Particulièrement affectueux, enjoué et joueur, le Cavalier King Charles Spaniel est un excellent animal de compagnie – y compris avec les enfants de tous âges. Très sociable, il accepte normalement volontiers les personnes inconnues et entretient de bonnes relations avec ses congénères, les chats ainsi que les petits animaux à fourrure. Les choses tendent en revanche à être plus compliquées concernant les oiseaux, qu’il est susceptible de considérer comme des proies.
Son désir de plaire et sa bonne volonté sont tels qu’il est facile à éduquer, d’autant qu’il n’est généralement pas têtu : pour peu qu’on fasse preuve de cohérence et de constance, on obtient normalement un compagnon docile, facile à vivre et très proche des siens. Cette proximité implique toutefois qu’il est enclin à souffrir d’anxiété de séparation si on le laisse seul trop souvent et/ou longtemps.
Comme la plupart de ses congénères, le Cavalier King Charles Spaniel est ravi de partager des activités avec ses maîtres, d’autant qu’il est relativement sportif et aime se dépenser. Cependant, et bien que cela soit moins visible chez lui que chez certains de ses semblables, il faut garder à l’esprit qu’il fait partie des races brachycéphales - c’est-à-dire ayant un crâne large, un museau aplati et un nez court. Ces particularités physiques impliquent une tolérance limitée aux efforts intenses et/ou prolongés, notamment lorsqu’il fait très chaud et par temps humide. Par exemple, on ne saurait lui demander d’accompagner des maîtres sportifs au cours de leurs séances de jogging et autres balades à vélo. En revanche, des promenades d’une vingtaine ou trentaine de minutes ponctuées par exemple de jeux de balle sont parfaitement appropriées. En tout état de cause, pour être bien dans sa tête et dans ses pattes, il a besoin de se dépenser entre 40 et 60 minutes par jour.
Le Cavalier King Charles Spaniel est un compagnon aimant et sensible, très attentif à ses maîtres. Il a tant besoin de leur compagnie et de sentir qu’il fait partie intégrante du foyer qu’il est même parfois un peu « pot-de-colle », ayant tendance par exemple à les suivre de pièce en pièce.
Il n’en reste pas moins très facile à vivre, d’autant qu’il s’adapte aisément à leur activité du moment : par exemple, il est généralement autant partant pour jouer que pour partager une sieste sur le canapé. En effet, ce qui importe avant tout à ses yeux, c’est d’être avec eux.
Le besoin que le Cavalier King Charles Spaniel éprouve d’être auprès des siens implique qu’il est facilement enclin à souffrir d’anxiété de séparation lorsqu’il en est séparé longtemps et/ou souvent. Son mal-être peut alors s’exprimer à travers des comportements négatifs tant pour lui que pour son entourage : crises d’angoisse, destructions, aboiements compulsifs, automutilations…
Ce n’est donc pas une race recommandée pour des personnes très peu disponibles, à moins que le foyer comporte un autre animal avec lequel il s’entend bien et qui lui tient compagnie lors des absences de ses maîtres.
Le Cavalier King Charles Spaniel se montre généralement doux et très patient avec les enfants, et ce quel que soit leur âge. Ce compagnon dynamique et joueur fait ainsi pour eux un excellent partenaire de jeux. Cela vaut d’ailleurs aussi bien pour les petits du foyer que pour ceux qui n’en font pas partie.
Il convient toutefois de souligner que certains individus ont du mal à partager l’attention de leurs maîtres et sont susceptibles de considérer les enfants de ces derniers comme des rivaux. Si on a effectivement affaire à un sujet possessif, il est crucial de lui faire comprendre dès son jeune âge qu’il n’est pas le centre du monde.
Par ailleurs, quand bien même on possède un chien adorable avec les enfants - et ce quelle que soit sa race -, il faut garder à l’esprit qu’on ne doit jamais le laisser seul avec un tout-petit. En effet, ce dernier peut se montrer brusque sans le vouloir, et ne comprend pas les éventuels signaux d’alerte que lui envoie l’animal : il risque donc de lui faire mal ou de l’agacer au point de susciter une réaction violente de sa part. Un adulte doit donc systématiquement superviser leurs interactions.
Pour la même raison, il est impératif d’enseigner aux enfants - dès que leur âge le permet - les bons comportements à adopter avec un chien, et comment le respecter. Cela implique notamment de connaître les zones sensibles de son corps ainsi que ses besoins fondamentaux, mais aussi de savoir décrypter son langage corporel.
Le Cavalier King Charles Spaniel est non seulement dénué de toute agressivité, mais il aime faire de nouvelles rencontres - que ce soit au cours de ses pérégrinations ou à son domicile.
Dans ce dernier cas, bien qu’il ne se prive pas d’aboyer pour signaler la présence d’une personne inconnue (ce qui en fait d’ailleurs un bon chien d’alerte), il est très probable qu’il l’accueille ensuite chaleureusement.
Élevé depuis des siècles comme animal de compagnie, le Cavalier King Charles Spaniel n’est pas protecteur, que ce soit envers les siens ou son territoire. Il se montre au contraire amical envers tout humain ou animal qui se présente, même s’il lui est inconnu.
En règle générale, le Cavalier King Charles Spaniel est doté d’un tempérament docile ; dès lors qu’on veille à ce qu’il sache clairement quelle est sa position hiérarchique au sein du foyer, il n’est pas enclin à remettre en question l’autorité de ses maîtres.
Il n’est normalement pas non plus du genre à se montrer dominant envers ses congénères ou les représentants d’autres espèces. Au contraire, il les accepte volontiers.
Bien qu’il soit intelligent et globalement docile, le Cavalier King Charles Spaniel n’est pas toujours un modèle d’obéissance. D’ailleurs, dans le classement des races par intelligence – ou plus précisément par obéissance – établi par le célèbre professeur Stanley Coren, il figure en 45ème position (sur 130 races étudiées), soit dans la quatrième catégorie. Cela signifie qu’en général 40 à 80 répétitions sont nécessaires pour qu’il intègre un nouvel ordre et l’exécute parfaitement.
Cela s’explique par le fait qu'il a tendance à se laisser distraire : en particulier, un bruit ou une odeur peuvent facilement détourner son attention de ce que son maître lui demande.
Cela dit, pour peu qu’on fasse preuve d’un peu de patience, on arrive assez aisément à ses fins avec ce petit chien qui ne demande qu’à bien faire.
Plus énergique et sportif que nombre de races de petite taille, le Cavalier King Charles aime bouger : il a d'ailleurs besoin de se dépenser entre 40 et 60 minutes par jour pour être bien dans ses pattes et dans sa tête.
Cela dit, il ne faut pas hésiter à le solliciter davantage : cela le stimule physiquement et intellectuellement, lui permet de partager des activités avec ses maîtres adorés, et c’est un excellent moyen d’éviter qu’il ne soit en surpoids – sachant que justement il est enclin à l’obésité.
Il convient néanmoins de garder en tête qu’il fait partie des races brachycéphales, c’est-à-dire arborant un crâne large et plat, un museau écrasé et un nez court. Une certaine modération est donc de mise, même si ces caractéristiques physiques sont moins marquées chez lui que chez certains de ses semblables. Toutefois, dès lors qu’on prend soin de lui éviter les efforts très intenses et/ou prolongés (en particulier quand il fait très chaud ou que l’air est très humide), il fait preuve d’une certaine endurance.
Le Cavalier King Charles Spaniel a gardé de son passé de chien de chasse un goût prononcé pour les activités de plein air.
Ainsi, il est plus qu’heureux de partager des jeux énergiques au dehors avec les siens (par exemple courir après un ballon), mais aussi de les accompagner lors de randonnées ou de longues promenades qui lui donnent l’occasion d’explorer et de renifler tout son soûl - quitte à le porter de temps en temps quand ses petites pattes fatiguent.
Il est aussi parfaitement capable de pratiquer des sports canins comme l’agility, l’obéissance, le rallye-obéissance et même le flyball. Outre la dépense physique qu’elles impliquent, ces activités lui offrent l’occasion de partager des moments privilégiés avec son maître, ce que ce chien proche des siens ne peut qu’apprécier.
Il est d’autant plus utile de le faire se dépenser lorsque l’occasion se présente que le Cavalier a tendance à prendre du poids facilement. Toutefois, il faut que les conditions climatiques l’autorisent (c’est-à-dire qu’il ne fasse ni trop chaud, ni trop froid, ni trop humide, compte tenu de sa sensibilité en la matière), et il convient d’éviter toute activité nécessitant un effort particulièrement prolongé et/ou intense - par exemple courir sur de grandes distances.
Bien que le Cavalier King Charles Spaniel soit très attaché aux siens et ait grandement besoin de leur compagnie pour être heureux, il a souvent gardé un instinct de prédation assez développé envers les oiseaux. Celui-ci peut à tout moment l’inciter à fuguer, par exemple pour suivre la piste d’un volatile.
Or, en cas de fugue, ce chien est d’autant plus susceptible d’être en danger que son tempérament sociable tend à le rendre trop confiant et inconscient des menaces qui pourraient alors le guetter, que ce soit de la part d’animaux ou d’humains mal intentionnés à son égard.
C’est pourquoi il est préférable qu’à la maison il évolue dans un jardin clos, plutôt qu’ouvert sur l’extérieur. Néanmoins, comme ce n’est pas un fugueur invétéré prêt à tout pour s’échapper, il n’est nul besoin de disposer d’une clôture très haute ou posée sur un muret pour éviter qu’il ne creuse en-dessous : un grillage suffit normalement pour le retenir. Il faut simplement s’assurer régulièrement que celui-ci est en bon état et ne comporte pas de brèche.
Le risque de fugue est plus important lors des activités en extérieur, notamment du fait des multiples odeurs qui passent alors à portée de son nez. En dépit de sa docilité, son instinct de chasse peut alors facilement prendre le dessus et le rendre sourd aux appels de son maître.
On peut éviter le problème en le tenant systématiquement en laisse lors des sorties, quitte à lui offrir en parallèle des activités plus énergiques (par exemple des jeux de balle ou de course) au cours desquelles il évolue sans entrave dès lors qu’on est dans un espace clos – par exemple le jardin ou une cour. Si toutefois on préfère le laisser libre de ses mouvements au cours des sorties, il peut être judicieux de l’équiper d’un collier connecté afin de le retrouver facilement en cas de fugue.
Dès lors que son besoin d’exercice et d’affection est comblé, le Cavalier King Charles Spaniel n’est normalement pas destructeur.
En outre, il ne creuse pas, ce qui en fait un compagnon de choix pour qui tient à avoir un jardin impeccable.
En règle générale, le Cavalier King Charles Spaniel aboie peu, et ne le fait que pour signaler l’approche d’un inconnu. Il n’est donc en principe pas source de nuisances sonores, que ce soit pour les siens ou pour le voisinage.
Il est néanmoins possible d’avoir affaire à un individu plus vocal que la moyenne. Le cas échéant, on peut limiter le problème en lui apprenant dès son jeune âge à se taire dès qu’on le lui intime. Il faut toutefois avoir conscience qu’on ne peut espérer éliminer totalement les aboiements, car ils constituent pour tout chien un moyen de communication naturel.
Comme tout chien, le Cavalier King Charles Spaniel apprécie une certaine routine. Cependant, son caractère égal et sa souplesse font qu’il s’adapte facilement aux changements, en particulier si ces derniers n’impliquent pas une séparation d’avec les siens.
Ainsi, changer de lieu de vie – que ce soit temporairement lors des vacances, ou de manière permanente du fait d’un déménagement – n’est pas du tout de nature à le perturber : la compagnie et l’affection de ses maîtres sont nettement plus importantes pour lui que l’endroit où il habite.
En revanche, les choses peuvent être plus compliquées si on doit le laisser à la garde d’un tiers : pension canine, pet-sitter… En effet, ce chien sensible et très proche des siens risque alors de se sentir abandonné. On peut néanmoins essayer d’atténuer ce sentiment en lui laissant des objets familiers comme son panier ou certains de ses jouets préférés, voire un vêtement portant l’odeur de son maître.
Un autre changement susceptible de bouleverser son quotidien est l’arrivée d’un nouveau membre dans le foyer.
S’il s’agit d’un bébé, il n’y a généralement aucun problème dès lors qu’on continue à lui accorder autant d’attention qu’avant : dans le cas contraire, il se sentirait très certainement délaissé et malheureux.
Si le nouveau venu est un adulte qu’il connaît déjà, il y a de grandes chances qu’il ait déjà développé des liens affectifs à son égard et donc qu’il l’accueille chaleureusement.
Dans le cas où il ne connaît pas encore la personne, ce chien affectueux et appréciant la compagnie des humains ne tarde généralement pas à s’en approcher pour quémander des caresses, puis à la considérer rapidement comme faisant partie du foyer.
Enfin, bien que le Cavalier King Charles Spaniel soit très attaché à ses maîtres, il s’adapte en général assez aisément à un changement de propriétaires dès lors que les nouveaux lui procurent toute l’affection dont il a besoin pour être heureux.
Qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle, le Cavalier King Charles ne se montre généralement ni dominant ni peureux face à ses congénères, et les accepte facilement quelle que soit leur taille et leur sexe.
Il peut donc tout à fait partager son toit avec l’un d’eux, surtout si la cohabitation est mise en place dès son plus jeune âge : la présence d’un autre chien est alors tout à fait naturelle pour lui. Dans tous les cas, une telle cohabitation a l’avantage d’éviter qu’il ne souffre d’anxiété de séparation quand ses maîtres s’absentent.
Si on adopte un chiot alors que lui-même est déjà adulte, il y a tout lieu que les choses se passent bien dès lors que le petit ne monopolise pas toute l'attention à son détriment. Si cela devait être le cas, il aurait toutes les chances d’être malheureux – mais contrairement à d’autres chiens, il ne serait pas alors du genre à se montrer agressif envers le nouveau venu, car il est totalement dépourvu d’agressivité. Dès lors qu’effectivement on veille à ce qu’il ne se sente pas délaissé, le plus probable est que ce chien joueur, patient et affectueux considère l’arrivant comme un nouveau partenaire de jeux.
Si c’est un adulte qui fait son entrée dans le foyer et que lui-même l’est aussi, il n’y a normalement pas de problème non plus (ou du moins pas de son fait), car en règle générale le Cavalier n’est pas dominant et apprécie foncièrement ses semblables. Si le nouveau venu se montre quant à lui dominant, il est probable que ce petit chien dénué de toute agressivité se soumette. Là encore, même si les deux compères s’entendent bien, tout se passe généralement d’autant mieux qu’il n’a pas l’impression d’être délaissé au profit du nouveau venu. Il est également important que les présentations soient faites correctement, c’est-à-dire en laissant tout loisir aux deux intéressés de se sentir pour faire connaissance et s’assurer que l’autre ne représente pas un danger.
Dans le cas où un congénère inconnu pénètre sur son territoire, par exemple quand ses maîtres reçoivent de la visite, il est très probable que sa réaction soit la même que dans celui de l’adoption d’un chien adulte : si on prend soin de leur laisser le temps de faire connaissance et qu’on est soi-même détendu (dans le cas contraire, chacun des chiens perçoit le stress et risque de le faire sien), les choses doivent normalement bien se passer.
Quant aux chiens qu’il croise lors de ses pérégrinations, il y a là aussi tout lieu de faire montre de sérénité : le Cavalier King Charles Spaniel aime rencontrer de nouveaux congénères, et est plutôt du genre à vouloir jouer avec eux qu’à leur chercher querelle.
Dans tous les cas de figure, même si tout se passe bien et que les deux compères jouent ensemble, il convient néanmoins de superviser leurs interactions – au moins dans un premier temps, s’il s’agit de l’instauration d’une cohabitation. On limite ainsi le risque de blessure involontaire, en particulier si son alter ego est nettement plus imposant que lui.
Le Cavalier King Charles Spaniel s’entend généralement bien avec les chats. En effet, malgré son instinct de chasse souvent assez développé, il ne les considère pas comme des proies potentielles, mais plutôt comme des partenaires de jeu.
Ainsi, une cohabitation avec un petit félin ne pose normalement aucun problème, surtout si elle est mise en place dès leur plus jeune âge - ou qu’au moins un des deux est encore petit. La présence d’un chat peut d’ailleurs permettre d’éviter qu’il ne souffre d’anxiété de séparation lors des absences de ses maîtres.
L’arrivée d’un chaton dans le foyer alors que lui-même est déjà adulte ne pose généralement pas de problème : il a toutes les chances de se montrer plutôt patient et affectueux envers le nouveau-venu, surtout si ses maîtres ne le négligent pas au profit de ce dernier. Si ce devait être le cas, il serait malheureux, tant il a grandement besoin de l’attention des siens pour se sentir bien.
Si c’est un chat adulte qui fait son entrée dans la famille et que lui aussi est adulte, il est probable qu’il soit très content de faire sa connaissance et de l’accueillir – dès lors là encore que ses maîtres continuent à lui accorder suffisamment d’attention. Il est aussi fortement susceptible de rapidement chercher à jouer avec lui, mais cela peut poser problème. En effet, lors de l’instauration d’une cohabitation entre un Cavalier King Charles et un chat, le risque de conflit vient plutôt de ce dernier, susceptible de s’offusquer ou de s’inquiéter qu’on lui coure après. C’est d’autant plus vrai que ce chien amical et joueur ne comprend pas forcément qu’on ne veuille pas jouer avec lui, et risque donc de se montrer un peu trop pressant au goût du petit félin.
Dans le cas de l’arrivée d’un Cavalier au sein d’un foyer où vit déjà un chat, les choses peuvent également être plus ou moins compliquées, surtout si ce dernier est adulte : il n’apprécie pas forcément d’être dérangé voire bousculé, que ce soit par un chiot ou un chien adulte – a fortiori quand celui-ci est vif et joueur.
Quelle que soit la configuration, il est préférable dans les premiers jours d’une cohabitation de superviser les interactions des intéressés. Cela permet de s’assurer d’une part que le chien ne harcèle pas le chat (même si c’est pour jouer), et d’autre part que ce dernier ne réagit pas violemment.
Cela dit, comme le Cavalier est dénué de toute agressivité, une cohabitation apaisée s’installe normalement assez rapidement, même dans le cas où elle est un peu chaotique au début. Les deux comparses trouvent un modus vivendi acceptable de part et d’autre, voire finissent par devenir les meilleurs amis du monde.
En ce qui concerne les chats inconnus qui s’invitent sur son territoire ou qu’il croise lors de ses sorties, le Cavalier King Charles Spaniel se montre généralement amical envers eux, car il n’est pas territorial et aime faire de nouvelles rencontres. Il existe toutefois un risque que le félin se sente agressé (par exemple si le chien s’approche de lui avec un peu trop d’enthousiasme) et réagisse vivement pour se défendre.
Dans tous les cas, quand un Cavalier King Charles est en train de jouer avec un chat qu’il ne connaît pas, il convient de superviser leurs interactions afin de limiter le risque que l’un des deux blesse involontairement l’autre.
Il est tout à fait envisageable de faire cohabiter un Cavalier King Charles Spaniel avec un petit animal à fourrure – surtout si cette cohabitation est instaurée dès leur plus jeune âge.
En revanche, ce chien garde généralement de son passé de chasseur un instinct de prédation envers les oiseaux assez développé. Il est donc déconseillé de lui faire partager son toit avec un volatile : ce dernier ne serait jamais pleinement en sécurité à ses côtés, car il pourrait à tout moment être considéré comme une proie potentielle.
Le principe est le même concernant les animaux qu’il vient à croiser lors de ses pérégrinations ou qui s’invitent dans le jardin : il est très probable qu’il se montre indifférent – voire amical – envers par exemple une souris ou un lapin, mais qu’en revanche il se mette en tête de chasser un oiseau. Mieux vaut donc le tenir en laisse lors des sorties dans des endroits où des rencontres avec des volatiles sont très probables.