Barbet

On suppose ce chien originaire d'Afrique du Nord, où il aurait gardé les troupeaux. Introduit en France par les Arabes, il aurait fait souche dans le Sud-Ouest, puis se serait répandu dans les autres régions et même un peu partout en Europe, où l'on prit l'habitude de l'employer comme chien de berger.

Ce n'est que peu à peu que ses talents de chasseur furent remarqués par les braconniers du début du 16ème siècle, qui l'utilisèrent surtout pour le gibier d'eau, à cause de son pelage imperméable qui lui permet de supporter le froid. Grâce à la démocratisation de la chasse, la race connut une explosion qui dura jusqu'à la première guerre mondiale. Le Barbet était aussi utilisé comme rapporteur dans la Marine.

Vers le milieu du 20ème siècle, la race était presque éteinte, mais en 1970, des Barbets répondant étroitement à la description donnée au 16ème siècle firent de nouveau leur apparition aux expositions canines.

Très ancienne race française, le Barbet participa sûrement à la création des Briards, des Griffons français et même du Caniche.

Chien équilibré, le Barbet n'est ni agressif, ni peureux. Intelligent, courageux et infatiguable, il apprécie particulièrement l'eau.

Très attaché à ses maîtres, il est aussi très sociable et affectueux.

Chien d'eau pour la chasse à la sauvagine. Le chien d'eau est plus qu'un simple rapporteur, il doit rechercher et débusquer le gibier caché dans la végétation aquatique et le faire lever.

Il rapporte ensuite la pièce tirée par son maître. Le Barbet ne craint pas le froid et va à l'eau par tous les temps.

La race a son propre vocabulaire. Ainsi, un mâle est appelé barbet, une femelle adulte, barbette, un chiot mâle, barbichet, un chiot femelle, barbichette, un jeune mâle, barbichon, une jeune femelle, barbiche.

L'amateur de la race, lui, se nomme le barbetier.