Mon chien subit une opération : risques, prix, convalescence...

Un vétérinaire allonge un Golden Retriever anesthésié pour l'opérer

Le chien est le meilleur ami de l'Homme, comme dit l'adage. C'est toutefois un ami finalement assez peu robuste, qui ne vit d'ailleurs pas bien longtemps.


Cela explique que, lorsqu'on possède un chien, l'on a de fortes chances d'avoir besoin de lui administrer toutes sortes de traitements différents tout au long de sa vue... et même de le faire opérer au moins une fois au cours de sa vie. Comme pour un humain, cela nécessite toutefois un minimum de préparation pour que tout se passe bien.


Dans quels cas peut-on faire opérer son chien, et combien cela coûte-t-il ? Comment préparer correctement une opération ? En combien de temps un chien se remet-il ensuite ?

Qu'est-ce qu'une opération chirurgicale ?

Un chiot se réveille après une opération

Une opération chirurgicale est un acte médical réalisé sous anesthésie locale ou générale, dont l'objectif est de réaliser une incision afin d'extraire ou de soigner un organe ou des tissus. Elle cherche généralement à régler un problème déjà présent (une maladie, une blessure, une malformation...), mais peut aussi être réalisée à titre préventif (c'est le cas de la stérilisation par exemple).

 

Dans tous les cas, aussi bien l'incision de la peau ou les manipulations réalisées que l'anesthésie constituent une véritable épreuve pour l'organisme. La décision d'opérer son chien ne se prend donc jamais à la légère : il faut d'abord prendre le temps d'évaluer correctement la situation, car les risques liés à l'intervention peuvent finalement être plus importants que les bénéfices attendus - a fortiori si une alternative moins dangereuse est envisageable.

 

Il existe toutefois un certain nombre de cas où l'opération est la seule option envisageable pour traiter un problème particulier ou pour le prévenir efficacement. C'est ce qui explique que la plupart des maîtres font opérer leur chien au moins une fois, ne serait-ce que pour le stériliser ou pour soigner une fracture ou une tumeur.

Les types d'opération pour un chien

Des chirurgiens examinent des radiographies

Comme chez l'être humain, il existe un grand nombre d'opérations possibles pour un chien, ayant des objectifs très variés : retirer une tumeur, réparer un tendon ou un ligament, faire cesser une hémorragie, retirer un calcul rénal, amputer un membre (notamment une patte ou la queue), mettre une prothèse, réaliser une greffe, soigner une infection interne, enlever un épillet, soulager une occlusion intestinale...

 

Cela étant, les opérations les plus courantes pour un chien sont la stérilisation, le traitement d'une fracture, l'ablation d'une dent ou le retrait d'une tumeur.

 

Quoi qu'il en soit, l'opération d'un animal quel qu'il soit se pratique toujours sous anesthésie générale, même lorsqu'elle est rapide et pourrait parfaitement se faire sous anesthésie locale pour un humain. Cela permet d'éviter qu'il ne bouge lorsqu'on le manipule, en plus bien sûr de lui épargner le stress de l'intervention.

Les risques d'une opération pour un chien

Un chien allongé sur une table d'opération

Comme un médecin pour les humains, un vétérinaire ne réalise jamais une opération chirurgicale sans bien peser le pour et le contre. En effet, il existe toujours des risques pour la santé du chien que l'on opère, même lorsque l'intervention à réaliser est simple et rapide (comme pour une stérilisation ou une ablation de dent).

 

Il existe deux grands types de dangers d'une opération chirurgicale pour un chien :

  • ceux qui sont liés directement aux manipulations réalisées ;
  • ceux qui sont liés à l'anesthésie générale.

Les risques liés aux manipulations

Un chien anesthésié sur la table d'un vétérinaire

Une opération même simple et rapide n'est jamais sans risque pour un chien, ne serait-ce que parce qu'elle implique a minima de réaliser une incision de la peau et de manipuler certains tissus ou organes. Mais bien évidemment, plus elle est longue et complexe, plus les risques pour la santé sont importants, toutes choses égales par ailleurs. Les interventions sur le cerveau, la moelle épinière, le coeur, le foie, les reins ou les articulations sont globalement considérées comme étant les plus dangereuses.

 

Les principaux risques sont les suivants :

  • une infection, si des microbes pénètrent dans l'organisme et y prolifèrent ;
  • une hémorragie, si une artère ou une grosse veine est sectionnée ou entaillée ;
  • l'obstruction d'une veine par un caillot (thrombose), car le sang circule moins bien dans un corps endormi et allongé ;
  • une perte de sensibilité ou de motricité au niveau d'un membre ou d'un organe, si des nerfs sont abîmés.

 

Enfin, même si c'est loin d'être le principal inconvénient, une opération cause une gêne - voire une douleur - au niveau des tissus ayant été manipulés, qui peut persister des semaines voire des mois après le réveil.

Les risques liés à l'anesthésie

Un vétérinaire place un chien sous anesthésie générale

Il n'y a pas que les manipulations réalisées sur les tissus et organes qui peuvent être problématiques pour la santé : l'anesthésie générale elle-même est dangereuse.

 

Les principaux problèmes qu'elle est susceptible de causer sont les suivants :

  • une asphyxie, notamment si le chien n'est pas à jeun lorsqu'il est endormi ;
  • une grave réaction allergique au produit anesthésiant ;
  • des troubles cardiovasculaires, voire une crise cardiaque ;
  • des troubles neurologiques, tels que des convulsions ou une paralysie.

 

Fort heureusement, de telles complications sont très rares, en particulier si l'opération a été convenablement préparée avec le vétérinaire. Toutefois, lorsqu'elles surviennent, elles sont susceptibles d'être mortelles.

 

Par ailleurs, l'anesthésie générale n'est pas risquée uniquement pendant l'intervention : elle occasionne également toute une série d'effets secondaires après le réveil. Les plus communs sont les suivants :

  • des nausées - voire des vomissements - dans les heures qui suivent le réveil ;
  • une toux, des maux de gorge ou une gêne respiratoire (en cas d'intubation) pendant quelques jours ;
  • une fatigue importante, pouvant persister jusqu'à plusieurs semaines après l'opération ;
  • une baisse des défenses immunitaires, et donc une plus grande vulnérabilité aux infections, pendant quelques mois.

Quels chiens peut-on opérer ?

Un petit chien avec un air stressé est couché sur un lit

Même dans le cas où elle ne suppose pas de manipuler massivement des tissus, une intervention chirurgicale présente toujours des risques pour la santé. Pour cette raison, mieux vaut que le chien à opérer soit aussi robuste et en bonne santé que possible : cela permet de limiter les chances que des problèmes surviennent et de réduire la durée de la convalescence.

 

Malheureusement, ce n'est pas toujours possible. En effet, il arrive parfois que l'animal sur lequel on doit intervenir soit très jeune, très âgé, très faible ou très malade. Dans ce cas, l'opération a de grandes chances d'être très éprouvante pour lui, voire de présenter des risques nettement plus importants que les bénéfices escomptés. Pour cette raison, le vétérinaire essaye dans la mesure du possible de trouver une alternative moins dangereuse : s'il existe une chance que son état s'améliore, il peut également proposer de repousser l'intervention jusqu'à ce que les conditions soient plus favorables.

 

Si par contre il n'existe pas d'alternative, ou s'il n'est pas possible d'attendre pour opérer (par exemple parce qu'il n'y a aucune chance que l'état du chien s'améliore ou parce qu'il s'agit d'une urgence vitale), le vétérinaire doit alors prendre toutes les précautions pour que l'intervention se passe du mieux possible, en limitant les risques au maximum.

La préparation d'une opération pour un chien

Une femme vétérinaire ausculte un chiot Labrador

Hormis dans le cas où il s'agit d'une urgence vitale, opérer un chien ne s'improvise pas : pour que le risque de complications soit le plus faible possible, une préparation sérieuse est requise.

 

Le vétérinaire commence d'abord par réaliser un bilan complet de l'état de santé du chien, de préférence quelques semaines en amont. Pour cela, il se renseigne sur ses antécédents médicaux, les traitements qu'il prend, les allergies connues ou encore les maladies dont il souffre (notamment les maladies cardiaques ou chroniques comme le diabète). Il réalise aussi divers examens, comme une prise de sang. Grâce à cela, il est en mesure d'ajuster le protocole de l'opération de façon à minimiser les risques de complications.

 

Un autre point crucial à respecter est de faire en sorte que le chien soit bien à jeun lors de l'opération. En effet, lorsqu'il se trouve sous anesthésie générale, il existe un risque non négligeable que le contenu de son estomac remonte dans les voies respiratoires et provoque une asphyxie potentiellement fatale. Pour éviter que cela n'arrive, le vétérinaire demande le plus souvent à ce que le chien ne mange rien pendant au moins 6 à 12 heures et ne boive plus pendant au moins 2 heures avant l'opération. La durée du jeune dépend toutefois de l'intervention à réaliser.

 

Enfin, il convient d'éviter de fatiguer ou de stresser le chien la veille et le jour de l'opération autant que faire se peut. Cela passe notamment par le fait de limiter les activités sportives, les promenades longues et les jeux les plus excitants, et se contenter de courtes sorties dans des endroits familiers.

Comment se déroule une opération pour un chien ?

Même si bien sûr le déroulement varie en fonction de l'intervention à réaliser, l'opération d'un chien comporte généralement quatre grandes étapes : la préparation, la mise sous anesthésie, les manipulations et le réveil.

L'anesthésie

Un Labrador sous anesthésie couché sur une table d'opération

Lorsque l'opération du chien commence, la première chose à faire est de le mettre sous anesthésie générale. Pour cela, trois méthodes sont possibles :

 

  • par injection : il s'agit de la technique la plus adaptée pour une opération courte, car elle est peu chère, facile à mettre en oeuvre et de courte durée. En revanche, elle est plus risquée pour la santé et cause davantage d'effets secondaires au réveil ;

  • par inhalation : cette technique consiste à placer un masque sur le museau ou un tube dans la trachée pour endormir l'animal. Elle est plus chère et plus complexe à mettre en place, mais s'avère moins traumatisante pour l'organisme, de sorte que les complications et les effets secondaires sont plus rares ;

  • par perfusion : cette technique revient à injecter l'anesthésiant au niveau d'une patte avant. Elle présente les mêmes avantages que l'inhalation ; en plus, les voies respiratoires restent accessibles pendant la durée de l'opération. Son principal inconvénient est qu'elle coûte très cher : elle est donc rarement pratiquée dans le cas général.

 

Le vétérinaire décide du type d'anesthésie en fonction notamment de l'acte médical à effectuer et de sa durée.

 

Dans tous les cas, un suivi de l'état de santé du chien (pouls, tension artérielle, température corporelle, fréquence respiratoire, etc.) est indispensable pendant toute la durée de l'intervention, afin de s'assurer qu'il tolère bien l'anesthésie. Cela permet d'interrompre immédiatement l'opération et de réagir sans attendre si une complication grave survient.

Les manipulations

Deux vétérinaires en train d'opérer un chien endormi

Une fois que le chien est endormi et que son état est stabilisé, le vétérinaire peut commencer l'opération à proprement parler, c'est-à-dire les manipulations.

 

Pour cela, il se charge d'abord de tondre et désinfecter la zone de la peau où il prévoit d'intervenir, puis réalise l'incision avec un scalpel.

 

Puis, en fonction des cas, il peut retirer un amas de tissu (un kyste, une tumeur...) ou un corps étranger (par exemple un épillet), repositionner un os, réparer un tendon ou un ligament arraché, suturer une veine ou une artère, nettoyer un organe (dans le cas d'une infection interne), etc. Tout dépend du problème qu'il cherche à traiter. L'opération peut durer une trentaine de minutes dans un cas simple comme une stérilisation, à plusieurs heures dans un cas complexe (par exemple une opération du coeur).

 

Une fois les manipulations terminées, le vétérinaire referme l'incision, soit à l'aide de points de suture, soit avec une colle tissulaire (une sorte de colle spécialement conçue pour maintenir ensemble les bords d'une plaie).

Le réveil

Une vétérinaire s'occupe d'un chien en salle de réveil

Lorsque le vétérinaire a terminé l'opération, il ne lui reste plus qu'à procéder au réveil du chien. La méthode dépend du type d'anesthésie réalisée :

  • par injection : le réveil survient de lui-même au bout d'une heure environ, une fois que l'organisme a évacué la majeure partie de l'anesthésiant ;
  • par inhalation : il suffit de retirer le tube respiratoire ou le masque de la gueule ;
  • par perfusion : il suffit d'arrêter d'administrer anesthésiant.

 

Si cela ne suffit pas (notamment parce que l'organisme a des difficultés à évacuer l'anesthésiant), il est possible d'injecter un produit pour annuler les effets de l'anesthésiant et accélérer le réveil.

 

Après cela, le vétérinaire place le chien dans un endroit calme, chaud et peu lumineux le temps qu'il reprenne ses esprits. Il surveille alors son état de près pendant plusieurs heures - jusqu'à 24 heures pour les opérations les plus lourdes - au cas où des complications ou effets secondaires surviendraient. Il peut en outre le mettre sous perfusion afin de le réhydrater et/ou de lui administrer des antidouleurs pour rendre son réveil moins douloureux.

 

Une fois qu'il s'est assuré que le chien est bien réveillé et en bon état, il est alors possible de le ramener à la maison.

Le prix d'une opération pour un chien

Comme pour un humain, opérer un chien coûte généralement très cher : il faut le plus souvent compter plusieurs centaines d'euros, voire au-delà de 1000 euros pour les cas les plus complexes. Même le prix pour la castration d'un chien mâle est de l'ordre de 150 ou 200 euros, alors qu'il s'agit d'une intervention rapide et bien maîtrisée.

 

Voici une estimation du tarif auquel il faut s'attendre pour quelques opérations courantes pour un chien :

 

Opération Prix
Calcul rénal 200 à 500 €
Calcul urinaire 400 à 800 €
Cataracte 1000 à 1500 €
Dent 100 à 300 €
Dysplasie hanche 1100 à 1600 €
Épillet 50 à 300 €
Ergot 100 à 150 €
Fracture d'une patte 1200 à 1400 €
Hernie discale 500 à 1000 €
Kyste 200 à 600 €
Ligaments croisés 400 à 1000 €
Luxation rotule 1200 à 1500 €
Occlusion intestinale 300 à 1000 €
Polype 300 à 700 €
Stérilisation 150 à 300 €
Tumeur 400 à 1000 €

 

Ce montant comprend l'intervention en elle-même, mais aussi l'anesthésie générale, les examens pré et post-opératoires (prise de sang, IRM...), ainsi que les soins post-opératoires (bandage, anti-inflammatoires, retrait des points de suture...).

En combien de temps un chien se remet-il d'une opération ?

Une femme fait un câlin à un chien avec un body post-opératoire

Un chien qui vient d'être opéré a des chances de sembler perdu : par exemple, il peut ne pas reconnaître son environnement habituel, ou des personnes de son entourage - voire son maître lui-même. C'est tout à fait normal : c'est un effet secondaire classique de l'anesthésie générale. Cette dernière cause aussi bien souvent des nausées - parfois des vomissements -, ainsi qu'une grande fatigue le poussant à dormir beaucoup. Tous ces désagréments durent généralement 24 à 48 heures.

 

Après cela, le comportement du chien redevient peu à peu globalement normal : il retrouve progressivement sa routine et ses petites habitudes, même s'il continue de dormir plus qu'à l'accoutumée pendant quelques jours. Pendant cette période il peut également manquer un peu d'appétit, même s'il mange.

 

Pour ce qui est des douleurs consécutives à l'incision et aux manipulations réalisées, ou de la baisse des défenses immunitaires, elles peuvent quant à elles durer bien plus longtemps - potentiellement pendant des mois. C'est pourquoi les spécialistes considèrent habituellement qu'un chien se remet totalement d'une opération en plusieurs semaines, voire plusieurs mois selon les cas. Naturellement, la durée de la convalescence est d'autant plus longue que l'intervention est lourde et que l'animal est âgé ou affaibli.

Comment prendre soin d'un chien après une opération ?

Dans la mesure où une opération chirurgicale constitue une véritable épreuve pour l'organisme, la convalescence peut être longue. Il est alors important de soutenir son animal pendant cette période, pour l'aider à se rétablir le plus vite possible.

Le garder au calme

Un Corgi Pembroke avec un body post-opératoire

Une fois qu'on l'a ramené à la maison, il est important de garder son chien en intérieur pendant au moins 48 heures, voire davantage s'il a subi une grosse intervention. Le mieux pour cela est de le placer au chaud et au calme, dans un endroit dans lequel il puisse se reposer dans de bonnes conditions sans être dérangé. La pièce en question doit bien évidemment être sécurisée : il faut qu'il n'y ait ni objets dangereux ni produits toxiques à sa portée.

 

Après ce délai, il devient possible de lui faire faire de courtes promenades pour lui permettre de prendre l'air et de se dégourdir les pattes. Puis, au fur et à mesure de ses progrès, on peut petit à petit augmenter la durée et le nombre de sorties, jusqu'à retrouver sa routine habituelle.

 

Il s'agit toutefois de conseils généraux : chaque intervention est différente, et tous les chiens ne récupèrent pas de la même façon. Le mieux est donc de s'en tenir aux recommandations de son vétérinaire.

Lui donner à manger et à boire

Un Beagle mange en étant assis dans son panier

Un chien qui se fait opérer doit être à jeun depuis au moins plusieurs heures : il y a donc de fortes chances qu'il ait faim peu de temps après son retour à la maison - même si l'anesthésie pourrait causer des nausées ou des vomissements et lui couper l'appétit.

 

Cela étant, il est préférable d'attendre qu'il soit bien réveillé avant de lui donner à manger. En effet, s'il est encore un peu assommé par l'anesthésie, il risque alors de faire une fausse route en mangeant, et donc potentiellement de s'étouffer. Le mieux est d'attendre quelques heures qu'il sorte de sa torpeur, puis lui servir de la nourriture digeste (par exemple du blanc de poulet et du riz très cuit) en petites portions, pour ne pas fatiguer son appareil digestif.

 

Pour ce qui est de la gamelle d'eau en revanche, il est possible de la mettre à sa disposition sans attendre, pour qu'il puisse se désaltérer tout à loisir.

Surveiller la cicatrisation

Un homme examine la cicatruce de son Corgi Pembroke

Enfin, il est important de surveiller l'avancée de la cicatrisation de la plaie chaque jour, pour s'assurer que la guérison se déroule bien. En particulier, certains symptômes doivent alerter : un gonflement, un saignement, une rougeur, une présence de pus, une odeur désagréable... sont généralement le signe d'une infection. Si cela se produit, il est vivement conseillé de contacter un vétérinaire sans attendre, pour qu'il puisse soigner l'infection avant qu'elle ne se propage au reste de l'organisme.

 

En plus de cela, il est important d'empêcher le chien de se gratter, se lécher ou se mordre au niveau de la plaie, car cela ralentit la cicatrisation et peut même augmenter le risque d'infection. Le mieux pour cela est de lui faire porter une collerette ou un body post-opératoire, ou de recouvrir la plaie avec un bandage.

 

Si le vétérinaire a utilisé des points de suture pour refermer l'incision, et que ceux-ci sont irrésorbables (c'est-à-dire qu'ils ne disparaissent pas avec le temps), il faudra alors les faire retirer une fois que la cicatrisation sera achevée, ce qui prend généralement une à trois semaines après l'opération.

Conclusion

Même si l'on préfère éviter d'avoir à le faire, il est généralement nécessaire de faire opérer son chien au moins une fois dans sa vie, que ce soit pour le stériliser ou pour soigner un problème de santé (comme une fracture ou une tumeur). Cela étant, une intervention chirurgicale présente forcément un risque pour la santé : il faut donc la préparer convenablement avant de minimiser les chances de des complications surviennent.

 

Mais bien évidemment, mieux vaut comme toujours prévenir que guérir. Ainsi, le meilleur moyen de minimiser les chances d'avoir besoin de lui faire faire une opération consiste à réduire le risque d'accident. Cela passe notamment par le fait de sécuriser le logement pour son chien et d'éviter de le solliciter outre mesure quand il fait de l'exercice.

Mise en garde

Les propos et conseils formulés ici ne remplacent pas l'expertise d'un professionnel, d'autant que chaque chien est unique. En cas de besoin ou de doute, il convient donc de se tourner vers un vétérinaire.
Dernière modification : 10/29/2024.

Commentaires sur cet article

ma rottweiler vanille agée de 5ans est decedes ce 12avril en post operatoire suite a une operation d une hernie discale c6 c7. Le veto me disait que c etait la meilleure solution pour son futur afin quelle ne se parallyse pas... elle en est dcd.. je regrette d avoir ecouter ses conseils alors que ma chienne etait dans un etat correct, elle marché se promener... Je me demande meme si elle aurait vraiment etait parallysé dans son futur...

   
Par christofjacklyne

Bonjour, il y a 2 jours nous avons fait opérer notre chien d'une tumeur à la babine, pour le moment nous attendons les résultats du laboratoire. Il a une colerette (car il a qqs points de sutures résorbables) il supporte très mal celle-ci, au bout de combien de jour je peux lui enlever ? Merci

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Par Lydie

Mon chien est un chihuahua de 3 ans et demi. A l'âge d'environ une année on lui a diagnostiquée une hydrocéphalie avec une fontanelle très ouverte. Actuellement il se porte bien et n'a aucun symptôme. Depuis 1 mois il présente des problèmes dentaires. Les dents du bas se déchaussent et bougent. Selon le vétérinaire il présenterai aussi une gingivite. Je dois le faire opérer mi-janvier 2009 pour ce problème mais j'ai peur des complications et de le perdre... Que pensez-vous de celà et que dois-je faire???

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Par Stéph

Mon labrador à 5 ans, je dois le faire operer car un tendon dans son genou postérieur gauche à cedé. Il devra rester 12 semaines au repos...le problème c'est que je ne peux éviter des escaliers pour le faire sorir dehors...il pese 130 livres...trop lourd pour le transporter.
Est-ce risqué pour la guérison mes fameuses 12 marches d'escalier!
Je ne sais plus quoi faire, merci à l'avance

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Par Martine
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