Le chou-fleur et le chien : bienfaits, cuisson, quantité...

Des choux-fleurs posés sur une table en bois

Appartenant à la famille des crucifères (ou brassicacées), le chou-fleur est une variété de chou, appréciée et consommée comme son nom l'indique pour sa fleur charnue. Son origine n'est pas certaine : tout ce que l'on sait pour l'instant, c'est qu'il était déjà consommé par les Grecs et les Romains de l'Antiquité. Il pourrait descendre de variétés de brocoli ayant été sélectionnées par la main de l'Homme.


Comme les autres choux, le chou-fleur fait partie des légumes comestibles pour un chien : ce dernier peut donc en manger sans risque de s'intoxiquer.

La composition nutritionnelle du chou-fleur

Un chou-fleur avec des petits morceaux et un couteau de cuisine

Le chou-fleur a une composition globalement proche de celle du brocoli - ce qui n'est pas étonnant, compte tenu de la proximité de ces deux légumes.

 

Il contient en effet, en moyenne :

  • entre 20 et 30 kcal pour 100 grammes ;
  • entre 90 et 95% d'eau ;
  • environ 3% de glucides ;
  • autour de 1% de protéines ;
  • environ 1% de fibres ;
  • des vitamines, notamment B, C et K ;
  • des minéraux, en particulier du potassium et du phosphore.

 

En plus de cela, il est riche en antioxydants, des substances ayant des effets bénéfiques sur la santé des humains comme des chiens et contribuant à lutter contre les inflammations et les dommages causés aux cellules de l'organisme.

Les bienfaits des choux-fleurs pour les chiens

Un chou-fleur posé sur une table en bois

Comme le brocoli et d'autres crucifères, le chou-fleur n'est pas seulement bon pour la ligne : il possède également des propriétés anticancers en cas de consommation importante et régulière.

 

En effet, plusieurs études ont montré qu'une consommation quasi quotidienne de chou-fleur et/ou d'autres crucifères était associée à un risque réduit de certains types de cancer - notamment du poumon et du tube digestif. C'est le cas notamment de l'étude intitulée « Brassica vegetables and cancer prevention. Epidemiology and mechanisms » et publiée en 1999 dans la revue Advances in Experimental Medicine and Biology. Ces résultats ont été obtenus pour l'être humain, mais il est possible qu'ils soient valables également pour le chien.

 

En revanche, les bienfaits du brocoli sur le système cardiovasculaire ne semblent pas avoir d'équivalents chez le chou-fleur : une consommation régulière de ce dernier n'a jusqu'à maintenant pas montré d'intérêt particulier pour le coeur.

Les inconvénients du chou-fleur pour les chiens

Un petit Chihuahua joue avec un chou-fleur dans le jardin

À l'instar d'autres crucifères, le chou-fleur contient certains types de glucides difficiles à digérer, ce qui entraîne une production abondante de gaz intestinaux.

 

La cuisson permet de limiter le problème, mais pas forcément de le régler totalement : ainsi, certains chiens ont du mal à digérer le chou-fleur même cuit, et peuvent souffrir de ballonnements et/ou de gaz. Pour ces derniers, mieux vaut limiter fortement les quantités qu'on leur donne, voire opter pour d'autres types de légumes plus digestes comme la courgette ou le concombre.

Sous quelle forme donner du chou-fleur à un chien ?

Des choux-fleurs cuits à la vapeur dans une marmite

Comme le brocoli et le chou, le chou-fleur se consomme cru ou cuit. En salade, en guise d'apéritif, en jus, en soupe, en gratin, sauté à la poêle, cuit à la vapeur... : ce ne sont pas les façons de le préparer qui manquent.

 

Le mieux pour un chien est d'opter pour le chou-fleur cuit : il est en effet à la fois plus digeste et plus facile à mâcher que le cru. Il faut le servir nature, c'est-à-dire sans ajout de sel, d'huile ou de quoi que ce soit d'autre. Enfin, pour faciliter la prise, le mieux est de le découper en petits morceaux, ou de l'écraser grossièrement avec une fourchette.

Quelle quantité de choux-fleurs pour un chien ?

Une femme découpe du chou-fleur avec un couteau de cuisine

Le chou-fleur a beau être globalement bon pour la santé, mieux vaut tout de même ne pas en donner de grandes quantités à son chien. En effet, ce dernier reste avant tout un carnivore, qui n'est pas fait pour manger beaucoup de produits d'origine végétale.

 

Ainsi, il faut veiller à ce que la part de légumes et de végétaux qu'il reçoit n'excède pas 10% des apports caloriques de sa ration quotidienne : au-delà, il risque de souffrir de problèmes digestifs divers (diarrhée, flatulences...).

 

Une attention particulière doit être apportée au chou-fleur, dans la mesure où ce légume n'est pas bien toléré par tous les individus. Si l'animal n'est pas habitué à manger des crucifères, mieux vaut lui en donner de toutes petites quantités pour commencer (par exemple seulement un ou deux morceaux) et surveiller son état les heures à jours qui suivent. Si la digestion se passe bien, on peut tenter de lui en donner un peu plus ; dans le cas contraire, mieux vaut renoncer au chou-fleur ou ne le donner que de manière occasionnelle.

Mise en garde

Les propos et conseils formulés ici ne remplacent pas l'expertise d'un professionnel, d'autant que chaque chien est unique. En cas de besoin ou de doute, il convient donc de se tourner vers un vétérinaire ayant de bonnes connaissances en nutrition canine.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : La liste des légumes
  2. Page 2 : L'artichaut
  3. Page 3 : L'asperge
  4. Page 4 : L'aubergine
  5. Page 5 : La betterave
  6. Page 6 : La blette
  7. Page 7 : Le brocoli
  8. Page 8 : La carotte
  9. Page 9 : Le céleri
  10. Page 10 : Le champignon de Paris
  11. Page 11 : Le chou
  12. Page 12 : Le chou-fleur
  13. Page 13 : La citrouille
  14. Page 14 : Le concombre
  15. Page 15 : Le cornichon
  16. Page 16 : La courge
  17. Page 17 : La courgette
  18. Page 18 : L'endive
  19. Page 19 : L'épinard
  20. Page 20 : Le fenouil
  21. Page 21 : Le flageolet
  22. Page 22 : Le haricot
  23. Page 23 : Le haricot vert
  24. Page 24 : La lentille
  25. Page 25 : Le maïs
  26. Page 26 : Le navet
  27. Page 27 : Le panais
  28. Page 28 : La patate douce
  29. Page 29 : Le petit pois
  30. Page 30 : Le piment
  31. Page 31 : Le pois chiche
  32. Page 32 : Le poivron
  33. Page 33 : La pomme de terre
  34. Page 34 : Le potiron
  35. Page 35 : Le quinoa
  36. Page 36 : Le radis
  37. Page 37 : La salade
  38. Page 38 : Le soja
  39. Page 39 : La tomate