il est suffisamment en mesure de se dépenser physiquement et intellectuellement, il supporte assez bien d’être seul, pour peu qu’il y soit habitué dès son jeune âge.
Ce petit charmeur joyeux et intelligent qu’est le Yorkshire Terrier est proche de ses maîtres, très affectueux et fidèle. Il est d’ailleurs toujours prêt à partager une activité ou à jouer avec eux, et a besoin de sentir qu’il fait partie intégrante du foyer pour être heureux.
Pour autant, s’il aime – voire recherche – les interactions avec les siens, il est moins « pot de colle » que certains de ses semblables.
Par ailleurs, il est sensible et adore les câlins ainsi que les paroles prononcées d’une voix douce.
Contrairement à d’autres races, le Yorkshire Terrier peut rester seul de temps à autre pendant quelques heures, sous réserve qu’on l’y ait habitué très tôt et qu’il soit alors en mesure de s’occuper avec ses jouets favoris – en règle générale, il apprécie particulièrement ceux qui font du bruit.
Cependant, ces moments ne doivent être ni trop longs ni trop fréquents. En effet, s’il est séparé trop souvent et/ou trop longtemps des siens, il risque de souffrir d’anxiété de séparation, un mal-être aux conséquences souvent négatives tant pour lui que pour son entourage : angoisse, aboiements compulsifs, destructions, automutilations…
Il n’est donc pas le meilleur choix pour des personnes très peu disponibles, à moins qu’il y ait dans le foyer un autre animal avec lequel il s’entend bien : la présence de celui-ci rend alors plus supportables les absences de ses maîtres.
Très joueur et dynamique, le Yorkshire Terrier s’entend normalement bien avec les enfants assez âgés pour le respecter et le manipuler sans brutalité. Il préfère jouer avec ceux de sa famille, mais se montre néanmoins assez rapidement amical envers les autres dès lors qu’ils le traitent avec douceur.
En revanche, il a tendance à devenir hargneux s’il se sent agressé. D’ailleurs, il apprécie généralement peu les plus jeunes, car ils ont tôt fait de le brusquer. Dans tous les cas, il convient de rappeler que quelle que soit sa race, on ne doit jamais laisser un chien seul avec un tout-petit : comme ce dernier ne maîtrise pas toujours bien ses gestes et ne comprend pas les signes d’avertissement que lui adresse l’animal, il peut facilement lui faire mal involontairement ou l’agacer, et entraîner ce faisant une réaction violente. Il est donc indispensable qu’un adulte soit systématiquement présent lors de leurs interactions, afin d’éviter un accident.
Toujours dans cette optique, il est essentiel d’enseigner aux enfants, dès que leur âge le permet, comment se comporter avec un chien et le respecter. Cela suppose notamment de leur apprendre quelles sont les parties sensibles de son corps, quels sont ses besoins fondamentaux et comment décrypter son langage corporel.
Le Yorkshire Terrier est naturellement méfiant envers les personnes qu’il ne connaît pas. C’est particulièrement vrai si ces dernières pénètrent sur son territoire, car en bon terrier il est assez territorial. Il signale donc toute présence inconnue en aboyant, ce qui en fait un bon chien d’alerte.
Cette méfiance est telle qu’en général il a besoin d’un peu de temps pour accepter de se laisser approcher par un nouveau venu, même s’il constate que tout va bien.
Il se montre aussi généralement sur la réserve dans un premier temps si la rencontre à lieu à l’extérieur, mais en principe il devient ensuite amical au bout de quelques minutes.
Le Yorkshire Terrier a un instinct territorial assez développé et une ouïe très fine. De ce fait, il ne manque pas d’aboyer pour signaler toute présence humaine ou animale inconnue sur son territoire et aux abords de ce dernier.
Pour autant, il n’est pas agressif envers les humains dès lors qu’il est bien éduqué. En revanche, il est susceptible de se battre avec un congénère s’il le considère comme un intrus, quand bien même d’ailleurs celui-ci est bien plus grand que lui. Néanmoins, il défend alors davantage son territoire que ses humains.
Intelligent, têtu et charmeur, le Yorkshire Terrier a tôt fait de dominer un maître peu affirmé et/ou laxiste. Il est donc essentiel de lui signifier d’emblée sa place dans la hiérarchie du foyer et de la lui rappeler chaque fois que nécessaire, ainsi que de faire montre de constance et de cohérence au quotidien quant à l’application des règles.
Par ailleurs, certains individus (tant mâles que femelles) se montrent dominants envers leurs congénères, quelle que soit la taille de ces derniers. D'ailleurs, on dit souvent du Yorkshire Terrier que c’est un gros chien dans un petit corps, tant il est très sûr de lui et semble ignorer son gabarit.
Sans être le chien le plus obéissant, le Yorkshire Terrier est assez bien situé dans le classement des races par intelligence – ou plutôt par obéissance – établi par le professeur Stanley Coren. En effet, il occupe la 27ème place (sur environ 130 races étudiées) et fait donc partie de la troisième catégorie, ce qui signifie qu’il intègre normalement un nouvel ordre en 15 à 25 répétitions.
De fait, en général il comprend assez vite ce qu’on attend de lui. Néanmoins, son côté têtu implique qu’il peut très bien refuser d’obéir s’il a décidé de n’en faire qu’à sa tête. Le recours aux récompenses (caresses, compliments ou friandises) s’avère toutefois très efficace pour le rendre plus coopératif.
Même une fois adulte, le Yorkshire Terrier apprécie particulièrement les jeux en tout genre, au point d’ailleurs d’y dépenser une bonne dose d’énergie. Dès lors, il peut se satisfaire de 30 à 45 minutes par jour de promenade.
On peut toutefois lui offrir davantage, mais il faut alors veiller à faire des pauses pour reposer ses petites pattes.
Dynamique et enthousiaste, le Yorkshire Terrier apprécie de nombreuses activités dès lors qu’elles restent d’intensité modérée - ou de courte durée dans le cas contraire. En outre, compte tenu de sa proximité avec ses maîtres, il n’en est que plus ravi s’il les partage avec eux.
Ainsi, il participe avec autant de joie à des promenades tranquilles qu’à des jeux en tout genre : même s’il est capable de passer de longs moments à jouer par lui-même, il adore le faire avec les siens. Parmi les jeux qu’il aime particulièrement, on peut citer le fait de tirer sur un jouet en corde ainsi que d’aller chercher une balle qu’on lui a lancée puis de la mordiller - et si elle fait du bruit, c’est encore mieux.
Il est également capable de courir, mais sur une durée et une distance assez courtes, car il se fatigue vite. De fait, il n’est pas le compagnon idéal pour une personne adepte par exemple de jogging ou de balades à vélo.
Au-delà de la dépense physique, le Yorkshire Terrier a également un grand besoin de stimulation mentale pour être équilibré et agréable à vivre. Pour combler ce dernier, on peut par exemple varier les itinéraires de promenade (ce qui lui permet de renifler des odeurs différentes), l’entraîner à rapporter divers objets ou encore lui apprendre des tours.
Du fait de son tempérament joueur et de sa proximité avec ses maîtres, le Yorkshire Terrier est également un bon candidat pour la pratique de sports canins comme l’agility, l’obéissance, le rallye…
Bien que certains individus soient moins aventureux que d’autres, le Yorkshire Terrier est généralement curieux. De ce fait, il peut être tenté de fuguer pour partir à la découverte du monde qui l’entoure...
Il est toutefois plutôt du genre à profiter d’une occasion qui se présente (par exemple une porte mal fermée) que de chercher à s’enfuir par tous les moyens. Néanmoins, si l’on dispose d’un jardin auquel il a librement accès, mieux vaut que celui-ci soit clôturé. L’idéal est d’ailleurs une clôture semi-enterrée ou montée sur un muret, afin qu’il ne puisse pas creuser en-dessous.
Concernant les activités en extérieur, il y a aussi toujours un risque, même dans le cas d’un individu qui n’est pas un fugueur invétéré. En effet, tant sa curiosité que son instinct de chasse peuvent le pousser à s’éloigner (par exemple sur la trace d’une odeur) et fausser compagnie à son maître. En outre, sa propension à n’en faire qu’à sa tête est alors susceptible de le rendre sourd aux appels de ce dernier.
On peut toutefois éliminer le risque de fugue lors des sorties en le tenant systématiquement en laisse – quitte à compenser ensuite par un jeu de balle ou de course dans un espace clos : le jardin, une cour…
Si toutefois on tient absolument à le laisser évoluer librement, cela vaut potentiellement le coup d’investir dans un collier connecté afin de le retrouver facilement s’il prend la poudre d’escampette.
Dès lors qu’il a son content d’exercice physique et de stimulation mentale, le Yorkshire Terrier n’est normalement pas destructeur.
En revanche, il aime généralement creuser. Si l’on aime avoir un jardin impeccable, il est donc judicieux de lui réserver une zone où il peut se livrer à cette activité, et de lui apprendre qu’il ne doit pas le faire ailleurs.
Le Yorkshire Terrier est très vocal : en plus de donner l’alerte dès qu’un inconnu approche, il aime communiquer avec ses maîtres en aboyant. Évidemment, cela n’est pas forcément du goût des voisins - en particulier si l’on vit en appartement.
On peut limiter ces nuisances sonores en lui apprenant très tôt à cesser d’aboyer dès qu’on le lui ordonne. Toutefois, il est impossible de les éliminer complètement, les aboiements étant pour lui un moyen de communication naturel.
Comme n’importe quel chien, le Yorkshire Terrier est attaché à une certaine routine. Cependant, son caractère enjoué et sa curiosité naturelle font qu’il s’adapte facilement aux changements, en particulier si ces derniers n’impliquent pas qu’il soit séparé des siens.
Ainsi, changer de lieu de vie – que ce soit pour des vacances ou suite à un déménagement – ne lui pose normalement aucun problème.
En revanche, les choses peuvent être plus difficiles si on doit le faire garder par un tiers (pet-sitter, pension canine…), surtout s’il s’agit d’une personne qu’il ne connaît pas – ou pas bien. En effet, il risque alors de se sentir abandonné. On peut néanmoins tâcher de le rassurer en lui laissant alors des objets familiers comme son panier, ses jouets favoris, voire un vêtement portant l’odeur de son maître.
Un autre changement susceptible de perturber ses habitudes est l’arrivée d’un nouveau membre au sein du foyer.
Dans le cas de la naissance d’un bébé, il n’y a généralement pas de problème dès lors qu’on continue à lui donner toute l’attention et l’affection dont il a besoin. Comme pour tout chien, il faut toutefois veiller à le laisser renifler le petit autant de temps que nécessaire lors de leur première rencontre, afin qu’il fasse connaissance avec lui. En outre, le fait de retrouver sur lui les odeurs des autres personnes du foyer (parents, frères et sœurs…) lui permet de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un intrus mais bien d’un nouveau membre de la famille.
Si le nouveau venu est un adulte qu’il est déjà habitué à le fréquenter, il est vraisemblable qu’il l’accueille d’emblée avec force câlins.
En revanche, s’il s’agit d’une personne qu’il ne connaît pas, il est plus que probable que sa méfiance naturelle prenne le dessus pendant un certain temps – variable d’un individu à l’autre. Il lui faut normalement quelques heures pour s’habituer à cette nouvelle présence et commencer à se sentir en confiance, puis quelques jours pour considérer que le nouveau venu fait partie de la famille.
Enfin, malgré sa proximité avec ses maîtres et sa loyauté envers eux, le Yorkshire Terrier accepte assez bien un changement de propriétaires dès lors que les nouveaux lui prodiguent affection et attention. Il y a toutefois de fortes chances que ceux-ci doivent au début bien s’affirmer face à ce petit têtu, afin qu’il comprenne que sa position hiérarchique au sein du foyer n’a pas changé et que ce n’est toujours pas lui qui décide.
Bien que certains individus (mâles comme femelles) aient un tempérament dominant, le Yorkshire Terrier s’entend généralement bien avec ses congénères des deux sexes, en particulier ceux qu’il connaît déjà. C’est d’autant plus le cas s’ils ont la même taille que lui.
Cependant, il faut savoir qu’en cas de tension (dont il peut parfaitement être à l’origine si le comportement d’un congénère lui déplaît), il n’a peur de rien et n’hésite pas à se battre, quel que soit le gabarit de son adversaire. Or, il risque alors d’être blessé, voire pire – en particulier s’il s’attaque à un congénère nettement plus imposant et puissant que lui. Pour cette raison, il peut être judicieux de le tenir en laisse dans les endroits où il est fortement susceptible de croiser ses semblables.
En revanche, partager son toit avec un autre chien ne pose normalement pas de problème, a fortiori si la cohabitation a été mise en place alors que les deux intéressés étaient encore jeunes. Il y a même alors toutes les chances qu’ils deviennent des compagnons de jeu inséparables. Du reste, bien que le Yorkshire Terrier soit moins enclin que d’autres races à souffrir d’anxiété de séparation, la présence d’un congénère ne peut qu’être bénéfique pour lui lors des absences de ses maîtres.
Dans le cas où un chiot rejoint le foyer alors que lui-même est déjà adulte, il faut veiller à ne pas le délaisser au profit du nouveau venu, car il risquerait de devenir jaloux. Sans aller jusqu’à agresser le petit, il pourrait alors se montrer impatient voire hargneux envers lui. En revanche, dès lors qu’on veille à lui accorder autant d’attention et d’affection qu’avant, il est probable que très vite son caractère joueur prenne le dessus et qu’une bonne entente s’installe.
Si on adopte un individu adulte et que lui-même l’est aussi, les choses sont davantage susceptibles de mal tourner. La qualité de leurs relations dépend alors de leurs tempéraments respectifs. Si l’un des deux s’avère dominant, des conflits sont à prévoir : qu’il soit l’agresseur ou l’agressé, le Yorkshire Terrier ne recule devant aucun adversaire, aussi grand soit-il. Dans le cas contraire, dès lors que les présentations sont faites correctement et qu’on lui laisse le temps de s’habituer à ce nouveau venu, il y a de grandes chances pour qu’il s’entende bien avec lui. Cela suppose toutefois aussi qu’on veille à ne pas lui accorder moins d’attention qu’avant – sans quoi il pourrait se sentir délaissé, devenir jaloux et entrer en conflit avec ce « rival ».
En ce qui concerne un congénère inconnu qui pénètre sur son territoire (par exemple quand ses maîtres reçoivent de la visite), le Yorkshire Terrier se montre généralement méfiant dans un premier temps, car c’est dans sa nature. Pour réduire le risque que les choses prennent carrément un tour conflictuel, il est essentiel de commencer par des présentations en bonne et due forme. Cela suppose de les laisser s’observer et se sentir mutuellement, en restant attentif pour pouvoir intervenir rapidement si la situation risque de mal tourner. En outre, pour augmenter les chances que tout se passe bien, il est conseillé qu’aucun des deux ne soit en laisse, car un chien qui n’est pas libre de ses mouvements peut se montrer méfiant, voire intimidant afin de décourager toute tentative d’attaque. Il est également très important que les deux maîtres restent calmes, car leur stress aurait toutes les chances d’avoir une influence négative sur leurs animaux. Par la suite, pour peu qu’aucun des deux ne soit dominant, la relation devient normalement rapidement apaisée.
En revanche, si le congénère en question s’invite de lui-même sur son territoire, le Yorkshire Terrier n’hésite pas à le défier et est prêt à se battre jusqu’au bout pour défendre ce dernier.
Dans tous les cas, aussi bien dans le cadre de l’instauration d’une cohabitation que dans celui d’une rencontre ponctuelle, il convient de superviser les interactions du Yorkshire Terrier avec ses semblables, du moins dans un premier temps. En particulier, même si les deux compères s’entendent bien, il convient d’être vigilant quand ils jouent ensemble, afin de limiter le risque de blessure involontaire – surtout si son comparse est plus imposant que lui. Il ne faut pas oublier en effet que le Yorkshire Terrier n’a pas forcément conscience de son gabarit et a tendance à être téméraire.
En règle générale, le Yorkshire Terrier s’entend bien avec un chat qui vit sous le même toit, surtout s’ils ont été élevés ensemble ou que cette cohabitation a été instituée alors qu’au moins l’un des deux était petit.
De fait, si un chaton intègre la famille alors que lui-même est adulte, il y a tout lieu que les choses se passent de la même façon que lors de l’adoption d’un chiot : tant que cela ne lui porte pas préjudice en termes d’attention et d’affection de la part de ses maîtres, il est vraisemblable qu’il accepte le petit et qu’un lien amical s’instaure entre eux. Dans le cas contraire, il risque d’être jaloux et d’entretenir une relation difficile avec lui, refusant par exemple de le laisser l’approcher.
Si le nouveau venu est un chat adulte alors que lui l’est aussi, la situation a tôt fait d’être plus délicate – au moins au début. En effet, compte tenu de son instinct de chasse assez développé, il risque de considérer le petit félin comme une proie et de lui courir après. Son tempérament territorial peut aussi faire que tout simplement il accepte pas mal la présence de cet animal inconnu qui s’invite chez lui. Dans un cas comme dans l’autre, ses aboiements et grognements d’avertissement risquent fort d’effrayer le chat, lequel est susceptible de réagir vivement. Il est donc conseillé de surveiller de près leurs interactions, du moins le temps de lui faire comprendre qu’il ne s’agit ni d’une proie ni d’un intrus qu’il convient d’éloigner. Normalement, une fois habitués à la présence l’un de l’autre, ils cohabitent sans problème – a fortiori si aucun des deux n’a le sentiment de manquer d’attention de la part de ses propriétaires.
En ce qui concerne les chats inconnus croisés lors des sorties, le Yorkshire Terrier est fortement enclin à les considérer comme des proies potentielles et à se lancer à leurs trousses s’il en a la possibilité. Quant à ceux qui s’aventureraient dans le jardin, ils n’ont pas plus de chances d’être bien accueillis : il a spontanément tendance à essayer de les faire fuir. Dans un cas comme dans l’autre, cette hostilité peut se retourner contre lui, en particulier si le félin se retrouve acculé et réagit violemment. C’est d’autant plus vrai qu'il est plus petit que la plupart des chats...
Comme le Yorkshire Terrier a conservé de son passé de chasseur de rats un instinct de chasse assez développé, il est déconseillé de le faire cohabiter avec un petit animal à fourrure - en particulier un rongeur. Ce dernier ne serait jamais vraiment en sécurité avec lui, quand bien même la cohabitation aurait été mise en place alors que les deux protagonistes étaient petits.
En ce qui concerne ceux qu’il pourrait croiser dans le jardin ou à l’extérieur du domicile, il est fortement enclin là aussi à les considérer comme des proies – et donc à se lancer à leur poursuite. Lors des sorties, il est donc préférable de le tenir systématiquement en laisse dans les endroits où il est susceptible d’en croiser.
Le risque est moindre avec les oiseaux, mais pas nul pour autant. Il a tendance à considérer comme des intrus ceux qui viendraient à s’aventurer dans le jardin, mais à ignorer en revanche ceux qu’il est amené à rencontrer lors des activités en extérieur. Mieux vaut toutefois éviter une cohabitation, car elle pourrait virer au drame un jour ou l’autre.