L'arthrose chez le chien : symptômes, traitement, prévention...

Aussi appelée ostéoarthrose, l'arthrose est une maladie articulaire caractérisée par une usure prématurée ou excessive du cartilage des articulations. Le terme vient du grec « arthron », qui signifie « articulation ».

Il s'agit d'une maladie chronique, dégénérative et irréversible : cela signifie qu'elle tend à s'aggraver avec le temps, et qu'il n'est pas possible de remédier aux dégâts qu'elle occasionne. En outre, ceux-ci entraînent une incapacité croissante à faire certains mouvements, voire à se déplacer : en plus d'être douloureuse, elle finit donc par s'avérer handicapante.

L'arthrose touche non seulement les humains, mais aussi toutes sortes d'animaux. Elle est particulièrement répandue chez les chiens, au point d'être une des causes les plus fréquentes de douleur chronique. Par exemple, d'après une étude intitulée « Osteoarthritis. Joint anatomy, physiology, and pathobiology » et publiée en 1997 dans la revue Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice, elle toucherait en Amérique du Nord environ 20% des individus âgés de plus d'un an. À titre de comparaison, la prévalence chez l'être humain est évaluée entre 15 et 20%.

Enfin, l'arthrose peut théoriquement toucher quasiment toutes les articulations, mais dans la pratique, certaines sont plus fréquemment atteintes que les autres. Chez les chiens, elle se manifeste surtout au niveau des genoux, des hanches et des coudes.

Chez un chien comme chez un humain, la mobilité des membres est assurée par les articulations, qui joignent les os entre eux. Ces dernières contiennent du cartilage, un tissu souple et élastique qui joue le rôle d'amortisseur lors des mouvements pour limiter les chocs et les frottements.

Comme les autres tissus de l'organisme, le cartilage est en capacité de se restaurer lorsqu'il est endommagé. Toutefois, contrairement aux os par exemple, il se régénère peu et cicatrise difficilement. Or, dans le même temps, il est soumis à toutes sortes de tensions. L'équilibre qui lui permet de se maintenir en bon état est donc fragile.

Or, il arrive qu'un déséquilibre se produise : soit les contraintes qui s'exercent sur l'articulation sont trop importantes (par exemple à la suite d'une blessure), soit le cartilage est fragilisé et ne parvient plus à gérer les contraintes habituelles qu'il subit (souvent tout simplement du fait du vieillissement). Dans un cas comme dans l'autre, les cellules chargées de la restauration du cartilage s'emballent et provoquent une inflammation, qui contribue à sa dégradation. S'installe alors un véritable cercle vicieux qui conduit à une destruction progressive du cartilage : c'est ce phénomène que l'on appelle l'arthrose.

De plus, comme il est endommagé, il ne joue plus correctement son rôle d'amortisseur. Des frottements anormaux se produisent alors sur les os de l'articulation lors des mouvements : ces derniers s'abîment progressivement et changent de forme à leur extrémité, ce qui limite l'amplitude des mouvements qu'ils peuvent réaliser. À terme, toute l'articulation finit par être détériorée : il en résulte une perte de mobilité plus ou moins importante du membre atteint.

Un certain nombre de facteurs sont susceptibles d'être à l'origine du déséquilibre qui cause la dégradation du cartilage, et donc l'arthrose.

Chez les chiens, les principales causes possibles sont :

• le vieillissement, car les éléments composant l'articulation se dégradent avec les années, au point qu'elle peut ne plus fonctionner correctement ;
  
  
• une blessure au niveau de l'articulation, comme une fracture du fémur, une luxation de la rotule ou une rupture du ligament croisé ;
  
  
• des traumatismes répétés, par exemple si l'on fait faire trop d'exercice à un chiot encore en pleine croissance ;
  
  
• une malformation articulaire, comme la dysplasie de la hanche ou la dysplasie du coude ;
  
  
• l'ostéochondrose, une maladie osseuse correspondant à une anomalie du développement de l'os et du cartilage ;
  
  
• l'obésité, car non seulement les articulations sont davantage mises à contribution et s'usent donc plus vite, mais en plus elle s'accompagne d'un état inflammatoire chronique qui augmente le risque de dégénérescence du cartilage.

L'arthrose peut techniquement toucher n'importe quel chien. Toutefois, il existe un certain nombre de prédispositions, supposées ou avérées.

Ainsi, ceux qui sont les plus à risque sont a priori :

• les chiens âgés : les individus de plus de 8 ans représenteraient ainsi plus de la moitié des cas d'arthrose, d'après un article intitulé « Arthrose du chien (et du chat). Comprendre l’arthrose. » et publié en 2007 dans La Dépêche Vétérinaire ;
  
  
• les mâles, car ils seraient davantage touchés que les femelles par certaines maladies conduisant à de l'arthrose ;
  
  
• les sujets stérilisés, comme le suggère notamment une étude intitulée « Prevalence, duration and risk factors for appendicular osteoarthritis in a UK dog population under primary veterinary care » et publiée en 2018 dans la revue Scientific Reports ;
  
  
• les grands chiens : ils représenteraient environ 45% des cas d'arthrose, si l'on en croit notamment une étude nommée « Epidemiology of Osteoarthritis » et parue en 2007 dans Vétérinary Focus ;
  
  
• les représentants de certaines races, dont certaines très populaires : Labrador Retriever, Berger Allemand, Golden Retriever... ;
  
  
• les individus en fort surpoids, voire carrément obèses.

Il s'agit là de prédispositions, c'est-à-dire que ces chiens sont statistiquement davantage touchés que les autres - mais ils ne sont évidemment pas les seuls à pouvoir développer la maladie. Par ailleurs, chez eux l'arthrose a tendance à s'aggraver plus rapidement.

L'arthrose est une maladie chronique d'évolution lente, qui reste asymptomatique pendant longtemps. C'est lié au fait que le cartilage ne contient pas de nerfs, contrairement aux os : il faut donc attendre que ces derniers soient atteints pour que commence à apparaître une douleur, en même temps d'ailleurs que des problèmes de mobilité.

Ainsi, les premiers symptômes n'apparaissent généralement qu'au bout de plusieurs années. On constate tout d'abord essentiellement une réduction de l'activité du chien : il chien marche, court et joue moins longtemps, se montre moins agile et plus raide dans ses mouvements, s'allonge davantage pour se reposer puis a du mal à se relever, boite et peut même refuser de faire certaines actions, comme monter ou descendre les escaliers.

En plus de cela, la douleur entraîne divers problèmes de comportement. Les plus courants sont une léthargie, une perte d'appétit, une agressivité inexpliquée, des léchages et/ou mordillements au niveau de l'articulation atteinte. On constate parfois aussi de l'agitation, des insomnies, des vocalises, une tendance à s'isoler ou au contraire à solliciter plus fréquemment ses humains.

Il convient de souligner au passage que la douleur est très variable en fonction du stade d'évolution de la maladie. Ainsi, au début, elle apparaît surtout lors de la mise en mouvement après une phase de repos, ainsi que lors d'un effort prolongé. Dans un deuxième temps, elle se manifeste sous forme de crises, c'est-à-dire lors de pics intenses mais de courte durée : les symptômes peuvent alors paraître intermittents. Enfin, elle devient permanente mais se stabilise à un niveau intermédiaire : il n'y a alors plus de pics de douleur.

Chez les chiens comme chez les humains, l'arthrose est répandue mais passe facilement inaperçue au début, car :

• elle reste asymptomatique pendant longtemps ;
• ses symptômes peuvent être intermittents, donc difficiles à repérer ;
• dans le cas d'un individu âgé, il est courant qu'on y voie simplement une manifestation naturelle du vieillissement.

C'est pourquoi il est important de consulter un vétérinaire sans attendre si l'on constate des difficultés de locomotion sans cause clairement identifiée, même si elles peuvent sembler par moments s'atténuer voire disparaître. Le mieux est de filmer son animal dans les situations où il présente des symptômes (par exemple au réveil), afin de faciliter le diagnostic.

Si effectivement ceux-ci font penser à de l'arthrose (a fortiori chez un chien qui y est prédisposé), le vétérinaire réalise un examen approfondi afin de localiser le problème et évaluer l'intensité de la douleur. Pour cela, il manipule délicatement chaque articulation l'une après l'autre. Il doit aussi écarter un certain nombre d'autres causes possibles, par exemple une blessure au niveau des coussinets qui pourrait expliquer une boiterie.

Si c'est bel et bien de l'arthrose qui semble être en cause, il effectue ensuite une radiographie, une IRM et/ou un scanner pour confirmer le diagnostic.

À ce jour, l'arthrose est toujours incurable : il n'est pas possible de réparer les dommages ayant été causés sur l'articulation touchée, sauf éventuellement à la remplacer par une prothèse. Il reste toutefois possible de ralentir son évolution et de soulager la douleur causée, afin d'améliorer le bien-être de l'animal atteint.

Le traitement d'un chien souffrant d'arthrose comporte plusieurs volets : généralement des médicaments, des compléments alimentaires et/ou un changement de mode de vie. Dans certains cas, des injections et/ou une opération peuvent aussi être envisagées.

Ces différents soins peuvent s'avérer onéreux, a fortiori s'ils s'inscrivent sur la durée. En outre, même si on a pris soin de souscrire une assurance santé pour son chien, il est rare qu'elle prenne en charge les dépenses correspondantes - en particulier si l'arthrose est le fait du vieillissement ou d'une malformation articulaire (par exemple une dysplasie de la hanche ou du coude).

En général, l'arthrose peut se traiter au moins dans une certaine mesure avec des médicaments, généralement des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Ces substances ont globalement deux rôles :

• réduire la douleur, qu'elle soit chronique ou causée par les crises d'arthrose ;
• limiter l'inflammation qui cause l'auto-destruction du cartilage.

Pour être efficaces, ils doivent être donnés en continu pendant une certaine période, généralement au moins un mois. Ils ont toutefois souvent des effets secondaires, dont certains susceptibles d'être graves : hémorragie, ulcère, insuffisance rénale et/ou hépatique, etc. Le vétérinaire veille donc à réaliser des contrôles réguliers de l'état de santé du chien, afin de s'assurer qu'il supporte bien le traitement. Il en profite pour contrôler l'intensité de la douleur qu'il ressent, afin de réduire les doses administrées au fur et à mesure que les choses s'améliorent.

En tout état de cause, les médicaments ne sont généralement pas administrés à vie : ils sont donnés temporairement (généralement pendant quelques semaines à quelques mois), le temps de mettre en place d'autres solutions plus pérennes et moins lourdes pour l'organisme.

En parallèle des médicaments, toutes sortes de compléments alimentaires entendent améliorer l'état du cartilage, ralentir l'évolution de l'arthrose et atténuer ses symptômes.

Il existe en effet de nombreux compléments alimentaires pour un chien souffrant d'arthrose, et leur composition est variable. Les ingrédients les plus utilisés sont :

• des oméga-3, qui ont des vertus anti-inflammatoires avérées ;
• du collagène, qui est susceptible de prendre différentes formes ;
• de la chondroïtine et de la glucosamine, qui stimuleraient la production de cartilage ;
• de la curcumine et/ou de la boswellia, qui contribueraient à réduire les inflammations ;
• des insaponifiables d'avocat et de soja, qui favoriseraient la récupération du cartilage.

Ils doivent généralement être administrés en cures d'au moins plusieurs mois pour montrer un éventuel effet.

À ce jour, peu de recherches ont été menées sur l'efficacité de tels compléments alimentaires : il est donc difficile de savoir s'ils permettent réellement de ralentir l'évolution de l'arthrose ou de réduire ses symptômes.

Toutefois, ils ont l'avantage de présenter peu de risques d'effets secondaires dès lors qu'ils sont correctement préparés et administrés : il est donc normalement peu dangereux de faire un essai pendant quelques mois, pour voir si l'état de l'animal s'améliore et le cas échéant décider de poursuivre le traitement. Mieux vaut tout de même en discuter avec son vétérinaire au préalable, afin de s'assurer qu'il n'y a pas de contre-indications.

Dans certains cas, des injections peuvent être réalisées au moins pendant quelques mois afin de tenter de réduire l'inflammation du cartilage et favoriser sa régénération.

Toutes sortes de substances sont susceptibles d'être injectées pour traiter l'arthrose : des glycosaminoglycanes polysulfatés (comme le polysulfate de pentosane), de l'acide hyaluronique, du plasma riche en plaquettes, des corticostéroïdes à longue action, des cellules souches mésenchymateuses... Selon la substance, les injections sont réalisées sous la peau, dans le muscle voire directement dans l'articulation.

Comme pour les compléments alimentaires, les études scientifiques manquent pour savoir si de telles injections présentent un réel intérêt pour traiter l'arthrose. Une certaine efficacité a bien été observée pour certains produits, mais elle s'avère souvent temporaire et/ou peu marquée par rapport à un placebo.

Cela étant, là aussi les risques d'effets secondaires sérieux sont peu élevés, en tout cas pour ce que l'on en sait aujourd'hui. Par conséquent, le vétérinaire peut préconiser de faire un essai pendant au moins quelques mois pour voir si cela conduit à une amélioration de la situation - en particulier si les autres options n'ont pas donné de résultats. Si l'expérience semble concluante, il peut alors décider de poursuivre ce traitement.

Non seulement l'arthrose occasionne des douleurs pouvant être sévères, mais en plus elle conduit progressivement à une raideur voire un blocage de l'articulation atteinte. Cela peut rapidement être source de contraintes au quotidien : toutes sortes d'actions qui jusqu'alors ne posaient pas problème deviennent difficiles.

Pour cette raison, il est vivement conseillé de mettre en place différents changements dans le quotidien du chien afin de limiter les douleurs qu'il ressent, voire d'améliorer son état général :

• le faire maigrir s'il est en surpoids, pour éviter que ses articulations soient trop sollicitées ;
  
  
• le faire dormir sur un couchage épais et confortable, comme un coussin ou un matelas ;
  
  
• surélever ses gamelles, de sorte qu'il n'ait pas à se pencher pour boire ou manger ;
  
  
• installer des rampes au niveau des escaliers éventuels, afin qu'il n'ait pas à monter ou descendre des marches ;
  
  
• installer des tapis antidérapants sur les surfaces glissantes du domicile (parquet, carrelage...) ;
  
  
• éviter de le faire marcher sur des surfaces trop dures, par exemple du bitume ;
  
  
• privilégier des séances d'exercice courtes, quitte à en faire davantage ;
  
  
• éviter les activités trop fatigantes, telles que la course ou le saut.

Par ailleurs, et même si cela peut paraître paradoxal, il est important de le maintenir un minimum actif. En effet, une certaine dose d'exercice au quotidien permet d'une part de le muscler, et donc de faire en sorte que l'articulation soit mieux maintenue, mais aussi d'autre part de l'aider à retrouver ou maintenir son poids idéal : ces deux aspects contribuent à réduire la douleur et à améliorer la mobilité. Pour autant, il faut faire attention à ne pas trop le solliciter : les activités qu'on lui fait faire doivent être de courte durée et peu intenses, même si par le passé il était très sportif et avait un grand besoin d'exercice. En particulier, la marche et la baignade sont parfaitement adaptées.

Dans certains cas, l'arthrose d'un chien peut être traitée au moins en partie par une opération chirurgicale.

Celle-ci peut avoir plusieurs objectifs, en fonction du stade de la maladie :

• à un stade précoce, traiter la cause sous-jacente (par exemple une dysplasie du coude ou de la hanche) avant que le cartilage ne soit trop sévèrement atteint ;
  
  
• à un stade intermédiaire, nettoyer l'articulation pour lui permettre de mieux fonctionner, au moins pendant un temps ;
  
  
• à un stade avancé, remplacer tout ou partie de l'articulation endommagée par une prothèse (par exemple au niveau de la hanche ou du coude) ou la bloquer afin de supprimer la douleur, même si le membre se retrouve alors immobilisé (cela vaut surtout pour les pieds ou l'épaule).

Dans tous les cas, l'opération d'un chien souffrant d'arthrose est plutôt lourde. On n'y a donc généralement recours que dans certains cas précis, notamment si les autres options de traitement ne montrent pas de résultats satisfaisants pour limiter la douleur. Par ailleurs, son coût est loin d'être négligeable, puisqu'il faut le plus souvent compter entre 500 et 2000 euros - en fonction de l'articulation concernée et de l'opération exacte qui est décidée

Même si elle finit habituellement par altérer fortement son quotidien, l'arthrose n'est pas une maladie mortelle : elle ne tue pas directement l'animal atteint. D'ailleurs, si elle est correctement prise en charge (ce qui est généralement le cas), la douleur peut rester supportable.

Toutefois, si elle est diagnostiquée trop tard et/ou si les traitements ne montrent pas d'efficacité suffisante, elle est susceptible de finir par devenir trop douloureuse et/ou handicapante pour être compatible avec une qualité de vie acceptable. Le cas échéant, euthanasier son chien est une option à envisager, afin de lui épargner des souffrances inutiles - notamment s'il est déjà très âgé. L'arthrose réduit alors indirectement sa durée de vie. Une telle décision ne doit cependant être prise qu'après avoir passé en revue avec le vétérinaire toutes les autres possibilités.

Par ailleurs, l'arthrose peut être la conséquence d'un problème de santé qui lui affecte directement l'espérance de vie de l'animal. Par exemple, on estime qu'un chien obèse vit en moyenne deux ans de moins qu'un congénère en bonne santé, toutes choses égales par ailleurs - et indépendamment du fait qu'il ait ou non de l'arthrose.

Même si l'arthrose n'est pas une maladie mortelle, elle s'avère plus ou moins douloureuse et handicapante. Des traitements existent, mais leur efficacité est variable, et de toute façon ils ne permettent pas de régler le problème à la source. L'idéal est donc de tâcher d'en prémunir son chien.

Or, respecter certaines habitudes permet de limiter les atteintes articulaires, et donc in fine de réduire le risque d'apparition d'arthrose. On peut citer en particulier les suivantes :

• bien nourrir son chiot, afin que son alimentation ne soit ni carencée, ni trop riche ;
• ne pas lui donner de compléments alimentaires sans l'accord du vétérinaire ;
• éviter les séances d'exercice trop longues et/ou trop intenses s'il n'a pas fini sa croissance ;
• éviter de lui faire monter ou descendre des marches ou des escaliers ;
• le peser régulièrement pour s'assurer qu'il n'est pas en surpoids, et le cas échéant le ramener à son poids idéal ;
• ne pas tirer brusquement sur sa queue ou sa laisse, au risque d'endommager ses vertèbres ;
• adapter la nature ainsi que la durée des jeux et autres activités à sa condition : par exemple, s'il est fragile ou peu sportif, mieux vaut éviter de le faire sauter ou courir à toute allure (y compris par exemple dans le cadre d'un sport canin comme l'agility), et privilégier la marche et/ou la baignade qui sont beaucoup moins éprouvantes pour ses articulations.

Ces quelques conseils ne garantissent évidemment pas un risque zéro, mais limitent tout de même les chances qu'il développe un jour de l'arthrose - ou au moins retardent son apparition.