Il existe un grand nombre de maladies contagieuses pouvant mettre en danger la santé d'un chien, voire sa vie. Néanmoins, toutes ne sont pas une fatalité, étant donné qu'il existe désormais de nombreux vaccins pour les chiens.
De fait, la vaccination constitue la meilleure protection contre les maladies infectieuses. Elle stimule les défenses de l’organisme et lui permet de résister à tout contact avec un agent infectieux (virus, bactérie ou parasite).
Marian Horzinek, spécialiste mondial des maladies infectieuses des chiens et des chats, constate que trop peu d'entre eux sont vaccinés. En effet, 50% des chiens et 70% des chats ne seraient pas vaccinés.
Rien qu'en France, on compterait environ 4 millions de chiens non vaccinés, chiffre particulièrement alarmant compte tenu de la persistance des maladies. C'est d'autant plus problématique que l'on sait qu'il est essentiel de maintenir une couverture vaccinale de 70% de la population pour éviter la réapparition de ces dernières.
C'est la raison pour laquelle la vaccination est un acte plus que nécessaire pour protéger nos animaux de compagnie des maladies infectieuses et éviter la propagation de grandes épidémies susceptibles de décimer l'espèce canine. Chaque année, celles-ci tuent encore des milliers d'animaux domestiques.
Il y a d'autant moins lieu de se priver des progrès de la médecine vétérinaire qu'il est rare que la vaccination ne fonctionne pas chez un chien. Seule une minorité d'individus n'y répondent pas, ceci étant généralement dû à un défaut de compétence immunitaire.
En outre, vacciner les chiens permet non seulement de sauver la vie d'un grand nombre d'entre eux, mais aussi de protéger leurs maîtres. En effet, certaines maladies comme la rage ou la leptospirose sont des zoonoses canines, c'est-à-dire des maladies transmissibles du chien à l'être humain.
Les cabinets et les cliniques vétérinaires informent les propriétaires sur les maladies infectieuses touchant les chiens et les chats, mais font aussi en sorte de les sensibiliser sur la nécessité de vacciner leur animal. C'est le cas notamment lors du bilan de santé annuel du chien chez le vétérinaire : il offre l'occasion d'effectuer les éventuels rappels de vaccin nécessaires, afin que l'animal ne cesse jamais d'être protégé.
Plus largement, une campagne d'information permanente menée par ces professionnels veille à maintenir une couverture vaccinale suffisante, afin d'éviter toute réapparition de maladies voire d'épidémies. Ceci est d'autant plus nécessaire que le meilleur ami de l'Homme est encore largement mal voire non vacciné.
Le schéma ci-dessus présente les principaux vaccins pour chien qui existent, les dates à partir desquelles il est possible (et même souhaitable) de les faire, ainsi que les rappels correspondants. Ces derniers sont essentiels pour empêcher l'immunité de disparaître avec le temps.
Ce schéma utilise nombre d'abréviations fréquemment utilisées dans le carnet de santé de l'animal :
La vaccination est souvent laissée au libre choix du propriétaire, c'est-à-dire que c'est à lui de décider s'il souhaite ou non faire vacciner son chien, et de demander à son vétérinaire de s'en charger le cas échéant. Toutefois, comme pour les humains, certains vaccins sont obligatoires, même si la liste diffère d'un endroit à l'autre. En France et en Belgique, c'est le cas de ceux contre la maladie de Carré, la parvovirose, la leptospirose et l'hépatite de Rubarth. En Suisse et au Québec, aucune vaccination n'est imposée au niveau national, mais les autorités locales peuvent fixer leurs propres règles : par exemple, dans le canton de Genève, le vaccin antirabique est obligatoire.
Il existe également des situations où la vaccination est incontournable. Par exemple, celle contre la rage est souvent demandée pour partir en voyage à l'étranger avec son chien : à défaut, celui-ci risque d'être placé en quarantaine, voire refoulé à la frontière. De même, avant de mettre son chien en pension, il convient de se renseigner sur les vaccins éventuellement exigés par les responsables de l'établissement, sans quoi il pourrait ne pas être accepté.
Dans les autres cas, le maître peut avoir intérêt à se demander s'il se situe dans une zone à risque et/ou si son compagnon présente une vulnérabilité particulière.
La vaccination contre la maladie de Carré est le meilleur moyen de protéger efficacement le chien contre cette terrible maladie.
Il s'agit en effet d'une pathologie virale très contagieuse et presque toujours mortelle, qui se propage par inhalation et par contact direct entre les chiens, et qui est plus fréquente en période hivernale. On estime que ceux qui ne sont pas vaccinés courent un risque multiplié par 350 de la contracter. 50% de ses victimes sont des chiens de moins de 6 mois, qui demeurent les plus touchés par cette infection. Ceux qui survivent conservent bien souvent des séquelles neurologiques à vie.
Le vaccin contre la maladie de Carré est d'autant plus important qu'il n'existe à ce jour pas de traitement véritablement efficace. Il se fait à partir de la 7e semaine en deux injections réalisées à un mois d’intervalle. Il peut être effectué en même temps que ceux contre l'hépatite de Rubarth et la parvovirose : dans ce cas, il coûte alors environ 50 euros. Les rappels ont ensuite lieu tous les deux ans.
Grâce au vaccin contre la maladie de Carré, le nombre de malades a considérablement diminué ces dernières années, mais des foyers d'épidémie resurgissent régulièrement en Europe chez des chiens non ou mal vaccinés. De plus, il existe des souches sauvages, chez le renard ou la fouine par exemple, qui entretiennent ce virus. Il est donc important de ne pas baisser la garde et de faire vacciner son chien contre la maladie de Carré, a fortiori s'il est jeune et donc vulnérable.
À ce jour, seule la vaccination contre l'hépatite de Rubarth assure une bonne protection contre cette redoutable maladie du foie.
Cette hépatite est causée par un virus, qui peut se transmettre par contact direct, mais aussi par contact indirect, par le biais d'objets ou d'excréments souillés. En effet, le microbe est capable de résister plusieurs semaines dans l'environnement, ce qui facilite sa propagation et sa diffusion d'un animal à l'autre.
L'hépatite de Rubarth est devenue rare, mais elle est très souvent mortelle chez les jeunes chiens (autour de 90% de taux de mortalité). Chez les adultes, l'issue est généralement plus favorable (90% de chances de guérison), mais le traitement à mettre en place est lourd, et une hospitalisation peut être nécessaire, en particulier dans les cas graves. De plus, même une fois rétabli, l'animal peut garder des séquelles à vie.
Pour cette raison, il est important de faire vacciner son chien contre l'hépatite de Rubarth, en particulier s'il est jeune. La vaccination, généralement associée au vaccin de la maladie de Carré, assure une prévention efficace : elle peut être pratiquée à partir de 7 semaines, en 2 injections à réaliser à un mois d’intervalle. Les rappels ont lieu tous les ans puis tous les deux ans selon les individus et la prise de risque associée. Le prix du vaccin contre l'hépatite contagieuse est généralement de l'ordre de 70 euros : il est réalisé en combinaison avec le vaccin contre la parvovirose et celui contre la maladie de Carré.
La vaccination contre la parvovirose est à ce jour la meilleure option pour se protéger contre cette maladie, car le traitement à mettre en place une fois le chien malade est lourd et coûteux.
La parvovirose, ou gastro-entérite hémorragique, est connue en Europe depuis 1979. Il s'agit d'une maladie virale très contagieuse, qui peut être mortelle dans sa forme aiguë. Le traitement est très difficile à mettre en place et reste souvent sans réponse. Le taux de mortalité est très élevé : entre 20 et 30% chez l'adulte non vacciné, et jusqu'à 100% dans les portées mal protégées par les anticorps maternels.
Par conséquent, il est important de ne pas exposé son chiot tant qu'il n'est pas correctement vacciné contre la parvovirose canine. De fait, la maladie a beau se faire de plus en plus rare, il est très difficile de l'éradiquer complètement, et les conséquences en cas de prise de risques peuvent être fatales.
La primo-vaccination des chiots contre la parvovirose peut être effectuée dès la 6ème semaine pour les individus à risque, et dès la 8ème semaine dans le cas général. Deux injections à un mois d'intervalle sont nécessaires la première année, puis un rappel doit être effectué tous les ans pour que le chien conserve son immunité dans le temps.
Le Rottweiler, le Labrador, le Doberman et le Berger Allemand sont des races particulièrement sensibles à cette maladie : ils doivent donc être vaccinés en priorité.
Le vaccin contre la leishmaniose du chien existe depuis 2011, ce qui en fait un traitement relativement récent contre cette maladie potentiellement mortelle.
Cette dernière est provoquée par un parasite, transmis au chien par un phlébotome, un insecte cousin du moustique que l'on trouve principalement dans le pourtour méditerranéen. Ce parasite se dissémine lentement dans les organes et altère le système immunitaire, causant des dégâts importants à l'organisme. Le traitement est long, et si des atteintes hépatiques ou rénales sont déjà présentes, le pronostic est généralement mauvais.
La leishmaniose est difficile à éradiquer, car en raison du réchauffement climatique, le phlébotome se répand de plus en plus en Europe. Dans les zones à risque, telles que le sud de la France, le vaccin contre la leishmaniose est fortement recommandé, d'autant plus qu'il s'agit d'une zoonose, c'est-à-dire d'une maladie transmissible à l'Homme. Il peut se faire dès l'âge de 6 mois : il consiste en 3 injections séparées de 3 semaines d'intervalle, suivies ensuite d'un rappel annuel. Un dépistage préalable est effectué, car seuls les chiens non infectés peuvent être vaccinés.
Malheureusement, même si elle a su faire ses preuves, la vaccination contre la leishmaniose n'est pas efficace à 100%, de sorte qu'un chien vacciné peut tout de même contracter la maladie. Elle reste tout de même largement conseillée dans les zones à risque, car elle réduit sensiblement les chances d'être contaminé et de développer des symptômes graves. En parallèle de la vaccination, il est conseillé de continuer d'utiliser des produits répulsifs efficaces (antiparasitaires pour chien notamment), de ne pas laisser le chien dehors la nuit durant la période d'activité du phlébotome, et d'éviter les eaux stagnantes.
Le vaccin contre la leptospirose est une formidable opportunité pour lutter contre cette terrible maladie bactérienne, à l'évolution très rapide et à l'issue le plus souvent fatale chez le chien.
Elle est due à une bactérie qui parasite les cellules du sang et provoque notamment de graves défaillances au niveau des reins. Les symptômes sont variés selon la forme que prend la maladie, mais on observe a minima une gastro-entérite hémorragique et/ou une insuffisance rénale aigüe. Dans les cas graves, la mort survient en à peine 48 heures après les premiers signes, ce qui laisse très peu de temps pour réagir.
Malheureusement, le diagnostic est compliqué compte-tenu de la non-spécificité des symptômes et de l'évolution extrêmement rapide de la maladie, qui ne permet souvent pas de faire des analyses sanguines poussées. Et même si la leptospirose est effectivement mise en évidence, les antibiotiques pour chien viennent rarement à bout de la bactérie avant que les reins ne soient atteints : dans le meilleur des cas, l'animal survit mais garde de graves séquelles rénales.
Le meilleur moyen de défense contre cette redoutable pathologie est donc la prévention. La vaccination contre la leptospirose est très efficace : elle permet de protéger le chien contre les deux variétés de bactéries les plus fréquentes. Elle peut se faire à partir de 3 mois en deux injections réalisées à un mois d’intervalle. Les rappels ont lieu tous les 6 mois ou tous les ans en fonction du risque encouru. La vaccination est obligatoire en France et en Belgique, et de manière générale, même lorsqu'elle n'est pas imposée par la législation, elle est fortement recommandée pour les animaux les plus à risque, tels que les chiens de chasse ou ceux vivant dans des zones humides.
Le vaccin contre la rage est le seul moyen de lutte efficace contre cette maladie qui continue de faire des ravages à travers le monde. Il s'agit d'une zoonose (une maladie qui se transmet de l'animal à l'Homme).
La rage est causée par un virus qui se transmet le plus souvent par morsure d'un animal infecté (chien, renard, rongeur, loup...), et ce même si ce dernier n'a pas encore de symptôme. Elle provoque une très grave encéphalite, contre laquelle il n'existe à ce jour aucun traitement : si l'animal n'est pas vacciné, la mort est inéluctable et survient quelques jours seulement après les premiers symptômes.
La mise au point du vaccin contre la rage par Louis Pasteur en 1885 a été une incroyable avancée dans le domaine médical, puisqu'elle a enfin permis de lutter contre cette redoutable maladie qui faisait alors des ravages en Europe. Le vaccin antirabique peut être administré de manière préventive (donc avant toute contamination), ou, dans le cas de l'Homme, en cas de prise de risque tant que les premiers symptômes ne sont pas apparus. Il est très efficace : s'il est prodigué à temps, les risques de développer malgré tout la maladie sont extrêmement faibles.
Dans de nombreux pays (en Europe notamment), la vaccination massive des animaux sauvages et domestiques a permis de faire disparaître la maladie du territoire. Toutefois, dans certains pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique, la rage continue de sévir, faute d'une vaccination suffisante ou en raison de réservoirs sauvages qui entretiennent le virus. Par conséquent, même si elle n'est pas/plus obligatoire en France, en Belgique, en Suisse et au Québec, la vaccination du chien contre la rage continue d'être imposée dans de nombreuses circonstances : lorsqu'on souhaite voyager à l’étranger avec son chien, dans le cas d'un séjour en camping, si l'on souhaite confier son chien à une pension, etc. Elle est aussi fortement recommandée si l'animal a un accès à l'extérieur ou s'il est en contact avec d'autres animaux (les chiens de chasse par exemple).
La vaccination du chien est généralement possible à partir de l'âge de 3 mois. Selon les pays, une ou deux injections à un mois d'intervalle sont nécessaires la première année. Les rappels sont ensuite annuels. Une fois le chien vacciné contre la rage, un certificat de vaccination est remis au propriétaire, contenant le nom de l’animal, son sexe, sa race, sa robe, son numéro d'identification, le nom et l’adresse du propriétaire, la vignette du vaccin utilisé, la date de l"injection, la limite de validité du certificat, la signature et le cachet du vétérinaire. En Europe, c'est le passeport pour animaux de compagnie qui fait office de certificat de vaccination.
Le vaccin contre la toux du chenil est très utile pour lutter contre cette maladie respiratoire, certes relativement peu grave comparée aux autres pathologies pour lesquelles des vaccins existent, mais extrêmement contagieuse et difficilement soignable.
Cette affection est en fait un peu l'équivalent du rhume humain : elle n'est généralement pas grave, mais peut se compliquer notamment si les microbes attaquent les poumons. Le traitement est long et contraignant : il consiste à utiliser des antibiotiques pour lutter contre l'infection bactérienne, ainsi que des médicaments contre la toux.
Ce qui rend la toux du chenil particulièrement redoutable, ce ne sont pas tant ses symptômes (qui restent le plus souvent peu graves) que sa très forte contagiosité. En effet, dans les lieux regroupant plusieurs chiens, tels que les expositions canines, les pensions ou encore les refuges, un individu non vacciné n'a quasiment aucune chance d'échapper à la maladie si l'un de ses congénères est atteint, même s'il ne présente pas de symptôme.
Pour cette raison, la vaccination contre la toux du chenil est généralement imposée lorsqu'on souhaite confier son chien à une pension canine, et fortement recommandée lorsqu'il côtoie des congénères au quotidien. Elle nécessite deux injections à un mois d'intervalle la première année, puis un rappel annuel. Elle peut être couplée à d'autres vaccins classiques, tels que celui contre la maladie de Carré et celui contre la parvovirose canine : l'ensemble coûte alors autour de 70 euros par injection. Lorsqu'il est réalisé seul, le prix du vaccin contre la toux du chenil est de l'ordre de 50 euros par injection.
Le vaccin contre la maladie de Lyme est particulièrement utile dans les régions où les tiques sont très présentes, car ce sont elles qui transmettent l'affection au chien - et éventuellement aussi à l'Homme, puisqu'il s'agit d'une zoonose canine.
Cette maladie est en fait causée par une petite bactérie que la tique transmet lors de sa morsure. Elle se répand ensuite dans l'organisme et peut affecter plusieurs organes et tissus, dont potentiellement le coeur et le cerveau. Un traitement à base d'antibiotiques est possible pour venir à bout de la maladie, mais il est assez long et lourd, et des séquelles articulaires, cardiaques et/ou nerveuses peuvent persister même après guérison.
Pour ces raisons, dans les zones les plus à risque (on estime dans certaines régions qu'un grand pourcentage de tiques est porteur de la bactérie), mieux vaut faire vacciner son chien contre la maladie de Lyme afin d'éviter toute contamination. Les chiens de chasse ou de berger, et autres toutous passant une grande partie de leur temps en extérieur, doivent évidemment être vaccinés en priorité, mais même les chiens vivant en appartement peuvent se faire infester lors des promenades quotidiennes.
Le vaccin contre la maladie de Lyme peut être administré à partir de l'âge de 3 mois. La primo-vaccination se fait en deux fois, à environ un mois d'intervalle. Des rappels annuels sont ensuite nécessaires pour faire durer l'immunité dans le temps. L'idéal est de faire vacciner son chien le plus tôt possible, mais cela peut aussi être utile sur un animal déjà infecté, pour peu que ce dernier n'ait pas encore développé de symptômes. Le prix du vaccin contre la maladie de Lyme est de l'ordre de 50 euros par injection ; s'il est réalisé en même temps que le vaccin contre la piroplasmose, le prix est alors d'environ 100 euros.
Le vaccin contre la piroplasmose est utile pour protéger les jeunes chiens de cette maladie potentiellement mortelle. Il n'est toutefois pas efficace à 100% et est donc loin d'être systématique.
La piroplasmose est causée par un parasite du sang qui s'attaque aux globules rouges, provoquant une grave anémie. Comme pour la maladie de Lyme, la transmission se fait par le biais d'une morsure de tique infestée. Les symptômes sont une fatigue intense, une perte d'appétit, une fièvre importante et des urines colorées ; la mort survient en quelques jours si aucun traitement n'est prescrit. Tous les chiens peuvent se faire infecter (par exemple lors de la promenade quotidienne), mais ceux passant beaucoup de temps en extérieur sont les plus exposés.
La vaccination du chien contre la piroplasmose peut se faire à partir de l'âge de 5 mois : elle consiste en deux injections réalisées à un mois d'intervalle, puis en un rappel annuel ou biannuel selon qu'on se situe ou non dans une zone à risque. Le prix du vaccin contre la piroplasmose est assez élevé, puisqu'il faut compter entre 70 et 80 euros par injection. Il est toutefois possible de le combiner au vaccin contre la maladie de Lyme : dans ce cas, le prix est d'une centaine d'euros pour les deux.
Il faut toutefois savoir que la vaccination est loin d'assurer une protection totale contre cette maladie, en particulier chez les adultes et chez ceux qui ont déjà été touchés par le passé. Par conséquent, elle doit s'accompagner d'antiparasitaires visant à empêcher les tiques d'infester le chien.
La vaccination concerne à la fois le chien adulte et le chiot.
Plus précisément, elle doit intervenir très tôt dans la vie de ce dernier. En effet, dès l'âge de 2 mois, les anticorps contenus dans le lait maternel de la mère, même si celle-ci est dûment vaccinée, ne le protègent plus. À ce stade, il est alors particulièrement vulnérable face aux maladies. Il doit donc recevoir sa première injection à cet âge. Deux autres injections devront suivre, à un mois d’intervalle l’une de l’autre. Ceci est nécessaire pour une bonne protection des maladies du jeune âge.
Si le chiot provient d'un élevage, il a normalement déjà reçu son premier vaccin. Un mois après la première piqûre, charge aux nouveaux maîtres de l'amener faire sa première visite chez un vétérinaire pour le rappel de ses vaccins.
Par ailleurs, même une fois le chien devenu adulte, la majorité des vaccins exigent un rappel, dont la fréquence peut différer selon les cas. Il existe désormais des carnets de santé dématérialisés : ils incluent un système d'alerte permettant de ne pas oublier les différents rappels à faire faire à son chien.
Il faut d'ailleurs redoubler de vigilance en la matière au fur et à mesure des années, car comme chez l'Homme les défenses immunitaires de l'animal baissent avec l’âge. Tout propriétaire d'un chien âgé doit donc veiller rigoureusement à ne pas omettre les rappels de vaccination de son compagnon.
Il convient d'ailleurs de souligner que les vaccins qui immunisent en une fois contre plusieurs maladies, non content d'être souvent plus avantageux d'un point de vue financier, simplifient le suivi des rappels.
Pour importante qu'elle soit, la vaccination n’est pas un acte anodin. Il s’agit d’un acte médical qui doit s’adresser à des sujets en bonne santé. Il y a donc lieu de faire pratiquer à cette occasion un examen médical sur son chien et de penser à signaler à son vétérinaire d'éventuels problèmes survenus au cours des derniers mois.
À la différence de l'Homme, un animal qui rencontre des problèmes de santé ne peut pas s'exprimer - ou du moins pas clairement. La consultation vaccinale est donc un moment important, au cours duquel le vétérinaire réalise un bilan de santé : c'est l'occasion pour lui de détecter les faiblesses physiologiques inhérentes à chaque race, ainsi que les pathologies naissantes qui, sans cet acte préventif, peuvent pour certaines être fatales. Il ne faut pas oublier qu'une année, c'est beaucoup dans la vie d'un chien...
Ainsi, chaque individu étant unique, le vétérinaire doit étudier ses facteurs de risque propres (race, âge, activités, vie sociale...) et proposer un programme de vaccination adapté en tenant compte de son mode de vie et des dernières découvertes scientifiques.
Enfin, il convient de signaler que l’efficacité d'un vaccin peut être diminuée si le chien est fortement parasité. Il est donc important de le vermifuger, en prenant bien soin de s'y prendre au minimum deux semaines avant la visite vaccinale, pour être sûr qu'il n'y aura pas d'interaction entre les deux traitements.
Comme tout traitement, la vaccination d'un chien peut s'accompagner d'effets indésirables.
En général, l’injection est parfaitement bien tolérée. Toutefois, on peut observer dans de rares cas une fatigue passagère ainsi qu'un petit œdème (gonflement) au point d’injection, qui disparaît en quelques jours. C'est pourquoi il est recommandé de laisser l'animal au repos pendant les 24 heures qui suivent l'administration du vaccin.
Les vaccins pour chiens sont mis au point selon des procédés très stricts visant à assurer à la fois leur efficacité et leur innocuité. Ainsi, il y a finalement bien plus de risques à ne pas vacciner un chien qu'à le vacciner, d'autant que la plupart des maladies concernées sont encore courantes.
En cas de réticence à l'idée d'infliger à son compagnon un grand nombre de vaccins à la fois, notamment par crainte d'effets secondaires, il est possible de hiérarchiser les injections de la façon suivante :
Le maître ne doit pas hésiter pas à consulter un vétérinaire pour y voir plus clair en faisant le point sur les besoins propres à son compagnon, en fonction de son lieu de résidence et de son mode de vie.
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