Louer un logement de vacances avec un chien

Une femme de dos sur une terrasse face à la mer, tenant dans ses bras un petit chien blanc.

Lorsqu’on prépare un départ en vacances, se pose généralement la question de l’hébergement. Les options sont souvent nombreuses : camping, hôtel, séjour chez les proches, location saisonnière… Chacune présentant des avantages et des inconvénients, il convient de bien choisir en fonction de ses attentes, mais aussi de la présence de son chien du moment qu’on fait le choix de l’emmener avec soi.


Dès lors qu’on opte pour la location d’un logement de vacances, il est important d’avoir en tête certains points, que ce soit au moment de sélectionner l’endroit, en amont du séjour ou durant ce dernier.


Que dit la règlementation sur la location avec un animal ? Quels sont les avantages et inconvénients de ce type d’hébergement par rapport aux autres options possibles ? Comment choisir un logement de vacances quand on est avec un chien, puis faire en sorte que le séjour se passe au mieux ?

Sommaire de l'article

  1. 1. Les différents types de locations de vacances
  2. 2. Les avantages des locations de vacances avec un chien
  3. 3. Les inconvénients des locations de vacances avec un chien
  4. 4. Les risques des locations de vacances avec un chien
  5. 5. Tout chien peut-il accompagner son maître en location de vacances ?
  6. 6. Trouver et choisir un logement pour des vacances avec un chien
  7. 7. Que faut-il emporter ?
  8. 8. Les règles à suivre

Les différents types de locations de vacances

Aussi connue sous le nom de location de vacances, une location saisonnière désigne le fait de proposer un bien meublé à la location pour une durée définie. La réservation peut s’effectuer auprès d’une mairie quand le logement est communal, d’une agence immobilière, d’une association (par exemple VVF Villages en France), d’une société spécialisée comme Interhome, etc., ou bien directement auprès d’un particulier propriétaire — qu’on peut avoir repéré par exemple via un site généraliste de petites annonces (Leboncoin.fr, Toutypasse.be…) ou une plateforme dédiée à cette activité, comme Airbnb ou Abritel.

 

La location peut porter sur tout type de logement : appartement en résidence ou immeuble, gîte, villa… On trouve par ailleurs des locations de vacances dans tous les genres d’endroits : à la montagne, en ville, à la campagne, en bord de mer, sur une île, etc.

Les résidences de vacances exploitées par des sociétés

Espace piscine, transats et parasols d'un club de vacances.

Les logements situés dans les résidences de vacances gérées par des sociétés appartiennent soit à des particuliers, soit à des sociétés ou à de grands groupes spécialisés dans l’immobilier de tourisme tels que Belambra, Club Med, Pierre et Vacances, Reka, Sunparks, Swisspeak Resorts, etc. Ils font alors partie d’une résidence exploitée par l’une de ces entreprises, dans laquelle on trouve généralement des meublés de tailles et standings variés. Ces résidences ont souvent l’avantage de comporter des espaces et équipements communs (terrains de sport ou de jeux, piscine…), voire de proposer différents services : restauration, animations…

 

Les chiens y sont communément acceptés, mais il y a généralement des conditions et des restrictions. Celles-ci peuvent porter sur les dates (par exemple, il arrive qu’ils soient bannis pendant les vacances scolaires et admis le reste du temps), le nombre maximum d’animaux tolérés dans le logement, le gabarit du chien, etc. Par ailleurs, ce dernier doit généralement être tenu en laisse dans les parties communes, que ce soit en intérieur ou en extérieur — il peut même être interdit d’accès dans certaines. Il faut noter cependant que quelques exploitants permettent aux représentants de la gent canine de gambader en toute liberté dans des espaces verts réservés à cet effet.

Les appartements et les résidences de particuliers

Résidence immeuble regroupant plusieurs appartements avec balcon.

Les appartements et les résidences dont les propriétaires sont des particuliers comportent diverses parties communes — espaces extérieurs inclus. De ce fait, les conditions d’acceptation des chiens ne dépendent pas que de chaque propriétaire.

En effet, le règlement de copropriété peut prévoir diverses restrictions relatives à ces derniers, à commencer par l’obligation de tenir son animal en laisse dans les espaces communs.

 

Il est même susceptible de prévoir des dispositions concernant l’éventuelle présence d’animaux dans les logements. Il peut carrément les interdire, ne pas autoriser les chiens catégorisés ou supposés dangereux, ou bien fixer des limites en termes de gabarit et/ou de nombre.

 

Afin d’éviter une éventuelle mauvaise surprise, il est donc indispensable de se renseigner auprès du loueur sur le règlement de copropriété avant toute réservation : ce n’est pas parce que lui ne pose pas de conditions qu’il n’en existe pas au niveau de la copropriété.

Les biens à la location en camping

Un mobil home avec une terrasse en bois, à l'ombre des arbres.

Qu’il soit proposé par un particulier qui en est propriétaire ou par l’établissement lui-même, un logement situé dans un camping (chalet, mobil home…) est soumis au règlement de la structure, qui peut parfaitement interdire les animaux dans l’ensemble de l’enceinte, ou ne les accepter que sous certaines conditions.

 

Toutefois, dans le cas où le propriétaire du bien n’est pas le camping lui-même, il peut tout à fait décider pour sa part de refuser les animaux (ou d’imposer ses exigences), quand bien même ceux-ci sont acceptés dans le camping. En revanche, s’ils y sont interdits, il ne peut bien sûr pas en accueillir dans son logement.

 

Si on opte pour un tel hébergement, il faut donc se renseigner auprès du loueur non seulement sur le fait qu’il accepte ou non les chiens dans son bien, mais aussi sur les éventuelles règles fixées au niveau de la structure.

Les logements indépendants : villa, gîte, bungalow, appartement dans maison…

Vue extérieure d'une villa individuelle ayant des fenêtres en bois et un toit de chaume, avec une terrasse et une piscine.

Dans le cas d’un bien entier et indépendant (ou une partie autonome d’une maison), le propriétaire est le seul décisionnaire en ce qui concerne le fait d’autoriser ou non la présence d’un chien dans son logement ainsi que les éventuelles conditions d’accueil. Il peut par exemple choisir de limiter le nombre d’animaux admis, de refuser les chiens qui dépassent un certain gabarit ou ceux qui appartiennent à certaines races (par exemple celles considérées comme dangereuses), d’interdire que le chien soit laissé seul dans le logement, etc.

Les avantages des locations de vacances avec un chien

Opter pour la location d’un meublé présente de nombreux avantages quand on part en vacances accompagné de son chien. En particulier, ce type d’hébergement permet plus d’indépendance et de calme qu’une structure collective tel un camping. En outre, il implique une plus faible exposition à toutes sortes de stimuli susceptibles de perturber l’animal et de rendre le quotidien stressant — pour lui comme pour ses maîtres. Ce ne sont toutefois pas les seuls avantages de cette solution…

L’indépendance

Une personne et un chien allongés dans la neige.

Le principal avantage d’opter pour une location de vacances plutôt qu’un autre mode d’hébergement est l’indépendance : on y est un peu comme chez soi. Par exemple, il n’y a pas d’horaire d’ouverture du portail pour sortir son chien (sauf dans le cas d’un logement sur un terrain de camping comportant différents accès et dont certains sont fermés la nuit) ni d’obligation de l’attacher en permanence (du moins si on a opté pour une maison ou un appartement disposant d’un balcon, d’une terrasse ou d’un jardin correctement clos) — ce qui ne doit pas pour autant dispenser de se montrer vigilant.

Le calme

Un petit chien à la robe marron noir et blanc dormant sur un coussin jaune.

À moins de sélectionner une location dans un camping ou une résidence de vacances avec beaucoup d’animations ou de terrains de jeu, la location saisonnière permet de profiter d’un certain calme, surtout si on opte pour un lieu isolé.

 

Cela limite fortement le stress que représente pour le chien le fait de se retrouver dans un endroit inconnu, car il n’est pas en plus de cela exposé à un tumulte permanent et à toutes sortes de stimuli (bruits, odeurs…) potentiellement anxiogènes. C’est particulièrement appréciable s’il est facilement angoissé.

Pas ou peu de promiscuité

Une maison entourée d'un grand jardin et d'arbres.

Quand on opte pour une location individuelle plutôt qu’un hébergement collectif, le chien est moins en contact direct avec des humains qui lui sont inconnus, des congénères ou encore des représentants d’autres espèces (par exemple des chats). Non seulement c’est moins stressant pour lui, mais en plus cela réduit la probabilité qu’il entre en conflit avec une personne ou un animal qui passe par là — avec le risque de blessure que cela implique de part et d’autre.

 

Ce genre de problèmes peut d’ailleurs aussi survenir dans le cas d’un séjour chez des proches : ses relations avec les occupants des lieux ne sont pas forcément apaisées, notamment si on trouve parmi eux des enfants qui se montrent bruyants, brusques et irrespectueux à son égard — a fortiori s’il n’est pas trop accoutumé à vivre au contact des plus jeunes.

 

Au contraire, dans une location de vacances, le chien bénéficie d’une certaine quiétude, même si bien sûr il doit s’accommoder du fait de se retrouver dans un environnement inhabituel. C’est un choix de type d’hébergement d’autant plus judicieux s’il tend à être agressif envers les humains et/ou animaux qu’il ne connaît pas, que ce soit par manque d’éducation (et en particulier de socialisation) ou par instinct (de protection ou de prédation).

L’espace

Le chien et son maître sont moins à l’étroit dans un appartement ou une maison que dans une chambre d’hôtel, une tente ou une caravane. Même si tout dépend bien sûr de la taille du logement et du gabarit de l’animal, généralement chacun peut avoir son espace à lui, y compris pour dormir.

L’accès à l’extérieur

Un chien qui court dans l'herbe.

Nombre de logements de vacances disposent d’un espace extérieur : balcon, terrasse, voire jardin privé. Cela permet de gagner de la place et de laisser son chien profiter du dehors, sous réserve toutefois que cet endroit soit sécurisé.

 

Dans le cas d’un jardin, dès lors que celui-ci comporte une clôture suffisamment haute et résistante, il est possible de l’y laisser gambader, se reposer, explorer, se défouler, et bien sûr d’y jouer avec lui. Évidemment, cela ne doit pas pour autant dispenser de le sortir régulièrement, d’aller se promener avec lui et de lui faire faire ses besoins à l’extérieur de la location.

L’admission des chiens considérés comme dangereux

Un chien marron et blanc portant une muselière noire.

Trouver un lieu de vacances acceptant son compagnon n’est pas toujours facile, et cela s’avère encore plus compliqué quand celui-ci est considéré comme dangereux.

 

Il peut l’être par la règlementation nationale ou locale de l’endroit visé, qui peut cibler certains types ou races de chiens et imposer des conditions strictes à leur venue dans les espaces accueillant du public — voire carrément les interdire.

 

Il faut également consulter le règlement intérieur de la structure ou du logement envisagé : tout en étant conforme à la règlementation locale ou nationale, il peut se montrer beaucoup plus restrictif. Ainsi, les campings, les hôtels et les résidences de vacances sont généralement réfractaires à ces animaux, quand bien même la loi leur permet d’autoriser leur présence.

 

La situation est souvent assez différente dans le cas des particuliers proposant un meublé totalement indépendant, c’est-à-dire hors structure collective : peu refusent ces chiens, et certains — minoritaires — revendiquent même au contraire avoir plaisir à les accueillir. En tout état de cause, chaque propriétaire est libre d’autoriser leur venue, dès lors que la règlementation locale ou nationale ne l’interdit pas.

 

En France, rien n’empêche un chien de catégorie 1 (chien d’attaque) d’accompagner son maître en location saisonnière (qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement, sauf si ce dernier se trouve dans une copropriété l’interdisant), dès lors que le propriétaire les accepte. En effet, contrairement par exemple à un hôtel ou un camping, ce n’est pas un Établissement Recevant du Public (ERP).

 

En Belgique, en Suisse et au Canada, les éventuelles restrictions — voire interdictions — relatives aux chiens considérés comme dangereux ne se prennent pas au niveau national, mais local. Si l’on possède un chien susceptible d’être concerné, il est donc primordial de s’enquérir de la législation applicable dans la commune où on prévoit de séjourner, afin d’éviter toute mauvaise surprise. En revanche, parmi les résidences de vacances qui admettent les animaux, peu nombreuses sont celles qui refusent un chien au regard de sa race ou de son type, en dehors bien sûr d’éventuelles dispositions prévues par les autorités locales et qui s’imposent à elles.

 

Dans tous les cas, l’acceptation de l’animal restant à la discrétion du propriétaire, le mieux est d’informer ce dernier de sa présence et de préciser de quelle race / quel type il est avant de signer le contrat de location — quand bien même rien n’est stipulé dans ce dernier. On s’épargne ainsi une éventuelle mauvaise surprise à l’arrivée.

Les inconvénients des locations de vacances avec un chien

Louer un logement pour les vacances avec son chien ne présente pas que des avantages — non seulement parce que l’offre est plus restreinte qu’on ne pourrait le croire au premier abord, mais aussi parce que la présence de l’animal implique différents inconvénients sur le plan pratique.

Un choix plus limité qu’il n’y paraît

Une porte avec un panneau d'interdiction aux chiens (chien barré).

Que ce soit en France, en Belgique, en Suisse ou au Québec, aucune loi n’oblige un propriétaire particulier ou professionnel à accepter les animaux dans une location de vacances, même dans le cas d’un chien guide ou d’assistance (sauf si le logement fait partie d’un lieu recevant du public).

 

C’est d’ailleurs l’une des choses qui peut différencier la location saisonnière d’une location « classique » : en France par exemple, le bailleur ne peut interdire la détention d’animaux (à l’exception des chiens de première catégorie et des animaux non domestiqués) dans le cadre d’une location à l’année, alors qu’il peut le faire dans celui d’une location saisonnière.

 

Il convient donc de bien lire le contrat ou de se renseigner directement auprès du loueur (si rien n’est indiqué dans le contrat) afin de savoir si les chiens sont autorisés, et le cas échéant à quelles conditions.

 

Cela dit, le nombre de logements disponibles en location saisonnière autorise à penser qu’il est facile de trouver son bonheur. En effet, même s’il est difficile de connaître les chiffres exacts, celui-ci est élevé.

 

En France, selon un rapport de la Direction Générale des Entreprises (DGE) paru en 2018, l’offre officielle est d’environ 100.000 biens (en cumulant les résidences de tourisme, les meublés classés et les villages vacances). Mais ce décompte exclut les particuliers qui proposent leur logement (principal, secondaire, voire dédié à cette activité) à la location de façon ponctuelle ou régulière, sans déclarer cette activité — alors que c’est obligatoire. Certains spécialistes du secteur touristique estiment ainsi que le nombre réel de locations de vacances se situe plutôt autour de 700.000.

 

En Belgique, l’office belge de statistiques (Statbel), sans donner de précisions quant à l’offre de locations saisonnières, déclare que ces dernières (gîtes, villages vacances, hébergements touristiques…) représentaient environ 30 % du total des nuitées en 2019, contre un peu moins de 50% pour l’hôtellerie.

 

En Suisse, selon l’Office Fédéral de la Statistique (OFS), le nombre de logements de vacances dépassait en 2018 les 30.000.

 

Au Québec, la Corporation de l’Industrie Touristique du Québec (CITQ) annonce pour sa part un chiffre supérieur à 10.000 pour les seuls gîtes et résidences de tourisme.

 

Devant ce choix pléthorique, on pourrait penser qu’il est très aisé de trouver un meublé de vacances dans lequel s’installer avec son chien, quel que soit l’endroit. Or, ce n’est pas si vrai. En effet, même s’il est encore plus difficile de disposer de chiffres précis sur le sujet, les recherches sur différents sites de location saisonnière montrent que les logements de vacances où le meilleur ami de l’Homme est admis sont minoritaires.

 

Il faut dire que nombre de particuliers et d’entreprises qui proposent des biens sont réticents à accepter les animaux, pour des raisons compréhensibles. En effet, consentir à recevoir un chien demande un effort accru de ménage en fin de séjour : entre les poils et les traces de pattes sur le sol ou le lit, le nettoyage doit être d’autant plus minutieux. Cela implique aussi un risque plus élevé de dégâts (par exemple si l’animal défèque ou urine dans le logement, fait les dents sur le mobilier…) : quand bien même ceux-ci sont facturés au locataire, cela fait des tracasseries et des problèmes à gérer. Sans parler du risque d’allergie des occupants suivants, du cas où le chien laisse des traces de son passage dans le jardin, de celui où il est source de tensions avec le voisinage (aboiements, agressivité…), etc. Si un propriétaire n’a en temps normal aucun mal à trouver des locataires au cours des périodes où son logement est disponible à la location, il n’a pas vraiment de raison d’y accepter les animaux : il n’a rien à y gagner, si ce n’est des ennuis.

Le refus des chiens guides et d’assistance

Un Golden Retriever utilisé comme chien d'assistance et portant un harnais spécial.

Alors que les diverses lois contre les discriminations imposent l’acceptation des chiens guides ou d’assistance dans les lieux d’hébergement comme les hôtels, les campings, les résidences de vacances avec hall d’accueil, services et équipements communs, il n’en est pas de même pour les locations individuelles (appartements, villas, gîtes…). Cela est lié au fait qu’elles ne sont pas considérées comme des Établissements Recevant du Public (ERP).

 

En France, il existe tout de même une exception : dès lors que la capacité d’un logement saisonnier dépasse 15 personnes, celui-ci est considéré comme un ERP. L’acceptation des chiens guides ou d’assistance y est donc obligatoire, puisque le propriétaire du lieu doit se conformer aux règlementations afférentes aux établissements de ce type. En effet, la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées stipule que les ERP doivent être accessibles à tous, y compris aux personnes accompagnées d’un chien guide ou d’un chien d’assistance.

 

Un logement de vacances dont la capacité est inférieure à 15 personnes relève quant à lui du cas général, c’est-à-dire que rien n’oblige le propriétaire ou l’exploitant à y accepter un chien guide ou d’assistance.

L’interdiction de laisser son chien seul

Un chien assis à la porte d'une maison et regardant vers l'extérieur.

Quand on loue un appartement ou une maison pendant les vacances, on est souvent tenté de faire « comme à la maison », et notamment de laisser son chien seul le temps d’une activité : plage, courses, restaurant...

 

Mais rares sont les propriétaires qui l’autorisent, et cette interdiction est très couramment stipulée dans le règlement des lieux. Elle se justifie par le fait que n’étant pas dans son environnement habituel, il risque d’être stressé et de ce fait de causer toutes sortes de dégâts (en particulier s’il cherche à s’échapper) : détruire un fauteuil, faire un trou dans une porte, casser des objets, uriner ou déféquer à l’intérieur du logement, etc. Un chien anxieux a également tendance à pleurer, aboyer, voire hurler, ce qui peut évidemment déranger les personnes aux alentours.

 

Si on doit s’absenter et qu’on ne peut ni emmener son chien ni le laisser seul, il est donc nécessaire de demander à quelqu’un de le garder. Or, trouver un dog-sitter ou une pension canine à proximité (et disponible !) n’est pas forcément chose aisée. De plus, cela peut s’avérer coûteux.

 

Certes, certaines résidences de vacances proposent un service de dog-sitting payant, et il en va de même de quelques loueurs particuliers amoureux des animaux, qui généralement résident eux-mêmes à proximité du logement loué. Néanmoins, dans un cas comme dans l’autre, cela reste rare.

 

Si on est sûr de ne pas vouloir — ou pouvoir — emmener son chien partout avec soi pendant le séjour, il faut donc soit se tourner vers un autre type d’hébergement (certains hôtels et quelques campings proposent du dog-sitting), soit s’assurer de pouvoir trouver quelqu’un à qui le confier.

Pas ou peu de services

Un Carlin entouré de tout le nécessaire pour ses vacances : sac de transport, passeport et carnet de santé, produits d'hygiène, jouets et divers accessoires.

Certains hôtels et campings acceptant les chiens portent une attention particulière à leur accueil, par exemple en fournissant des gamelles, un tapis, voire en proposant un service de dog-sitting ou la préparation de leurs repas pour les plus « dog-friendly » ou luxueux d’entre eux.

 

Il est beaucoup plus rare que ce soit le cas dans une résidence de vacances ou dans un logement de vacances géré par un particulier ou une agence. En effet, la majorité de ces derniers se contentent le cas échéant d’accepter les animaux, sans plus d’égards pour eux. D’ailleurs, si certaines structures collectives disposent d’une petite épicerie, il ne faut généralement pas espérer y trouver la nourriture habituelle de son animal - voire quelque nourriture pour chien que ce soit.

 

Par conséquent, une location de vacances nécessite d’emporter tout ce qui est nécessaire à son chien : tapis, gamelles, aliments, etc.

Le ménage

Une personne passant l'aspirateur sur un tapis dans un appartement.

Quand on se rend à l’hôtel, même si bien sûr on doit laisser la chambre un tant soit peu propre en partant, le ménage est systématiquement fait après chaque client et inclus dans le prix.

 

Au camping, dès lors qu’on vient avec son moyen d’hébergement personnel (caravane, camping-car, tente…), nul besoin de se préoccuper de laisser celui-ci impeccable pour le suivant. Il faut simplement veiller à ce que l’emplacement le soit au moment du départ.

 

Il en va autrement dans le cas d’une location saisonnière : le ménage est à la charge du locataire, qui se doit de restituer un bien aussi net qu’il l’a trouvé à son arrivée. Cela peut être une véritable corvée, en particulier suite à un séjour long avec un chien. En effet, les touffes de poils, les traces de pattes et autres salissures doivent avoir intégralement disparu au moment de l’état des lieux de sortie. Si tel n’est pas le cas, le propriétaire ou responsable du meublé a le droit de garder une partie de la caution pour compenser les frais d’entretien ainsi occasionnés. Les modalités de nettoyage (nécessité ou non pour le locataire de faire le ménage, laver le linge de maison, sortir les poubelles, etc.) ainsi que la somme retenue sur le dépôt de garantie si celui-ci n’a pas été effectué — ou pas correctement — sont en général inscrites sur le contrat de location ou le règlement, quand il y en a un.

 

Il est toutefois généralement possible de se dispenser d’avoir à faire le ménage, en souscrivant une option payante lors de la signature du contrat. Celle-ci est d’ailleurs souvent imposée — et parfois majorée — quand on vient accompagné d’un animal.

La nécessité d’une vigilance de tous les instants

Un Labrador Retriever assis dans la cuisine après avoir éparpillé du papier tout autour de lui.

S’installer avec son chien dans un bien loué pour les vacances oblige à faire preuve de vigilance. En effet, le risque qu’il soit à l’origine de dégradations est plus élevé que par exemple dans une chambre d’hôtel ou au camping, du fait notamment qu’on y trouve davantage d’objets susceptibles d’être cassés. Évidemment, c’est encore plus problématique s’il s’agit d’un bien de grand standing, comportant des objets de valeur.

 

Dans tous les cas, devoir surveiller constamment son chien afin qu’il n’abîme ou ne casse rien peut être une véritable source de stress au quotidien.

Les risques des locations de vacances avec un chien

Non seulement louer un logement de vacances avec son chien implique certains inconvénients, mais cela va aussi de pair avec différents risques — notamment sur les plans sanitaires et financiers. Cela dit, s’il est vrai que ces derniers ne sont pas nuls, il l’est tout autant qu’ils sont moins importants que dans des types d’hébergement imposant une forte promiscuité — à l’image par exemple du camping.

Les fugues

Un chien en train de passer par dessus un portail pour fuguer.

Quel que soit l’endroit, un chien qui se retrouve dans un environnement qui lui est inconnu peut être perturbé au point de vouloir s’échapper, même si ses maîtres sont là pour lui.

 

Du reste, le risque de fugue existe même s’il n’est pas stressé par ce changement de lieu de vie : un mâle ayant senti la présence d’une chienne en chaleur dans les alentours ou une femelle en quête d’un reproducteur peuvent à tout moment faire faux bond à leur propriétaire.

 

Lorsque cela se passe au domicile, le chien connaît les environs et a des chances d’être capable de rentrer chez lui tout seul, tandis que son maître a souvent une idée des endroits où chercher son compagnon disparu. Dans le cas d’une location de vacances, rien de tout cela : n’étant pas familier des lieux, l’animal risque davantage de se perdre et/ou de se mettre en danger, et de son côté son maître ne sait pas forcément où mener ses recherches.

Les bagarres avec d’autres animaux

Une bagarre entre un chien et un chat, ce dernier ayant la patte levée.

Les affrontements sont le plus souvent évitables dès lors que l’on connaît bien son chien, les signes annonciateurs d’agressivité, les signaux d’apaisement et que l’on observe bien l’environnement dans lequel il évolue : personnes, autres animaux, etc. Néanmoins, même en faisant montre de vigilance, il peut arriver que l’on se fasse surprendre par une situation et/ou une réaction inattendue, et qu’il entre en conflit avec un congénère ou un autre animal.

 

La situation est alors pénible, voire dangereuse, surtout si on tâche de séparer les belligérants. En outre, l’un d’entre eux peut être gravement blessé, si ce n’est pire. Quant aux personnes à proximité, elles ne sont pas à l’abri d’être des victimes collatérales. Si un problème advient effectivement, les conséquences se révèlent parfois importantes : frais vétérinaires, dépôt de plainte et poursuites, etc.

 

Il est clair que le risque de bagarres avec d’autres animaux est plus faible dans le cadre d’une location de vacances individuelle que dans celui d’un lieu d’hébergement collectif, par exemple un centre de vacances ou une location de mobil home en camping, en raison de la promiscuité. Pour autant, il n’est pas nul, en particulier si de nombreux animaux vivent à proximité.

 

Cela peut être le cas notamment si on opte pour un gîte dans une exploitation agricole où sont présents des chiens ainsi que des représentants d’autres espèces. Dans une telle situation, il faut bien sûr redoubler de vigilance.

 

De toute façon, des incidents trop fréquents, ou même simplement des signes d’agressivité répétés (sans forcément de passage à l’acte) à l’encontre d’autres animaux peuvent amener un loueur à demander le départ du fautif et de son maître. Il est courant d’ailleurs que les règlements rappellent que le propriétaire d’un chien en est responsable en toutes circonstances, stipulent que ce dernier ne doit pas poser de problème que ce soit en termes de comportement ou d’hygiène, et prévoient dès lors que son départ peut être exigé en cas de problème.

Les morsures

Un chien mordant le poignet d'une personne.

Un animal qui change de cadre est plus nerveux et facilement stressé qu’à son habitude. Il est de ce fait davantage susceptible de réagir de manière imprévisible et/ou agressive, et de s’en prendre aussi bien à des tiers (humains ou animaux) qu’à ses propres propriétaires.

 

En outre, pour peu qu’il soit un tant soit peu protecteur, il a tôt fait de se dire que l’environnement immédiat du lieu dans lequel lui et ses maîtres sont installés est le nouveau territoire qu’il a pour mission de défendre contre tout intrus, que ce soit un animal ou un humain.

 

Dans un logement de vacances, le risque de morsure est réduit par le fait que le chien est moins sollicité que dans d’autres types d’hébergements — a fortiori si on a opté pour un meublé totalement indépendant, voire isolé. Il n’en est pas moins réel : il faut donc l’avoir en tête et tâcher d’anticiper les éventuels problèmes.

 

Pour cela, il est important de bien connaître son chien, ses réactions, et d’être attentif aux signaux qu’il émet (notamment à travers son langage corporel), en particulier lorsque l’on croise d’autres personnes ou animaux. Au demeurant, si certaines de ces rencontres sont potentiellement à risque et peuvent être évitées, il est sûrement plus sage de le faire. Il convient aussi de garder un œil sur les éventuels animaux qui viendraient à s’introduire sur la terrasse ou dans le jardin, les enfants qui se mettraient à passer leurs mains dans les mailles du grillage pour tenter de le caresser, tout autre individu qui s’approcherait d’un peu trop près, etc.

 

Une morsure peut engendrer non seulement une expulsion du logement, mais également des conséquences bien plus importantes : tout maître étant responsable des dommages causés par son chien, on s’expose en particulier à des poursuites judiciaires. Dans les cas les plus graves, la justice peut même ordonner l’euthanasie de l’animal.

Les aboiements

Zoom sur la tête d'un chien couleur crème en train d'aboyer.

Un chien peut avoir de nombreuses raisons d’aboyer : signaler sa présence à ses congénères et communiquer avec eux, prévenir ses maîtres d’une possible intrusion, réclamer de l’attention… Les aboiements peuvent aussi être simplement une façon d’évacuer son stress. Dans tous les cas, ils ont tôt fait de devenir gênants pour les personnes alentour, et être source de problèmes.

 

Dans le cas d’une location au sein d’une résidence de vacances ou d’un immeuble, des aboiements intempestifs peuvent tout à fait justifier l’exclusion de l’animal et de son propriétaire. En effet, comme dans tout lieu d’habitation collectif, il y a un règlement à respecter, et celui-ci prévoit généralement que les bruits de nature à troubler la quiétude des autres occupants ne sont pas tolérés.

 

Dans le cas d’un logement indépendant, il n’y a bien généralement pas de règlement, mais dans le contrat de location sont normalement stipulées les conditions d’occupation des lieux et la conduite à tenir : limiter les bruits, respecter les biens, etc. Si le chien aboie énormément, le propriétaire est parfaitement fondé à demander au locataire de partir pour non-respect du contrat, ou au moins d’exiger qu’il trouve une solution de garde pour son animal jusqu’à la fin du séjour.

Les parasites et les maladies

Un parasite en train d'entrer dans la peau d'un chien.

Si le bien loué reçoit régulièrement des animaux et que le ménage n’a pas été fait correctement, il se peut qu’il comporte des parasites introduits là par un chien ou un chat l’ayant précédemment occupé.

 

C’est souvent le cas avec les puces, qui sont vectrices de maladies. Elles pondent sur un animal hôte, mais leurs œufs tombent ensuite un peu partout : sur la moquette, les tapis, les fauteuils, entre les lattes des parquets… Un chien a tôt fait d’ingérer une puce en se léchant, et peut alors être contaminé par des vers qu’elle contient. En outre, il peut lui-même transmettre ces vers à son maître en le léchant. Le cycle biologique de la puce durant de quelques semaines à plusieurs mois, une infestation peut survenir même si la dernière fois qu’un chien a occupé le logement remonte à relativement longtemps.

 

Il peut également y avoir dans le jardin ou à l’intérieur du logement des tiques apportées là par de précédents locataires. Elles sont porteuses de maladies très graves tant pour les chiens (dont la piroplasmose, évitable toutefois grâce à la vaccination) que pour les humains.

 

Équiper son chien d’un collier antiparasitaire, lui donner un traitement préventif (sprays, pipettes…) et s’assurer qu’il est à jour de ses vaccins est nécessaire pour le protéger contre les parasites, les maladies qu’ils transmettent et de nombreuses autres affections.

Les dégâts

Un chien gris de petite taille assis sur un canapé en cuir dont il a dégradé l'accoudoir.

Quand on s’installe dans une location de vacances avec son chien, on est responsable de celui-ci et des dégâts qu’il pourrait causer. C’est vrai n’importe où, y compris dans n’importe quel autre type d’hébergement, mais le risque est ici particulièrement prononcé.

 

En effet, la superficie (et le nombre de pièces) d’un tel logement dépassant en général celle d’une chambre d’hôtel ou d’un mobil-home dans un camping, le nombre d’objets présents — et potentiellement endommageables — est plus élevé. C’est encore plus vrai dans le cas de particuliers qui mettent à disposition leur résidence principale ou secondaire : il est courant qu’ils y laissent beaucoup d’objets personnels, parfois de valeur, et ils souhaitent évidemment les retrouver en bon état.

 

Un barreau de chaise rongé, une porte griffée, un vase renversé, des trous dans les platebandes ou sous le grillage du jardin sont quelques exemples parmi d’autres de raisons pour un loueur de ne pas rendre la caution dans son intégralité, afin de réparer les dégâts ou remplacer ce qui a été cassé ou abimé — voire d’ailleurs de lui aussi refuser les chiens à l’avenir. Cela peut représenter un montant non négligeable, surtout si le logement est d’un certain standing.

 

Une vigilance de tous les instants est donc nécessaire pour éviter toute dégradation. Néanmoins, celle-ci peut être une source de stress importante tant pour le maître que pour son animal, s’il constate que son propriétaire a tendance à réagir souvent de manière inhabituelle et brusque, inquiet qu’il est pour les objets présents.

 

En tout état de cause, si l’on possède un chien particulièrement vif et/ou volumineux et qu’on craint de ne pouvoir l’empêcher de faire des dégâts, mieux vaut potentiellement opter plutôt pour un autre mode d’hébergement. Par exemple, quand on est en camping dans une tente, une caravane ou un camping-car qui nous appartient, les éventuelles dégradations ne revêtent pas les mêmes enjeux.

Tout chien peut-il accompagner son maître en location de vacances ?

Tout maître préfère généralement partir en vacances avec son chien plutôt que sans lui, et devoir alors lui trouver une solution de garde. Toutefois, le type de logement retenu, l’état de l’animal et/ou certains traits de son caractère peuvent faire que ce choix est loin d’être idéal, voire franchement à proscrire — que ce soit dans son intérêt à lui et/ou dans celui de son propriétaire. En tout état de cause, il faut aussi prendre en compte les éventuelles restrictions imposées par les propriétaires ou gérants de logements.

Les contraintes imposées par le propriétaire ou la législation

Différentes conditions fixées par le propriétaire concernant l’acceptation des chiens peuvent barrer la route de tel ou tel logement. Par ailleurs, il est également nécessaire de prendre en compte la réglementation applicable, qui elle aussi peut s’avérer contraignante.

La limite du poids

Un Saint Bernard assis sur des planches en bois devant des lavandes.

Certaines résidences de vacances et certains particuliers n’acceptent que les chiens qui ne sont pas trop imposants. Ce choix est souvent motivé simplement par une question de place dans le logement, au même titre qu’ils peuvent limiter le nombre maximum de personnes admises dans ce dernier. D’autres motivations peuvent néanmoins entrer en ligne de compte. En particulier, un chien plus petit est perçu comme plus facile à maîtriser, moins anxiogène pour les tiers et moins susceptible de causer d’importants dégâts.

La limite du nombre

Une personne tenant en laisse quatre chiens.

Certains propriétaires fixent une limite au nombre d’animaux que le logement peut accueillir, du fait de la place disponible. Néanmoins, là aussi, ce n’est pas la seule raison possible. En particulier, il est indéniable que plus il y a d’occupants à quatre pattes dans le logement, plus il y a de risques de problèmes en tous genres : salissures voire dégâts, troubles du voisinage, morsures…

 

D’ailleurs, certaines communes limitent le nombre d’animaux par foyer — qu’il s’agisse d’y habiter ou de le louer ponctuellement pour les vacances. C’est le cas par exemple de Montréal, au Canada : la municipalité a fixé un plafond de 4 chiens et chats par logement, dont un maximum de 3 chiens. En outre, un permis animalier y est également nécessaire pour tout détenteur d’un animal qui séjourne plus de 30 jours dans la ville (ou y habite).

 

Dans les pays où des conditions spécifiques d’accueil des chiens peuvent être définies au niveau local (comme c’est le cas notamment de la Belgique, du Canada et de la Suisse), il est donc impératif de bien se renseigner en amont sur la réglementation applicable dans le lieu du séjour.

L’identification

Gros plan sur la patte d'un chien appuyée sur son passeport européen.

Faire identifier et enregistrer son chien est obligatoire en France, en Belgique et en Suisse, ainsi que sur une partie du territoire canadien — notamment dans tout le Québec.

 

Certaines résidences de vacances exigent de contrôler les papiers d’identification, voire le pedigree du chien, en particulier s’il y a un doute sur sa race et que certaines sont interdites dans le logement par la loi (comme c’est le cas par exemple en France avec les chiens de première catégorie) ou par le règlement des lieux. L’accès peut être refusé si on n’est pas en mesure de présenter les documents requis.

 

Ce problème ne se pose généralement pas avec les propriétaires individuels : peu d’entre eux vérifient l’identification de l’animal.  

La vaccination

Un chien en train de se faire vacciner dans le cou.

À l’instar de nombreuses pensions canines et de multiples campings acceptant les chiens, certaines résidences de vacances exigent que l’animal soit vacciné, au moins contre la rage. Il faut alors être en mesure de prouver que c’est effectivement le cas, en présentant son carnet de santé ou de vaccination.

 

Comme pour l’identification, la question ne se pose généralement pas dans le cas des loueurs particuliers : il est rare qu’ils imposent quoi que ce soit en la matière et vérifient ce qu’il en est.

 

Cela dit, au-delà des conditions éventuellement fixées par le propriétaire, il convient bien sûr de connaître et respecter la règlementation du lieu où se situe le logement. Par exemple, l’article 16 de la Loi sur les chiens (Lchiens) du canton de Genève (Suisse) stipule que le vaccin contre la rage y est obligatoire. En France, l'article L211-14 de la loi no 2008-582 du 20 juin 2008 l’impose également pour les chiens de catégories 1 et 2.

 

Il est aussi utile de se rappeler qu’un chien qui franchit une frontière doit être vacciné contre la rage.

Les races ou types interdits

En France
Un chien Rottweiler courant en extérieur, la gueule ouverte et les oreilles dressées.

En France, la loi N°2008-582 du 20 juin 2008 entend regrouper différentes mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux, classant ces derniers en deux catégories en fonction de leur race (ou de leur type s’ils sont issus de croisements). Des règles spécifiques s’appliquent à ces chiens et à leurs propriétaires.

 

Ainsi, un chien de catégorie 1, dit d’attaque, est notamment interdit d’accès dans les locaux recevant du public. Il n’est donc pas possible de l’emmener dans un centre ou une résidence de vacances, une location dans un camping, ou même d’ailleurs dans un gîte ou tout autre logement d’une capacité supérieure à 15 personnes (car au-delà de ce seuil, ledit logement est considéré comme étant un établissement qui accueille du public). Il doit par ailleurs être systématiquement muselé et tenu en laisse dans les parties communes des immeubles et sur la voie publique.

 

Un chien de seconde catégorie, dit de garde et de défense, a accès aux locaux recevant du public, mais doit y être constamment muselé et tenu en laisse — comme d’ailleurs dans les parties communes des immeubles et sur la voie publique. La loi ne lui barre donc pas l’accès des centres et résidences de vacances.

 

Toutefois, chaque professionnel est libre de prévoir toutes sortes de restrictions supplémentaires applicables dans les lieux qu’il administre. Ainsi, dans les faits, les chiens catégorisés ne sont généralement pas admis dans ces endroits.

 

Quant aux immeubles d’habitation « classiques » (c’est-à-dire dont les logements ne sont pas uniquement des meublés de tourisme), il est courant que le règlement de copropriété y interdise les chiens de catégorie 1.

 

Si on possède un tel animal, mieux vaut donc se tourner d’emblée vers les particuliers proposant des biens indépendants. Une petite minorité d’entre eux, souvent par engagement personnel contre la catégorisation, affichent de façon ostentatoire qu’ils admettent les chiens catégorisés.

En Belgique, en Suisse et au Québec
Un Staffordshire Bull Terrier marron portant une muselière.

Il n’existe pas en Belgique, en Suisse et au Québec de loi relative aux chiens supposés dangereux qui trouve à s’appliquer sur l’ensemble du territoire : les décisions concernant leur acceptation, les modalités d’accueil et les règles auxquelles doivent se conformer leurs propriétaires sont prises au niveau local.

 

Par exemple, dans le canton de Genève (Suisse), une quinzaine de races sont interdites à l’achat par la Loi sur les chiens (RChiens) de 2011. Si on s’y rend avec un représentant d’une des races en question, il est toléré mais on doit obligatoirement lui faire porter une muselière et le tenir en laisse en dehors du domicile. À l’inverse, dans le canton de Neuchâtel comme dans une douzaine d’autres, il n’existe pas la moindre restriction concernant certaines races ou certains types de chiens.

 

Quel que soit le type de logement retenu, il convient donc de se renseigner sur les éventuelles règles instaurées par les autorités locales quant à l’accueil des chiens pouvant être considéré comme dangereux — a fortiori si l’on possède un chien susceptible d’être concerné.

Les caractéristiques du chien

En fonction des caractéristiques du chien et de son état, le logement ciblé peut ne pas être approprié — voire même il n’est pas judicieux de vouloir absolument emmener son compagnon avec soi.

Son tempérament

Un chien la gueule ouverte et montrant les crocs.

Le caractère du chien mérite d’être pris en compte pour savoir s’il est judicieux qu’il soit du voyage.

 

En particulier, s’il est plutôt acariâtre, agressif ou naturellement méfiant et angoissé mais qu’on prévoit un séjour dans une résidence / un village vacances ou bien dans une location situées au sein d’un camping, mieux vaut vraisemblablement ne pas l’emmener. En effet, ces types d’hébergement impliquent un nombre important d’interactions, qui seraient autant de sources potentielles de stress et de problèmes – tant pour lui et pour les tiers que pour ses maîtres.

 

Dans le cas où on opte plutôt pour une maison indépendante au calme (voire à la limite un appartement) et où il ne risque pas d’être trop sollicité par de l’animation autour de lui et toutes sortes de rencontres, il est nettement plus envisageable qu’il soit de la partie.

Son éducation

Un chien donnant la patte à son maître, qui lui tend une friandise.

Avoir un chien bien éduqué — et notamment bien socialisé — est la base d’un séjour réussi avec lui, quel que soit l’endroit choisi. S’il n’écoute pas son maître, n’est pas habitué à faire face à de nouvelles situations et/ou ne supporte pas les autres animaux ou humains, les vacances peuvent vite virer au cauchemar pour tout le monde.

 

Si on craint que ce soit effectivement le cas à cause d’un problème d’éducation, il n’est pas forcément pertinent de l’emmener avec soi : mieux vaut probablement le laisser entre les mains de personnes qu’il connaît — si tant est qu’on en ait la possibilité.

Son état

Un Labrador Retriever allongé au sol et portant une collerette.

Un animal malade, blessé ou vieux est davantage susceptible de mal tolérer les changements et l’agitation. Un séjour au sein d’un lieu collectif (village vacances, camping…) n’est pas idéal pour lui compte tenu du tumulte qui risque d’y régner, surtout en pleine saison touristique.

 

Il peut aussi avoir des difficultés à se déplacer. Dans ce cas, mieux vaut ne pas l’emmener si le logement n’est accessible que par des escaliers et qu’il est trop lourd pour être porté facilement.

 

Cela dit, il n’y a pas qu’un animal âgé ou malade pour qui monter ou descendre des escaliers est à éviter : cela vaut également pour les chiots, étant donné que cet effort physique implique une importante pression sur leurs articulations.

 

Enfin, il n’est pas vraiment recommandé de s’installer dans un meublé de vacances avec une chienne pendant sa période de chaleurs — surtout si celui-ci comporte un jardin. En effet, outre le fait que sa propension à fuguer est alors accrue, le risque est réel de voir arriver au portail et rôder autour de la maison de nombreux mâles du voisinage, qui d’ailleurs pourraient même en venir à s’affronter. Certes, le maître n’est pas responsable des faits et gestes des autres animaux, mais le propriétaire des lieux ou les personnes logeant à proximité pourraient être indisposés par cette situation, directement causée par la présence de son chien.

Ses caractéristiques physiques

Un chien Teckel dans un appartement, vu de dos.

En fonction de ses caractéristiques physiques, un chien s’adapte plus ou moins bien au logement choisi pour les vacances. Par exemple, un Terre-Neuve ou un Dogue Allemand a toutes les chances de ne pas être à l’aise dans un petit studio d’à peine 15 m².

 

Et si on opte pour un logement uniquement accessible par des escaliers ou qu’il est à plusieurs niveaux, mieux vaut ne pas y emmener son chien si celui-ci est d’une race au dos long et fragile comme le Teckel ou le Basset Hound. Le fait de monter et descendre les étages pourrait lui occasionner des problèmes de santé.

Ses habitudes

Un chien de grande taille passant par une porte pour chien afin de sortir de la maison.

Un chien habitué à vivre dans un logement comportant un jardin dans lequel il peut se rendre à tout moment de manière autonome (par exemple grâce à une chatière) risque fort de se sentir à l’étroit dans un appartement sans accès à l’extérieur, a fortiori si celui-ci est petit.

 

Dès lors qu’on fait le choix de passer ses vacances dans un tel logement, il est préférable dans l’intérêt de tous de ne pas l’emmener. En effet, il pourrait exprimer son mécontentement, sa frustration et son mal-être par toutes sortes de comportements problématiques et susceptibles de gâcher le séjour : aboiements intempestifs, agressivité, destructions, etc.

Trouver et choisir un logement pour des vacances avec un chien

Une personne avec un ordinateur portable sur ses genoux et son chien à côté d'elle.

Trouver un logement où s’installer pour des vacances avec son chien est assez aisé. Il est possible de bénéficier de recommandations de proches, mais le moyen le plus communément utilisé est tout simplement de se tourner vers Internet : plateformes de location comme AirBnB ou Amivac, sites opérés par des collectivités locales, sites de professionnels (agences immobilières, groupes exploitant des résidences tel Pierre & Vacances, etc.) et blogs divers offrent au vacancier l’embarras du choix. Un appel à l’office de tourisme de la commune convoitée (ou la consultation de son site Internet) permet aussi parfois d’avoir accès à des propositions de location supplémentaires, car certains loueurs n’utilisent pas Internet.

 

En général, la question n’est pas tant de trouver des logements disponibles et où les chiens sont acceptés, mais lequel retenir parmi les différentes options possibles. Quelques points méritent donc d’être examinés afin de choisir au mieux.

Le type de logement

Un Golden Retriever assis et appuyé sur sa maîtresse, sur la terrasse d'une maison en bois.

En général, avant de commencer à chercher, on a déjà une idée du type de logement que l’on souhaite louer : appartement en résidence de vacances ou indépendant, villa, gîte au calme, mobil home dans un camping, etc. Le choix se fait en fonction des envies ou besoins que l’on a, mais si l’on décide d’emmener son chien, il faut également prendre en considération son tempérament et son éducation.

 

En effet, quand on a un animal obéissant et plutôt sociable avec ses congénères et les humains qui lui sont inconnus, un séjour dans un lieu impliquant davantage d’interactions (par exemple une résidence de vacances) peut beaucoup plus facilement être envisagé que s’il ne l’est pas.

 

Si au contraire il est facilement méfiant, anxieux, ou bien qu’il a tendance à entretenir des relations houleuses avec les personnes et animaux qu’il ne connaît pas, une maison indépendante, isolée et bien clôturée (ou à la limite un appartement) est nettement plus approprié : on réduit d’autant le risque d’attaques et d’accidents. En outre, éviter ainsi toutes sortes de situations stressantes et ne pas avoir à s’inquiéter constamment de ses éventuelles réactions permet à tout le monde de profiter beaucoup plus sereinement des vacances…

La configuration du logement

Lorsqu’on choisit une location de vacances pour y séjourner avec son chien, il est important de prendre en compte la présence de ce dernier. Aussi séduisant soit-il à nos yeux, tel ou tel logement peut ne pas être adapté pour lui, du fait de ses caractéristiques.

La superficie

Une femme et un grand chien assis au sol dans un salon spacieux et en train de regarder le paysage.

Si l’on possède un petit chien, il n’y a généralement pas de contre-indication à passer les vacances dans un logement d’une quinzaine de mètres carrés. En revanche, s’il est de grande taille, il risquerait fort de s’y sentir à l’étroit — et potentiellement de développer de ce fait différents problèmes de comportement. En outre, il faudrait alors régulièrement le pousser ou l’enjamber quand on se déplace dans la pièce. Autrement dit, le séjour aurait de grandes chances d’être désagréable pour tout le monde.

La présence d’escaliers

Deux chiens descendant les escaliers à l'intérieur d'un logement.

Si le chien rencontre des difficultés de locomotion dues à son âge ou à son état de santé, ou bien qu’il est d’une race au dos fragile (Corgi Cardigan ou Pembroke, Teckel…), il est inapproprié de choisir un logement accessible par des escaliers - sauf à la limite s’il peut être facilement porté. En effet, la montée et la descente des escaliers risqueraient de le faire souffrir, voire d’aggraver son état. Mieux vaut privilégier une location de plain-pied ou avec ascenseur.

L'extérieur

Si le logement ne comporte pas de jardin ou de cour
Une femme et son chien sur un balcon face à la mer.

Un chien habitué à vivre dehors ou à pouvoir y aller à sa guise se satisfera difficilement d’un logement sans extérieur. Des problèmes générés par cette frustration risquent de rendre le séjour fort désagréable : aboiements, destructions, souillures, etc.

 

À défaut de jardin ou de cour, un balcon ou une terrasse permettent de diminuer voire d’éliminer ces inconvénients. Encore faut-il toutefois qu’ils soient bien sécurisés (ou sécurisables le temps du séjour), pour éviter un drame.

Si le logement comporte un jardin ou une cour
Une maison avec jardin entourée d'une palissade en bois.

Perdre son chien est une expérience des plus angoissantes, a fortiori dans un endroit qu’il ne connaît pas. Si on choisit un logement de vacances avec un extérieur et qu’on prévoit d’y laisser évoluer son compagnon, il faut vérifier qu’il ne peut pas s’échapper.

 

À moins que quelque chose soit précisé à ce sujet dans l’annonce, il est donc indispensable de prendre contact avec le loueur afin de s’assurer que le jardin (ou la cour) est bien clos, mais aussi que la clôture est adaptée au gabarit de l’animal. Par exemple, un Chihuahua a des chances de pouvoir traverser un grillage à grosse maille, tandis qu’un individu assez grand ou sportif tel qu’un Malinois ou un Border Collie a tôt fait de sauter par-dessus une délimitation trop basse. Quant à un chien qui adore creuser (ce qui est souvent le cas d’un terrier, par exemple), il pourrait bien passer par-dessous celle-ci, pour peu qu’elle ne soit pas assez enfoncée dans le sol.

 

Un extérieur bien protégé minimise également le risque que d’autres animaux pénètrent dans les lieux, avec tout ce que cela pourrait impliquer : affrontement, blessure, etc. Cela dissuade aussi d’éventuelles personnes malveillantes, qui envisageraient par exemple de s’y introduire afin de voler le chien.

La facilité d’entretien

Une femme passant l'aspirateur dans le salon, tandis que son chien est allongé et la regarde.

Quand on possède un chien, on sait l’importance d’un ménage régulier et efficace. À défaut, des poils et des traces en tout genre ont tôt fait de s’accumuler. On sait aussi l’utilité d’ouvrir les fenêtres : les odeurs de chien et autres effluves désagréables résistent peu aux courants d’air.

 

Il faut donc tâcher d’opter pour un logement de vacances facile à entretenir et à aérer. Mieux vaut donc par exemple éviter la moquette (les poils ont tôt fait de s’y incruster) et les lucarnes difficiles d’accès : du carrelage et des fenêtres simples à ouvrir sont nettement plus adaptés.

Le règlement des lieux et le contrat de location

Une personne tenant entre ses mains un stylo et un porte-documents avec une feuille à signer.

Lorsqu’on envisage de réserver un logement dans une résidence de vacances ou un camping, la première chose à faire est de lire le règlement intérieur. Il est souvent accessible depuis le site Internet du loueur, mais si tel n’est pas le cas ou s’il ne répond pas à toutes les questions qu’on peut se poser, il convient de contacter directement le personnel pour connaître les conditions d’accueil du chien : laisse obligatoire, vaccination, identification, possibilité de le laisser seul quand on s’absente, etc.

 

Dans le cas d’un bien situé au sein d’un ensemble collectif (résidence de vacances, terrain de camping ou tout simplement immeuble), il faut demander le règlement de la structure ou celui de copropriété. En effet, quand bien même le propriétaire lui-même n’a rien contre les chiens, certains d’entre eux peuvent être proscrits par le règlement. Ainsi, la loi française permet aux règlements de copropriété de prévoir une interdiction de posséder un animal catégorisé comme dangereux, qui s’applique alors à tous les occupants permanents ou temporaires des lieux. Au Québec, certains excluent purement et simplement tout type de chien, même si la légalité d’une telle clause fait débat.

 

Que le logement fasse ou non partie d’un ensemble, il est également impératif de consulter son règlement propre. Toutefois, s’il appartient à un particulier, il y a des chances que celui-ci n’ait pas établi de règlement à proprement parler : c’est alors dans le contrat de location que les conditions d’accueil sont stipulées.

 

La signature du contrat de location (voire celle du règlement, quand il y en a un) permet qu’en cas de manquement à ses obligations (par exemple si son animal aboie trop, s’il détériore des objets ou installations ou s’il mord), le propriétaire d’un chien puisse être expulsé des lieux ou qu’il lui soit demandé de se séparer de son animal pour le reste du séjour, en lui trouvant une solution de garde.

Le surcoût lié à la présence du chien

Un chien tenant dans sa gueule des billets en euros.

La présence d’un chien dans un logement de vacances implique généralement un plus grand effort de ménage avant l’arrivée des occupants suivants. Qu’il soit professionnel ou particulier, le loueur demande donc la plupart du temps un supplément.

 

Très variable, ce dernier peut être facturé à la nuit (environ 5 à 10 euros, francs suisses ou dollars canadiens par chien) ou bien se présenter sous la forme d’un forfait par semaine (20 à 100 euros francs suisses ou dollars canadiens par animal) ou pour l’ensemble du séjour.

 

La somme à débourser peut être relativement conséquente, surtout dans le cas où on reste longuement sur place. De ce fait, il peut clairement s’agir d’un critère conduisant à choisir tel logement plutôt que tel autre.

Les éventuels services proposés aux maîtres

Une personne promenant en laisse cinq chiens de différentes tailles.

Quelques rares établissements et particuliers (généralement propriétaires eux-mêmes d’un animal) proposent de mettre à disposition du chien des gamelles, un tapis voire des jouets. Cela peut être appréciable si on part avec un véhicule déjà bien rempli, ou que le voyage vers le lieu de vacances s’effectue dans un transport collectif : train, bus, avion…

 

Plus rarement, certains proposent du dog-sitting. Ce service est bien sûr payant, mais n’en constitue pas moins un vrai plus si on prévoit de se rendre dans des endroits où les animaux ne sont pas autorisés : musée, plage interdite aux chiens…

Les alentours

Les espaces verts

Un enfant jouant au frisbee avec un chien dans un parc.

Comme pour n’importe quel autre type d’hébergement, il est recommandé quand on s’apprête à réserver un logement proposé en location saisonnière de s’assurer que les environs comportent des espaces verts où le chien est admis. Il sera ainsi possible de l’y emmener se dégourdir les pattes, s’aérer, faire ses besoins et pourquoi pas rencontrer des congénères.

 

Cela vaut même dans le cas où l’animal a accès à un vaste jardin jouxtant les lieux, car il est préférable de ne pas l’y laisser se soulager. En effet, des enfants pourraient jouer au milieu des excréments (si on a oublié de les enlever), ce qui n’est pas sain. En outre, comme à la maison, faire qu’il ait accès à tout moment à l’extérieur ne dispense nullement de lui offrir chaque jour des promenades hors du cadre domestique.

La présence d’un vétérinaire à proximité

Un vétérinaire en train d'ausculter un chien de grande taille allongé sur une table.

Une maladie ou un accident pouvant survenir à tout moment, la présence d’un vétérinaire à proximité du logement qu’on occupe le temps des vacances est assurément un plus. C’est encore plus vrai bien sûr dans le cas d’un chien fragile et/ou souffrant d’un problème de santé chronique.

 

En plus de prodiguer les soins nécessaires si besoin est, le professionnel peut délivrer de précieux conseils et prescrire des médicaments, y compris par exemple si l’animal suit un traitement, mais qu’on a oublié de l’emporter.

Les solutions de garde

Panneau de signalisation blanc et noir indiquant la direction d'une pension canine.

Certaines activités (sportives, culturelles, etc.) ne peuvent être faites en étant accompagné d’un chien. Or, ce dernier n’est le plus souvent pas autorisé à rester seul dans le logement.

 

Par conséquent, si on ne souhaite pas devoir renoncer à certaines sorties, il est nécessaire de disposer d’une solution pour le faire garder. La présence d’une pension canine ou d’un dog-sitter à proximité du lieu de séjour est alors un vrai plus pour pouvoir le confier quelques heures et ainsi profiter pleinement des vacances.

Les endroits et activités accessibles au chien

Un chien sur la plage en train de sauter pour attraper un frisbee.

Les vacances permettent généralement de passer plus de temps avec son chien, de faire de grandes balades, et pourquoi pas de s’essayer à de nouvelles activités en sa compagnie. Néanmoins, il n’est pas forcément admis partout…

 

Pour éviter toutes sortes de frustrations, il est judicieux de s’informer auprès des services locaux (office du tourisme ou mairie) pour savoir si les chiens sont admis sur les plages ou dans les lieux de promenade se situant à proximité du logement loué.  

 

En outre, ces mêmes services sont généralement en mesure d’orienter le vacancier vers les sociétés ou associations qui proposent des activités accessibles au personnes accompagnées d’un chien. Celles-ci peuvent être plutôt à destination du maître (visites, activités sportives ou culturelles…) ou orientées sur l’animal (cani-rando, initiation à un sport canin, etc.).

Que faut-il emporter lors d’un séjour en location de vacances avec un chien ?

Comme lors d’un séjour dans un autre mode d’hébergement (amis ou famille, hôtel, camping…), partir en vacances avec son chien nécessite d’emporter différentes choses afin que tout puisse se dérouler dans de bonnes conditions pour tout le monde.

Son carnet de santé et ses papiers d’identification

Le passeport et le carnet de vaccination d'un chien.

Il est recommandé d’emporter systématiquement son carnet de santé quand on s’absente quelques jours avec son chien. En effet, s’il arrive quoi que ce soit (maladie, accident…) et qu’on doit faire appel à un vétérinaire pendant le séjour, celui-ci a ainsi accès facilement à son historique médical, et peut ajouter des informations sur les soins prodigués.

 

Du reste, il est courant que les résidences de tourisme exigent la présentation du carnet de santé afin de s’assurer que l’animal est bien vacciné — notamment contre la rage. Même si c’est plus rare, certains particuliers imposent eux aussi la vaccination comme condition pour qu’un chien soit autorisé dans le logement qu’ils proposent en location.

 

Dans un tout autre registre, il est nécessaire également d’avoir toujours sous la main le numéro d’identification de l’animal, indispensable pour effectuer une déclaration si jamais il se perd. On peut stocker cette information sur son smartphone et/ou emporter ses papiers d’identification.

 

Enfin, si l’on se rend dans un endroit où des règles spécifiques s’appliquent à certaines races ou certains types de chiens (tenue en laisse et/ou muselière obligatoire, interdiction pure et simple, etc.), il est utile d’avoir non seulement les documents d’identification de son compagnon, mais aussi son pedigree le cas échéant — du moins dès lors qu’il pourrait y avoir un doute quant au fait qu’il est concerné.

Sa nourriture habituelle

Un chien regardant sa gamelle pleine de croquettes.

Modifier l’alimentation de son chien brusquement risque d’entraîner des troubles digestifs : diarrhée, vomissements... De ce fait, emporter sa nourriture habituelle est fortement recommandé, surtout si on est susceptible de ne pas la trouver facilement sur le lieu des vacances.

 

Si on sait à l’avance qu’effectivement il ne sera pas possible de se la procurer et que pour diverses raisons (manque de place dans le véhicule, voyage en transport collectif…) il est inenvisageable de la transporter — ou du moins d’en emporter suffisamment —, un changement d’alimentation est inévitable. Une transition alimentaire d’environ une semaine doit alors être effectuée en amont du départ, en incorporant progressivement une part de plus en plus importante des nouveaux aliments (ceux que l’on sait pouvoir acheter sur place) dans la gamelle de son compagnon.

Ses gamelles

Deux gamelles pour chien posées sur un tapis au sol.

Les gamelles sont des accessoires indispensables pour nourrir son chien et faire en sorte qu’il soit à tout moment en mesure de s’hydrater.

 

Certains loueurs en mettent spontanément à disposition, ou proposent de le faire. Dans tous les cas, c’est bien pratique pour éviter de s’encombrer quand on se rend sur place en transport collectif (train, car, avion…) ou tout simplement que l’on souhaite voyager léger.

Sa laisse

Un petit chien assis qui tient sa laisse dans sa gueule.

Indispensable pour les promenades, tout au moins au début du séjour, la laisse permet de prévenir les divagations et les fugues, mais aussi toutes sortes de risques relatifs aux interactions avec les passants ou avec d’autres animaux.

 

Au demeurant, elle est le plus souvent obligatoire dans les résidences de vacances, dans les parties communes des immeubles ainsi que dans toutes sortes de lieux publics où on est susceptible de se rendre avec son chien.

Son collier et sa médaille

Gros plan sur la tête et le cou d'un chien portant un collier avec une médaille.

Le collier est un accessoire essentiel que le chien doit porter lors de chacune de ses sorties. Celui-ci peut être assorti d’une plaque rivetée avec les coordonnées du maître, ou bien on peut y accrocher un médaillon comportant ces dernières. Dans un cas comme dans l’autre, cela facilite le contact si le chien se perd — sous réserve bien sûr d’avoir pensé à mettre à jour lesdites coordonnées à chaque changement. C’est d’ailleurs obligatoire dans certains endroits, à l’image par exemple du canton de Genève (Suisse) depuis la Loi sur les chiens de 2011.

 

Cela dit, il n’y a pas que les coordonnées du propriétaire de l’animal qui peuvent être indiquées : on peut aussi faire figurer sur la médaille ou sur la plaque le numéro d’identification ou d’enregistrement de l’animal. Cela permet à quiconque de prévenir l’organisme compétent (I-CAD en France, Dog-ID en Belgique, Amicus en Suisse…), sans avoir besoin de recourir à un vétérinaire ou toute autre personne équipée d’un lecteur de puce.

 

Dans certains endroits, cette inscription est même obligatoire. C’est le cas par exemple au Québec, en vertu de l'article 19 de la Loi visant à favoriser la protection des personnes par la mise en place d’un encadrement concernant les chiens.

 

Toutefois, pour qu’une fois prévenu l’organisme en charge puisse avertir le propriétaire que son chien a été retrouvé, encore faut-il que celui-ci ait bien pensé à mettre à jour ses coordonnées dans la base de données en cas de changement d’adresse et/ou de numéro de téléphone.

Des sacs à déjections

Une personne ramassant dans un sac plastique les déjections de son chien.

Indispensables pour ramasser les excréments de son animal en promenade, mais aussi dans le jardin ou les espaces verts de la location en cas d’accident, les sacs à déjections sont souvent proposés gratuitement à l’accueil des résidences de vacances et des campings ainsi que dans des dévidoirs le long de leurs allées.

 

On peut aussi trouver ces derniers dans des endroits stratégiques au sein de l’espace public, à commencer par les parcs et autres lieux de verdure autorisés aux chiens.

 

Toutefois, mieux vaut en avoir toujours avec soi, pour éviter d’être dans une situation difficile — voire de commettre une infraction — si on se retrouve face à un distributeur vide alors que l’animal ne peut se retenir plus longtemps. Si jamais on a oublié d’en prendre en partant en vacances (ou qu’on ne souhaitait pas s’encombrer), il n’est normalement pas difficile d’en trouver dans le commerce une fois sur place.

Son couchage

Un chien allongé sur son coussin.

Comme un chien a besoin de repères, il est important d’emporter son couchage — s’il en a un — en vacances. Non seulement la présence de cet objet familier alors qu’il se retrouve plongé dans un lieu inconnu est rassurante pour lui, mais en plus cela permet de lui comprendre rapidement où on souhaite qu’il s’installe.

Ses jouets

Un chien allongé dans l'herbe, portant des lunettes de soleil rouges et entouré de plusieurs jouets.

Emporter certains jouets de son animal permet de le rassurer : même s’il ne connaît pas l’endroit dans lequel il est amené à vivre le temps du séjour, il retrouve au moins quelques objets qui lui sont familiers.

 

Mais surtout, les vacances sont une période propice à la détente et au jeu. On s’offre ainsi l’opportunité de séances de jeux avec lui, et cela permet aussi de lui laisser de quoi s’occuper quand on n’est pas disponible ou qu’on doit s’absenter. C’est d’autant plus utile que le fait d’être dans un lieu inconnu le rend d’autant plus enclin à angoisser — voire paniquer — en de telles circonstances.

Les autres accessoires

En fonction du programme des vacances, emporter une gamelle souple, une gourde pour chien et/ou un sac de bât peut s’avérer bien utile.

Une gamelle souple

Des gamelles de différentes couleurs faites en plastique souple et pliable.

En vacances, on change souvent ses habitudes, notamment en ce qui concerne les heures de repas. Cependant, le chien est assez routinier, et mieux vaut qu’il continue à être nourri aux mêmes heures que d’habitude : cela lui permet de conserver au moins ses repères à ce niveau, alors qu’il est plongé dans un environnement qui lui est inconnu. Par conséquent, si certaines activités supposent d’être en dehors de la maison à l’heure d’un de ses repas (voire carrément de s’absenter avec lui une journée ou deux), il est indispensable d’emporter des accessoires adaptés afin qu’il puisse s’alimenter aux mêmes heures que d’ordinaire.

 

Une gamelle souple est particulièrement pratique pour un tel usage, car elle est pliable, nettement moins encombrante qu’un modèle standard, et nettement plus légère : un accessoire idéal pour ne pas devoir trop s’encombrer, en particulier si on part pour une longue marche. En outre, elle ne coûte guère plus de quelques euros, francs suisses ou dollars canadiens.

Une gourde pour chien

Constituée d’une bouteille à laquelle est accroché un récipient faisant office de gamelle, une gourde pour chien 2-en-1 est également très pratique lors des déplacements. On trouve de nombreux modèles autour de 10 à 15 euros.

Un sac de bât

Un Berger Allemand portant sur son dos un sac de bât.

Si on souhaite faire des randonnées de plusieurs heures — ou même de plusieurs journées —, il peut être utile d’équiper son compagnon d’un sac de bât. Cet accessoire permet de lui faire porter tout ou partie de sa nourriture et de son eau, voire ses gamelles.

Toutefois, il n'est pas adapté à tous les chiens. En effet, nombre d’entre eux ne sont pas aptes à transporter des charges, même légères. En fonction de leur morphologie, de leur condition physique ou de leur état de santé, cela peut même représenter un danger pour eux. Par exemple, un animal trop jeune ou trop frêle risquerait des problèmes articulaires. Il faut également éviter de faire porter la moindre charge à un Teckel, un Corgi ou tout autre chien au dos fragile.

 

En tout état de cause, même si le chien est apte à porter un sac de bât, il est essentiel de veiller à ce que celui-ci ne soit pas trop lourd, encombrant ou déséquilibré, sous peine de nuire à sa mobilité.

 

Mieux vaut par ailleurs qu’il ait déjà été familiarisé à cet accessoire, car il pourrait autrement se montrer récalcitrant, et même potentiellement avoir des réactions imprévisibles voire dangereuses. Il est donc recommandé de l’entraîner à le porter préalablement aux vacances, en procédant de manière progressive — c’est-à-dire en augmentant petit à petit la durée pendant laquelle il l’a sur le dos.

 

On trouve des sacs de bât à tous les prix. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que cet objet a vocation à être porté de nombreuses heures : tant pour le confort du chien que pour sa santé, il est souhaitable d’opter pour un modèle de très bonne qualité. Cela nécessite généralement de débourser au moins une cinquantaine d’euros, de francs suisses ou de dollars canadiens.

Les règles à suivre pour que tout se passe au mieux

Il n’y a rien de plus désagréable pour un propriétaire que d’avoir affaire à des locataires irrespectueux et qui laissent leur chien faire n’importe quoi. Ceux-ci ne représentent pas la majorité des possesseurs d’animaux, mais nuisent à l’ensemble d’entre eux. En effet, un loueur qui retrouverait son logement sale ou dégradé à cause d’un chien, ou bien qui n’aurait pas été prévenu de la venue de ce dernier, a toutes les chances de refuser les animaux à l’avenir. Autrement dit, chaque mauvaise expérience vécue par un propriétaire ou exploitant d’un logement de vacances risque d’entraîner une raréfaction de l’offre, dont pâtissent l’ensemble des maîtres.

 

Il est donc d’autant plus nécessaire de faire preuve de respect et de se conformer à certaines bonnes pratiques.

Prévenir le loueur

Une personne au téléphone tenant son chien dans ses bras.

Dans les annonces, et même parfois dans les règlements ou contrats, certains propriétaires ou gestionnaires de locations de vacances omettent de spécifier s’ils acceptent les chiens, ou bien les éventuelles conditions et modalités d’accueil de ceux-ci.

 

Partir du principe que « qui ne dit mot consent » est un peu hasardeux, voire discourtois. L’arrivée sur le lieu de vacances risque d’être fortement perturbée si le loueur ne s’attend pas à la venue d’un chien (ou de plusieurs), a fortiori si celui-ci est imposant.

 

Une des premières choses à faire quand on contacte le propriétaire ou le gestionnaire des lieux est donc de mentionner la présence de son animal, son gabarit et de préciser de quel type ou de quelle race il s’agit.

Respecter le règlement

Une personne tenant son chien en laisse en train d'appeler l'ascenceur dans le hall d'un immeuble.

Une fois sur le lieu de villégiature, il est évidemment indispensable d’en respecter le règlement. Celui-ci est souvent envoyé en même temps que le contrat, c’est-à-dire plusieurs semaines ou plusieurs jours avant l’arrivée. Si ce n’est pas le cas, il faut le demander et ne pas signer tant qu’on n’a pas pu vérifier ainsi à quoi on s’engage.

 

Si l’on considère telle ou telle disposition comme problématique, voire bloquante, on est libre de renoncer et de se mettre en quête d’un autre logement. En revanche, dès lors qu'on signe, c’est qu’on accepte de se conformer aux règles et de les suivre à la lettre de la première à la dernière minute.

Respecter les lieux

Une personne nettoyant les pattes de son chien à l'aide d'une serviette.

Quand on choisit une location de vacances plutôt qu’une chambre d’hôtel ou un camping, c’est souvent pour se sentir un peu comme chez soi… sauf qu’on n’est pas chez soi. Il est nécessaire de veiller à la propreté des lieux en toute circonstance et à tout moment, mais aussi d’éviter toute dégradation.

 

Cela peut éventuellement impliquer de déroger à certaines habitudes le temps des vacances. Par exemple, le règlement peut prévoir que le chien n’est pas autorisé à entrer dans les chambres ou bien à s’installer sur le lit ou sur le canapé. En tout état de cause, quand bien même rien n’est stipulé à ce sujet, mieux vaut également lui interdire de le faire même s’il y est habitué, par respect pour les occupants suivants et le propriétaire. Ceci évite en effet les salissures et les dégradations, ou que des poils s’incrustent dans les tissus.

 

Par ailleurs, il va de soi que tout « accident » (urine, excréments, tâches diverses, etc.) doit être nettoyé rapidement et efficacement.

 

Il faut aussi tâcher de prévenir d’éventuelles dégradations, ce qui suppose de réfléchir dès l’arrivée dans le logement à ce que le chien pourrait casser et de mettre hors de sa portée ce qui peut l’être. C’est d’autant plus important s’il est dynamique ou a parfois des petits accès de folie.

 

Si quelque chose est détérioré malgré les précautions prises, il faut bien sûr en informer le propriétaire, et éventuellement lui proposer de (faire) réparer si cela est possible. Il se peut qu’il préfère réparer ou remplacer lui-même l’objet détérioré ; le cas échéant, il est en droit de prélever sur le dépôt de garantie le montant nécessaire à la remise en état ou au remplacement de l’objet. Si les frais de réparation sont très importants et ne sont pas couverts en totalité par le dépôt de garantie, il peut exiger le versement de la différence.

 

Enfin, dans un logement de vacances comme ailleurs, toutes les déjections doivent bien évidemment être ramassées. Ce désagrément est l’une des principales causes de rejet des chiens dans les meublés de tourisme. Si certaines résidences proposent en libre-service des petits sacs, ce n’est pas le cas pour les propriétaires particuliers ou agences : il faut donc en avoir en permanence à disposition pour ramasser les excréments de son animal. Dans le cas d’un logement doté d’un jardin privatif, un dernier tour avant le départ s’impose pour vérifier qu’on ne laisse aucun « souvenir » derrière soi...

S’assurer que le chien n’est pas une gêne

Une personne en train de retenir son Berger Allemand avec le bras.

Un chien qui parvient à s’échapper peut parfois déranger — ou être agressif envers — les gens autour ou d’autres animaux, voire carrément causer un accident.

 

Ainsi, quel que soit le type de logement retenu (appartement au sein d’une résidence, mobil-home, maison…), il faut s’assurer de garder constamment son compagnon sous étroite surveillance. En particulier, dans le cas d’une maison avec jardin ou d’un appartement en rez-de-chaussée, il est nécessaire de bien vérifier qu’il ne peut pas s’enfuir.

 

Toutefois, il n’y a pas que lorsqu’il prend la poudre d’escampette qu’un chien est susceptible de déranger les personnes alentour : ses aboiements peuvent eux aussi être sources de gêne. Par conséquent, s’il donne facilement de la voix en temps normal ou si le stress engendré par le changement d’environnement se traduit par des aboiements intempestifs, il est indispensable de réagir et de trouver une solution.

Faire attention aux parasites

Zoom sur un parasite situé sur la peau d'un chien près de son cou.

Afin que le séjour se passe pour le mieux tant pour le chien que pour les occupants suivants, il est nécessaire d’être vigilant quant aux risques que représentent les parasites (puces, tiques…) qu’il pourrait attraper et aux maladies que ceux-ci pourraient causer.

 

L’utilisation de sprays, pipettes ou colliers antiparasitaires permet non seulement qu’il soit protégé, mais aussi que son environnement le soit. En effet, un chien traité régulièrement a moins de risques de subir l’assaut de parasites, mais également d’en laisser dans le logement.

 

Il faut aussi s’assurer qu’il est à jour de ses vaccins, étant donné que ceux-ci le prémunissent notamment de plusieurs maladies susceptibles de lui être transmises par des parasites. D’ailleurs, il est parfois nécessaire de présenter le carnet de vaccination de son animal à l’arrivée afin de prouver que tout est en ordre à ce niveau, et donc qu’il ne risque pas lui-même de contaminer d’autres animaux voire des humains (dans le cas des maladies transmissibles à l’Homme).

 

La prévention contre les maladies contagieuses qu’il pourrait contracter à l’occasion du séjour suppose également d’être attentif à ce qu’il ingère. En effet, les responsables des résidences, villages vacances ou campings proposent parfois des « bars à toutous », surtout en cas de forte chaleur. Il s’agit généralement simplement de gamelles remplies d’eau et laissées à la portée de tous les chiens. Or, celles-ci ne sont pas sans risques sur le plan sanitaire : elles peuvent contenir des germes ou bactéries déposées par un sujet malade et susceptibles de contaminer les autres animaux. Mieux vaut donc empêcher son chien d’y boire, mais veiller en revanche à ce qu’il ait toujours à disposition de quoi s’hydrater.

Conclusion

La location d’un logement de vacances est une solution à privilégier quand on souhaite un peu d’indépendance et de tranquillité pour soi et son chien. Toutefois, elle ne va pas sans certains inconvénients et risques, et n’est de toute façon pas forcément adaptée pour n’importe quel animal.

 

Si effectivement elle ne semble pas pertinente, qu’aucun autre mode d’hébergement n’est envisageable et qu’on ne peut pas vraiment changer ses plans, il ne faut pas forcément chercher à emmener malgré tout son compagnon avec soi coûte que coûte. Faire garder son chien dans un environnement moins risqué ou qui lui est familier, éventuellement par une personne qu’il connaît déjà, est parfois une solution plus agréable et gage de sérénité pour tout le monde.

Dernière modification : 12/01/2022.

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