Dans le cadre de l'adoption d'un chien, il est important pour le futur maître de savoir s'il peut lui apporter ce dont il a besoin pour être heureux. Et il ne s'agit pas que de quelques câlins de temps à autres... Entre les balades, les jeux, l'éducation et de façon générale le temps qu'il faut lui accorder, il convient de mûrement réfléchir avant de prendre la décision d'adopter un chien.
Cela est encore plus vrai s'il est amené à vivre dans l'espace forcément restreint d'un appartement. Voici donc ce qu'il faut prendre en considération pour faire en sorte qu'un chien se sente bien en appartement.
Indéniablement, il existe des races de chien très adaptées à la vie en appartement, et d'autres qui le sont moins.
Mais contre toute attente, les plus petits chiens ne sont pas ceux qui s'adaptent le mieux à la vie en appartement.
Tout d'abord, parce que qui dit plus petit ne dit pas plus sage. La capacité d'adaptation d'un chien à la vie en appartement dépend de sa nature plus que de sa taille. Le Jack Russel, par exemple, est certes petit, mais c'est un chien chasseur. Il a donc besoin de se défouler fréquemment, de sortir, et surtout de s'exprimer. De ce fait, il est très difficile pour lui de vivre en ville ou dans un endroit clos, car il a constamment besoin d'activité. A l'inverse, le Dogue Allemand, malgré sa grande taille, est un chien de compagnie par excellence, et ne demande qu'une chose : rester proche de ses maîtres et recevoir autant de câlins que possible. Il supporte mal la solitude et adore passer du temps avec les enfants. Seul un peu d'exercice pour entretenir sa masse musculaire et sa carrure suffit.
L'âge du chien peut aussi entrer en ligne de compte quant à sa capacité à s'accomoder d'une vie en appartement. En effet, les années passant, les chiens ont moins besoin de se dépenser. Ils peuvent par exemple développer de l'arthrose ou d'autres problèmes osseux, voire être victimes de cécité du chien, et ne peuvent alors plus se déplacer aussi facilement qu'avant. Ils sont donc plus aptes à vivre en appartement (voire préfèrent un tel cadre de vie) que lorsqu'ils étaient plus jeunes et avaient besoin davantage d'exercice.
Au-delà de son besoin d'exercice, la capacité du chien à supporter la solitude est également déterminante. Le Bichon Maltais, le Carlin, le Boxer, le Whippet ou encore le Welsh Corgi sont par exemple des races de chiens qui savent très bien gérer la solitude. Ils s'occupent et n'aboient pas aussi fréquemment qu'un Jack Russel lorsqu'ils se retrouvent seuls. Généralement, lorsque leur maître n'est pas là, ils dorment.
Il est tout de même essentiel de garder en tête que ce n'est pas parce qu'un chien est autonome ou solitaire qu'il doit être promené moins souvent, ou qu'il peut se passer de stimulations.
En effet, non seulement tout chien a besoin de faire ses besoins, mais, étant un animal de meute, il a besoin d'être au contact de sa famille ou de ses congénères pour développer ou maintenir sa sociabilisation. Ne pas lui offrir de stimulations extérieures, c'est s'exposer à des problèmes de comportement du chien à plus ou moins brève échéance.
Aussi, une fois prise la décision d'accueillir un animal chez soi, il est impératif de choisir un chien dont le caractère correspond à celui du maître et à son mode de vie, car c'est la personne qui lui procurera le plus les stimulations nécessaires. Une fois arrivé dans son nouvel appartement, et après quelques jours de découvertes olfactives, le chiot n'attend qu'une chose : que son maître rentre à la maison pour s'occuper de lui.
Une personne plutôt casanière ou calme et vivant en appartement fera donc mieux d'éviter par exemple de choisir un Jack Russel... Cette race est en revanche nettement plus appropriée pour un individu sportif.
Pour une famille avec des enfants, mieux vaut opter pour un chien attentif qui grandira en même temps que les bambins, comme le Cavalier King Charles, qui ne pense qu'à faire plaisir à ses maîtres. Le Berger des Shetland est aussi un compagnon qui prend soin de sa famille comme il le ferait de ses propres enfants.
Le Lhassa Apso, le Chihuahua, le Shih Tzu ou encore le Coton de Tuléar sont également des chiens calmes et câlins qui supportent très bien la vie en appartement.
Au final, pour la plupart des races, ni le fait de vivre dans un appartement, ni la taille dudit appartement, ne sont un problème en soi. Cela n'a que peu d'importance tant que le chien fait assez de promenades, qu'il est correctement nourri, qu'il entre en contact avec ses congénères et que ses maîtres lui montrent qu'ils l'aiment.
Au-delà de la race du chien, l'attitude de l'Homme à son encontre est déterminante.
Par exemple, s'il est laissé seul le plus clair du temps, ce n'est pas parce qu'il a accès à un grand jardin qu'il sera plus heureux qu'en appartement. Pour la plupart des chiens, mieux vaut une existence dans un endroit confiné auprès d'une personne disponible et à l'écoute que de rester seul toute la journée, mais avec accès à un jardin. De façon générale, même pour un chien qui supporte bien la solitude et la vie en appartement, il n'est pas recommandé de laisser un chien sans compagnie pendant plus de 8 à 10 heures.
Le passé de l'animal peut aussi avoir une influence déterminante, et pas seulement dans le cas où il a été adopté une fois adulte. Un chien qui a toujours été habitué à vivre à la campagne, où notamment les bruits sont plus aisément identifiables, peut connaître des difficultés d'adaptation à la vie en appartement.
Pour autant, certains chiens ont des hectares de terrain à leur disposition, mais très peu d'opportunités d'interactions entre chiens ou avec leur maître. Leur existence n'est pas forcément des plus heureuses. En cas d'arrivée dans un appartement, la présence d'une famille à l'écoute, disponible et qui les place au centre de l'attention devrait grandement faciliter leur adaptation. Ils peuvent au final être largement gagnants.
Le maître d'un chien vivant en appartement a par ailleurs encore plus le devoir de le stimuler physiquement et mentalement. Il lui faut prévoir des jouets pour chien variés, et régulièrement les ranger puis les ressortir, de façon à créer un effet de nouveauté chez l'animal. Le maître peut aussi imaginer des jeux de recherche dans l'appartement. Quant aux sorties, elles sont indispensables, et pas uniquement au coin de la rue. Pour qu'un chien puisse faire travailler ses sens, ce qui est nécessaire à son équilibre psychologique, les comportementalistes canins recommandent de le promener en forêt, ou au moins au parc. Faire de la cani-rando, c'est-à-dire de la randonnée avec son chien, est aussi une option de choix, car en plus de permettre au chien d'assouvir son besoin d'exercice, elle permet de renforcer le lien qui unit l'animal et son maître.
Il arrive évidemment que le propriétaire travaille trop ou soit trop souvent absent pour avoir le temps de stimuler son chien et jouer avec lui. La solution peut alors consister à faire appel à un dog-sitter qui vient chercher le chien, le promène et joue avec lui pendant l'absence de son maître, afin qu'il puisse se dépenser. En outre, non seulement cela lui offre l'opportunité de se sociabiliser et de pratiquer les codes de communication canine au contact de ses congénères, mais en plus cela lui permet d'être en interaction avec une personne autre que son humain de référence, son maître. Cela représente certes un coût, mais est nécessaire à l'équilibre et au bonheur de l'animal. Au demeurant, ce coût n'est pas forcément plus élevé que celui que peut engendrer la solitude du chien et les problèmes de comportement du chien qu'elle peut causer : coût des destructions dans la maison, coût des séances chez le comportementaliste canin pour tenter de faire face au problème, etc. Sans parler des ennuis avec le voisinage que peuvent causer les aboiements intempestifs d'un chien séparé trop souvent et trop longtemps de son maître...
La vie en appartement oblige le maître à se plier à certaines règles indispensables au bonheur de son compagnon à quatre pattes.
Son maître travaillant en moyenne 8 heures par jour, un chien doit apprendre à vivre seul. Pour cela, il existe plusieurs règles à respecter.
Tout d'abord, lorsqu'un membre de la famille rentre à la maison, il ne doit pas accorder d'attention au chien tout de suite. Il doit enlever son manteau, se débarrasser de ses affaires et se poser avant toute interaction avec son animal. Il est d'ailleurs préférable de lui demander de s'asseoir et de le féliciter avant de lui montrer toute marque d'affection. Cela permet de montrer au chien qui domine (or un chien a besoin de hiérarchie pour s'épanouir et être équilibré), et lui évite également de sauter et d'aboyer partout au moindre bruit. En effet, un chien reconnaît le pas de son maître de loin : les voisins n'apprécieraient pas forcément qu'il aboie systématiquement dès qu'il entend l'ascenseur ou les pas dans les escaliers.
Cela vaut également pour le départ de l'appartement. Le chien doit savoir que ce n'est pas parce que son maître sort qu'il ne reviendra pas. Il faut donc limiter les rituels de sortie, surtout lorsque c'est sans lui. Pour ce faire, il est préférable de préparer ses affaires en amont afin d'éviter qu'il pense que c'est l'heure de la balade, et de limiter la ritualisation ou les marques d'affection. Cela évitera de le sensibiliser au départ de sa famille, et lui permettra de rester seul sans aboyer ou pleurer.
On peut se dire d'ailleurs qu'un chien ayant accès à un jardin, avec par exemple une chatière pour chien lui permettant d'entrer et sortir sans problème pendant l'absence de son maître, est bien plus en mesure de s'occuper seul qu'un chien cantonné dans un appartement. Cela dit, après quelques jours, l'un comme l'autre a fait le tour des odeurs qui se trouvent dans son univers. Il faut donc lui donner des moyens de s'occuper.
D'où l'utilité d'un endroit qui lui est dédié pour le jeu, que les chiens vivant à l'air libre ont à disposition. Certains d'entre eux dorment même dans des enclos ou des cabanes dans le jardin et se plaisent tellement à l'extérieur qu'ils ne tiennent pas particulièrement à rentrer à la maison, même pour la nuit. Ce n'est évidemment pas le cas pour les chiens d'appartement, qui doivent chercher une autre source d'apaisement : celle-ci s'avère généralement être leur maître.
Il est néanmoins déconseillé de laisser dormir son chien dans le lit d'un membre de la famille. S'il a des velléités en ce sens, mieux vaut essayer de l'occuper avec un os ou un jeu quelconque, de sorte qu'il porte son attention sur autre chose. De façon générale, il faut éviter que le chien soit en demande d'attention permanente, par exemple en suivant son maître partout dans la maison ; d'une part parce qu'il est important de garder du temps pour soi et de ne pas devenir "esclave" de son compagnon, mais aussi et surtout parce que cela est nécessaire à son équilibre, faute de quoi il a toutes les chances de souffrir d'anxiété de séparation du chien.
Contrairement aux chiens qui ont accès à de grands espaces verts, ceux qui vivent en appartement ne peuvent pas sortir quand ils le souhaitent pour faire leurs besoins. Après l'arrivée d'un chiot dans la famille, le maître doit donc le promener au moins toutes les deux heures pour l'habituer dès le plus jeune âge aux sorties hors du domicile.
En outre, il doit également veiller à ne pas sortir uniquement pour les besoins, au risque que son compagnon s'habitue à prendre tout son temps juste pour rester dehors le plus longtemps possible. Il va de soi au passage qu'il ne doit pas se mettre à le promener moins longtemps au fur et à mesure qu'il grandit, et peut donc davantage se retenir.
Par ailleurs, pour éviter tout risque que le chiot ou le chien ne se soulage à l'intérieur de l'appartement, il est plus judicieux de le sortir après la sieste, un repas ou une séance de jeu, car c'est à ces moments-là qu'il est le plus susceptible d'en avoir besoin.
Certains maîtres font le choix d'installer une litière (comme pour les chats) ou des matériaux absorbants sur le sol, au cas où leur compagnon ne peut passer une nuit entière sans sortir faire ses besoins. L'important le cas échéant est de délimiter les zones dédiées aux besoins de l'animal.
Il est important d'habituer le chiot à l'environnement qui l'entoure. Cela évite par exemple que le chien aboie lorsqu'il est seul ou qu'il entend un bruit extérieur à sa zone de confort. En particulier, il est impératif de l'habituer aux sons qu'il ne peut pas atteindre, notamment les voisins qui marchent au-dessus ou qui chantent, qu'il entende l'autre côté de la cloison ou de la porte d'entrée. La plupart des chiots ont passé les premières semaines de leur vie à la campagne, dans un environnement où quasiment chaque bruit est accessible, c'est-à-dire qu'ils peuvent voir d'où il provient. Or il n'en va pas de même dans un appartement, ce dont il faut leur apprendre très vite à s'accommoder.
Les sorties sont également impératives, et ce dès le plus jeune âge de l'animal. Elles permettent de le désensibiliser aux bruits et aux mouvements de la ville : klaxons, sirènes, scooters, trottinettes, skates, vélos... Il doit s'y habituer tôt pour ne pas être surpris, que ce soit lors d'une promenade ou lorsqu'il est à l'intérieur de l'appartement.
Par ailleurs, qu'il vive ou non dans un appartement, un chien doit aussi être habitué dès son plus jeune âge à rencontrer des inconnus, et même à être manipulé par eux. Il ne faut donc pas hésiter à inviter d'autres personnes à la maison, y compris si elles ont aussi des chiens. Une bonne sociabilisation du chien est d'autant plus importante en appartement, pour éviter par exemple qu'il ne dérange les voisins en aboyant à tort et à travers.
Pour un chien vivant en appartement, il est important de délimiter les zones réservées au jeu et celles destinées au repos. Ces dernières se trouvent généralement autour de la famille, pour que l’animal ne se sente jamais seul et puisse interagir avec les autres, même s’il est dans son panier. La zone de jeu, en revanche, est la sienne. Il faut donc veiller à ce qu’il y ait toujours des cordes pour jouer, des os à mordiller et autres jouets pour chien. Cela évite qu’il cherche à jouer par exemple dans la chambre à coucher ou dans la cuisine, risquant de se blesser et/ou de détruire des objets de valeur.
Pour autant, il n’est pas pertinent de lui dédier une pièce à part entière : le chien est un animal de meute, et a donc besoin d’interagir avec sa famille. Le couper de la présence de ses maîtres s’apparenterait plutôt à une punition pour lui.
Comme l'être humain, le chien peut à tout moment tomber malade et se faire attaquer par les petites bêtes qui se trouvent dans la nature. Par exemple, au-delà du fait que certaines bactéries nuisibles peuvent être présentes dans son organisme dès la naissance, il peut se faire attaquer par des insectes comme les aoûtats, ces larves qui ressemblent à de petits acariens.
Quant aux puces, elles lui sautent dans le poil lorsque qu'il se balade et s'éparpillent ensuite un peu partout sur les meubles et entre les lattes du parquet, sur les coussins, les tapis, les sièges ou encore les plinthes. Lutter contre les puces du chien est d'autant plus difficile qu'on ne les voit pas et qu'elles se déplacent vite. Un chien vivant en appartement peut certes en attraper à l'occasion d'une promenade classique ou d'une balade en forêt, mais il est quand même de façon générale moins exposé à ce risque qu'un chien vivant principalement en plein air.
De la même façon, tout propriétaire de chien se doit d'être vigilant quant aux épillets, ces graminées qui ressemblent à des épis de blé et peuvent causer des blessures ou des abcès. Leur extrémité pointue s'attache aux poils du chien et s'enfonce dans la peau, principalement dans le nez, les oreilles les yeux et les voies génitales. On les retrouve dans les parcs, mais aussi et surtout dans les champs et les forêts. C'est également un risque auquel un chien d'appartement est a priori moins exposé.
En revanche, ce qui peut guetter le chien d'appartement, c'est un manque d'exercice à l'origine d'un problème de surpoids, voire d'obésité du chien. Si on peut comprendre que le maître ne fasse pas montre d'un grand enthousiasme pour sortir le promener quand il fait froid et qu'il pleut, il ne doit pas moins garder en tête que faire de l'exercice est nécessaire pour lui, au risque de développer des problèmes de santé – tout comme l'Homme, finalement !
Par ailleurs, les chiens qui vivent en extérieur ont une meilleure résistance au froid que les autres, qui ressentent bien plus la différence de température. Par conséquent, s'il vit en appartement, il est important de bien protéger son chien contre le froid en hiver, même si ce n'est que pour sortir faire ses besoins. C'est d'autant plus vrai qu'il existe des races de chien très sensibles au froid - principalement des races de chien à poil court.
Enfin, il faut savoir que, dans certains cas, un chien est susceptible de contaminer ses maîtres. On appelle zoonoses du chien les maladies canines transmises par un animal vertébré à l'Homme, ou l'inverse. La rage, la salmonellose et la peste en font notamment partie.
La contamination survient lorsque le maître est en contact avec les excréments de son animal, sa salive, ses muqueuses, ou encore s'il se fait mordre.
De façon générale, les personnes fragiles, c'est-à-dire les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans, les personnes de plus de 65 ans et celles avec un système immunitaire défaillant sont les plus susceptibles d'être touchées.
Il est donc important de se laver les mains après avoir caressé son animal, toujours ramasser ses besoins avec un sac en plastique ou des gants, l'empêcher de lécher le visage, vermifuger son chien fréquemment et toujours s'assurer qu'il est à jour de ses vaccins, même s'il vit en appartement. Il convient également de nettoyer régulièrement la maison et de se débarrasser des poils, s'il en perd.
Un appartement regorge de risques de dangers domestiques pour un chien.
Attention par exemple à ne pas laisser des couteaux, des objets en verre ou tout objet tranchant sur le plan de travail ou à n'importe quel endroit qui lui est accessible. Il pourrait avoir envie de jouer avec, de les lécher voire de les avaler, et se faire mal.
Par ailleurs, comme pour les enfants, les sacs plastiques doivent rester hors de sa portée, car il pourrait s'asphyxier avec.
Il faut également veiller à ne pas laisser traîner des petits jouets, des chaussettes ou sous-vêtements, et de façon générale tout objet assez petit qui pourrait être ingéré par le chien, avec à la clef le risque qu'il s'étouffe. En ce qui concerne les médicaments et les produits d'entretien, il est important de les mettre dans des placards prévus à cet effet, afin d'éviter qu'il ne les ingère.
Par ailleurs, il faut faire attention aux objets lourds et/ou volumineux : en voulant jouer avec, il pourrait se les prendre sur la tête...
Si l'appartement possède un balcon, il faut être vigilant, en particulier si le chien est très curieux et aime s'y aventurer pour regarder ce qu'il se passe dehors. Il est préférable d'y installer des barrières, car une chute est vite arrivée.
De même, il faut toujours veiller à éteindre les plaques de cuisson pour éviter à l'animal, trop curieux, de se brûler. Les fils électriques peuvent également être très dangereux, attisant son envie de jouer malgré leur dangerosité qu'il ignore.
Enfin, le chien ayant généralement un grand faible pour la nourriture, il faut veiller à ce qu'il ne se jette pas sur l'assiette de son maître quand ce dernier a le dos tourné, ou même tout simplement sur les restes jetés à la poubelle. En effet, certains mets dont l'Homme se délecte s'avèrent être des aliments toxiques pour le chien.
D'autres ne sont pas immédiatement toxiques, mais peuvent néanmoins lui causer du tort, par exemple en étant la cause d'allergies alimentaires. Quant au sucre, il peut entraîner un diabète, voire carrément une cécité.
On voit donc que même si le fait de vivre en appartement protège le chien de certains dangers présents à l'extérieur – à l'instar par exemples des plantes toxiques pour les chiens -, il n'en reste pas moins exposé à certaines sources de risques, et qu'une grande vigilance s'impose.
La vie en appartement est certes totalement inadaptée pour certaines races de chiens. Néanmoins, dans la majorité des cas, elle n'est pas un problème en soi. Ce qui importe avant toute chose est que le maître soit assez présent pour apprendre la propreté à son chien, le sociabiliser, jouer avec lui, lui permette de se dépenser, et ce dès son plus jeune âge.
S'il n'est pas en mesure de le faire, que cette indisponibilité soit durable ou ponctuelle, il doit trouver un moyen de faire en sorte que quelqu'un d'autre puisse tenir compagnie à son animal. La communication et les interactions avec d'autres chiens et avec l'Homme sont très importantes, et ce à tout âge. Ça n'est pas parce qu'un chien vit dans un château plutôt que dans un appartement et peut rester toute la journée dehors qu'il sera plus heureux qu'un autre.
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