Qu’il somnole dans le panier du salon ou se repose recroquevillé à l’ombre du parasol sur la plage, notre compagnon à quatre pattes passe beaucoup de temps à dormir. Mais contrairement à son maître, son sommeil est bien plus haché et discontinu : pour lui, pas de longues grasses matinées au rendez-vous !
Combien de temps un chien dort-il par jour ? Quelles sont les phases de son sommeil ? Qu'est-ce qui peut troubler son sommeil ? Un chien peut-il être insomniaque ou somnambule ?
Le sommeil est un état biologique naturel, momentané et récurrent que l'on retrouve chez la plupart des animaux, et qui se caractérise par une diminution du tonus musculaire et une perte de conscience du monde extérieur. Il s'oppose donc à la phase d'éveil, et se distingue du coma par le fait que l'organisme conserve à la fois ses réflexes et ses capacités sensorielles (vision, ouïe, toucher...).
Le sommeil est un processus complexe dont le rôle est encore mal compris par les chercheurs, mais qui est absolument indispensable au bon fonctionnement de l'organisme. Il est contrôlé par le cerveau et est déclenché par certains facteurs externes tels que la luminosité et la température.
Le sommeil peut sembler une perte de temps. Pourtant, il s'agit en réalité d'une fonction biologique indispensable, à tel point qu'il est impossible de vivre plus de quelques jours sans dormir. Ceci est vrai chez l'être humain, mais aussi chez la plupart des animaux, dont le chien.
Le repos est absolument nécessaire pour la maturation du cerveau du chien, ainsi que pour établir et consolider le réseau neuronal tout au long de la vie. Il s'agit d'ailleurs de son utilité principale, aussi bien chez l'Homme que chez les animaux.
À ce titre, il contribue à une meilleure mémorisation des connaissances, à rendre plus efficace le traitement des informations en général et à faciliter l'apprentissage de tâches nouvelles. Une étude intitulée « The interrelated effect of sleep and learning in dogs (Canis familiaris); an EEG and behavioural study » et publiée dans la revue Scientific Reports en 2017 a d'ailleurs montré que les chiens manquant de sommeil apprennent globalement moins bien que leurs congénères. À l'inverse, les grands dormeurs sont généralement ceux qui retiennent le mieux.
Le sommeil joue également un rôle crucial pour l'organisme dans son ensemble, car il permet de récupérer des efforts, activités et stimulations de la journée.
En effet, pendant cette période, le métabolisme fonctionne au ralenti et la position allongée permet une meilleure circulation du sang : ces deux facteurs accroissent de fait les capacités de récupération de l'organisme. Ainsi, les nutriments se fixent mieux dans le corps, les déchets sont plus facilement éliminés, les plaies cicatrisent plus vite, et les muscles et tissus se reconstruisent plus efficacement. Ces processus se produisent également en phase d'éveil, mais sont alors nettement moins performants.
Le sommeil est également synonyme de réduction des dépenses énergétiques de l'organisme, car il se traduit par un ralentissement du métabolisme et une chute de la température corporelle.
Lorsqu'un chien dort, sa production de globules blancs est accrue. Or, ces cellules sont chargées de lutter contre les infections parasitaires, bactériennes, virales et mycosiques (c'est-à-dire provoquées par des champignons).
Une privation de sommeil se traduit donc à terme par un affaiblissement du système immunitaire, ce qui rend l'animal plus susceptible de développer des maladies infectieuses et/ou de moins bien lutter contre celles dont il souffre déjà le cas échéant. Cela a notamment été prouvé par une étude intitulée « Sleeping to fuel the immune system: mammalian sleep and resistance to parasites » publiée en 2009 dans la revue BMC Evolutionary Biology.
C'est au cours des périodes de sommeil que le cerveau fabrique le plus d'hormones dites de croissance.
Ces dernières jouent tout particulièrement un rôle crucial pendant la croissance du chiot. Elles sont également indispensables à la reproduction, puisqu'elles participent activement au développement des appareils génitaux lors de la phase de puberté, et à leur bon fonctionnement à l'âge adulte. Elles sont aussi impliquées dans certaines étapes de la gestation de la chienne, et participent à la production de lait lors de l'allaitement.
Même s'il ne dort pas autant que le chat, le chien est un gros dormeur, surtout comparé à son maître : entre 12 et 18 heures par jour. La durée exacte varie selon les individus, car la quantité de sommeil nécessaire dépend de différents facteurs.
Comme chez l'être humain, les besoins en sommeil du chien ne sont pas constants tout au long de sa vie : ils dépendent notamment de son âge.
Ainsi, les trois mois qui suivent la naissance correspondent à la période pendant laquelle il dort le plus : entre 18 et 20 heures par jour en moyenne. À cet âge-ci, le sommeil lui permet non seulement de récupérer de toutes les stimulations auxquelles il est soumis, mais aussi et surtout de créer les connexions cérébrales qui lui permettront de devenir un adulte équilibré. Son cerveau n'est en effet pas encore mature à la naissance : il continue de grossir et se développer pendant les premiers mois.
À l'âge adulte, le chien dort "seulement" 12 à 15 heures par jour, cette durée pouvant varier selon différents facteurs tels que la race, le niveau d'activité et l'état de santé de chaque individu.
Enfin, lorsqu'il vieillit, il a des besoins en sommeil accru (entre 16 et 18 heures par jour), car le ralentissement de son métabolisme va de pair avec une fatigue plus rapide en cas d'effort et un temps de récupération plus important. En parallèle, le vieillissement du chien s'accompagne souvent d'un déficit en neurotransmetteurs, ce qui altère la qualité de son sommeil : il dort moins bien et se réveille plus fréquemment.
La taille d'un chien (et donc indirectement sa race) a également une influence importante sur la durée de son sommeil. En effet, les individus de grande taille ont tendance à dormir davantage que les petits. Le Dogue Allemand et le Saint-Bernard sont ainsi connus pour avoir besoin de dormir beaucoup.
Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que la taille de leurs organes et de leurs muscles implique une dépense énergétique plus importante, ce qui nécessite donc un temps de récupération supérieur. Les raisons en sont toutefois moins évidentes que celles liées à l’âge, d'autant qu'il existe des exceptions : le Shih Tzu, le Bouledogue Français et le Carlin ont besoin de beaucoup de sommeil, alors que leur hauteur au garrot ne dépasse pas les 40 cm à l'âge adulte.
Lorsqu’il est malade, blessé ou qu'il sort d'une période de stress, un chien a davantage besoin de sommeil pour récupérer de son état. C’est le cas également lors de fortes chaleurs ou de grands froids, car son métabolisme est davantage sollicité pour réguler sa température corporelle.
La femelle gestante a elle aussi besoin de dormir davantage. C'est particulièrement vrai en fin de gestation, lorsqu’elle commence à souffrir du poids des bébés. Cela continue d'être le cas pendant l'allaitement, car la lactation l'épuise.
Enfin, la quantité de sommeil dépend aussi du niveau d'activité sur le long terme. Ainsi, même si cela peut sembler contre-intuitif, les chiens de travail ou ceux qui pratiquent un sport canin s’épuisent en général moins vite et récupèrent plus efficacement que leurs congénères plus sédentaires : à effort équivalent, ils ont donc des besoins en sommeil moindres.
La domestication du chien et sa vie aux côtés des humains ont influé sur son sommeil : il s'est en effet adapté au rythme de ses maîtres, et dort une bonne partie de la nuit. Dans la nature en revanche, il a plutôt tendance à dormir par périodes courtes tout au long de la journée, et non pas 8 heures d’affilée comme nous. Il en va d'ailleurs de même des canidés sauvages en général.
Les cycles du sommeil d'un chien sont également plus courts que ceux d'un humain : chacun dure environ 45 minutes (contre 90 minutes pour nous), même s'il existe des différences d'une race à l'autre. Entre ces cycles, il est en sommeil léger - voire carrément éveillé - durant environ 40 minutes : il peut alors en profiter pour se déplacer, comme l'indique Joël Dehasse dans son ouvrage intitulé Tout sur la psychologie du chien paru en 2019. Deux cycles peuvent également s’enchaîner sans trêve, pour une durée moyenne d'environ 80 minutes.
Comme chez l'Homme, chaque cycle de sommeil chez le chien comprend deux phases : la phase de sommeil lent et profond, et la phase de sommeil paradoxal. Elles se distinguent notamment par une différence d'amplitude des ondes cérébrales.
Le sommeil lent profond, aussi appelé Slow Wave Sleep (SWS), est la première phase du cycle du sommeil du chien. Il dure entre 10 et 30 minutes environ.
Au cours de cette phase, son corps et son esprit commencent à se détendre. L'activité de son cerveau est ralentie : les ondes cérébrales observables sur un encéphalogramme oscillent donc lentement et avec une grande amplitude. En parallèle, sa respiration est calme et régulière, et son corps immobile, mais il conserve malgré tout son tonus musculaire.
C'est au cours de cette phase qu'il récupère des efforts effectués pendant la journée et que la production d'hormones de croissance est favorisée.
Au terme de la phase de sommeil lent, le chien entre dans une phase de sommeil paradoxal, aussi appelée Rapid Eye Movement (REM), qui dure en général entre 5 et 7 minutes seulement.
Au cours de celle-ci, son cerveau retrouve une activité importante, proche en intensité de celle en phase d'éveil - c'est d'ailleurs ce qui vaut à cette phase de sommeil d'être qualifiée de "paradoxal". Les ondes cérébrales ont alors un rythme rapide et une faible amplitude. Dans le même temps, son corps est inerte et détendu, et ses muscles profonds perdent leur tonus, de sorte qu’il ne pourrait pas se lever.
En revanche, on peut le voir bouger ses muscles superficiels, ses yeux, ses oreilles, sa truffe, les poils de son museau, remuer la queue, ou même pédaler dans le vide. On peut aussi parfois l’entendre gémir, aboyer, couiner, japper ou grogner. Tous ces mouvements s’expliquent par les rêves du chien durant cette phase. Toutefois, les connaissances dont les scientifiques disposent à ce jour ne permettent pas d'interpréter ces derniers. Ainsi, nul ne peut savoir si un aboiement en plein sommeil signifie qu'il s'imagine être en train de défendre son territoire ou en train de jouer.
On constate en tout cas que les activités nerveuses et musculaires observables pendant son sommeil sont plus importantes après des stimuli émotionnels, tels qu'une séance de travail ou d'entraînement, des tensions voire une bagarre avec un autre chien...
À l’état sauvage, un chien a besoin de rester toujours en alerte, même lorsqu’il dort, afin de pouvoir se défendre ou s'enfuir face à un danger potentiel.
Pour cette raison, il est capable de se réveiller bien plus facilement qu'un être humain au milieu d'un cycle de sommeil, en particulier en cas de stimulus extérieur : bruit, odeur, lumière, changement de température, etc. D'ailleurs, quel maître n'a jamais vu son compagnon ouvrir les yeux sitôt qu'une personne s'approche de lui, même s'il semblait profondément endormi l'instant d'avant ?
Néanmoins, comme un humain, un chien se réveille bien plus difficilement en phase de sommeil paradoxal qu'en phase de sommeil profond. En effet, son seuil de réveil est alors 300 fois plus élevé, ce qui signifie qu'il sort alors de son sommeil 300 fois plus difficilement. De plus, il lui faut alors généralement quelques secondes pour reprendre conscience de ce qui l'entoure : pendant ce laps de temps, il peut être confus ou désorienté, voire même réagir avec agressivité. C'est ce qui explique qu'il ne faut jamais réveiller un chien qui dort, car cela pourrait être dangereux s'il s'avère qu'il est alors en plein sommeil paradoxal.
Même quand ils sont domestiqués depuis des siècles voire des millénaires, la majorité des animaux conservent certaines habitudes instinctives de leurs ancêtres.
Le chien ne fait pas exception, et cela s'exprime notamment au moment de s'endormir : il tourne en rond ou creuse un peu le sol, comme pour tasser de l’herbe ou chasser d’éventuels animaux. Spontanément, il se positionne dans un lieu stratégique et « en chien de fusil », de façon à avoir une vue le plus large possible sur ce qui se passe autour de lui, afin de repérer rapidement un éventuel danger.
Néanmoins, il arrive parfois qu'il dorme dans d'autres positions : par exemple en s'allongeant de tout son long sur le ventre. Cette posture souvent adoptée par les chiots ou les chiens hyperactifs permet de bondir facilement pour se retrouver sur ses pattes. Elle n'est toutefois pas idéale pour la qualité du sommeil, car elle ne facilite pas la détente des muscles. Elle n'est donc pas conseillée : s'il dort ainsi, il est préférable de l'inciter à changer de posture en lui proposant un couchage plus adapté (un panier pour chien de forme ronde ou ovale, par exemple).
À l'inverse, s'il dort sur le côté, voire sur le dos avec les quatre pattes en l’air, c’est qu’il se sent suffisamment en sécurité et à l'aise, car il laisse ses organes vitaux exposés. Il a alors toutes les chances de parvenir à se détendre et bénéficier d'un sommeil récupérateur.
Si les troubles du sommeil sont nettement moins fréquents chez le chien que chez l’Homme, ils existent néanmoins. Ils peuvent prendre trois formes différentes :
Tout maître constatant un changement dans les habitudes de sommeil de son chien doit consulter un vétérinaire sans attendre : en effet, de tels troubles ont à terme des conséquences sur sa santé, mais ils sont aussi souvent la conséquence de problèmes neurologiques potentiellement graves. Malheureusement, dans la mesure où son sommeil est par nature haché, il n'est pas toujours facile de savoir si son animal dort plus ou moins souvent que d’habitude.
L’insomnie concerne les chiens qui ne dorment pas suffisamment, se réveillent souvent et/ou n’arrivent pas à trouver le sommeil.
Une des causes possibles d'insomnie chez le chien est un mauvais équilibre de vie. C’est le cas par exemple d’un individu qui, faute de stimulations en journée, passe une bonne partie de cette dernière à dormir pour passer le temps : il n’est alors plus suffisamment fatigué pour se reposer la nuit.
Le manque de sommeil peut aussi être dû à un repas trop copieux et donné trop peu de temps avant l’heure du coucher, car la digestion complique la mise au repos de l'organisme.
Néanmoins, l’insomnie du chien est liée le plus souvent à un problème de santé sous-jacent, tel que :
Pour traiter un chien insomniaque, il faut donc avant tout chercher la cause et régler le problème sous-jacent, du moins si c'est possible. Divers traitements peuvent également être envisagés pour aider l'animal à retrouver le sommeil : des médicaments classiques, des remèdes à base de plantes, des suppléments nutritionnels, de l’acupuncture... Ils peuvent être utiles si la cause sous-jacente n'est pas soignable rapidement, afin de l'aider à trouver malgré tout un peu de repos en attendant.
A l'instar de ce qu'on constate chez les humains, il n’est pas rare qu’un chien dorme davantage certains jours que d’autres. Toutefois, dès lors que sa durée quotidienne de sommeil est excessive de manière récurrente, on parle d’hypersomnie.
Ce trouble du sommeil peut être en lien avec différentes affections telles que :
La narcolepsie est une forme spécifique d’hypersomnie qui peut toucher tous les chiens, mais que l'on retrouve davantage chez certaines races comme le Labrador, le Teckel ou le Caniche. Elle se caractérise par des périodes de somnolence excessive, voire des épisodes d’endormissements soudains, y compris en plein milieu d’une activité.
Comme pour l'insomnie, l'hypersomnie se traite en éliminant la cause sous-jacente, si c'est possible. Il n'existe aujourd'hui aucun traitement permettant de guérir un chien narcoleptique, mais certains médicaments contribuent tout de même à espacer les crises et réduire leur durée.
Le trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) est une pathologie qui se traduit par une absence de baisse du tonus musculaire pendant la phase de sommeil paradoxal.
Le chien peut alors effectuer de véritables mouvements tels que bouger les pattes, ouvrir la gueule comme pour tenter d’attraper quelque chose, se lever et même marcher. Lorsqu’il se réveille ensuite naturellement, il n’est pas désorienté ou fatigué, mais ce trouble peut être dangereux car il est source potentielle d’accidents, étant donné qu'il bouge et se déplace sans avoir conscience de son environnement. Certains médicaments prescriptibles par un vétérinaire permettent toutefois de réduire l'activité physique pendant le sommeil, c'est-à-dire de limiter l'ampleur des mouvements effectués.
Ce trouble du sommeil ressemble beaucoup à du somnambulisme, mais s'en distingue notamment par le fait qu'il se manifeste lors du sommeil paradoxal, et non pendant le sommeil lent profond. À ce jour, aucun chien somnambule n'a jamais été recensé : il semble donc que cette maladie ne soit pas présente chez la gent canine, et même d'ailleurs qu'elle toucherait exclusivement l'espèce humaine.
L'apnée du sommeil est bien connue chez l'Homme, mais elle existe aussi chez la gent canine. Elle se caractérise par des difficultés respiratoires qui surviennent pendant le sommeil et le perturbent. Des ronflements bruyants du chien en sont un des symptômes les plus reconnaissables.
Il s'agit d'une maladie relativement rare, qui touche préférentiellement les individus obèses ainsi que les races de chiens brachycéphales, c'est-à-dire au museau aplati. En effet, compte tenu de cette particularité physique, ces dernières ont souvent des difficultés à respirer et sont prédisposées aux ronflements.
L’apnée du sommeil doit être traitée rapidement, car les difficultés respiratoires qu'elle entraîne peuvent être mortelles. Si la cause est un problème de surpoids voire d'obésité, il est indispensable de chercher à faire maigrir son chien. Si elle est liée à la morphologie de l'animal, une opération chirurgicale du système respiratoire est possible afin de faciliter le passage de l'air vers les poumons.
Même s'il peut théoriquement dormir n'importe où, le chien préfère évidemment un coin calme et confortable, à l’abri des courants d’air et d’une source de chaleur ou de lumière trop importante. Ses préférences peuvent toutefois changer selon les jours et les saisons : un carrelage frais est bien plus attractif en été, tandis qu'un nid confortable, rembourré et bien chaud est préférable en hiver.
Certains individus se sentent plus rassurés lorsqu’ils dorment avec un toit au-dessus de leur tête, comme une niche ou une cage de transport par exemple. D’autres apprécient plutôt un couchage en hauteur (canapé, lit, fauteuil...), car cela leur permet de surveiller plus facilement les environs et de contrôler les allées et venues des membres de la famille. Mieux vaut tout de même éviter de laisser son chien s'installer en hauteur, car il pourrait assimiler cela à une prise de pouvoir sur son maître et remettre en cause la hiérarchie dans la famille. Une exception peut être faite pour les individus dociles et obéissants, mais pour les fortes têtes, mieux vaut opter pour un autre lieu.
Quel que soit l'endroit, le chien a également besoin de suffisamment d’espace pour pouvoir s'installer dans la position qui lui convient le mieux, ainsi que s’étirer et changer de position pendant la nuit s'il le souhaite.
Enfin, dans la mesure où il s'agit d'un être social, son sommeil est généralement de meilleure qualité s’il se repose pas trop loin de son maître ou de congénères qu'il apprécie.
Afin d’améliorer le sommeil de son chien, il est important de le stimuler suffisamment pendant la journée, que ce soit physiquement ou mentalement.
En particulier, même un chien peu actif a normalement besoin d'au moins 30 minutes de promenade par jour, et ce même si un jardin est à sa disposition. Cela lui permet de découvrir de nouveaux lieux, de faire de nouvelles rencontres humaines comme animales (ce qui est indispensable pour sa bonne socialisation), de se dépenser, et donc in fine de mieux dormir la nuit venue. Les besoins en termes de durée et de nombre de promenades varient toutefois grandement d'un individu à l'autre, notamment en fonction de sa race : par exemple, un Border Collie ou un Malamute d'Alaska a plutôt besoin d'au moins deux heures d'exercice chaque jour.
D'autres types d'activités permettent de stimuler son chien physiquement : on peut ainsi par exemple lui proposer des jeux en famille ou avec des congénères, des séances de baignade s'il est à l'aise dans l'eau, des activités plus intenses comme de la cani-rando ou du canirun s'il est plutôt sportif, etc. L'essentiel est d'adapter le type d'exercice à ses capacités physiques : il ne saurait être question de proposer à un Carlin ou un Shih-Poo d'accompagner son maître lors une séance de footing...
La stimulation mentale aide également un chien à trouver le sommeil, car l'activité cognitive nécessite des ressources importantes et donc le fatigue. Il en va ainsi par exemple des activités qui stimulent son odorat, qu'il s'agisse de simples jeux de recherche à la maison ou de compétitions de cavage. Lui apprendre des tours tels que assis, tourne, donne la patte, ou pan t’es mort est également un excellent moyen de stimuler son intellect.
Offrir à son chien une alimentation équilibrée maximise les chances qu'il soit en bonne santé et qu'il dorme ensuite du sommeil du juste. À l'inverse, une ration trop riche en sucres, comme c'est souvent le cas avec les aliments industriels de qualité standard, a tendance à le rendre trop énergique : il peut donc avoir du mal à s'endormir.
De plus, comme chez l'être humain, l'heure des repas joue également un rôle important sur la qualité du sommeil. En effet, un chien qui n'a rien mangé depuis des heures risque d'être réveillé par des crampes d'estomac ou une fringale. À l'inverse, un repas copieux donné tard le soir ne l'aide pas à bien dormir, car la digestion est un processus énergivore incompatible avec une mise au repos de l'organisme.
Enfin, une gamelle d’eau doit être laissée à sa disposition à tout instant, y compris pendant la nuit, car la soif pourrait elle aussi compromettre son repos.
Si les difficultés du chien pour dormir sont d’origine émotionnelle, plusieurs techniques simples peuvent l'aider à se détendre :
La phytothérapie appliquée aux chiens est également une option intéressante pour aider son compagnon à mieux dormir, car certaines plantes sont connues pour leur effet apaisant. C'est le cas par exemple de la marjolaine ou la mélisse, qui sont d'ailleurs souvent utilisés comme compléments alimentaires afin d'améliorer la qualité du sommeil - tant pour l'Homme que pour son meilleur ami.
Toutefois, même s'il s'agit de produits naturels achetables sans ordonnance, il est préférable de se rapprocher d’un vétérinaire spécialisé avant d'en donner à son animal.
On peut aussi se tourner vers des médecines alternatives, comme l’homéopathie, l’acupuncture ou encore le shiatsu pour les chiens.
Même si cela peut sembler une option intéressante, il est fortement déconseillé de donner des somnifères à son chien s'il a du mal à dormir - ou en tout cas de le faire sans avoir consulté au préalable un vétérinaire.
En effet, les médicaments de ce type ne permettent pas de traiter la racine du problème et provoquent de surcroît des effets secondaires potentiellement problématiques. Il existe par exemple un effet d'accoutumance qui peut finir par empêcher l'animal de trouver le repos une fois qu'il arrête d'en prendre.
Si le professionnel juge leur utilisation nécessaire, il peut en prescrire de très faibles doses ou proposer des sédatifs, mais cela se fait généralement en dernier recours : la priorité est d'abord de traiter la cause du trouble du sommeil.
Un chien a besoin de beaucoup et bien dormir tout au long de sa vie, et en particulier au début ainsi qu'à la fin de cette dernière. Tant pour son bien-être que pour sa santé, mais aussi pour sa propre sécurité, il est donc important de ne jamais le déranger pendant son sommeil.
En général, il dort sans problème autant qu'il a besoin ; ni plus, ni moins. Toutefois, il arrive dans certains cas particuliers que ce ne soit pas le cas, et qu'il dorme trop ou pas assez. Porter attention à son sommeil peut alors conduire à identifier d’éventuels problèmes de santé sous-jacents, aux conséquences potentiellement plus graves.
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