Le chien dans les religions

Un chien blanc au côté de moines bouddhistes alignés l'un derrière l'autre.

La présence du chien dans certaines religions du monde antique est largement documentée et montre qu’il était fréquemment associé soit à la mort, soit à la naissance et à la fertilité - parfois même au deux.


C’est nettement moins le cas de nos jours en Occident, du fait de l’hégémonie des cultes monothéistes. Toutefois, même si globalement il a perdu son importance dans la vie spirituelle des croyants, il joue toujours un rôle dans certaines religions orientales – à commencer par l’hindouisme.


Mais quelle vision en ont exactement les principales religions ? Certaines tendent-elles à le distinguer des autres animaux et lui accorder une importance particulière, voire à le vénérer ? D'autres au contraire le diabolisent-ils ? Leur perception de cette espèce a-t-elle évolué au fil du temps ? D'ailleurs, dans quelle mesure les religions ont-elles au fil des siècles influencé la relation des humains avec les chiens ? 

Le chien comme figure liée à la mort

Un Bull Terrier tenu en laisse par la faucheuse

En 1978, lors de fouilles menées sur le site d’Ain Mallaha, actuellement localisé en Israël, des archéologues exhumèrent les restes vieux d’environ 12.000 ans d’une femme enterrée avec son chien.


Cette découverte fut intéressante à plus d’un titre. D’une part, il s’agit d’une des traces de domestication du chien les plus anciennes dont on dispose. D’autre part, le symbolisme d’un tel rituel pourrait aussi constituer l’un des premiers exemples de la présence du meilleur ami de l’Homme dans sa vie spirituelle.


Remontant à l’époque de l’Homme de Néandertal (qui vécut jusqu’à environ 30.000 ans avant notre ère), la pratique consistant à enterrer les morts a en effet toujours eu une forte connotation spirituelle. Dès lors, la présence de cet animal dans cette tombe interroge : a-t-il été sacrifié au cours d’un rite funéraire, ou bien est-il mort au même moment que cette femme ? Dans ce second cas de figure, a-t-il été enterré avec elle par simple commodité, ou bien parce qu’il existait à l’époque un lien entre la figure du chien et la mort ?


De fait, cette association ne date pas d’hier. En effet, on trouve dès le quatrième millénaire avant notre ère de nombreux exemples de cultes ayant établi un lien entre la gent canine et la mort. Certaines civilisations vénéraient même des divinités aux traits canins qui avaient pour fonction d’accueillir, de guider et/ou parfois même de garder les âmes des défunts.  


C’était notamment le cas dans les cultes égyptien, grec et romain. Cette similitude entre eux n’est pas si surprenante, compte tenu des nombreux liens commerciaux ainsi que culturels - et parfois même coloniaux – entre ces grandes puissances de l’Antiquité. Ce qui l’est davantage en revanche, c’est de constater que la place du chien était également du même ordre dans certains cultes orientaux et même dans l’Amérique précolombienne, pourtant isolée du reste de la planète.

Dans l’Égypte antique

Une statue d'Anubis au Musée égyptien du Caire
Une statue d'Anubis

Dieu de la mort et de l’au-delà représenté soit directement sous la forme d’un canidé, soit comme un homme à tête de chien, Anubis fait partie des divinités canines les plus célèbres de l’Antiquité.


Sa représentation visuelle fut particulièrement influencée par la présence du Basenji, du Lévrier Greyhound, du Lévrier Ibizan et du chacal dans le Sinaï, la péninsule égyptienne. Considérés comme des « chiens parias », ceux-ci étaient alors connus pour fréquenter les cimetières à la recherche de nourriture.


Selon Victoria Almansa-Villatoro, docteur en égyptologie et chercheuse à l’université d’Harvard, c’est en raison du sens de l’observation des Égyptiens qu’Anubis s’imposa comme le dieu de la mort et le protecteur des cimetières. Dans un article intitulé « Anubis Was Ancient Egypt’s Jackal-headed Guard Dog of the Dead », elle explique ainsi que « les Égyptiens étaient très perspicaces vis-à-vis de leur environnement. La plupart du temps, les animaux représentant leurs dieux étaient choisis pour une raison bien précise. En l’occurrence, les chacals sont des charognards : on en voyait donc sans doute très souvent rôder dans les cimetières à la recherche de nourriture, voire déterrer des corps et en emporter des membres. C’est probablement de là que vient l’une des épithètes d’Anubis les plus anciennes : "le seigneur de la nécropole". […] Il était donc logique pour les Égyptiens de vénérer un dieu-chacal de la momification, afin d’éviter que des chacals n’endommagent les tombes. »


D'ailleurs, Anubis ne fut pas le seul dieu-chien à hériter du titre de gardien des nécropoles, puisque Khentamentiou et Oupouaout se virent également considérer comme tels. Moins connues, ces deux divinités finirent par être assimilées au culte du premier durant la période de l’Ancien Empire égyptien (environ 2700 à 220 avant J.-C.).

Dans la mythologie gréco-romaine

Une représentation d'Héraclès, Cerbère et Hécate
Héraclès, Cerbère et Hécate

Le chien était également lié à la mort dans la mythologie grecque. En effet, on le retrouvait dans le culte d’Hécate, la déesse de la mort, de la lune et de la magie. En effet, prenant généralement la forme d’une femme à trois corps pour symboliser les frontières et les carrefours (dont elle avait également la charge), cette divinité était le plus souvent représentée aux côtés d’un serpent ou d’un chien.


On suppose que cela s’explique, comme dans la mythologie égyptienne, par la présence de chiens charognards dans les cimetières. D'ailleurs, parmi les offrandes laissées à la déesse au bord des carrefours de la Grèce antique, il était de coutume d’inclure de la viande de chien.


Le meilleur ami de l’Homme était également présent dans les Enfers, le royaume des morts, où les âmes des défunts venaient passer le reste de leur existence avant de sombrer dans l’oubli. En effet, les portes de l’au-delà étaient gardées par Cerbère, le monstrueux chien du dieu Hadès, qui avait pour mission d’empêcher quiconque d’en sortir.


Cette créature qu’Héraclès affronta au cours de ses célèbres 12 travaux figure parmi les personnages les plus célèbres de la mythologie. Il est généralement représenté au cinéma ou dans la bande dessinée sous la forme d’un gigantesque chien à trois têtes, mais dans la Grèce antique, son apparence fluctuait - notamment en fonction du type de support. En particulier, son nombre de têtes pouvait aller d’une seule à une centaine. Par exemple, sur les vases et les gravures, il en possédait seulement deux, mais arborait parfois une queue de serpent. Il n’était pas non plus rare de le voir dessiné avec plusieurs têtes de serpents positionnées soit à côté de ses têtes de chiens, soit sur son arrière-train. Cela n’était pas sans raison, puisque Cerbère n’est autre que la progéniture de deux monstres eux-mêmes à moitié serpent : Échidna et Typhon.


Malgré son apparence monstrueuse, Cerbère n’était pas pour autant un être maléfique. Il faut souligner d’ailleurs que la mythologie grecque ne faisait aucune distinction entre le paradis et l’enfer, et que les actions des vivants n’étaient pas supposées avoir la moindre répercussion dans l’au-delà. La symbolique des Enfers visait surtout à rappeler que, quelles que soient leurs actions, les humains finissaient tous au même endroit : six pieds sous terre. Le chien d’Hadès était donc lui-même l’incarnation d’un fait inéluctable : la finalité de la mort et l’impossibilité d’y échapper.


Cerbère fut également présent dans la mythologie romaine, qui incorporait de nombreux éléments et personnages propres aux cultes de la Grèce.

Dans les religions et les mythes mésoaméricains

Gros plan sur une sculpture de Xolotl
Xolotl

Le chien était également lié à la mort et à l’au-delà dans les cultes de la Mésoamérique précolombienne. À l’instar de Charon dans la tradition grecque ou d’Anubis chez les Égyptiens, il pouvait même y jouer le rôle d’entité psychopompe, c’est-à-dire être chargé d’accueillir et de guider les âmes des défunts - voire de partir à la recherche de celles des personnes continuant à errer sur Terre après leur trépas.


Ce rôle était proéminent chez les Aztèques, qui pensaient d’ailleurs que le Xoloitzcuintle (ou Xolo), une race de chien nu originaire du Mexique, avait été créé par Xolotl, le dieu du feu, de la foudre et de la mort, lui-même souvent représenté sous la forme d’un homme à tête de chien. Le Xolo était couramment employé comme chien de garde pour protéger le domicile contre les esprits maléfiques. Au décès de son propriétaire, il était sacrifié pour pouvoir continuer à protéger l’âme de celui-ci dans le Mictlan, le monde des morts.


Les Aztèques n’étaient d’ailleurs pas les seuls à avoir de telles croyances : le Xolo jouait un rôle similaire dans le royaume tarasque, qui occupait l’actuel état mexicain de Michoacan (dans l’ouest du pays).


Les Mayas considéraient eux aussi le chien comme une entité psychopompe capable de guider les âmes des défunts à travers le Xibalba, le monde souterrain gouverné par les dieux de la mort.


Par ailleurs, ces différents peuples avaient en commun d’avoir hérité des croyances totémiques des Olmèques, la plus vieille civilisation mésoaméricaine, qui occupait le continent d’environ 1500 avant J.-C. à environ 500 avant J.-C. Les Olmèques pensaient que le chien était spirituellement lié au jaguar, leur animal sacré. En outre, ils croyaient qu’un individu pouvait dès sa naissance se retrouver spirituellement lié à un animal ; ainsi, l’existence d’une personne pouvait par exemple être connectée à celle d’un chien. Enfin, des êtres surnaturels appelés « nahuals » étaient capables de se transformer en leur animal-totem - généralement un coyote ou un chien. On retrouve tout ou partie de ces croyances chez différents peuples leur ayant succédé – dont les Aztèques et les Mayas.

Dans l’hindouisme et le zoroastrisme

Un chien noir avec un tika rouge sur la tête, portant une guirlande de tagetes pendant un festival au Népal

L’idée que le chien fasse le lien entre le monde des vivants et celui des morts n’était pas propre aux civilisations occidentales et mésoaméricaines : on la trouvait aussi en Orient.


C’était le cas notamment dans la tradition hindou, où les portes du palais de Yama, le dieu de la mort et de la justice, sont gardées par deux chiens : Sharvare et Shyama. La croyance veut que les défunts doivent passer devant ces deux animaux féroces avant d’être jugés par leur maître. Ce mythe n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui de Cerbère, et pour cause : certains spécialistes estiment que tous ces personnages mythologiques ont en fait les mêmes racines proto-indo-européennes.

Le chien jouait également un rôle similaire dans le zoroastrisme (aussi appelé mazdéisme), l’une des plus anciennes religions monothéistes au monde, qui naquit dans le nord-est du monde iranien au deuxième millénaire avant J.-C. En effet, on y retrouve également un chien chargé de monter la garde devant le paradis – plus précisément devant le pont Chinwad, qui y mène tout droit. Le meilleur ami de l’Homme joue également un rôle central dans la cérémonie du sag-dīd, dont le nom signifie littéralement « vision du chien ». Au cours de ce rituel, un chien à qui l’on appose deux taches artificielles au-dessus des yeux doit fixer du regard le corps d’un défunt pour l’accompagner dans la mort. Il n’est toutefois plus que rarement pratiqué par les adeptes de ce culte, qui au demeurant ne sont que quelques millions dans le monde.

Le chien comme simple pilleur de tombes

Des chiens apparemment errants dans un cimetière

Si de nombreux peuples rattachaient le chien à l’idée de la mort, tous ne lui attribuaient pas pour autant une dimension divine.

 

Par exemple, les Juifs de l’Antiquité voyaient eux aussi des meutes de chiens errer dans les cimetières à la recherche de nourriture, mais considéraient simplement cet animal comme un charognard ne jouant aucun rôle spirituel auprès des défunts.

Le chien comme symbole de fertilité

Une statue de Diane avec deux chiens à ses côtés
La déesse Diane

De façon paradoxale, si le chien était majoritairement associé à la mort et à l’au-delà dans les cultes égyptiens, gréco-romains, mésoaméricains ainsi que dans certaines religions orientales, il était aussi un symbole de fertilité - et continue d’ailleurs de l’être dans quelques religions.


C’était le cas notamment dans la mythologie romaine. En effet, Diane, la déesse latine de la procréation, de la naissance, de la chasse et de la souveraineté, était souvent représentée avec un chien à ses côtés. Le temple qui lui était dédié à Ariccia, dans l’actuelle Italie, était d’ailleurs connu pour prendre en charge des chiennes gestantes et leurs petits. Dans le rite de cette déesse, le meilleur ami de l’Homme n’était donc pas du tout rattaché à l’idée de la mort et de l’au-delà.


De même, dans le shintoïsme, une religion animiste qui se développa au Japon à partir du 4ème siècle avant J.-C., cet animal était - et reste aujourd’hui encore - associé à la fertilité. Il est d’ailleurs de coutume pour les femmes enceintes de se rendre dans un sanctuaire shinto le « jour du chien » (Inu no Hi), qui tombe deux à trois fois par mois, pour prier et se porter chance durant la grossesse.  


Enfin, dans l’hindouisme, le meilleur ami de l’Homme prête ses traits à Sarama, la déesse considérée comme la mère de tous les chiens, qui joue le rôle d’envoyée céleste. La mythologie hindou raconte ainsi qu’Indra, le dieu des tempêtes, l’envoya à la recherche d’un troupeau de vaches sacrées volées par des démons et qu’elle dût les récupérer par la force. Le fort instinct maternel qu’elle démontra dans sa quête fait que les chiens sont associés à des valeurs telles que l’amour, l’empathie et la compassion.

L’émergence du christianisme et de l’islam

Un chien sur un escalier, avec une église en arrière-plan

Le 8 novembre 392, l’empereur Théodose (347-395) fit du christianisme la religion officielle de l’Empire romain. En conséquence de cette décision, les autres cultes furent interdits et progressivement réduits au silence. Considérant que les animaux n’avaient pas d’âme, cette nouvelle religion ne tenait guère le chien en grande estime : cela explique que les superstitions et pratiques cultuelles qui lui étaient liées tendirent à disparaître en Europe au cours des siècles qui suivirent, en même temps que ces cultes.


Le processus se répéta à partir du 15ème siècle en Amérique au moment de la colonisation espagnole. Alors que le chien occupait un rôle important dans les cultes mésoaméricains, son image fut bouleversée par l’arrivée de Christophe Colomb (1451-1506) et des autres conquistadors. En effet, ceux-ci amenèrent avec eux des chiens d’attaque (notamment des dogues et des mastiffs) qu’ils n’hésitèrent pas à employer pour terroriser et soumettre les populations indigènes. L’image du chien se détériora également en raison de la diffusion par les colons du christianisme, qui ébranla les mythes et les croyances animistes.


L’essor de l’islam à partir du 7ème siècle eut un effet similaire sur la perception des chiens au Proche-Orient et au Moyen-Orient. Alors que le zoroastrisme était la religion dominante de la Perse jusqu’à la chute de l’empire sassanide en 651, la conversion de la population au moment des conquêtes arabes entraîna une remise en cause de l’image du chien. En effet, même si l’islam prêche la compassion envers les animaux, elle est loin de les considérer comme des êtres sacrés.


Certes, contrairement à une idée reçue, le chien n’est pas décrit comme un animal impur dans le Coran. Néanmoins, sa perception dans le monde musulman ne cessa de se dégrader au fil des siècles, peut-être en raison de l’amélioration progressive des savoirs concernant les processus de contamination microbienne. Alors qu’il jouait jusqu'alors un rôle important dans les villes du monde arabe en mangeant les déchets pour garder les rues propres, le meilleur ami de l’Homme y fut de plus en perçu comme un animal sale qu’il convenait de tenir à l’écart. Ce phénomène atteignit son paroxysme au 19ème siècle, avec les campagnes d’éradication des chiens errants lancées dans plusieurs grandes villes (notamment Istanbul et Bagdad) pour limiter la propagation des maladies.

Une vision en perpétuelle évolution

Une femme arabe prenant un selfie avec son chien

En Europe, le chien ne retrouva jamais le caractère sacré qui fut le sien dans certains cultes de l’Antiquité, mais sa vision dans le christianisme évolua au fil des siècles - en même temps que son rôle dans la société.


L’idée d’un chien dénué d’âme - et donc entièrement déconnecté du divin – se développa progressivement dans l’Europe chrétienne à partir du 4ème siècle et atteignit son apogée au 17ème siècle. Ce dernier fut en effet marqué notamment par l’émergence de diverses théories matérialistes, telle celle de l’animal-machine formulée en 1637 par le philosophe français René Descartes (1596-1650) dans son Discours de la méthode.


Au fil des siècles, cette vision est cependant devenue de plus en plus éloignée du rôle effectivement tenu par le chien dans la société, compte tenu de l’évolution de celui-ci. Comme il était de plus en plus souvent utilisé en tant que simple animal de compagnie, il devenait difficile d’affirmer qu’il était totalement dénué d’âme.


En tout cas, dès lors qu’on se pose des questions sur l’existence d’une âme chez le meilleur ami de l’Homme, on peut aussi s’interroger sur ce que lui réserve l’au-delà - et donc sur la possibilité d’un potentiel paradis pour les animaux. Si le regard que porte l’Église sur les chiens a évolué positivement au fil des siècles, elle continue néanmoins à rejeter cette éventualité, mais invite toutefois ses fidèles à aimer « toute la création » - ce qui inclut bien évidemment les chiens et les autres animaux.


Dans le monde musulman, l’évolution des mœurs et le nombre grandissant de croyants qui adoptent un chien (en particulier depuis le 20ème siècle) ont également poussé les populations à reconsidérer l’idée erronée voulant qu'il soit un animal impur. En tout cas, la présence d’une âme chez les représentants de la gent canine reste sujet à débat au sein de l’islam : les avis des théologiens divergent tant sur l’existence et la nature de celle-ci que sur ce qui peut leur arriver après la mort. Ainsi, certains considèrent que les chiens sont jugés par Allah après leur trépas, tandis que d’autres estiment que le paradis et l’enfer ne sont accessibles qu’aux êtres humains.


En tout cas, l’islam et le christianisme contemporains n’accordent aucun caractère divin au chien - pas plus d’ailleurs qu’à n’importe quel autre animal. En revanche, une vision animiste du meilleur ami de l’Homme perdure dans certaines régions du monde où ces cultes sont moins présents, voire remis en question. C’est le cas notamment en Asie, du fait de la persistance de nombreux cultes anciens. Il en va de même en Amérique latine : depuis une centaine d’années et en raison de l’évolution des regards portés sur la colonisation, les descendants des populations aborigènes du Nouveau Monde s’interrogent de plus en plus sur les croyances apportées par les Européens. Cela explique qu’une vision spirituelle du chien, plus proche de sa considération totémique précolombienne, émerge de nouveau.

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Les chiens dans la religion
Par Nicolas C. - Dernière modification : 12/09/2020.