Le petit pois et le chien : bienfaits, cuisson, quantité...

Des petits pois et une cosse

Aussi appelés parfois pois de jardin ou pois potagers, les petits pois désignent les graines vertes, rondes et encore immatures de certaines variétés de pois cultivé, une plante annuelle de la famille des légumineuses. Comme les lentilles, il s'agit d'un des plus anciens légumes cultivés et consommés par l'être humain. Ils sont aujourd'hui encore très populaires à travers le monde, même si c'est en Eurasie et en Amérique du Nord qu'on les consomme le plus.


Les petits pois font partie des légumes comestibles pour un chien : il est donc possible de lui en donner, en respectant toutefois certaines précautions.

La composition nutritionnelle du petit pois

Un sac contenant une grande quantité de petits pois

Comme les autres légumineuses, les petits pois sont riches en protéines végétales, en fibres et en glucides.

 

Ainsi, lorsqu'ils sont cuits, ils contiennent en moyenne :

  • environ 60 kcal pour 100 grammes ;
  • entre 75 et 80% d'eau ;
  • environ 6% de fibres ;
  • autour de 6% de protéines végétales ;
  • environ 5% de glucides ;
  • des vitamines, notamment B, C et K ;
  • des minéraux, en particulier du fer, du manganèse et du cuivre.

 

Les petits pois peuvent aussi se consommer crus. Leur teneur en glucides et en vitamines est alors globalement plus élevée, mais ils sont plus indigestes que lorsqu'ils sont cuits - a fortiori pour un chien.

Les bienfaits des petits pois pour les chiens

Une femme donne des petits pois à un chien

Compte tenu de leur teneur en fibres, les petits pois - notamment lorsqu'ils sont cuits - sont bénéfiques pour la digestion et améliorent le transit. De plus, ils contiennent divers nutriments utiles pour la santé, notamment des protéines, des vitamines, des minéraux et des antioxydants. Enfin, ils sont rassasiants, et même peu caloriques comparés à beaucoup d'autres légumineuses comme les pois chiches.

 

Pour autant, les petits pois ne sont pas exempts d'inconvénients. Tout d'abord, les protéines qu'ils contiennent sont loin d'être aussi bien assimilées par l'appareil digestif d'un chien que les protéines d'origine animale : il ne peut donc être question de remplacer la viande ou le poisson par des petits pois - ou d'autres légumineuses d'ailleurs. De plus, ils renferment certaines substances pouvant être problématiques pour les chiens souffrant de problèmes rénaux : ils ne sont donc pas recommandés pour tout le monde.

Les inconvénients des petits pois pour les chiens

Les inconvénients des petits pois pour les chiens

Même s'ils ne manquent pas de bienfaits, les petits pois peuvent entraîner des troubles digestifs, notamment chez les chiens qui ont un appareil digestif sensible. Si l'on souhaite en donner à son animal, le mieux est de commencer par une quantité très réduite, et de surveiller son transit pendant les heures à jours qui suivent, pour s'assurer qu'il les digère bien. Si ce n'est pas le cas, mieux vaut renoncer à lui en donner.

 

Par ailleurs, les petits pois contiennent de la purine, une substance pouvant avoir des effets délétères sur les reins. Si l'animal souffre de problèmes rénaux, mieux vaut là aussi éviter ces légumes. On peut par exemple opter plutôt pour la carotte ou la courgette, qui présentent moins d'inconvénients que les légumineuses pour la santé des chiens.

Sous quelle forme donner des petits pois à un chien ?

Un bol de soupe de petits pois

Même s'ils peuvent techniquement être consommés crus, les petits pois sont généralement d'abord cuits, de préférence à l'étuvée ou dans l'eau bouillante. On peut aussi en faire de la soupe ou du potage, en y incorporant ou non d'autres légumes - notamment des pommes de terre.

 

Pour un chien, les petits pois cuits sont à privilégier, car ils sont plus digestes que les crus. Mieux vaut toutefois éviter les conserves, qui contiennent bien souvent trop de sel et de sucre : l'idéal est de les acheter frais ou congelés et de les faire cuire soi-même. Il est ensuite possible de les écraser grossièrement avec une fourchette, pour faciliter l'incorporation à la gamelle ainsi que la prise. La cosse est elle aussi comestible, mais moins facile à digérer que les graines : mieux vaut la consommer soi-même plutôt que la donner à son animal.

 

Par contre, il ne faut pas les accompagner d'ail, d'oignon ou d'échalote, comme cela se fait couramment pour l'être humain : ces légumes sont en effet toxiques pour la gent canine. En revanche, on peut parfaitement les mélanger à des carottes ou des pommes de terre, qui ne présentent aucun risque pour nos compagnons canins.

Quelle quantité de petits pois donner à un chien ?

Une femme montre un petit pois à son chien

Les petits pois étant moins caloriques et plus digestes par exemple que les lentilles, il est possible d'en donner un peu plus à son chien. Pour autant, la quantité doit rester très limitée, pour éviter l'apparition de problèmes digestifs (diarrhée, ballonnements...).

 

Ainsi, il est recommandé de ne pas donner plus d'une poignée de petits pois par semaine à un chien, en prenant soin de bien les cuire pour qu'ils soient mieux assimilés. Si toutefois l'animal consomme déjà une part non négligeable de végétaux (notamment s'il est nourri avec des croquettes) et/ou s'il souffre de problèmes rénaux, il est préférable de ne pas lui donner de petits pois du tout, même en petites quantités.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : La liste des légumes
  2. Page 2 : L'artichaut
  3. Page 3 : L'asperge
  4. Page 4 : L'aubergine
  5. Page 5 : La betterave
  6. Page 6 : La blette
  7. Page 7 : Le brocoli
  8. Page 8 : La carotte
  9. Page 9 : Le céleri
  10. Page 10 : Le champignon de Paris
  11. Page 11 : Le chou
  12. Page 12 : Le chou-fleur
  13. Page 13 : La citrouille
  14. Page 14 : Le concombre
  15. Page 15 : Le cornichon
  16. Page 16 : La courge
  17. Page 17 : La courgette
  18. Page 18 : L'endive
  19. Page 19 : L'épinard
  20. Page 20 : Le fenouil
  21. Page 21 : Le flageolet
  22. Page 22 : Le haricot
  23. Page 23 : Le haricot vert
  24. Page 24 : La lentille
  25. Page 25 : Le maïs
  26. Page 26 : Le navet
  27. Page 27 : Le panais
  28. Page 28 : La patate douce
  29. Page 29 : Le petit pois
  30. Page 30 : Le piment
  31. Page 31 : Le pois chiche
  32. Page 32 : Le poivron
  33. Page 33 : La pomme de terre
  34. Page 34 : Le potiron
  35. Page 35 : Le quinoa
  36. Page 36 : Le radis
  37. Page 37 : La salade
  38. Page 38 : Le soja
  39. Page 39 : La tomate