Le spinning chez le chien : races, symptômes, traitement...

Le spinning chez le chien : races, symptômes, traitement...

Comme l'Homme, le chien est susceptible d'être affecté par toutes sortes de maladies neurologiques plus ou moins graves. L'une des plus connues est probablement l'épilepsie, mais il en existe d'autres - notamment le spinning, ou tournis. Touchant surtout le Bull Terrier et le Bull Terrier Miniature, ce dernier est bien plus problématique qu'il n'en a l'air de prime abord, et peut d'ailleurs à terme conduire au décès.


Quels sont les symptômes de cette maladie neurologique ? À quel âge apparaît-elle ? Existe-t-il un traitement pour la guérir, ou au moins en atténuer les signes cliniques ?

Qu'est-ce que le spinning ?

Un Border Collie en train de mordre sa queue

Aussi appelé parfois « tournis » en français, le spinning est une maladie neurologique qui se caractérise par des crises au cours desquelles le chien tourne en rond à toute vitesse, comme s'il tentait d'attraper sa queue. On parle d'ailleurs aussi de « tail-chasing », ce qui signifie littéralement « chasse à la queue ».

 

Il existe toutes sortes de raisons non pathologiques pour lesquelles un chien peut se mettre à courir après sa queue : parce qu'il est stressé, pour tromper l'ennui, pour s'amuser... Cela ne veut pas dire pour autant qu'il souffre de spinning. Cette maladie se caractérise notamment par le fait que ce comportement se répète à intervalles réguliers sans raison apparente, a tendance à s'aggraver avec le temps et peut aller jusqu'à l'automutilation. Il s'accompagne en outre de phases d'hallucination se traduisant bien souvent par une agressivité irrationnelle de l'animal envers des membres du foyer ou même des objets inanimés.

 

Le spinning est donc une maladie grave, qui si elle n'est pas prise en charge à temps finit généralement par dégrader fortement sa qualité de vie. L'euthanasie est alors bien souvent la meilleure option possible.

La cause du spinning chez le chien

La cause du spinning chez le chien

Le spinning est une maladie encore mal comprise, dont l'origine exacte n'est pas vraiment connue. Plusieurs hypothèses sont avancées pour l'expliquer : la plus plausible d'entre elles est qu'il serait l'une des manifestations de crises d'épilepsie partielle (c'est-à-dire sans convulsions et sans perte de conscience).

 

Le spinning peut théoriquement toucher n'importe quel chien. Dans la pratique toutefois, on ne le retrouve quasiment qu'au sein des races Bull Terrier et Bull Terrier Miniature : d'après certaines estimations, la prévalence serait de l'ordre de 1% chez la première, et d'environ 10% chez la seconde. Par conséquent, une prédisposition génétique est très vraisemblable - d'autant qu'au sein même de ces races, la maladie semble toucher davantage certaines lignées plutôt que d'autres.

À quel âge apparaît le spinning chez le chien ?

Deux chiots Bull Terriers dans l'herbe

L'âge d'apparition du spinning est assez variable en fonction des cas et des individus.

 

Dans l'ensemble, les premiers symptômes apparaissent la plupart du temps au cours des 7 premiers mois de vie. Ils peuvent même se manifester encore plus tôt, vers 2 mois - même si ce n'est pas le cas habituel. À l'inverse, une apparition tardive est également possible, mais cela reste tout de même rare.

 

Quel que soit l'âge auquel elle commence à se manifester, la maladie n'est pas très visible au début : elle passe donc facilement inaperçue dans un premier temps. De fait, beaucoup de maîtres commencent à s'inquiéter et à consulter un vétérinaire une fois que leur compagnon est âgé d'un ou deux ans, car c'est généralement à ce moment-là que les manifestations deviennent réellement problématiques.

Les symptômes du spinning chez le chien

Comme l'épilepsie, le spinning se manifeste essentiellement sous forme de crises plus ou moins longues (quelques secondes à quelques heures) et répétées. Ces dernières sont généralement espacées de plusieurs jours à semaines en début d'évolution, puis finissent souvent par devenir quotidiennes, voire par survenir plusieurs fois par jour. Par ailleurs, certains facteurs semblent augmenter la probabilité qu'elles surviennent : le stress, l'excitation et/ou un stimuli précis (bruit, odeur, endroit...).

 

Lorsqu'une crise se produit, le chien peut avoir essentiellement deux types de comportement :

  • il tente d'attraper sa queue (ou un membre postérieur), éventuellement en lui grognant ou en lui aboyant dessus ;
  • il tourne sur lui-même sans but précis, voire effectue des petits bonds dans les airs pour se retourner.

 

On observe généralement les deux types de comportement, mais pas forcément ensemble lors d'une même crise.

 

Ces symptômes s'accompagnent souvent de manifestations hallucinatoires, qui se traduisent concrètement par des phases d'agressivité (grognements, morsures, etc.) envers des humains, d'autres animaux ou des objets sans raison apparente, de peur irrationnelle et/ou de dissociation de l'environnement (l'animal semble dans un autre monde).

 

Enfin, avec le temps, des symptômes apparaissent même en dehors des crises : des changements de comportement (irritabilité, diminution des interactions avec les autres membres du foyer, gémissements sans raison apparente...) ainsi que des lésions et dépilations importantes au niveau de la queue. Dans les cas extrêmes, une amputation de cette dernière peut être nécessaire pour éviter une gangrène.

 

Pour se faire une idée en image, voici une vidéo montrant un Bull Terrier pris soudainement d'une crise de spinning et qui se met à tourner sur lui-même à toute vitesse :

 

L'évolution du spinning chez le chien

Un jeune Bull Terrier est allongé dans l'herbe d'un jardin

Le spinning est une maladie évolutive, c'est-à-dire que ses symptômes s'inscrivent sur la durée et évoluent au fil du temps. En l'occurrence, ils tendent à s'aggraver avec les années : les crises deviennent de plus en plus fréquentes et longues, au point de finir par empêcher le chien de vivre correctement.

 

Dans l'ensemble, l'évolution du spinning se fait en quatre stades. Ceux-ci se succèdent plus ou moins rapidement en fonction des individus, mais on parle généralement en années. On a ainsi, dans l'ordre chronologique :

 

  • le stade 1 : les crises sont espacées (pas plus d'une par jour) et le chien a un comportement normal entre chacune. Aucune manifestation hallucinatoire (agressivité inhabituelle, peur irrationnelle, regard dans le vide...) n'est présente ;

  • le stade 2 : des manifestations hallucinatoires apparaissent occasionnellement, et quelques modifications du comportement (irritabilité, diminution des interactions avec la famille...) sont visibles même en dehors des crises ;

  • le stade 3 : les phases d'hallucination sont présentes systématiquement et sont bien visibles pendant les crises, qui deviennent quotidiennes. De plus, le comportement de l'animal est fortement altéré, même le reste du temps ;

  • le stade 4 : les crises sont tellement fréquentes qu'elles occupent la majeure partie du temps éveillé de l'animal. Ce dernier est en conséquence totalement épuisé, d'autant qu'elles l'empêchent de dormir normalement. Il souffre de surcroît d'hallucinations presque permanentes et ne réagit plus du tout correctement à son environnement, comme s'il était déconnecté du monde réel. À ce stade, l'euthanasie est la meilleure option pour lui éviter des souffrances inutiles.

 

L'évolution habituelle du spinning est donc très sombre - surtout en l'absence de traitement. Toutefois, il existe des cas où les symptômes finissent par se stabiliser à un stade modéré, même sans aucun traitement.

Mon chien est atteint de spinning : faut-il s'inquiéter ?

Un Bull Terrier miniature allongé sur un tapis dans le salon

De prime abord, le spinning peut faire sourire : voir un chien tourner sur lui-même ou courir derrière sa queue semble un comportement à la fois drôle et bénin.

 

Il s'agit pourtant d'une maladie, au demeurant bien plus problématique qu'elle n'y paraît. En effet, comme l'épilepsie, elle s'aggrave généralement avec le temps : les crises deviennent alors de plus en plus longues et fréquentes, au point de finir par être presque permanentes et occuper la majeure partie du temps de l'animal. Ce dernier ne dort et/ou ne mange plus normalement, et s'épuise en tournant sans cesse sur lui-même : il en résulte un amaigrissement notable ainsi qu'un état d'intense fatigue.

 

Ce n'est toutefois pas systématique : chez certains individus, le spinning finit par se stabiliser à un stade modéré. En revanche, dans le cas général, la question de son euthanasie se pose dès lors que son quotidien est fortement affecté, ou qu'il est agressif au point de mettre son entourage en danger.

 

D'ailleurs, même si n'est pas connue avec précision, la proportion de chiens finissant par développer une forme grave de spinning semble plus importante aujourd'hui que par le passé.

 

Quoi qu'il en soit, si l'on possède un chien présentant - même épisodiquement - un comportement pouvant faire penser à cette maladie, mieux vaut consulter un vétérinaire sans attendre, pour établir rapidement un diagnostic et éventuellement mettre en place un traitement.

Le diagnostic du spinning chez le chien

Une femme vétérinaire assise à côté d'un Bull Terrier

Compte tenu des crises par le biais desquelles il se manifeste, le spinning n'est pas très compliqué à diagnostiquer. Il peut néanmoins être confondu avec d'autres problèmes neurologiques, comme une crise d'épilepsie : l'expertise d'un vétérinaire s'avère donc utile pour en avoir le coeur net.

 

Ce dernier établit généralement son diagnostic en s'appuyant sur plusieurs éléments :

  • la race à laquelle le chien appartient ;
  • l'âge d'apparition des premiers symptômes ;
  • la fréquence des crises ;
  • la nature des symptômes présents.

 

En parallèle, il effectue généralement divers examens pour exclure d'autres maladies : une prise de sang, une IRM, etc.

 

Quoi qu'il en soit, filmer son chien pendant une crise peut s'avérer d'une grande aide pour le vétérinaire. En effet, cela lui permet de visualiser le comportement exact de l'animal, car il est peu probable que ce dernier fasse une crise justement pendant la consultation - du moins en début d'évolution.

Le traitement du spinning chez le chien

Comme l'épilepsie, le spinning est une maladie incurable : un chien atteint le reste toute sa vie, sans espoir de guérison.

 

Cela ne signifie toutefois pas qu'il est impossible d'agir. Il existe en effet un traitement permettant de diminuer la fréquence et/ou la durée des crises, ainsi que d'atténuer les symptômes associés - notamment l'agressivité et la dissociation. Il doit néanmoins être administré à vie, puisque cette pathologie ne se guérit pas.

Les molécules utilisées

Les molécules utilisées

Le traitement du spinning ressemble beaucoup au traitement pour un chien épileptique, puisqu'il repose essentiellement sur des anti-épileptiques. Les molécules les plus utilisées sont le phénobarbital et le bromure, mais il en existe d'autres. Un anxiolytique (un médicament contre l'anxiété) est parfois administré en plus de ces derniers.

 

Des produits naturels peuvent éventuellement être utiles dans certains cas, en plus ou à la place du traitement classique. On peut citer notamment l'huile CBD pour chien, dont les propriétés anti-épileptiques pourraient contribuer à réduire les crises de spinning. Il est possible de s'en procurer notamment sur des sites de vente en ligne tels que Hexacube. Il est toutefois vivement déconseillé de pratiquer l'automédication, même avec des traitements naturels : si l'on souhaite recourir à de tels produits, mieux vaut demander d'abord conseil à son vétérinaire.

L'efficacité du traitement

Un chiot Bull Terrier est allongé sur le parquet

Comme dans le cas de l'épilepsie, l'efficacité du traitement contre le spinning peut varier fortement d'un individu à l'autre.

 

Il permettrait une stabilisation - voire une diminution - des crises et des symptômes dans environ 70% des cas. Toutefois, près de 30% des chiens traités ne présenteraient pas d'amélioration - voire souffriraient d'une aggravation de leur état. C'est en tout cas ce qu'il ressort d'une thèse intitulée « Le Tournis chez Le Bull Terrier : caractérisation clinique et mode de transmission » et présentée en 2010 à l'Université Claude-Bernard - Lyon I (France). Ces chiffres ont toutefois été obtenus à partir d'un échantillon de taille très réduite, puisque comptant moins de 30 chiens : ils ne sont donc peut-être pas généralisables à l'ensemble des cas de spinning au sein de la gent canine.

 

Il est certain en tout cas qu'une certaine proportion d'individus sont réfractaires au traitement classique. Pour ces derniers, d'autres molécules et/ou produits naturels peuvent être testés, dans l'espoir que leur efficacité soit meilleure. Le mieux est d'en discuter avec son vétérinaire habituel, pour déterminer la stratégie médicale à mettre en place.

 

Dans tous les cas, le traitement - quel qu'il soit - ne guérit pas le spinning : un chien atteint le reste donc jusqu'à la fin de sa vie. Il permet dans le meilleur des scenarii d'atténuer et d'espacer les crises, mais il ne faut pas s'attendre à mieux que cela. En tout cas, plus il est mis en place tôt, plus il a des chances d'être efficace.

La prévention du spinning chez le chien

Une femme tient un Bull Terrier miniature sur ses genoux

Dans la mesure où le spinning ne se guérit pas et s'avère généralement grave, il faut tout faire pour le prévenir.

 

Pour cela, le mieux est d'écarter de la reproduction tout chien qui en est atteint, ainsi que ses proches parents : fratrie, parents, grands-parents... En effet, un facteur génétique est probable, même si ce n'est pas prouvé à ce jour : en attendant qu'on en sache davantage sur cette maladie, mieux vaut ne pas prendre de risque.

 

Cette règle de prudence n'est normalement pas difficile à suivre, car les premiers symptômes apparaissent généralement avant que le chien soit en âge de se reproduire. Cela suppose toutefois que le diagnostic soit posé tôt : or, beaucoup de maîtres tardent à consulter un vétérinaire car le spinning n'est pas très visible ni bien gênant au début.

 

Par conséquent, si on observe des signes faisant penser à cette affection, il est préférable de ne pas attendre avant de se tourner vers un vétérinaire : cela permet d'en avoir le coeur net et d'entamer un traitement si nécessaire, mais aussi d'éviter de laisser se reproduire un sujet atteint - et ce faisant de potentiellement contribuer à la diffusion de la maladie.

Conclusion

Le spinning est une maladie neurologique grave, qui reste rare à l'échelle de la gent canine mais s'avère fréquente chez le Bull Terrier et le Bull Terrier Miniature. D'abord amusants et d'apparence bénigne, ses symptômes s'aggravent avec le temps au point de devenir réellement problématiques, aussi bien pour le chien que pour son entourage. La mise en place d'un traitement le plus tôt possible est la meilleure chose à faire pour réduire la probabilité d'en arriver là, et améliorer autant que faire se peut la qualité de vie de l'animal - ou du moins ralentir sa dégradation.

Par Aurélia A. - Dernière modification : 04/14/2023.

Commentaires sur cet article

Bonjour,
SPINNING GUERI :
Pour donner de l'espoir aux propriétaires de bull ayant le spining.
je raconte l'histoire de Simba Mon Bull Blanc qui a aujourd'hui 11 ans, et qui faisait du spinning de l'âge de 3 ans à 5 ans jusqu'à ce que je le mette aux croquettes haute digestibilité au poulet!

DESCRIPTION DE LA SURVENUE DU SPINNING ou tournis chez mon bull terrier :
Vers l'âge de 3 ans il s'est mis frequemment à tourner en rond pour attraper sa queue.
Plus le temps passait plus il devenait agressif jusqu'à s'en déchiqueter la queue.
Souvent, lorsque Mon Bull Terrier était tranquillement installé, il commençait à grogner en me fixant puis ensuite s'acharnait sur sa queue ensanglantée en tournant en rond jusqu'à ce que je vienne l'engueuler et le menacer avec un chausson pour qu'il arrête.
Je rentrais souvent le soir et les murs étaient en sang!

J'AI ETE VOIR 3 VETERINAIRES DIFFERENTS :
1- Il a été castré car les hormones pouvait peut-être le rendre agressif (Simba est vierge).
2- On lui a coupé le bout de la queue ... trop petite il n'arrivait du coup plus à l'atteindre (+ traitement pour la peau).
Malgré tout, il continuais a grogner et à tourner autour de sa queue jusqu'à s'en écorcher la tête contre les murs!
Mon Dieu! je savais plus quoi faire!
3- On m'a dit que ca devait être le stress, la solitude, ou un problem comportemental. Simba a été pendant 6 mois sous antidépresseurs!
Mais toujours rien.

Je ne savais plus quoi faire, je culpabilisais de le laisser seul, je l'ai donc confié pendant 1 an à mes parents où Simba vivait dans le jardin et pouvait se dépenser avec les autres chiens et avait toujours de la compagnie humaine en journée.
Mais cela à empirer et mes parent ont en eu peur!
je l'ai donc repris chez moi dans mon appart.
J'ai parcouru les forum bull pendant des jours puisque les vétos ne trouvaient pas de solution!

Puis j'ai pensé à lui changer ses croquettes! et Miracle !
Je suis passée des croquettes Boeuf à des Croquette à haute digestibilité au poulet!
Bien sur ca coute carrement plus cher ! Mais i lest plus heureux maintenant! et je ne vais plus chez le véto à 200€ (sauf pour les vaccins).

J'évite de lui donner autre chose que des croquettes et du pain!
il est interdit de sucrerie, d'os au boeuf etc ...

Aujourd'hui Simba à 11 ans, il ne les fait pas, il est en bonne santé !
Plus jamais de ma vie je ne pourrais reprendre une autre race que le bull terrier!
Ils sont trop attachants et particuliers.

Voilà, j'espère que ce témoignange en rassura plus d'un et vous fournira une solution pour pas mal d'entre vous.

PS: une copine de Simba spinnait également à s'en mutiler les flancs, le changement de croquettes à tout guérit pour elle aussi!

   
Par criztina

Bonjour,
je suis étudiante à l'école vétérinaire de Lyon, Vetagrosup, et je fais ma thèse sur le spinning du bull et terrier, mais nous nous intéressons également à d'autres races comme le malinois, le berger allemand, le border collie, le jack russel...
Nous recherchons des cas atteints et sains pour pouvoir mener à bien notre étude et améliorer nos connaissances sur la transmission, le traitement...
Si vous souhaitez faire partie de notre étude (gratuite) ou nous poser des questions, n'hésitez pas à nous joindre.
Cordialement.
Sara BENTALL
[email protected]
[email protected]

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Par sara

Ici au québec, nous avons compris, a long terme, que le ''spinning'' n'étais qu'une technique pour se débatre sans blessé qui compte. Lors des combat de taureau envers les humains (toréadore désolée des fautes) Le bull terrier était relaché pour aller occupé le taureau pendant que l'homme se sauvait. Les techniques de spinning ou de (courament appeler ici) donuts, n'était qu'une technique de défense. Encore aujourd'hui, nombreux bull terrier m'entoure et jamais au grand JAMAIS n'ai-je entendu parler d'une maladie neurologique qui pouvait etre dangereuse pour quiquonque ou meme pour l'animal lui meme. Ma chienne agée de 5 ans, fait des donuts lorsqu'elle est très excitée, ensuite elle se couche par terre et reprend son souffle. BIen heureuse de son moment de jeux. Je n'ai jamais eu de probleme avec. Bref... chacun sa vision n'est-ce pas?

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Par Mi

bonjour
j'ai eu un bull terrier miniature atteint de spinning.
je l'ai acheté a deux mois et une semaine et il tournais déjà après sa queue mais sans gravité. au fil du temps le phénomène s'emplifiais. Un peu inquiet j'ai appelé l'éleveuse à deux reprise qui m'as dit que ce n'était rien c'était surement un jeu. vers quatre mois mon chien commençait a se mordre le queue violemment en grognant, je l'ai donc rappelé en lui disant que ce n'était plus un jeu car cela faisait trois ou quatre fois que je le retrouvait avec du sang sur la queue. elle m'as donc mis en relation avec le Dr E..... nous avons convenu d'un RDV au mois d'aout. entre temps la maladie gagnait du terrain. peu avant le RDV, mon chien en était a un stade ou il c'est battu avec plusieur chiens, nous à mordu moi mon amie mon voisin et sa fille sans aucune raison si ce n'est la maladie. En temps normal (or mis ses crises) il était adorable, il ne pensait qu'a s'ammuser. pendant ses crises il était vraiment violent et incontrolable. c'était jusqu'au point de se lever et de grogné sur moi ou mon amie alors qu'on ne lui avait même pas parlé et qu'on était sur l'ordinateur ou que l'on regardait la télé (par exemple) et qu'il dormait tranquilement. le Dr E.... a mis sa sur le compte de la mauvaise éducation. de plus le traitement qu'elle lui a prescrit n'a pratiquement pas eu d'effet. au moment du RDV avec le Dr escriou mon chien avait à peine 8 mois! j'ai donc pris la descision de le rendre à l'élevage. après m'avoir fait attendre 3 mois à la place d'un chèque j'ai reçu une lettre de l'avocat de l'éleveuse me disant que le chien n'était pas malade mais qu'il avait un problème articulaire dut a un mauvais traitement et par conséquant il ne voulais plus me rembourser. après expertise il s'avair que le chien est bel et bien atteint de spinning et que son problème orthopédique était d'origine congénital. de plus il était prognathe et l'éleveuse m'a même conseillé de faire pression sur les dents du chien pour les redresser, ce qui ne peut avoir comme effets que le déchaussement de ses dents. pas mal tous ces problèmes quand on sait que le prix d'un bull miniature est de 1800 €

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Par pissard guillaume