L'hortensia et le chien : toxicité, symptômes, comment réagir...

Des hortensias bleus, roses et violets

Toxique

 

Bien connu pour ses fleurs qui forment des sortes de grosses grappes colorées, l'hortensia est un type de plantes appartenant au genre Hydrangea, originaire d'Asie orientale mais que l'on trouve désormais un peu partout dans le monde. Il en existe au total plus de 70 espèces, mais ce sont essentiellement Hydrangea serrata, Hydrangea macrophylla et Hydrangea anomala qui sont les plus répandues et appréciées.

 

L'hortensia a le plus souvent des fleurs bleues, roses ou violettes, mais certaines espèces ont des couleurs plus originales comme le jaune, le rouge, l'orange ou même le blanc. Les feuilles sont quant à elles d'un vert assez foncé, légèrement dentées et avec des nervures bien visibles.

 

Bien qu'on le trouve couramment dans les parcs et les jardins, l'hortensia fait partie des plantes toxiques pour les chiens et les autres animaux. Il faut donc se montrer vigilant lorsqu'on possède un animal chez soi.

Un hortensia aux fleurs bleues
Un hortensia aux fleurs bleues
Un hortensia aux fleurs rose vif
Un hortensia aux fleurs rose vif
Un hortensia aux fleurs roses et/ou violettes
Un hortensia aux fleurs roses et/ou violettes

Pourquoi l'hortensia est-il toxique pour les chiens ?

Si l'hortensia est toxique pour les animaux et notamment les chiens, c'est en raison de plusieurs substances présentes dans l'ensemble de la plante : la saponine, le cyanure d'hydrogène, l'isocoumarine, des glycosides...

 

La plus dangereuse d'entre elles est le cyanure d'hydrogène, aussi appelé acide cyanhydrique. Elle est présente dans toute la plante, mais les plus grandes quantités se trouvent dans les feuilles et les bourgeons de fleurs. En cas d'ingestion, elle perturbe le cycle respiratoire en empêchant les globules rouges de transporter correctement l'oxygène indispensable aux muscles et aux tissus. En quantité suffisante, elle peut tuer un humain ou un animal en seulement quelques minutes...

 

Heureusement, l'hortensia en contient très peu : il faudrait que le chien mange de grandes quantités de feuilles et/ou de fleurs en peu de temps pour que l'empoisonnement soit vraiment grave. Dans la pratique, il y a des chances qu'il soit rapidement dégoûté par l'amertume de la plante et s'en détourne avant de tomber gravement malade.

 

L'hortensia contient également d'autres substances nocives, notamment certaines qui sont susceptibles d'engendrer une réaction allergique en cas de contact avec la peau chez les sujets sensibles. La dangerosité de cette éventuelle allergie est toutefois alors sans commune mesure avec celle de l'intoxication au cyanure d'hydrogène.

Les symptômes d'intoxication à l'hortensia chez le chien

En cas d'intoxication légère avec de petites quantités d'hortensia, le chien risque de souffrir de troubles digestifs tels que des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales ainsi qu'une salivation excessive. Il est rare que les choses aillent plus loin, l'animal étant rapidement écoeuré par le goût amer des feuilles et des fleurs.

 

Malgré tout, si jamais il venait à en manger de grandes quantités en peu de temps, d'autres symptômes sont susceptibles d'apparaître. On peut citer notamment des troubles cardiaques et/ou nerveux, de l'abattement, voire un coma et même potentiellement le décès dans les cas extrêmes. Ce sont généralement les chiots et les petits chiens qui sont les plus à risques, car à quantité de poison égale, ils sont plus vulnérables que leurs congénères plus grands.

 

En cas d'allergie cutanée à la suite d'un contact avec la peau, divers symptômes dermatologiques sont susceptibles d'apparaître, notamment une rougeur et/ou des lésions au niveau de la zone touchée.

Que faire si mon chien a mangé de l'hortensia ?

Bien qu'il cause rarement un empoisonnement mortel, l'hortensia peut tout de même être assez dangereux, en raison du cyanure d'hydrogène que contiennent notamment ses feuilles et ses fleurs. En cas d'ingestion, il est donc préférable de se tourner vers un vétérinaire ou un centre antipoison, pour savoir comment réagir.

 

Le vétérinaire se charge de contrôler son état et lui administrer des médicaments visant à soulager ses symptômes. En particulier, il surveille que le taux d'oxygénation de son sang et de son organisme reste suffisant. Si besoin, il peut aussi lui administrer diverses molécules par intraveineuse pour aider le chien à éliminer plus vite le cyanure d'hydrogène.

 

Enfin, en cas d'allergie cutanée à la suite d'un contact avec la peau, le vétérinaire a la possibilité de prescrire des anti-histaminiques (c'est-à-dire des médicaments contre les réactions allergiques) afin de faciliter la guérison.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : La liste des plantes toxiques
  2. Page 2 : L’acacia
  3. Page 3 : L’aglaonema
  4. Page 4 : L'aloe vera
  5. Page 5 : L’aloès
  6. Page 6 : L’allamanda
  7. Page 7 : L’amaryllis
  8. Page 8 : L’anthurium
  9. Page 9 : L'arum
  10. Page 10 : L’azalée
  11. Page 11 : Le bégonia
  12. Page 12 : Le brunfelsia
  13. Page 13 : Le buis
  14. Page 14 : Le cactus
  15. Page 15 : La clématite
  16. Page 16 : Le colchique
  17. Page 17 : Le coquelicot
  18. Page 18 : Le croton
  19. Page 19 : Le cycas
  20. Page 20 : Le cyclamen
  21. Page 21 : Le dahlia
  22. Page 22 : Le dieffenbachia
  23. Page 23 : La digitale
  24. Page 24 : La dracaena
  25. Page 25 : L'euphorbe
  26. Page 26 : Le ficus
  27. Page 27 : Le fragon
  28. Page 28 : Le géranium
  29. Page 29 : Le gloriosa
  30. Page 30 : La glycine
  31. Page 31 : Le gui
  32. Page 32 : L'herbe à chat (cataire)
  33. Page 33 : L'hortensia
  34. Page 34 : Le houx
  35. Page 35 : L'if
  36. Page 36 : L'iris
  37. Page 37 : Le jasmin étoilé
  38. Page 38 : La jonquille
  39. Page 39 : Le laurier-cerise
  40. Page 40 : Le laurier-rose
  41. Page 41 : Le laurier-sauce
  42. Page 42 : La lavande
  43. Page 43 : Le lierre
  44. Page 44 : Le lilas
  45. Page 45 : Le lupin
  46. Page 46 : Le lys
  47. Page 47 : Le muguet
  48. Page 48 : Le narcisse
  49. Page 49 : L'oiseau de paradis
  50. Page 50 : L'oxalis
  51. Page 51 : Le philodendron
  52. Page 52 : Le poinsettia
  53. Page 53 : La renoncule
  54. Page 54 : Le rhododendron
  55. Page 55 : Le ricin
  56. Page 56 : Le spathiphyllum
  57. Page 57 : Le schefflera
  58. Page 58 : La tulipe
  59. Page 59 : Le yucca
  60. Page 60 : Les autres plantes toxiques