La maladie de Cushing chez le chien : symptômes, traitement, espérance de vie...

Un chien malade allongé sur un canapé

Comme celui de l'être humain, l'organisme du chien sécrète toutes sortes d'hormones, qui jouent différents rôles plus ou moins essentiels dans l'organisme. On en trouve de toutes sortes : l'insuline, la testostérone, les oestrogènes sont parmi les plus connues du grand public, mais il en existe en fait beaucoup d'autres.


En temps normal, la production de ces hormones est régulée par un ou plusieurs mécanismes, de sorte qu'il n'y en a ni trop, ni pas assez. Il arrive toutefois que cette régulation ne se fasse pas correctement, avec toutes sortes de symptômes à la clef : on parle alors de maladie hormonale. Le syndrome de Cushing est l'une d'entre elles, et probablement d'ailleurs l'une des plus graves. Heureusement, la mise en place d'un traitement permet d'en atténuer les symptômes et d'améliorer l'espérance de vie du chien malade.

Qu’est-ce que le syndrome de Cushing ?

Un chien de type de Bouledogue halète dans le jardin

La maladie de Cushing, syndrome de Cushing ou encore hypercorticisme, est une pathologie hormonale caractérisée par une production excessive de cortisol.

 

Ce dernier est une hormone fabriquée par les glandes surrénales, qui sont au nombre de deux et situées au-dessus des reins. Il joue différents rôles dans l'organisme, dont celui de réguler le taux de graisse et de sucre dans le sang. Il contribue notamment à augmenter le niveau d'énergie disponible en cas de stress : c'est pourquoi on le surnomme couramment « hormone du stress ». Sa production est régulée par une autre hormone, l'ACTH, produite par l'hypophyse - une glande située sous le cerveau.

 

Lorsque le cortisol est produit en excès pour une raison ou une autre, il en résulte toutes sortes de symptômes plus ou moins nombreux et variés : c'est ce que l'on appelle le syndrome de Cushing. Cette pathologie est susceptible de toucher différentes espèces : l'Homme bien sûr, mais aussi certains animaux comme le chat ou le chien.

 

Ce dernier est particulièrement sensible à la maladie de Cushing, puisque la prévalence se situerait aux alentours d'un cas pour 100 à 1000 chiens. À titre de comparaison, elle n'est que d'une poignée de cas pour un million d'être humains.

Les causes possibles du syndrome de Cushing chez le chien

Un chien à l'air malade est couché sur le sol

Quelle que soit l'espèce, le syndrome de Cushing peut avoir diverses origines :

  • une production excessive d'ACTH dans l'hypophyse, en général d'origine tumorale ;
  • une tumeur située hors de l'hypophyse et qui produit elle aussi de l'ACTH ;
  • une tumeur au niveau d'une glande surrénale ;
  • l'administration de certains médicaments, en particulier des glucocorticoïdes - de puissants anti-inflammatoires susceptibles d'avoir de nombreux effets secondaires.

 

Chez le chien, la cause la plus fréquente (80 à 85% des cas) est une production anormale d'ACTH au niveau de l'hypophyse, ce qui stimule les glandes surrénales et augmente la production de cortisol. Ce dysfonctionnement est généralement dû à la présence d'une tumeur - bénigne ou non - située au niveau de l’hypophyse, mais il arrive parfois que son origine ne soit pas connue.

 

Dans la plupart des autres cas, la maladie de Cushing provient d’une tumeur qui atteint l’une des deux glandes surrénales et se met à fabriquer elle-même du cortisol en quantité.

 

Les deux autres causes possibles sont rarissimes, en tout cas chez la gent canine.

Les chiens prédisposés au syndrome de Cushing

Un chien Teckel est inquiet sur le sol

Tous les chiens ne sont pas égaux face à la maladie de Cushing.

 

Tout d'abord, même si elle peut survenir à tout âge, elle touche plus couramment les chiens déjà âgés. Si l'on en croit une étude intitulée « Cushing’s syndrome—an epidemiological study based on a canine population of 21,281 dogs » et publiée en 2019 dans l'Open Veterinary Journal, le malade est âgé de plus de 6 ans dans plus de 90% des cas, et l'âge médian lors du diagnostic se situe aux alentours de 11 ans.

 

Par ailleurs, certaines races sont plus vulnérables que d’autres : c'est le cas en particulier du Teckel, qui fait partie des races les plus affectées à ce jour. Bon nombre de terriers semblent aussi davantage concernés que leurs congénères par la maladie de Cushing, ce qui suggère une prédisposition génétique.

 

Enfin, il convient de noter que les grands chiens sont plus fréquemment sujets à une tumeur sur une glande surrénale, alors que les petits sont surtout sujets à un dysfonctionnement de l'hypophyse.

Les symptômes de la maladie de Cushing chez le chien

Un homme donne à boire à un chien Berger Allemand

Les symptômes du syndrome de Cushing ressemblent beaucoup à ceux d’autres problèmes hormonaux comme le diabète : s'il est donc plutôt aisé de remarquer que quelque chose ne va pas, établir l'origine exacte du problème s'avère plus ardu. C'est d'autant plus vrai qu'aucun signe clinique n'est spécifique de cette pathologie.

 

Les principaux symptômes de la maladie de Cushing sont les suivants :

  • le chien urine abondamment (polyurie) ;
  • il a une soif excessive (polydipsie) ;
  • son appétit est accru, sans raison apparente ;
  • sa masse musculaire diminue ;
  • ses poils chutent de façon excessive (alopécie) ;
  • il halète davantage ;
  • il est anormalement fatigué, voire devient léthargique ;
  • il souffre de troubles de la reproduction : en particulier, un mâle a les testicules atrophiés, tandis qu'une femelle a des chaleurs modifiées (notamment en devenant plus longues).

 

Tous les chiens ne présentent pas forcément l'ensemble de ces symptômes. Au demeurant, ce ne sont pas les seuls possibles : il en existe en fait beaucoup d'autres. De fait, la maladie se manifeste de différentes manières en fonction des cas et des individus. Toutefois, il s'agit là de ceux que l'on observe le plus fréquemment.

Les complications de la maladie de Cushing chez le chien

Un chien Beagle malade se lèche la patte

Si un chien souffre de la maladie de Cushing et ne bénéficie pas d'un traitement adapté, l'excès de cortisol finit presque toujours par engendrer toutes sortes de complications potentiellement graves à plus ou moins court terme.

 

Parmi celles-ci, les plus fréquentes sont :

  • des problèmes urinaires, notamment des infections et des calculs ;
  • une hypercoagulabilité, c'est-à-dire une tendance à développer des caillots sanguins ;
  • une hypertension artérielle ;
  • un diabète et/ou une une pancréatite ;
  • un dysfonctionnement de la vésicule biliaire ;
  • des symptômes neurologiques divers ;
  • une cécité.

 

Là encore, un même chien ne subit pas forcément toutes ces complications à la fois ; il est toutefois courant qu'il finisse à terme par en développer plusieurs. Or, ces complications sont d'autant plus problématiques qu'une fois apparues, elles ne disparaissent pas forcément même si un traitement pour la maladie de Cushing est mis en place. C'est le cas notamment de l'hypertension, qui bien souvent persiste même une fois que le taux de cortisol est revenu à la normale.

L'espérance de vie d'un chien atteint de la maladie de Cushing

Un chien vieux et malade est couché sur le sol

En soi, le syndrome de Cushing n'est pas forcément très grave, en tout cas en l'absence de complications. En revanche, sa cause sous-jacente l'est nettement plus.

 

En effet, cette maladie est le plus souvent causée par une tumeur, qui n'est pas toujours opérable ni même soignable. Cette tumeur peut être maligne, c'est-à-dire qu'elle grossit rapidement et finit par donner lieu à des métastases : le pronostic est alors très sombre. Mais même lorsqu'elle est bénigne, elle peut en grandissant finir par comprimer l'encéphale (la partie du système nerveux se trouvant dans la boîte crânienne) et engendrer alors toutes sortes de problèmes neurologiques plus ou moins sévères.

 

Dans les deux cas, si complication(s) il y a, le pronostic est évidemment plus sombre.

 

Les chances de survie d'un chien atteint de la maladie de Cushing dépendent ainsi du cas de figure dans lequel on se trouve. En l'absence de traitement, il a peu de chances de survivre plus de 1 à 6 mois seulement. En revanche, si un traitement adapté est mis en place, l'espérance de vie est d'environ 2 ans en moyenne. Cette moyenne cache toutefois de grandes disparités : par exemple, si la tumeur se situe sur une glande surrénale (ce qui représente toutefois moins de 20% des cas) et qu'une opération permet de la retirer, on est plutôt sur une durée de vie aux alentours de 4 ans.

 

Globalement, il ne faut pas espérer de miracle : chez un chien âgé, il est courant que le syndrome de Cushing conduise rapidement à une dégradation de la qualité de vie puis au décès, même avec un traitement.

Le diagnostic du syndrome de Cushing chez le chien

Un chien avec un air malade

Le diagnostic du syndrome de Cushing ne peut se faire sur la base uniquement des symptômes présents, car ces derniers sont communs à d'autres types de pathologies - notamment hormonales. Tout vétérinaire qui soupçonne un cas d'hypercorticisme chez un chien doit donc réaliser divers examens pour confirmer ou infirmer le diagnostic.

 

Il commence généralement par réaliser une prise de sang ainsi qu'une analyse d'urine, afin de vérifier un certain nombre de constantes - comme le taux de glucose sanguin et le taux de cortisol urinaire. Ces premiers résultats permettent de soupçonner un syndrome de Cushing et/ou d'écarter d'autres maladies similaires, mais ne suffisent pas à aboutir à une conclusion fiable.

 

Le vétérinaire effectue par conséquent d'autres examens. En particulier, il pratique ce que l'on appelle le test de freinage à la dexaméthasone : cela consiste à stimuler artificiellement les glandes surrénales par une injection, puis à mesurer l'évolution de la quantité de cortisol dans le sang.

 

Cela étant, ces examens ne suffisent pas pour déterminer l'origine de la maladie. Par conséquent, d'autres sont généralement réalisés pour mettre en évidence une tumeur éventuelle sur les glandes surrénales ou l'hypophyse : échographie, scanner, IRM... Ils permettent dans le même temps de rechercher la présence d'éventuelles complications.

 

Tout cela a un coût important : diagnostiquer le syndrome de Cushing coûte généralement entre 200 et 500 euros.

Le traitement de la maladie de Cushing chez le chien

Un chien vieux et malade est couché sur le sol

À défaut de prise en charge, la maladie de Cushing finit généralement par entraîner en quelques mois la mort de l'animal. Il faut donc mettre en place un traitement.

 

Il existe généralement trois options, potentiellement complémentaires :

  • l'opération chirurgicale consistant à retirer la tumeur à l'origine de la maladie ;
  • la radiothérapie, lorsque la tumeur n'est pas opérable par chirurgie ;
  • le traitement médicamenteux, qui vise à maintenir le taux de cortisol à un niveau acceptable.

 

C'est ce dernier qui est le plus souvent mis en place : d'une part parce qu'une opération n'est pas toujours possible, et d'autre part parce que la radiothérapie n'est pas dénuée de risques pour la santé. Toutefois, il ne règle pas le problème à la source, puisque la tumeur continue d'être présente : il se contente de ralentir l'évolution de la maladie, d'atténuer les symptômes et d'améliorer la qualité de vie du malade.

L'opération chirurgicale

Un petit chien avec un pansement après une opération

Le traitement chirurgical de la maladie de Cushing consiste à retirer la tumeur qui en est à l'origine, et donc à régler le problème à sa source. De ce fait, il s'agit en théorie de la meilleure option. Toutefois, elle n'est pas toujours réalisable dans la pratique - notamment si le chien est déjà très âgé et/ou en mauvaise santé -, et les risques de complication pendant ainsi qu'après l'opération sont importants.

 

Si la tumeur se situe au niveau de l'hypophyse, une option consiste à retirer cette dernière dans sa totalité : cela supprime le syndrome de Cushing. Toutefois, cette intervention n'est pas toujours possible : en particulier, les chiens brachycéphales ne peuvent généralement pas être opérés de la sorte, à cause de la forme particulière de leur crâne, et les individus d'un certain âge ne sont pas forcément en état de subir une telle opération. De plus, l'ablation de l'hypophyse entraîne un dérèglement hormonal important, qu'il est nécessaire de compenser via des médicaments administrés à vie.

 

Si la tumeur est située sur une des deux glandes surrénales, c'est la glande en question qu'il faut retirer. Cette intervention n'est pas dénuée de risques, en raison notamment de la présence de gros vaisseaux sanguins à proximité. De plus, cette ablation provoque là aussi une déstabilisation brutale de la production d’hormones, étant donné qu’il n’y a plus qu’une seule glande qui assure cette fonction. Par conséquent, il n'est pas rare par exemple de constater une production insuffisante de cortisol après l'opération, même si celle-ci est généralement transitoire.

 

Dans le cas (rare) où les deux glandes surrénales sont touchées par la tumeur, l'opération implique de retirer les deux. Elle doit alors être suivie d'un traitement médicamenteux à vie, pour apporter au chien les hormones qu'il ne peut plus produire lui-même - notamment le cortisol.

 

Quel que soit le cas de figure, le prix d'une intervention chirurgicale pour traiter le syndrome de Cushing se situe en général entre 500 et 1000 euros. À cela s'ajoute le coût du suivi post-opératoire et des éventuels médicaments à administrer. Toutes ces dépenses sont potentiellement prises en charge par l'assurance, si on a pris soin d'assurer la santé de son chien.

La radiothérapie

Un petit chien inquiet chez le vétérinaire

Dans certains cas, le traitement de la maladie de Cushing prend la forme d'une radiothérapie visant à éliminer la tumeur qui en est à l'origine. Cette technique n'est utilisée que si la tumeur est située au niveau de l'hypophyse, notamment en présence de symptômes neurologiques avancés ou en cas de récidive.

 

À ce jour, il n'existe pas de protocole fixe : en particulier, la durée et le dosage doivent être adaptés à chaque chien, en fonction de son état.

 

Lorsqu'elle fonctionne, la radiothérapie permet généralement de réduire à la fois la taille de la tumeur et les symptômes neurologiques. En revanche, elle ne suffit pas forcément à ramener le taux de cortisol à la normale : si effectivement ce n'est pas le cas, un traitement médicamenteux est nécessaire pour corriger le dérèglement hormonal. Elle a aussi l'inconvénient d'engendrer parfois des troubles neurologiques plus ou moins sévères, y compris potentiellement des années plus tard : en particulier, des cas de surdité totale ou partielle ont été signalés.

 

Le coût d'une radiothérapie pour un chien atteint du syndrome de Cushing est variable, mais il faut compter en moyenne autour de 1000 euros. Ce montant est potentiellement pris en charge par l'assurance santé de l'animal, s'il en a une.

Le traitement médicamenteux

Une femme donne un médicament à son Golden Retriever

Le traitement médicamenteux du syndrome de Cushing vise à soulager les symptômes du chien en ramenant autant que possible le taux de cortisol à la normale. Il n'agit donc pas sur la source de la maladie, mais sur ses conséquences.

 

On y a généralement recours si la radiothérapie n'est pas possible, si la tumeur est inopérable ou trop développée - notamment si des métastases sont déjà présentes. C'est d'ailleurs l'option retenue dans la majorité des cas.

 

Des médicaments sont alors donnés quotidiennement à l'animal, et ce tout le restant de ses jours. En outre, le traitement s'accompagne nécessairement d'un suivi vétérinaire très strict, notamment sous la forme de prises de sang régulières. En effet, il présente un important risque d'effets secondaires, et un mauvais dosage pourrait conduire à une production insuffisante de cortisol - elle aussi à l'origine de divers troubles métaboliques.

 

Le traitement médicamenteux de la maladie de Cushing coûte généralement entre 50 et 100 euros par mois, en fonction essentiellement du dosage. À cela s'ajoute le coût des visites régulières chez le vétérinaire, ainsi que des examens (prises de sang...) qui sont alors effectués. Toutes ces dépenses sont susceptibles d'être prises en charge par l'assurance santé du chien, si on a pris soin de l'assurer.

Quel prix pour traiter un chien atteint du syndrome de Cushing ?

Une vétérinaire tient un Jack Russell dans ses bras

Le montant à débourser pour soigner un chien atteint de la maladie de Cushing est très élevé, même lorsque l'option retenue est un « simple » traitement médicamenteux.

 

Tout d'abord, la phase de diagnostic coûte à elle seule plusieurs centaines d'euros, car divers examens sont réalisés : une prise de sang, une analyse d'urine, éventuellement une échographie ou un scanner...

 

En ce qui concerne le traitement en lui-même, il faut généralement compter :

  • entre 500 et 1000 euros pour une opération chirurgicale ;
  • autour de 1000 euros pour une radiothérapie ;
  • entre 500 et 1500 euros par an pour les médicaments.

 

Sachant que dans la pratique, il peut être nécessaire de cumuler plusieurs de ces soins.

 

À cela s'ajoute enfin le coût du suivi vétérinaire. Ce dernier doit être réalisé à une fréquence plus ou moins soutenue selon les cas, et généralement tout le reste de la vie de l'animal - soit potentiellement plusieurs années.

 

Si l'on a pris soin de souscrire une assurance santé pour son chien, celle-ci est susceptible de prendre en charge tout ou partie de ces frais, ce qui allège la facture. Il faut toutefois savoir que bon nombre de mutuelles pour animaux ne remboursent les dépenses vétérinaires qu'en deçà d'un certain âge : or, le syndrome de Cushing touche surtout les chiens âgés. Il est donc utile de se renseigner sur ce point avant de souscrire une assurance, afin d'éviter une mauvaise surprise.

Conclusion

Le syndrome de Cushing est une maladie grave, qui touche un nombre non négligeable de chiens - en particulier au-delà d'un certain âge. Ses symptômes sont peu spécifiques, ce qui complique le diagnostic ; or, en l'absence de prise en charge adaptée, l'espérance de vie de l'animal ne dépasse guère quelques mois...

 

Difficile à diagnostiquer, la maladie de Cushing l'est aussi à traiter. L'idéal est de pouvoir retirer la tumeur qui en est le plus souvent à l'origine, mais ce n'est pas toujours possible. Les autres options possibles sont généralement une radiothérapie et/ou un traitement par des médicaments à vie. Néanmoins, toutes reviennent assez cher et présentent des inconvénients non négligeables.

Par Aurélia A. - Dernière modification : 07/04/2023.

Commentaires sur cet article

Bonjour,nous avons perdu notre petit UGO (âgé de 14 ans)suite à cette maladie qui a été diagnostiquer à mon avis beaucoup trop tard.Apres six mois de traitement il était au bout de ses forces et sa fin de vie était devenue très pénible et triste.J'en veux énormément au vétérinaire.Ugo avait tout les signes de cette maladie il aurait suffi de lui faire une analyse de sang quelques années plus tôt au lieu de nous dire qu'il a prit trop de poids et qu'il faut le mettre au régime. Triste fin .Il faut se dire que maintenant il ne souffre plus.

   
Par nicole

Je viens de perdre ma chienne teckel âgée d'un peu plus de 14 ans et demi. La maladie de cushing avait été diagnostiquée il y a un peu plus de 2 ans après plusieurs mois d'analyse, biopsie... Elle ne pouvait pas avoir d'autres traitements que le médicament dont il et question (trop âgée et souffle au coeur)... Mais sa vie a été rallongée de plus de 2 années grâce à ce traitement et cela a amélioré son état général. La fin a été triste mais elle est partie apaisée et moi je sais que j'ai tout fait pour l'accompagner dans les meilleures conditions possibles.

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Par Caroline G