Un chien bien dans son corps et dans sa tête est un animal équilibré et serein. Or le fait de jouer permet non seulement de renforcer sa santé par la pratique d’une activité physique et stimulante, mais aussi de le cadrer, car il est contraint de respecter quelques règles de base.
Il n’est d’ailleurs généralement nul besoin d’être un expert de la psychologie des chiens pour constater combien ils apprécient une séance de jeux, que ce soit seuls, avec des congénères ou avec des humains.
Mais que représentent exactement pour eux ces moments de jeu ? Quels bienfaits en tirent-ils ? Présentent-ils toutefois certains risques, auxquels tout maître attentif doit veiller ?
Le jeu est une activité physique ou mentale qui se caractérise par le fait qu’elle procure du plaisir. Cette notion est commune aux mammifères, toutes espèces et tous individus confondus, même si elle concerne davantage les jeunes que les plus âgés.
Il peut prendre la forme de nombreux types de comportements, mais aussi d’interactions sociales dès lors qu’il est partagé avec un ou plusieurs autres individus. Par exemple, un chien peut jouer avec des congénères ou avec des représentants d’autres espèces animales, comme un humain ou un chat.
C’est vers l’âge de 4 semaines, lorsqu’il sait à peu près bien se déplacer, que le chiot commence à jouer. Il garde ensuite cette envie toute sa vie durant, mais les séances deviennent moins intenses au fur et à mesure qu’il vieillit. Il peut jouer en groupe, par exemple avec ses frères et sœurs lorsqu’il est encore jeune, mais également seul, généralement en interagissant avec un objet (un jouet), ce qui lui permet d’acquérir une certaine autonomie essentielle à son équilibre.
En effet, un chien doit être capable de s’occuper seul, par exemple en jouant calmement dans son panier jusqu'au retour de ses propriétaires. L’apprentissage du détachement par le chiot est essentiel : s'il n'a pas été suffisamment rejeté par sa mère ou au contraire a été abandonné par ses précédents propriétaires et en a conservé un traumatisme, il peut faire montre d’une dépendance affective vis-à-vis de ses proprétaires. S’il est incapable de rester seul et notamment de jouer en toute autonomie pour faire passer le temps, chaque absence est pour lui une réelle source de stress, qui peut l’amener à paniquer, aboyer sans cesse, détruire des objets ou même uriner dans la maison.
Le jeu est au départ pour le chiot une façon de se positionner dans la hiérarchie vis-à-vis des congénères qui l’entourent, à savoir sa mère et ses frères et soeurs. Il s’agit en fait d'une simulation de combat où l’objectif est d’avoir le dessus sur l’autre : même lorsqu’il joue, il cherche à trouver sa place dans la meute de chiens, à évaluer l’autre et à réagir. Cela lui permet aussi d’apprendre à maîtriser ses morsures, car sa mère le réprimande lorsqu’il mord ses partenaires de jeu trop fort ou sans raison.
Ces expériences sont la base de l’éducation qu’il recevra par la suite de la part de ses propriétaires. En effet, l’arrivée dans son nouveau foyer va de pair avec le fait de trouver sa place au sein d’une nouvelle hiérarchie, constituée elle d’humains. Il est alors essentiel qu’il soit considéré - et se considère effectivement - comme tout en bas de la hiérarchie, inférieur à toutes les personnes habitant sous son toit, quel que soit leur âge.
Le jeu permet également à un chien timide de se débrider un peu, en jouant, courant et sautant comme un fous pendant un certain temps, et potentiellement en y prenant petit à petit de plus en plus de plaisir, gagnant alors en confiance en lui. À l’inverse, un toutou un peu fougueux y trouve une façon de canaliser son énergie de manière positive et un moyen de se défouler intelligemment, ce qui aide à contenir son excitation quotidienne.
Le jeu permet au chien de développer son système musculaire, sa force physique et son endurance. Garder la ligne et avoir un corps athlétique est évidemment un bon moyen de rester en bonne santé.
Il stimule en outre les circuits cérébraux qui fabriquent la dopamine et la noradrénaline, deux hormones souvent appelées hormones du bonheur, car leur libération dans l’organisme procure du bien-être. En plus de lui permettre de rester en bonne forme physique, le fait de se dépenser et de jouer est donc source de plaisir.
Le jeu est nécessaire au développement psychique du chien, car c’est un bon moyen pour lui de tromper l’ennui, notamment en l’absence de sa famille. Il faut en effet savoir qu’un chien qui s’ennuie peut à plus ou moins brève échéance adopter des comportements destructeurs, que ce soit pour s’occuper ou pour attirer l’attention de son maître. En outre, s’il est trop peu stimulé, il peut souffrir de solitude et même se laisser dépérir jusqu’à devenir un chien dépressif. C’est particulièrement le cas s’il ne partage pas son foyer avec d’autres animaux, qu’il s’agisse de congénères ou de représentants d’autres espèces.
Avoir un chien impose donc d'entretenir au quotidien un lien social minimum avec lui, afin qu’il soit équilibré. Il faut donc jouer avec lui au moins 10 minutes par jour, et prévoir des séances de jeu plus longues les jours où on est davantage disponible, par exemple le week-end. Au passage, ces moments de jeux ne remplacent évidemment pas les indispensables promenades quotidiennes, dont la fréquence et la durée peuvent être très variables d’un individu à l’autre, toutes les races n’ayant pas les mêmes besoins à ce niveau. Par contre, ils peuvent prendre place précisément au cours desdites promenades.
Quel que soit son âge, un chien prend généralement du plaisir à jouer, et associe ces moments à quelque chose de positif. C’est encore plus vrai pour un chiot, qui en est particulièrement friand.
L’animal est alors dans un état d’esprit positif et ouvert : de telles dispositions sont idéales pour apprendre, ce qui fait qu’une session de jeu est parfaitement adaptée pour être utilisée à des fins pédagogiques. Un bon maître ne doit d’ailleurs pas hésiter à mettre le jeu au centre de sa stratégie pour éduquer son chien, et donc entamer des sessions de jeu avec pour objectif premier d’en faire l’occasion de dispenser tel ou tel enseignement à son compagnon.
Ainsi, éduquer son chien par le jeu est un moyen idéal de lui faire apprendre en le divertissant, presque sans efforts, et ainsi de lui apporter les clés pour grandir et devenir un chien équilibré de la manière la plus agréable et fluide qui soit, pour lui comme pour son maître.
Pour aider son animal à se développer du mieux possible, le rendre moins peureux et plus apte à réagir sereinement à toute nouveauté, il est important de le stimuler constamment en lui faisant découvrir de nouveaux environnements et de nouvelles personnes, mais aussi en lui apprenant de nouvelles choses. Ceci gagne à être fait de manière ludique.
Faut-il s'inquiéter si un chien ne joue pas ou plus ? Il existe en fait différents cas de figure : certains nécessitent de réagir, d'autres non.
Si le chien est âgé, souffrant (par exemple du fait d’une blessure ou d’une fracture) ou malade, il y a des chances qu’il perde l’envie de jouer, car le fait de bouger le fatigue, voire lui cause de la douleur.
S’il est simplement vieux, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de son manque d’entrain. Il faut tout de même continuer à le stimuler pour qu’il ne dépérisse pas, mais en respectant son rythme : cela implique notamment d’opter pour des jeux nécessitant moins de déplacements et d’efforts, au même titre par exemple que ses promenades deviennent plus brèves et moins éprouvantes.
Ces remarques sont également valables pour un chien atteint d'une maladie qui le fait souffrir et/ou l’affaiblit : il faut s’adapter à lui, faire des promenades et des séances de jeux plus courtes, limiter les déplacements et/ou les efforts intenses, etc. Mais là aussi, il ne faut surtout pas arrêter de le stimuler, car ce serait comme une double peine : même s’il n'est pas en mesure de se déplacer, il reste capable de continuer à utiliser certains de ses jouets, tandis que son maître peut adapter les séances de jeu avec lui en venant à ses côtés et se limitant à des jeux ne nécessitant que des mouvements restreints.
Par contre, si l’envie de jouer d’un chien disparaît soudainement et que la cause semble inconnue, il est préférable de consulter un vétérinaire, en particulier s’il semble faible, mange moins ou présente d’autres symptômes inquiétants comme de la fièvre ou une boiterie.
Si un chiot n’ayant pas de problème de santé se montre particulièrement peu joueur, cela peut être lié à un traumatisme qu’il a subi dans son passé, ou parce qu’il n’a pas été suffisamment stimulé jusqu’alors.
Faire appel à un comportementaliste canin professionnel peut alors s'avérer pertinent afin de solliciter son avis et ses conseils.
Quoi qu’il en soit, un chiot est normalement toujours prêt à découvrir et apprendre de nouvelles choses : son côté joueur peut aisément revenir si le maître parvient à instaurer un climat de confiance en prenant le temps de le stimuler de manière bienveillante chaque jour.
Un manque d’appétence pour le jeu peut aussi être simplement dû au tempérament de l’animal : ainsi, certaines races de chiens calmes comme le Shar-Pei ou le Pékinois n’ont pas besoin de beaucoup d’exercice ni de jeux pour être épanouis.
Plutôt casaniers, ils se satisfont tout à fait d’une vie en appartement, et une promenade quotidienne dans un endroit qu’ils ne connaissent pas et où leur maître peut les libérer de leur laisse suffit amplement à les stimuler, sans qu’il soit nécessaire d’y ajouter une session de jeux.
Au contraire, il existe des races de chien très joueuses, qui ont en la matière des besoins nettement plus prononcés.
Si un chien refuse de jouer avec un individu en particulier (humain ou animal) alors qu’il s’amuse sans problème avec d’autres, c’est probablement la relation avec cet individu qui est en cause. Après tout, certaines personnes ne s'apprécient pas sans pour autant forcément savoir pourquoi ; chez les animaux, il en va exactement de même !
Si un chien ne s'entend pas avec l'un de ses congénères, mieux vaut éviter de les faire se côtoyer sans surveillance et en liberté - et encore moins de chercher à les faire jouer l’un avec l’autre -, car il y a alors un risque élevé que les choses tournent mal.
Si par contre il refuse de jouer avec une personne, il faut que cette dernière réussisse à créer un climat de confiance en se montrant calme et avenante, et pourquoi pas en lui donnant une friandise pour chien. L’objectif est de parvenir à lui montrer qu'il ne craint rien, tout en veillant bien sûr à ne pas se laisser dominer. En effet, pour être épanoui, un chien a besoin de connaître sa place dans sa famille, mais une cohabitation avec des humains ne peut se dérouler correctement que s’il se situe tout en bas de l’échelle. Si besoin, il est possible de se faire assister par un éducateur canin pour mettre en place la hiérarchie familiale avec son chien.
A l’instar des humains, tous les toutous n’ont pas le même caractère et ne réagissent pas de la même manière dans une situation de groupe. Il existe en effet des chiens extravertis, et d’autres qui sont plus timides ou introvertis.
Ainsi, selon son caractère, un animal peut se montrer plus ou moins à l’aise dans un environnement nouveau et/ou face à des congénères inconnus. Il peut donc être parfaitement serein et enthousiaste lorsqu’il s’agit de jouer avec ses maîtres ou avec le chien du voisin, mais changer subitement de comportement si des personnes ou animaux qu'il ne connaît pas s’invitent dans cette session de jeu. Cela ne vaut pas d’ailleurs que dans ce contexte-là : il peut par exemple en aller de même en promenade. Ainsi, un chien timide peut paniquer si un congénère un peu trop exubérant l’approche, et réagir alors de manière excessive en l’attaquant à titre défensif parce qu’il se sent – à tort - menacé.
Pour éviter tout accident malheureux, il est donc important de connaître la capacité de son animal à accepter des inconnus, et ses limites en la matière. Alors qu’un chien très sociable est généralement ravi de rencontrer des congénères lors de promenades ou au parc, et ne demande pas mieux que de jouer avec eux, un autre peu sociable n’éprouve absolument pas le même plaisir, et ce genre de rencontres le mettent au contraire mal à l’aise. L’idéal pour lui est plutôt des promenades dans des endroits peu fréquentés, et il peut être stimulé en lui faisant découvrir régulièrement de nouveaux lieux en la compagnie de son maître, sans éléments perturbateurs.
Dès lors qu'il en a envie, un chien trouve toujours une manière de s'amuser dans sa journée. Il peut le faire seul avec un objet, mais aussi bien sûr avec des congénères, avec d’autres animaux ou encore, bien sûr, avec ses maîtres.
Le chien domestique semble d’ailleurs avoir développé une incroyable faculté à faire comprendre à un humain qu’il a besoin ou envie de jouer, grâce à son langage corporel. Il peut par exemple le fixer en jappant, mettre son postérieur en l’air, sauter d’excitation, quand il n’agit pas de manière encore plus explicite en… lui apportant son jouet !
D’après notamment les recherches et ouvrages de Jerome S. Bruner (Play : Its Role in Development and Evolution, publié en 1976), Robert Fagen (Animal Play Behavior, paru en 1981) et Peter K. Smith (Play in Animals and Humans, qui date de 1984), il est possible de distinguer trois grands types de jeu chez les animaux :
Cette catégorie de jeu est habituellement la première expérimentée par le chiot, généralement vers l'âge de 4 semaines. Elle correspond à des activités qui lui font faire de l’exercice, comme courir, sauter, bondir, se rouler par terre…
Cette stimulation musculaire peut être pratiquée à deux avec un humain, par exemple lorsqu’il s’agit de jouer à aller chercher une balle ou un bâton de bois. Cela permet en même temps au maître d’apprendre le rappel à son chien facilement par le biais du jeu.
Les activités sportives partagées comme le canicross ou le cani-VTT permettent quant à elles de cadrer l’animal en imposant des règles de sécurité, comme lui apprendre à s'arrêter quand il le faut et qu'on le lui demande et à ne pas sortir du chemin que son maître lui fait suivre. Elles ne sont pas vécues comme une contrainte par l'animal, qui est au contraire généralement fier de réaliser correctement ce qu’on lui demande, tout en ayant le plaisir de se dépenser et de passer du temps aux côtés de son maître.
Certaines activités de ce type sont toutefois à éviter. C’est le cas des jeux de poursuite ou de corps-à-corps, ainsi que ceux impliquant un rapport de force autour d’un objet disputé, comme un tug ou une corde à nœud. En effet, de tels jeux ne font que renforcer l’esprit de compétition et la volonté de dominance de l’animal, qui peut alors faire montrer d’agressivité envers son maître, voire carrément entrer en situation de conflit avec lui. Ils sont particulièrement à proscrire avec un chien naturellement dominant mais peuvent convenir pour un individu dominé, dès lors que la hiérarchie familiale est bien instaurée, c’est-à-dire qu'il sait parfaitement où est sa place et l’accepte sans rechigner.
On peut distinguer deux types de jeux sociaux chez les chiens : ceux avec contact, où les protagonistes luttent, roulent et font semblant de se battre, et ceux sans contact, également appelés jeux « d’approche et de retrait », comme les poursuites.
En groupe, les chiens jouent principalement à savoir qui est le plus fort par des jeux de domination ou de prédation qui conduisent à prendre le contrôle, le dessus sur l’autre. Ils ont ainsi recours à des jeux de poursuite, de lutte, de possession ou de prédation. Ces moments partagés permettent également de contrôler l’agressivité entre les partenaires et d’assurer la cohésion du groupe. En effet, les jeux en groupe permettent à chacun de se situer dans la hiérarchie, de respecter les dominants et de se défouler en courant l’un après l’autre plutôt qu’en se bagarrant. Le chien dominant n’a pas besoin d’attaquer s’il est respecté, ou s’il peut montrer par le jeu que c’est lui qui a le dessus.
Il faut savoir que lors d’une rencontre entre chiens, il y a toujours un dominant et un dominé. Il peut être intéressant d’observer si, en de telles circonstances, son animal se comporte plutôt en chef de meute ou a au contraire tendance à suivre ses autres congénères, comme le fait un dominé. Par exemple, s’il mordille ou lèche les babines de son congénère, c’est un signe d’allégeance pour tenter de limiter l’agressivité de ce dernier : ce signal d’apaisement émis par le chien lui indique qu’il le reconnaît comme supérieur, et donc qu’il n’est pas nécessaire de se disputer pour savoir qui domine l’autre. C’est d’ailleurs aussi le geste que fait un jeune chiot pour stimuler le réflexe de régurgitation de nourriture de sa mère. Le chevauchement est une autre attitude qui manifeste la mise en place d’une hiérarchie entre deux individus, celui qui chevauche étant par définition le dominant.
Enfin, les jappements et aboiements sont des alertes et des échanges entre les chiens : il peut s’agir d’une invitation à jouer, ou bien d’un signe d’impatience de la part de l’animal envers l'un de ses congénères (par exemple pour qu’il lui donne le jouet qu’il est en train de manipuler). S’il n'est pas évident pour un homme de comprendre leurs significations, ces signes sont la base de la communication entre chiens et donc le meilleur moyen pour eux de s'intégrer aux jeux sociaux partagés à plusieurs, tout en respectant les sensibilités de chacun d'entre eux.
Lorsqu’il joue seul, un chien se tourne généralement vers des jeux d’exploration et de manipulation d’objet. Or ce dernier peut s’apparenter à une proie, que naturellement il veut garder pour lui. C’est donc une activité traditionnellement plus solitaire, car le risque de conflit est prononcé si un congénère tente de participer.
Lors de ces séances de jeux, il est susceptible de mastiquer les objets pendant un long moment : cela lui permet d’évacuer son excitation et ses tensions par le biais de sa mâchoire.
Il existe une grande diversité de jouets pour chiens, et chaque animal a généralement ses préférences. Dans tous les cas, il est important de les changer régulièrement, afin qu’il bénéficie de stimulations variées. Pour éviter qu’il perde l’intérêt qu’il a pour ses jouets et finisse par s’en lasser ou en délaisse totalement certains, une astuce consiste à en mettre à sa disposition deux différents chaque jour, et ranger les autres dans un endroit auquel il ne peut accéder. Cela lui donne un peu l’impression d’avoir de nouveaux jouets chaque jour, ce qui permet de maintenir un certain niveau de stimulation.
Par ailleurs, s’il a tendance à s’ennuyer et à faire des bêtises quand il est seul, il peut être intéressant de lui proposer des « boîtes surprise » qu’il peut ouvrir lui-même lors d’une absence prolongée de son maître. Il s’agit généralement d’un colis supposé nécessiter un peu de réflexion et de temps pour être ouvert, et contenant de la nourriture, comme des friandises, une carotte coupée en morceaux, ou un os à mâcher. Cela stimule son intelligence et sa logique, car il doit trouver le moyen d’extraire les gourmandises insérées à l’intérieur du colis. Plus largement, les puzzles et jouets d’intelligence pour chien sont un très bon moyen d'occuper son toutou en son absence.
Une autre option est d’investir dans un jouet pour chien Kong, un produit en caoutchouc très résistant particulièrement apprécié des chiens qui aiment mastiquer. Avant de partir du foyer et de laisser son animal pendant de longues heures, pourquoi ne pas lui donner un Kong rempli de fromage frais et mis au préalable au congélateur ? Il se concentrera alors sur son jouet pendant un certain temps et oubliera son anxiété liée à l’absence de ses propriétaires.
Les chiens aiment généralement beaucoup jouer, que ce soit seuls ou à plusieurs, ainsi qu’apprendre et pratiquer des tours avec leur propriétaire. Néanmoins, ces activités comportent des risques qu’il faut connaître, afin de savoir réduire la probabilité d’accidents.
Le choix des objets, de l’endroit et de la méthode employée revêtent en particulier une importance décisive.
Un chien a énormément besoin de mastiquer et de mordiller, surtout quand il est jeune : c’est dans sa nature, et il est vain d’espérer l’en empêcher. En revanche, il est dans l’intérêt du maître (et de son animal) de canaliser ce besoin vers des objets qui ne posent pas de problème. A défaut de lui fournir des choses qu’il peut mordiller à sa guise, il ne faut pas s’étonner qu’il s’en prenne au mobilier, aux vêtements, aux chaussures ou encore aux câbles. Cela peut non seulement être passablement contrariant pour ses maîtres, mais aussi le mettre en danger (risque d’électrocution, d’étouffement, etc.).
Il faut veiller toutefois à ne pas lui donner comme jouet à mordiller des objets ressemblant trop à d’autres utilisés par sa famille (une vieille paire de chaussures, un jouet ressemblant à ceux des enfants, etc.) : il risquerait de ne pas être en mesure de faire la différence et de s’en prendre un jour ou l’autre à un objet qui n’est pas le sien.
D’ailleurs, s’il se met à considérer comme des jouets des choses qui n’en sont pas, il est essentiel de réagir. Mais il est alors impératif de garder en tête qu’un chien ne sait pas faire de lien de cause à effet dans le temps. Par conséquent, punir son chien pour avoir détérioré un objet deux heures auparavant est totalement vain, et même contre-productif. Une punition ne peut fonctionner que si elle intervient juste après le comportement à corriger.
Au passage, déterminer les habitudes de jeu de son compagnon permet de le protéger des potentiels dangers : par exemple, s’il a coutume de faire subir les pires sévices à ses jouets, il faut veiller à les lui retirer dès qu'il les met en morceaux, mais surtout lui trouver des objets plus résistants afin de limiter les risques.
Observer son chien lorsqu’il joue de manière autonome permet aussi de détecter d’éventuels troubles du comportement. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter s’il mordille gentiment ses jouets, mais en revanche le voir les détruire littéralement - voire avaler ce qu'il a mis en pièces - doit poser question.
En effet, un chien très destructeur est souvent un chien stressé. Certains ont même tendance à mâchouiller intensément un objet (par exemple des chaussettes) puis l’avaler, généralement en entier. Or ce dernier risque alors de se bloquer dans l’intestin et de créer une occlusion intestinale. Il peut être judicieux de prendre conseil auprès d’un comportementaliste canin ou d’un vétérinaire afin de mieux comprendre cette manie et d’y mettre fin.
En tout état de cause, il faut bien garder en tête que tous les chiens n’ont pas la même puissance au niveau de leur mâchoire – elle dépend en grande partie de leur gabarit. Un jouet qui résiste parfaitement aux mordillements d’un chiot de petite taille peut très bien ne pas faire long feu avec un molosse adulte. D’ailleurs, les fabricants de jouets pour chien proposent des produits plus résistants que d’autres, en fonction de la puissance de l'individu à qui ils sont destinés.
Au-delà même du fait qu’ils ne se valent pas tous en termes de qualité, les jouets pour chien ne présentent pas le même degré de risque.
Ainsi, un jouet trop dur peut lui causer des douleurs à la mâchoire voire lui casser une ou plusieurs dents, mais à l’inverse, des éléments trop mous peuvent être déchiquetés et avalés. C’est le cas par exemple avec les bouteilles en plastique, qui peuvent s’effriter et créer des lésions internes en cas d’ingestion, ou encore certains jouets faisant du bruit, dont les sifflets peuvent facilement être ingérés lorsqu’ils sont mordillés.
Comme pour un enfant en bas âge, il faut s’assurer aussi que les jouets qu’on donne à son chien ne comportent pas de petites pièces susceptibles d’être arrachées, et ne puissent pas se démonter : dans les deux cas, un risque d’ingestion existe, avec parfois des conséquences très graves.
En effet, quand un chien avale quelque chose de non comestible, c’est à dire non digérable, il existe un risque d’occlusion intestinale. Si cela vient à être le cas, il faut agir très vite et se rendre chez le vétérinaire sans attendre, car le pronostic vital peut être engagé si les voies intestinales ne sont pas libérées rapidement.
Pour limiter le risque d’une telle situation, il est impératif de donner à son chien des jouets conçus pour lui. Un principe de base en la matière est d’opter pour des objets adaptés à sa taille : ils doivent donc être plus grands que sa gueule, de manière à éviter le risque d’étouffement. Pas question donc par exemple de laisser un chien jouer avec des cailloux ou des noyaux : il pourrait non seulement s’abîmer les dents avec, mais aussi et surtout les avaler.
Par ailleurs, certains jouets pour chiens en caoutchouc contiennent des produits potentiellement dangereux, comme le Bisphénol A. Si ce composé organique est aujourd’hui proscrit dans un nombre croissant de territoires pour les produits utilisés par les humains, il y est toujours présent dans certains destinés aux chiens - y compris des jouets.
Les peluches pleines de ouate synthétique, prisées de certains toutous, sont également à éviter pour un chien ayant tendance à en avaler la matière. En effet, une fois imbibée des acides sécrétés par l'appareil digestif du chien, la ouate synthétique se transforme et devient toxique pour son organisme.
Quant aux classiques bâtons de bois, jouet 100% naturel s’il en est, un chien en raffole souvent, mais ils peuvent le blesser à la gueule, à la mâchoire ou à la gorge. En effet, des échardes peuvent le piquer à ces différents endroits et créer des lésions, mais il peut aussi s’écorcher l’intérieur de la gueule avec, voire se l’enfoncer dans la gorge, par exemple s’il se met à courir avec.
L’utilisation de jouets non appropriés n’est pas le seul risque de santé auquel un chien est exposé lorsqu’il joue. Des séances de jeu trop intenses et/ou ayant lieu à des moments inadaptés peuvent aussi avoir de lourdes conséquences.
Ainsi, une activité intense dans l’heure qui précède le repas ou surtout dans celle qui le suit risque d’entraîner un retournement de l’estomac, syndrome auquel les grandes races de chien sont particulièrement exposées. Mieux vaut donc laisser s’écouler une heure après le repas avant de se lancer dans une séance de jeu effrénée avec son compagnon ou de le laisser batifoler avec ses congénères.
Par ailleurs, il est courant de donner des friandises à son chien dans le cadre de séances d’éducation canine basée sur le jeu. Ces friandises sont certes un bon moyen de parvenir à ses fins et de faire progresser son animal, mais elles peuvent finir par le mettre en surpoids. Or, comme pour l’humain, l’obésité du chien n’est pas sans conséquences sur sa santé. L’idéal est donc de retirer de la ration donnée lors de ses repas l’équivalent de l’apport calorique représenté par ces friandises, afin que l’apport quotidien reste le même. C’est particulièrement vrai s’il appartient à une race de chien prédisposée à l’obésité.
Par ailleurs, il faut de manière générale éviter les jeux trop violents. Certains jeux le conduisent par exemple à tirer fortement sur un objet avec sa mâchoire, ce qui peut être à l’origine de problèmes de cervicales ou de dentition.
Quant à ceux nécessitant de sauter très haut pour attraper un jouet, ils peuvent être dangereux pour sa colonne vertébrale, avec notamment un risque de dorsalgies et de cervicalgies. C’est d’autant plus vrai que certains chiens ont tendance à oublier leur gabarit et/ou leurs capacités lorsqu’ils jouent, en particulier si c’est avec des congénères de plus grande taille.
En outre, lorsque de chiens de gabarits différents jouent ensemble, il peut arriver que dans le feu de l’action le plus grand donne un coup de patte un peu trop violent ou s’installe carrément par-dessus le plus petit. Or, si un Labrador par exemple saute d’excitation avec ses deux pattes sur l’abdomen d’un Chihuahua, il risque de lui casser des côtes.
Du fait de leur morphologie, certaines races sont d’ailleurs davantage exposées à certains risques lors des sessions de jeu. C’est le cas en particulier des petits chiens bâtis en longueur, comme les Teckels ou les Bassets Hounds, qui ont un risque plus élevé de déclencher une hernie discale ou cervicale. En situation de jeu, comme plus largement d’ailleurs au quotidien, il faut éviter qu’ils sautent de trop haut et prennent des escaliers. Les faire courir sur un terrain en pente n’est pas non plus sans danger, car un « roulé boulé » serait dangereux pour leur colonne vertébrale.
Plus largement, il faut faire en sorte d’éviter qu’un chien pratique des jeux inadaptés par rapport à ses capacités.
C’est tout particulièrement le cas s’il est handicapé d’une quelconque manière, que ce soit ponctuellement ou de manière permanente. En effet, sous l’effet de l’excitation procurée par le jeu, un chien a tôt fait d’oublier – au moins temporairement - sa condition physique. Par exemple, un chien blessé temporairement peut facilement oublier son handicap – surtout s’il ne souffre pas au repos - et se précipiter vers son maître ou un de ses partenaires de jeu habituels avec le même dynamisme que d’habitude, avant d’être plus ou moins rapidement ramené à la réalité par les douleurs ressenties. Sauf qu’entretemps, il risque d’avoir aggravé sa condition.
Un individu présentant des problèmes de coeur n’est quant à lui pas forcément conscient de sa condition ni du fait qu’il doit garder un rythme cardiaque stable et éviter de faire trop d’activité physique. S’il s’excite trop en jouant, en courant ou en chahutant, le risque d’arrêt cardiaque du chien est réel. Il est donc primordial pour un maître dont le compagnon est dans ce cas de savoir modérer ses ardeurs de ce dernier, afin de réduire la probabilité qu'un problème survienne.
Une chienne gestante doit elle aussi apprendre à se ménager. En effet, comme pour une femme enceinte, il faut préserver les bébés qui grandissent en elle. Mieux vaut donc privilégier les promenades calmes et le repos ; les sessions de jeux attendront !
Enfin, il est important de préserver les articulations de l’animal en évitant les activités (jeux, promenades…) dans des lieux très escarpés et/ou le mettant en position d’instabilité articulaire. C’est particulièrement vrai pour la plupart des chiots de grande race, qui peuvent connaitre de fortes poussées de croissance, et dont les articulations sont alors particulièrement fragiles. Or, les chiots sont bien souvent enclins à être “tout fous” pendant les séances de jeux, inconscients des risques qu’ils encourent. Au-delà, quel que soit l'âge du chien et sa race, les grands sauts sont également à proscrire. Il est donc important de rester très vigilant à la fois quand on joue avec son chien et quand il joue lui-même ou avec des congénères, pour lui éviter des séquelles articulaires à vie.
Dans la mesure du possible, il faut s’efforcer que l’environnement dans lequel joue le chien soit sécurisé. C’est vrai s’il est seul, mais encore plus s’il s’amuse avec des congénères ou avec son maître. En effet, dans l’excitation du moment, il a tôt fait de ne plus être très attentif à ce qu’il y a autour de lui.
A l’extérieur, il peut par exemple faire peur à des passants, être heurté par un véhicule (voiture, vélo, trottinette…), s’engouffrer dans un lac de vase qui le prend au piège, foncer chercher un bâton dans une rivière avec un fort courant, ou tout autre danger de la vie extérieure. En intérieur, il peut facilement faire tomber un objet sur lui, se heurter à un meuble, tomber dans les escaliers…
Son maître doit donc être garant de sa sécurité en toute circonstance. Ainsi, qu'il soin en train de s'amuser seul, avec le chien du voisin ou encore avec un congénère rencontré au parc à chiens, mieux vaut garder un œil sur ce qui se passe. D’ailleurs, le maître est juridiquement responsable non seulement de ce qui pourrait arriver à son compagnon, mais aussi des dégâts qu’en jouant il pourrait causer aux biens, aux personnes ou à d’autres animaux.
Par ailleurs, il peut être nécessaire de prendre en compte les conditions météorologiques pour permettre ou non à son animal de jouer à l’extérieur.
Ainsi, des températures très basses sont synonymes de divers risques de santé, en particulier pour une race de chien qui craint le froid : gastro-entérite, pneumonie, etc. Lui faire porter un manteau ou des bottines pour chien peut être une manière pertinente de le protéger, mais en tout état de cause il semble pertinent de privilégier alors un peu plus de séances de jeu en intérieur et un peu moins au dehors.
A contrario, en cas de canicule, mieux vaut limiter les jeux en extérieur pendant les heures les plus chaudes de la journée. En effet, être actif ne ferait qu’accroître la probabilité qu’il soit victime d’un coup de chaleur, au-delà du fait qu’il pourrait aussi endommager ses coussinets en évoluant sur un sol brûlant. Le risque est particulièrement prononcé pour un chien au visage écrasé (race brachycéphale), car cette particularité morphologique réduit sensiblement sa capacité à se refroidir en haletant.
Tout maître doit être vigilant pour toujours garder le contrôle lors d’une séance de jeu avec son chien.
En effet, même s’il s’agit à la base d’un moment de complicité entre les deux partenaires, les jeux peuvent être une occasion pour l’animal de tester les limites de son maître et d’essayer d’inverser le rapport de domination. C’est évidemment particulièrement vrai s’il appartient à une race de chien dominante. Il faut donc toujours rester vigilant à ce point, et ne pas hésiter au besoin à rappeler à son chien qui est le maître : par exemple, ce n’est pas à lui de décider quand commence et quand prend fin la séance. Ainsi, s’il vient réclamer de jouer, il peut être pertinent de l’éconduire, pour un quart d’heure plus tard prendre l’initiative de lui proposer une séance de jeux.
Une autre règle primordiale à faire respecter dès le plus jeune âge et tout au long de la vie de l’animal est le fait que tout grognement est exclu. Si la situation se présente, il faut impérativement être ferme : dire « Non ! » d’un ton sec et déterminé, mettre fin à l’activité immédiatement en reprenant le jouet, puis ignorer son chien un moment, par exemple le temps de rentrer au domicile. Il est possible de lui remettre sa laisse pour appuyer la punition, notamment s'il a l'habitude de se promener détaché.
Toutefois, il n’y a pas que lors des séances de jeu avec le maître que des problèmes de dominance peuvent se poser : ils peuvent aussi se manifester lorsqu’il s’amuse avec des congénères.
En effet, toute interaction entre chiens implique un rapport de dominance. S’ils ne se connaissent pas encore, une confrontation est parfois nécessaire pour qu’ils établissent qui domine l’autre. Un risque de bagarre existe aussi lorsque la hiérarchie installée dans un groupe est ébranlée, par exemple lorsqu’un nouvel arrivant le rejoint.
Les chaleurs des chiennes peuvent également rendre les mâles agressifs entre eux et renforcer leur côté dominant. Même s'il est recommandé de garder sa chienne à domicile pendant les périodes de chaleurs, elle peut avoir besoin d'un peu d’exercice, que ce soit à travers une promenade et/ou une séance de jeux. Il est alors vivement déconseillé de ne pas la tenir en laisse, car elle bien plus encline à fuir que d’habitude, pour aller chercher un mâle. Il peut d’ailleurs être pertinent de décaler les horaires de sortie, afin de croiser moins de monde – et en particulier de congénères.
Quant au mâle non castré, lorsqu’une chienne en chaleur passe à proximité, il ressent immédiatement les phéromones qu’elle dégage, les copulines, et risque fort de lui sauter dessus immédiatement, ou du moins d’être tellement concentré sur elle qu’il n’écoute plus du tout les ordres. Prêt à tout pour atteindre la femelle, il n’hésite pas à mordre tous les obstacles sur son passage, qu’il s’agisse de congénères ou de son maître s’il s’interpose. Autant dire qu’une paisible et innocente séance de jeux entre chiens peut tourner au chaos si une femelle en chaleur passe par là.
Au demeurant, en dehors même de ce cas de figure, il peut parfaitement arriver qu’une telle séance tourne mal, alors qu’au début les choses semblaient parfaitement bien engagées. Une bagarre peut survenir à tout moment, ce qui justifie d’autant plus de toujours garder un oeil sur son compagnon lorsqu’il s’amuse avec des congénères.
Lors d’une telle bagarre entre chiens, les protagonistes peuvent être victimes de morsures sur l’ensemble du corps, et particulièrement le cou. Ces morsures sont d’autant plus problématiques que, même quand elles sont légères, elles peuvent entraîner la transmission d’une maladie. Ils peuvent aussi souffrir de fractures, par exemple si un individu plus frêle est écrasé sous le poids d’un molosse.
Au-delà du risque de blessure, le chien dominé au sein de la bagarre peut conserver un traumatisme psychologique lié à l’altercation. Selon sa gravité, cela est susceptible d’affecter durablement ses relations avec ses congénères et le rendre méfiant vis à vis de ceux qu'il ne connaît pas. En particulier, s’il s’agit d’un petit chien qui a été attaqué par un plus gros, il peut par la suite ressentir du stress et de la peur lorsqu’il croise à nouveau un congénère du même gabarit, ce qui aurait de fâcheuses conséquences. Il risque par exemple de vouloir attaquer à titre préventif, se sentant à tort en danger, et donc être en fait lui-même à l’origine de la situation conflictuelle qu’il redoutait. Il peut également se souvenir très longtemps du lieu de l’agression, et se montrer particulièrement anxieux lorsqu’il passe de nouveau à cet endroit.
Au vu de tous ces risques, on comprend aisément qu’il soit nécessaire de savoir comment faire cesser une bagarre entre chiens, qu’elle ait lieu dans le cadre d’une séance de jeux ou dans n’importe quel autre contexte.
Même si tous n’ont pas les mêmes besoins en la matière, le jeu est nécessaire au bien-être mental du chien. Pour qu'il soit équilibré, il faut donc veiller à ce que son animal ait suffisamment l’occasion de jouer, que ce soit par lui-même, avec des congénères ou encore avec son maître.
Le choix ne manque pas, tant le meilleur ami de l’Homme est capable de s’amuser de peu ou avec peu. Néanmoins, certains objets ou certaines pratiques en apparence anodines peuvent en fait présenter des dangers, parfois tellement majeurs qu’il vaut mieux y renoncer.
Ces risques n’enlèvent toutefois rien au fait que tout chien a besoin de jouer et de se divertir. Ainsi, le priver de jeux au motif de le protéger ne pourrait qu’être contre-productif, en le rendant malheureux et entraînant potentiellement des problèmes de comportement (destructions, etc.). De fait, une fois les risques bien identifiés et maîtrisés, les objets, comportements et situations à risque écartés, le jeu est l’un des meilleurs moyens de permettre à son animal de se défouler intelligemment et d’être équilibré.
Bonsoir à toutes et à tous, J’ai besoin de vos retours d’expériences, j’ai adopté un chiot de 3 mois, un canich...
Quel jouet pour un chien destructeur ?Bonjour tout le monde, J’ai un petit souci avec mon Cane corso de 7 mois, il détruit tous ses jouets rapidement...
Combien de temps faut-il jouer avec son chien ?Bonjour à vous, Je suis propriétaire de deux shih tzu, un mâle et une femelle castrés. Je voulais savoir,...
Chien très actif qui ne sait pas jouer seulBonjour à tous, je me présente je m'appelle Arnaud, j'ai 30ans, je suis belge et suis l'heureux propriétaire de 2...
Chiot ROTTWEILLER brusque lors des jeux .Bonjour, Nous avons une chienne ROTT âgée de huit mois. Tout va parfaitement bien, elle est assez obéissante, elle...