Il est de notoriété publique que nos compagnons sont généralement à l'aise dans l'eau. Certaines races sont d'ailleurs d'excellentes nageuses ! De plus, le pelage du chien le protège des chocs thermiques trop violents : par conséquent, il est beaucoup moins sujet qu'un humain au risque d'hydrocution.
Pour autant, le risque de noyade existe bel et bien : il suffit d'une crampe, d'un malaise, d'une blessure ou même d'un courant un peu trop fort pour qu'un chien ne parvienne plus à sortir de l'eau et finisse par se noyer de panique ou d'épuisement...
Pour éviter les accidents, si vous l'emmenez sur une plage autorisée aux chiens ou s'il se baigne en eau vive, prenez le temps de l'équiper d'un gilet de sauvetage ou de brassards, en particulier s'il y a des vagues ou du courant. En piscine, assurez-vous qu'il y a toujours une échelle ou des marches pour qu'il puisse sortir dès qu'il commence à fatiguer. Et dans tous les cas, ne le lâchez pas des yeux tant qu'il est dans l'eau : une noyade peut survenir en quelques secondes à peine.
Si un chien est en train de se noyer, il faut réagir sans tarder. La première urgence est de le sortir de l'eau ; s'il s'agit d'un chien de grande taille, on peut s'aider d'une planche ou d'un objet flottant pour ne pas se mettre en danger soi-même en essayant de le secourir. Une fois le chien hors de l'eau, examiner son état de santé permet de déterminer comment réagir.
S'il a perdu connaissance et/ou s'il ne respire plus, il faut prévenir ou faire prévenir les secours vétérinaires, puis procéder sans délai à la réanimation cardiaque du chien, en alternant respiration artificielle et massage cardiaque. Ceci doit être poursuivi jusqu'à la prise en charge par les secours, ou jusqu'à ce qu'il ait repris connaissance.
S'il a été sorti de l'eau avant d'être victime d'un arrêt cardiaque, le chien n'est plus en situation d'urgence, mais il faut tout de même continuer à le surveiller pendant quelques jours après l'accident, car l'eau qu'il a avalée peut causer des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, etc.) ou respiratoires (toux, halètements, etc.). Au moindre doute, la meilleure chose à faire est de contacter immédiatement un vétérinaire.