Border Terrier

Border Terrier

Pays d'origine : Royaume-Uni
Groupe : Terrier

Qualités du Border Terrier

Tempérament du Border Terrier

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Border Terrier

Avec les enfants

Le Border Terrier au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Border Terrier

Espérance de vie
De 12 à 14 ans
Poids de la femelle
De 5 à 6 kg
Poids du mâle
De 5 à 7 kg
Taille de la femelle
De 33 à 36 cm
Taille du mâle
De 37 à 40 cm

Le Border Terrier : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Border Terrier

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrixDivers

Le Border Terrier a physiquement peu évolué depuis sa création au 18ème siècle, mais se caractérise désormais par une cohérence bien plus grande d’une lignée à l’autre. Il est de petite taille et bâti autour d’un corps haut, étroit et bien musclé.

 

Les côtes sont bien cerclées vers l’arrière du thorax, sans toutefois être cintrées. Le dos se termine par une queue modérément longue et épaisse, qui est attachée haut et recourbée sur le dos. Elle présente presque toujours un cercle irrégulier de poils argentés situé environ au tiers de sa longueur, en partant de la base.  Les jambes sont longues et se terminent par de petites pattes dotées de coussinets épais et résistants.

 

La tête est plutôt large, et même un peu aplatie. Sa forme n’est pas sans rappeler celle d’une loutre. Les oreilles, petites et de forme triangulaire, sont placées haut sur le crâne et de couleurs sombre. Elles sont modérément épaisses et retombent vers l’avant à la hauteur de la joue. Les yeux sont de couleur foncée. Le museau est court et fort, et se termine par une petite truffe noire.

 

Sa une peau est épaisse et lâche, ce qui le protège bien des égratignures et des morsures. Cela lui est très utile pour se protéger des broussailles et même des attaques de rats et renards.

 

Le poil de couverture du Border Terrier est dense et rêche, avec une texture de fil de fer qui empêche les débris de s’y accumuler. Il lui procure une apparence un peu hirsute et comique. Le sous-poil est court, doux et lui aussi très dense. L’ensemble lui offre une bonne protection contre le froid.

 

La couleur de la robe varie généralement du rouge au rouge-orangé, mais peut aussi être grisonnée et feu, ou même bleue et feu.

 

Le fait qu’il ne mue que très peu en fait une option intéressante pour les personnes souffrant d’allergie aux chiens. Cependant, il n’existe pas de race de chiens totalement hypoallergénique : rien ne saurait remplacer un test en conditions réelles consistant à passer quelques heures aux côtés de l’individu qu’on envisage d’adopter, afin de s’assurer que tout se passe bien à ce niveau.

 

Enfin, la femelle est un peu plus petite et légère que le mâle, mais le dimorphisme sexuel n’est pas particulièrement prononcé chez cette race.

Taille & poids du Border Terrier

Taille du mâle
De 37 à 40 cm
Taille de la femelle
De 33 à 36 cm
Poids du mâle
De 5 à 7 kg
Poids de la femelle
De 5 à 6 kg

Standard du Border Terrier

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Border Terrier doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Le Border Terrier fut développé au 18ème siècle pour éliminer la vermine dans les granges et les fermes d‘Écosse et d’Angleterre. Il apparaît d’ailleurs dès 1767 sur une peinture d’Arthur Wentworth dans laquelle l’artiste se représente lui-même à cheval près du château d’Howard (Yorkshire) en compagnie de deux chiens.

 

Il fut spécifiquement créé dans l’optique de disposer d’une race de petite taille capable de s’introduire dans des espaces étroits, tout en ayant des pattes assez longues pour performer à la course. Ainsi, non content d’attraper sa propre nourriture (rats, souris et autres petits mammifères), il excellait – et excelle toujours - à débusquer le renard, grâce à sa capacité à s’introduire jusque dans son terrier. Il était souvent spécialisé dans cette tâche en particulier et utilisé conjointement avec d’autres chiens de chasse (des Foxhound Anglais, par exemple), qui prenaient ensuite la relève pour pourchasser la proie ainsi évincée de sa tanière. C’est aussi un coureur aguerri, puisqu’il est capable par exemple de suivre un cheval au galop. Autant dire que sa réputation de petit chien tenace et endurant est loin d’être surfaite !

 

Avant le 20ème siècle, c’est principalement dans la campagne anglaise et écossaise qu’il était connu, et jouissait d’une grande popularité comme chien de ferme. Son utilisation pour la chasse au renard était d’ailleurs le plus souvent davantage motivée par le besoin de protéger les fermes que pour la pratique de la chasse elle-même. Il n’était donc pas associé spécifiquement à ce sport, ni à l’aristocratie anglaise qui le pratiquait. Jusqu’au 19ème siècle, c’est d’ailleurs principalement dans les compétitions amateurs tenues lors d’expositions agricoles qu’il s’illustrait.

 

Toutefois, jusqu’au milieu du 19ème siècle, pas moins de trois appellations différentes étaient employées, en fonction de l’endroit d’où chaque individu provenait :  Coquetdale Terrier, Resdesdale Terrier et Reedwater Terrier. L’année 1857 vit la fondation du club de chasse Border Hunt à Northumberland, dans la région des Borders (sud de l’Ecosse, à la frontière avec l’Angleterre) : il fut alors décidé d’utiliser également cette référence géographique dans le nom de la race, et donc d’en désigner désormais les représentants sous le nom de Border Terrier.

 

« Border » est donc une référence à la région dont la race est originaire. Quant au terme « Terrier », il vient du latin « terra », qui signifie terre, et est parfaitement approprié pour les chiens qui, comme lui, n’ont pas peur de s’introduire dans un terrier pour débusquer des proies. Ce terme fut popularisé en 1570 par John Caius, qui fut entre autres le médecin de la reine d’Angleterre Elizabeth 1ère (1533-1558) : il fut le premier à décrire le groupe des terriers dans un livre consacré aux chiens britanniques et intitulé De Canibus Britannicis.

 

Au début du 20ème siècle, le Border remportait un certain succès dans les concours de déterrages. Dans ces épreuves, le chien doit débusquer un petit animal (généralement un rat introduit dans une cage), en s’introduisant dans un labyrinthe souterrain. Elles offrirent à la race une certaine visibilité, qui lui permit de se diffuser en dehors du milieu rural puis d’être reconnue.

 

Sa reconnaissance officielle ne coula toutefois pas de source. En effet, la demande présentée en 1914 au Kennel Club (KC) britannique fut rejetée, au motif que ce chien ne remplissait pas tous les critères pour qu’un standard puisse en être établi. C’est seulement six ans plus tard, en 1920, qu’il finit par recevoir l’onction de ce qui est aujourd’hui encore l’organisme britannique de référence. L’année 1920 fut également marquée par la création dans le pays d’un club de race, le Border Terrier Club.

 

Dix ans plus tard, en 1930, la race était reconnue par l’American Kennel Club (AKC) ; le premier individu enregistré se nommait Netherbyers Ricky. L’autre organisme de référence des États-Unis, le United Kennel Club (UKC), la reconnut quant à lui en 1948, et le Club Canin Canadien (CCC) voisin en fit de même par la suite.

 

Sa reconnaissance par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) est elle aussi plutôt ancienne, puisqu’elle remonte à 1963.

 

Néanmoins, ce n’est que depuis assez récemment que le Border Terrier jouit d’une certaine popularité. En effet, certains éleveurs britanniques tâchèrent pendant longtemps d’en faire un secret jalousement gardé, ayant peur qu’il ne devienne victime d’une trop grande notoriété. Ils ne firent donc pas d’efforts pour diffuser la race, évitant ainsi les problèmes de consanguinité qui menacent toujours lors de l’introduction d’un faible nombre d’individus dans un nouveau territoire.

 

De nos jours, son usage historique est relégué au second plan : c’est principalement son utilisation comme chien de famille ainsi que sa présence dans les compétitions de déterrage et d’agility mais également dans les expositions canines qui explique sa popularité grandissante.

 

Aux États-Unis, il figure en milieu de tableau du classement des races établi par l’AKC en fonction du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’organisme : il demeura tout au long des années 2010 autour de la 85ème place, sur un peu moins de 200.

 

En France, moins de 10 naissances étaient généralement enregistrées chaque année au Livre des Origines Français (LOF) dans les années 80. Il connut toutefois un bond de popularité à partir de 1990, passant subitement à une cinquantaine par an, et autour de 130 à la fin de la décennie. 2001 fut marquée elle aussi par une augmentation subite, si bien qu’il franchit les 200 naissances annuelles. Les années qui suivirent confirmèrent cette popularité croissante, et le nombre finit par dépasser les 400 à la fin de la première décennie du 21ème siècle. Ce niveau fut ensuite maintenu tout au long des années 2010.

 

Néanmoins, c’est dans son pays d’origine qu’il est le plus populaire, avec autour de 5000 enregistrements annuels auprès du Kennel Club. On constate toutefois un net reflux, puisque ce nombre a baissé d’environ 40% au cours des années 2010 : à la fin de la première décennie du 21ème siècle, il dépassait les 8000, au point d’ailleurs que la race faisait partie des 10 plus populaires dans le pays.

Il est souvent dit que le Border Terrier est un parfait représentant de la famille des terriers, regroupant le meilleur des capacités de ces chiens dans un seul individu : il est versatile et agile, capable de creuser des trous et de ramper dans les plus petits espaces, de sauter, mais aussi de courir sur de longues distances.

 

En effet, il ne faut pas se laisser tromper par sa petite taille : c’est un chien très sportif et endurant. Il nécessite en effet de longues sorties et activités à raison d’au minimum une heure par jour pour être suffisamment en mesure de se dépenser. C’est d’ailleurs la condition sine qua non pour qu’il sache se tenir à la maison. En effet, s’il n’a pas l’occasion de brûler suffisamment d’énergie, il a vite fait de se montrer espiègle et de faire toutes sortes de bêtises pour attirer l’attention.

 

Les sports canins comme l’obéissance ou l’agility sont une excellente manière de lui permettre de faire de l’exercice, mais aussi de renforcer la relation et la complicité avec son maître. Il peut aussi parfaitement accompagner un maître sportif qui rêverait de faire de la course à pied avec son chien, de longues randonnées, du vélo ou même… du cheval, puisqu’il est parfaitement capable de suivre un cheval au galop et n’a aucun problème relationnel avec cette espèce.

 

On ne peut pas en dire autant des rongeurs ou même des chats, qu’il s’agisse de vivre avec eux ou simplement d’en croiser à l’occasion de ses balades. En effet, bien que son instinct de chasse ne soit pas aussi fort que celui d’autres races terriers, il a néanmoins tôt fait de prendre le dessus, si bien qu’il lui est difficile de ne pas les voir comme des proies. Mieux vaut donc renoncer à une éventuelle cohabitation sous le même toit.

 

Les interactions avec d’autres chiens ne sont pas toujours simples, car le Border Terrier est parfois peu sociable. Le problème se pose particulièrement avec les mâles, qui peuvent se montrer franchement agressifs, plus particulièrement envers leurs congénères de même sexe. Cependant, il est généralement moins agressif que les autres terriers, ce qui est potentiellement lié au fait qu’il a été habitué pendant longtemps à travailler avec des représentants d’autres races dans le cadre de la chasse au renard. S’il doit partager son foyer avec un autre chien, les choses se passent normalement bien dès lors qu’il vit à ses côtés dès son plus jeune âge. Quant aux congénères qu’il pourrait croiser lors de ses pérégrinations, le fait de l’habituer très jeune à rencontrer et passer du temps avec d’autres chiens permet de réduire fortement le risque de problèmes par la suite.

 

C’est probablement avec les membres de sa famille que le Border Terrier a le tempérament le plus agréable, puisqu’il se montre tout à la fois affectueux, obéissant et loyal à son encontre. Il ne manque d’ailleurs pas de leur faire partager sa joie en sautant, que ce soit lorsqu’ils sont de retour à la maison ou qu’ils lui font faire une activité qu’il apprécie particulièrement. Il gagne d’ailleurs à y être le plus intégré possible, car l’accompagner en toutes circonstances le rend particulièrement heureux. Sa petite taille et son endurance sont d’ailleurs d’indéniables atouts à ce niveau, puisqu’il peut tout à la fois les suivre sur de longues distances ou être porté lorsque cela est nécessaire.

 

Si au contraire ses maîtres ne lui accordent pas suffisamment de temps, il a tôt fait de mal le vivre, et peut alors se mettre par exemple à développer des comportements destructeurs ou à aboyer pour tout et n’importe quoi. Il peut néanmoins être laissé seul à la maison durant la journée, sous réserve que sa famille se montre suffisamment disponible une fois de retour pour partager toutes sortes d’activités avec lui.

 

Il peut s’agir notamment de séances de jeux avec les enfants, avec qui il s’entend généralement très bien et apprécie de se divertir. Mieux vaut toutefois qu’ils aient déjà un certain âge : emporté par son enthousiasme et son énergie, il peut facilement brusquer voire renverser les plus jeunes, que ce soit involontairement ou en réponse à une action de leur part qu’il juge inappropriée. En tout état de cause, un tout-petit ne doit jamais être laissé seul sans surveillance avec un chien, et cela vaut quelle que soit la race.

 

Compte tenu de son important niveau d’activité, la vie en appartement est loin d’être idéale pour le Border Terrier. Il peut tout de même s’y adapter, car il est très flexible et capable de s’adapter à différentes configurations. Le cas échéant, il faut néanmoins s’assurer de lui offrir chaque jour plusieurs longues sorties ainsi que de nombreuses stimulations intellectuelles, de sorte que son besoin d’exercice soit satisfait. Un environnement lui permettant de courir dans de grands espaces, comme une maison avec un vaste jardin, n’en reste pas moins nettement plus adapté pour lui. Il ne saurait toutefois être question de l’y faire passer le plus clair de son temps et de le tenir à l’écart des activités de sa famille, car il a au contraire besoin d’être le plus possible partie prenante à ces dernières pour être heureux et équilibré.

 

Il faut toutefois savoir que l’univers que représente le jardin a tôt fait d’être trop restreint à ses yeux et qu’il ne se prive pas d’aller voir au-delà, en particulier pour se lancer à la poursuite de proies. Il est donc fréquent qu’une clôture ne fasse pas le poids face à ce maître de l’évasion. L’idéal est de garder un œil sur lui lorsqu’il est dehors pour éviter qu’il décide de s’échapper, mais cela n’est évidemment pas toujours possible dans la pratique.

 

Un collier pour chien GPS est un bon investissement pour pouvoir le retrouver facilement s’il décide de prendre le large, que ce soit depuis la maison ou au cours d’une promenade. Cela dit, ce dernier cas ne se pose pas vraiment s’il est tenu en laisse, ce qui est indispensable dès lors que le rappel n’est pas assimilé. Mais quand bien même il l’est, il est bien illusoire de faire entièrement confiance à un chien doté d’un tel instinct de prédation et de s’attendre à revenir systématiquement lorsqu’on le lui demande…

 

Quand il est à la maison, une des techniques qu’il apprécie tout particulièrement pour aller voir au dehors ce qu’il s’y passe est tout simplement de creuser sous la clôture, d’autant qu’il est capable de ramper dans de tout petits espaces. D’ailleurs, comme tout terrier, il aime bien creuser un peu partout, quand bien même ce n’est pas pour s’évader; une habitude qu’il est difficile de lui faire perdre. 

 

Par ailleurs, le Border Terrier est également très intelligent, curieux et observateur. Cela lui permet par exemple d’apprendre rapidement à détecter certains signaux, comme ceux indiquant que son maître s’apprête à l’emmener en promenade, ce qu’il accueille avec joie. Il se sert aussi de son sens de l’observation pour déterminer facilement avec quoi son maître aime qu’il joue ou pas, et peut utiliser ces connaissances à son avantage pour attirer l’attention s’il se sent délaissé. Il ne faut d’ailleurs pas négliger sa capacité à interpréter les situations et utiliser les informations pour obtenir ce qu’il veut.

 

Enfin, le Border Terrier est une race de chien qui aboie peu, à moins bien sûr d’être laissé trop longtemps et trop souvent seul – ce peut alors être un moyen pour lui de tuer l’ennui. Il n’est pas non plus naturellement méfiant envers les étrangers, mais comme il est toujours à l’affut, il ne manque pas d’avertir son maître de la présence d’un intrus.

L’intelligence du Border Terrier fait qu’il comprend rapidement les règles et les consignes, tandis que sa très bonne mémoire lui permet de les retenir facilement. Accepter de les appliquer est parfois une autre histoire : à ses heures, il peut être têtu et n’en faire qu’à sa tête. Néanmoins, comme il est proche de ses maîtres et aime leur plaire mais également être récompensé (notamment par de la nourriture, qui fait toujours son effet avec ce chien très gourmand), son éducation est dans l’ensemble assez facile, même pour un maître inexpérimenté.

 

Il faut simplement être capable de lui enseigner des limites claires et être ferme, sans pour autant tomber dans l’excès. En effet, il est particulièrement sensible : le brusquer, s’énerver ou encore crier ne pourrait qu’être contre-productif et le conduire à se détourner de son maître, au lieu de le respecter et lui obéir davantage – soit le contraire de l’objectif recherché.

 

Ceci implique aussi que le recours à des techniques d’éducation canine reposant sur le renforcement positif et utilisant ses comportements naturels pour lui enseigner de nouvelles consignes sont les meilleures méthodes à employer.  La difficulté se situe par contre dans le fait de parvenir à capter son attention, surtout s’il y a trop de distractions autour de lui, tant ce petit curieux est à l’affût de tout ce qui se passe. La patience est donc le mot d’ordre pour réussir son éducation, tant il peut facilement se laisser distraire.

 

C’est le cas notamment pour ce qui est d’apprendre la propreté à son chiot, car il peut nécessiter plus de temps que d’autres. Pour faciliter cet apprentissage, il est important de l’emmener fréquemment dehors dans ce but, pour qu’il finisse par comprendre la consigne et faire la demande par lui-même.

 

Par ailleurs, comme le Border Terrier aime creuser et qu’il est presque impossible de lui faire perdre cette habitude tant elle est ancrée dans ses gênes, il peut être utile d’orienter cette passion dans un endroit spécifiquement réservé à cet effet. Lui apprendre d’emblée à faire des trous dans un endroit précis permet d’éviter qu’il ne transforme le jardin en champ de mines.

 

Comme pour tout chien de chasse, un apprentissage sur lequel il vaut mieux mettre l’accent au plus tôt est celui du rappel, pour éviter qu’il passe son temps à se précipiter à la poursuite de proies.

 

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas attendre pour entamer son éducation et s’attaquer à ses éventuels comportements indésirables (aboiements intempestifs, vols d’objets, etc.). En effet, son tempérament fort et affirmé se développe encore plus tôt que chez la plupart de ses congénères.

 

Sa socialisation doit elle aussi commencer le plus tôt possible : l’exposer à tous types de personnes, de congénères et de représentants d’autres espèces permet de développer son côté social, lui qui justement ne l’est pas beaucoup. En parallèle, le confronter à un grand nombre de situations, bruits, odeurs et autres stimuli est également nécessaire pour en faire un adulte équilibré, qui ne fait pas montre d’une méfiance excessive et ne stresse pas à la moindre nouveauté.

Le Border Terrier jouit généralement d’une santé de fer. C’est d’ailleurs une race très saine, qui ne présente que très peu de pathologies héréditaires ou congénitales.

 

Sa fourrure lui fournit une bonne isolation contre le froid, si bien qu’il peut tout autant vivre dans une région au climat tempéré que froid. Elle fait toutefois qu’il est nettement moins à ses aises lorsque le mercure grimpe ; ce n’est pas vraiment un choix recommandé pour une personne vivant dans un endroit où le climat est chaud une bonne partie de l’année.

 

Même si leur prévalence est plutôt faible, les problèmes de santé auxquels il est particulièrement prédisposé sont en bonne partie les mêmes que tous les autres terriers, à savoir :

  • la luxation de la rotule,  courante chez les petits chiens, et qui est parfois héréditaire Elle peut causer de l’arthrite et des douleurs, ainsi qu’un difficulté à se déplacer. Les cas les plus graves nécessitent une intervention chirurgicale ;
  • la cryptorchidie,  une condition hormonale commune chez les petits chiens et qui correspond au fait que les testicules ne sont pas correctement positionnés dans les bourses. Elle peut entrainer des complications de santé et la stérilité. Elle peut être corrigée par une intervention chirurgicale, mais on recommande généralement la castration du chien pour enrayer tout problème hormonal ;
  • la dysplasie de la hanche, une pathologie incurable et marquée par une prédisposition héréditaire qui cause une raideur dans la démarche du chien atteint, ainsi que des douleurs ;
  • la malocclusion dentaire, un défaut d’alignement ou d’emboîtement entre les dents. Si la partie supérieure est trop avancée, les dents du bas peuvent endommager le palais. Au contraire, si c’est la partie inférieure qui est trop avancée, il est possible que les dents du haut causent des lésions dans la partie inférieure de la bouche. Dans les deux cas, cette condition peut entraîner des difficultés lors de l’alimentation ou pour agripper des objets. Elle doit être corrigée par une chirurgie chez le chiot ;
  • la sténose valvulaire pulmonaire, qui consiste en un rétrécissement de la valve qui sépare le compartiment à droite du cœur et les poumons. Si elle est sérieuse, le chien peut montrer une intolérance à l’effort, des difficultés respiratoires et même faire des syncopes. Dans de rares cas, elle s’avère même fatale ;
  • le syndrome de Fanconi, qui correspond à une élimination accrue des déchets métaboliques dans les urines du chien. Il provoque des carences ainsi qu’une acidose métabolique qui peuvent être fatales à défaut de prise en charge par un vétérinaire ;
  • le syndrome des crampes épileptoïdes (maladie de Spike), une condition encore peu connue, mais qui semble être d’origine génétique et héréditaire. La fréquence et l’intensité des convulsions sont variables, mais elle nécessite quoi qu’il en soit une prise constante de médicaments, car elle ne peut être guérie ;
  • l’hypothyroïdisme lymphocytaire, est une maladie auto-immune qui entraîne des symptômes comme la perte de poids, un rythme cardiaque lent, un dessèchement de la peau ou encore une sensibilité accrue au froid. Une prise journalière de médicaments permet d’en contrôler les effets ;
  • la cataracte, qui touche principalement les sujets âgés et consiste en une opacification du cristallin. Cette dernière cause une baisse de la vision, pouvant aller jusqu’à une cécité. Une opération est toutefois possible. Chez le Border Terrier, cette maladie peut avoir une origine héréditaire, et survenir alors bien plus jeune ;
  • l’atrophie rétinienne progressive généralisée, une maladie oculaire héréditaire et bilatérale, c’est-à-dire qui touche les deux yeux. Elle dégrade d’abord la vision nocturne, puis diurne, et finit par aboutir à la cécité du chien ;
  • la dysplasie rétienne, une maladie congénitale qui correspond à un développement anormal des couches de la neurorétine. La forme bénigne se traduit par des plis dans cette couche de l’œil, alors que la forme grave entraine le décollement rétinien et peut mener à la cécité.

 

Néanmoins, ces différents problèmes auxquels la race est prédisposée ne doivent pas faire oublier qu’une large majorité de ses représentants passent leur vie en très bonne santé. C’est d’ailleurs ce qu’illustrent les chiffres d’une étude menée conjointement en 2004 par le Kennel Club britannique et la British Small Animal Veterinary Association : la vieillesse est de loin la première cause de mortalité chez cette race, représentant à elle seule près d’un tiers des décès, loin devant le cancer (19%) et les accidents (8%).

 

En outre, le Border Terrier est très gourmand et facilement sujet à l’obésité. Or, cette dernière peut elle-même faciliter l’apparition ou aggraver nombre de maladies. En outre, elle constitue un véritable cercle vicieux, car un chien en surpoids a tendance à être moins actif… ce qui ne fait qu’aggraver le problème.

 

Cela dit, la longue liste de maladies auxquelles la race est prédisposée ne doit pas faire oublier qu’elles ont une prévalence plutôt faible, et que la plupart de ses représentants vivent en bonne santé. C’est d’autant plus le cas lorsqu’ils proviennent d’un éleveur de Border Terrier sérieux, qui fait systématiquement tester ses reproducteurs afin d’exclure les sujets porteurs d’affections héréditaires. En plus des résultats des tests effectués sur les parents, il ne faut pas hésiter à lui demander ceux éventuellement subis par le petit. Enfin, il doit être en mesure de fournir un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, ainsi que le détail des vaccins reçus par le chiot, consignés dans son carnet de santé ou carnet de vaccination.

 

Au-delà des seuls vaccins, la prévention joue, comme chez l’Homme, un rôle prépondérant pour garder son chien en bonne santé. Le faire examiner régulièrement (au moins une fois par an) par un vétérinaire pour un bilan de santé complet permet de prévenir ou déceler au plus tôt d’éventuels problèmes, en plus d’effectuer les éventuels rappels de vaccin nécessaires.

 

Un suivi régulier est d’autant plus important chez le Border Terrier est assez résistant à la douleur, au point qu’une maladie peut rester inaperçue pendant relativement longtemps

Le pelage du Border Terrier demande peu d’entretien. En général, le brosser une fois par semaine suffit à le maintenir en bon état et à éliminer les poils morts ainsi que les saletés, d’autant qu’il perd très peu de poils. Ses mues annuelles sont d’ailleurs très modérées, mais il nécessite alors toutefois d’être brossé deux à trois fois par semaine.

 

En parallèle, un peigne plutôt fin peut être utilisé pour le maintien de la barbichette. De plus, les poils dans le visage peuvent être taillés, mais cela est rarement nécessaire. En tout cas, il n’est pas recommandé de tailler sa fourrure, au risque de mettre à mal la protection qu’elle lui procure contre les basses températures et l’humidité.

 

Le Border Terrier présente aussi l’avantage de n’avoir pas besoin d’être baigné, car son pelage en texture de fil de fer empêche les saletés de s’y accrocher. S’il est toutefois nécessaire de lui donner un bain parce qu’il s’est couvert d’une substance qui ne s’enlève pas au brossage ou peut affecter sa santé, il est fortement recommandé d’utiliser un shampoing spécialement conçu pour les terriers ou les races de chien à poils durs, afin d’en conserver la texture. En tout état de cause, il ne saurait être question d’en utiliser un destiné aux humains, car le pH de la peau de ces derniers diffère de celui de la peau des chiens.

 

La séance d’entretien hebdomadaire de son pelage est l’occasion de vérifier l’état de ses yeux et les nettoyer, afin d’éviter par exemple des infections.

 

De plus, bien que ses oreilles ne soient pas complètement repliées sur elle-même, elle doit aussi permettre de les inspecter et de les laver avec une solution adéquate.

 

Il convient également de brosser ses dents au moins une fois par semaine, en utilisant un dentifrice pour chiens. C’est le gage d’une bonne santé dentaire et buccale, notamment parce que cela aide à éviter l’accumulation de plaque dentaire et la formation de tartre, qui peuvent être à l’origine de nombreux problèmes. L’idéal est d’ailleurs d’opter pour une fréquence encore plus élevée – jusqu’à une fois par jour.

 

Compte tenu de son niveau d’activité, il n’est généralement pas nécessaire de tailler ses griffes, car elles s’usent naturellement. Il faut tout de même s’assurer régulièrement que c’est effectivement le cas, et les couper dans le cas contraire. Cette vérification permet d’ailleurs de remarquer un éventuel problème au niveau de ses coussinets.

 

Les différents gestes pour entretenir le pelage, les yeux, les oreilles, les dents ou encore les griffes de son chien ne coulent pas forcément de source, en particulier pour un maître débutant. Pourtant, comme pour tout chien, l’entretien du Border Terrier est essentiel pour le garder en bonne santé, et ne doit pas être effectué au hasard. Il peut donc être judicieux d‘apprendre les bons gestes aux côtés d’un vétérinaire ou d’un toiletteur la première fois, afin de s’assurer de savoir s’y prendre correctement par la suite et de ne pas risquer de faire mal à l’animal, voire de le blesser. Par ailleurs, l’habituer dès son plus jeune âge à ces différentes manipulations permet d’éviter qu’il ne s’agite voire devienne intenable, et que ce qui pourrait être d’agréables moments de complicité se transforme en calvaire pour les deux protagonistes.

 

Enfin, il est bon de prendre l’habitude d’inspecter son chien au retour de longues activités en plein air (chasse, randonnée…), afin de déceler rapidement d’éventuels parasites, épillets ou blessures.

Comme tout chien, le Border Terrier gagne à être nourri avec des croquettes de haute qualité adaptées à sa taille, son âge et son niveau d’activité physique, afin de répondre au mieux à ses besoins nutritionnels.

 

Son alimentation doit en tout cas faire l’objet d’une vigilance toute particulière, étant donné sa prédisposition à l’obésité – a fortiori s’il est stérilisé. Au-delà de veiller à ne pas lui donner une ration quotidienne supérieure à ses besoins, il est indispensable de la répartir en au moins deux repas (idéalement un le matin et un le soir), car cela réduit sa propension à réclamer à manger en cours de journée (puisqu’il sait qu’un deuxième repas suivra). Quant aux friandises qui, il est vrai, facilitent grandement son éducation, l’idéal est de déduire leur apport calorique de sa ration quotidienne.

 

Il convient en outre de le peser deux fois par mois, afin de suivre l’évolution de sa courbe de poids. En cas de dérapage qui se confirme voire s’aggrave lors des mesures suivantes, un passage par le vétérinaire s’impose pour déterminer l’origine exacte du problème (aliments inadaptés, quantité trop importante, maladie, effet secondaire d’un traitement…) et savoir comment y remédier. En tout état de cause, il faut garder en tête par exemple qu’un écart de 300 grammes, pour minime qu’il soit chez un humain, représente nettement plus pour un chien de ce gabarit, et ne doit donc pas être ignoré.

 

À l'inverse, s'il est utilisé pour la chasse et a donc des dépenses d'énergie importantes, il est essentiel d'adapter ses rations en conséquence et de lui fournir une alimentation spéciale pour chien de chasse, plus copieuse et plus riche en protéines et en lipides que celle d'un chien classique. Cette alimentation spéciale vaut pendant toute la saison de chasse : le reste du temps, il faut revenir au régime habituel pour qu'il ne prenne pas de poids.

 

Enfin, comme pour tous les chiens, le Border Terrier doit avoir accès en permanence à de l’eau fraîche.

Le Border Terrier fut créé à la base pour éliminer la vermine et protéger les fermes de prédateurs comme le renard.

 

Sa propension à aller chercher ce dernier jusqu’au fond de son terrier fit qu’il fut également utilisé dans le cadre de la chasse au renard, en partenariat avec d’autres chiens de chasse qui eux étaient chargés de le poursuivre.

 

Son instinct de chasse est toujours très développé, mais on le retrouve surtout désormais comme chien de famille. Il fait un excellent compagnon pour un maître actif qui est disponible pour lui faire faire toute une panoplie d’activités. Très fidèle, enjoué et adaptable, il fait même un bon compagnon de voyage.

 

Le fait qu’il ne perd que peu de poils en fait une race particulièrement recommandée pour les personnes allergiques. Un essai en conditions réelles, c’est-à-dire en passant quelques heures aux côtés de l’individu qu’on envisage d’adopter, n’en reste pas moins indispensable pour s’assurer qu’il n’y a effectivement pas de problème à ce niveau.

 

Son petit gabarit le disqualifie comme chien de garde. Néanmoins, étant toujours à l’affut et ne manquant jamais d’avertir de la présence d’étrangers autour de la maison, c’est un chien d’alerte fiable.

 

Par ailleurs, le Border Terrier performe très bien dans les exposition canines (concours de beauté pour chiens), ainsi que les compétitions d’agility et d’obéissance. C’est aussi un champion du déterrage, cette pratique controversée qui met à l’épreuve la capacité des petits chiens à débusquer le gibier dans son terrier. En effet, il y a gagné plus de titres de champion que toutes autres races.

 

Enfin, sa proximité avec les humains fait qu’il est de plus en plus populaire comme chien de thérapie, en particulier aux États-Unis.

Le prix d’un chiot Border Terrier se situe en moyenne autour de 1000 euros. Cette moyenne cache toutefois de grandes disparités, puisque la fourchette s’étale d’environ 500 à plus de 1300 euros pour les meilleurs spécimens.

 

Le Canada compte peu d’éleveurs, et l’option la plus simple peut consister à se tourner vers les États-Unis, où il faut compter entre 800 et 1500 dollars américains pour l’achat d’un chiot. Une autre solution est de passer par un éleveur de son pays d’origine, puisque c’est encore là qu’ils sont largement le plus nombreux. L’adoption d’un Border Terrier y coûte entre 600 et 1000 livres.

 

Quel que soit le pays, il n’y a pas de réelle différence de prix entre mâles et femelles. Les écarts de prix d’un individu à l’autre s’expliquent avant tout par la qualité de leurs lignées, le prestige de l’élevage dont ils sont issus, mais aussi et surtout leurs caractéristiques intrinsèques, notamment physiques. C’est d’ailleurs ce dernier point qui explique qu’on peut observer des prix différents au sein d’une même portée.

 

Dans le cas d’une adoption à l’étranger, il ne faut pas oublier que des coûts de transport ainsi que tous des frais liés aux formalités administratives viennent s’ajouter au prix d’achat. En outre, il convient bien sûr de s’assurer de bien respecter la réglementation relative à l’importation d’un chien depuis l’étranger.

  • On trouve plusieurs Border Terrier parmi les chiens vedettes de cinéma. C’est le cas notamment de :
    • Puffy dans le film There's Something About Mary (Bobby et Peter Farrelly, 1998) ;
    • Baxter dans Anchorman : The Legend of Ron Burgandy (Adam Mckay, 2004) ;
    • Chomp dans les 102 Dalmatiens (Levin Lima, 2001).

 

  • Par ailleurs, la race est aussi présente dans la célèbre série britannique Coronation Street, à travers le personnage de Eccles.

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Avis & conseils

Nous avons un border terrier et elle est adorable, elle n'aboie pas à la maison elle est calme est gentille elle adore faire du sport comme courir et elle adore surtout la chasse (lapin en priorité)

   
Par pseudo

Je suis un border terrier, Je m'appelle Fridzy, j'ai 2 ans 1/2, ma robe est grisonné et feu, je fais la joie de mes propriétaires car je peux être très calme à la maison et très dynamique lorsque je joue avec eux : increvable même parfois ! D'ailleurs, je suis adorable et irremplaçable aux yeux de mes maîtres !

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Par pseudoPhil/Evy

Nous avons un border terrier grisonnant et feu : Fridzy.

Dynamique si l'on veut jouer avec lui, mais par contre calme et sage à la maison ce .

qui est parfait

Il est adorable et c'est notre joie de vivre !!!

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Par phil & Evy
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