Comme pour toute race, et quel que soit le pays où on réside, le prix d’un chiot Husky Sibérien dépend de nombreux paramètres, à commencer par la qualité de l’élevage, son pedigree (c’est-à-dire le prestige de ses ancêtres) et ses caractéristiques intrinsèques – en particulier sur le plan physique.
Par exemple, les chiots issus de lignées de travail sont en général plus chers. Dans un tout autre registre, les chiots noirs et blanc ou gris aux yeux marrons sont moins côtés, et ce sont eux qu’on retrouve généralement dans le bas de la fourchette de prix. À l’inverse, ceux présentant des yeux vairons, bleus, verts ou particolores, ainsi que ceux arborant une couleur de robe rare comme l’agouti, le blanc ou le roux, sont souvent sensiblement plus chers. C’est d’ailleurs ce qui explique que des écarts de prix assez importants peuvent exister au sein d’une même portée.
En revanche, le sexe de l’animal importe normalement peu : toutes choses égales par ailleurs, mâles et femelles sont généralement proposés à un prix identique.
La palette de prix du Husky Sibérien est des plus étendues, allant d’un peu moins de 500 à plus de 1500 euros. Toutefois, la plupart des chiots destinés à la compagnie sont proposés entre 1100 et 1400 euros, et la moyenne est de l'ordre de 1250 euros.
Bien sûr, pour un individu que ses caractéristiques intrinsèques prédisposent aux expositions et/ou à la reproduction, il faut prévoir un montant plus élevé : celui-ci est alors le plus souvent de l'ordre de 1500 à 1700 euros.
En Suisse, il est possible de trouver son bonheur à des prix allant de 1500 à 2000 francs suisses.
Au Canada, on peut trouver des chiots Husky Sibériens moyennant environ 1000 dollars canadiens.
Certains élevages de Husky Sibériens proposent des chiots à des prix sensiblement inférieurs à la moyenne, mais cela ne veut pas forcément dire qu'il s'agit là d'une « bonne affaire ».
En effet, tous les éleveurs ne se valent pas : là où certains sélectionnent soigneusement leurs reproducteurs et offrent à eux et leurs petits une existence idéale (en termes de cadre de vie, d'éducation, de soins...), d'autres ont une approche nettement plus mercantile et sont assez peu préoccupés de la santé mentale et physique des animaux qu'ils proposent à l'adoption.
Il peut donc être utile de dépenser un peu plus pour s'assurer d'obtenir un chiot qui présente des garanties solides sur le plan sanitaire (notamment parce que ses parents ont été scrupuleusement été testés pour éviter au maximum le risque de transmission d'une maladie héréditaire), dont les parents sont parfaitement équilibrés (il a d'autant plus de chances de l'être également) et qui a bénéficié d'une socialisation de qualité dès ses premières semaines de vie. En cas de problèmes, les dépenses vétérinaires et/ou les séances chez le comportementaliste peuvent vite grimper, et atteindre un montant colossal en comparaison de ce qui aura été économisé au moment de l'achat...
En tout état de cause, il ne saurait être question d'acheter un chien auprès d'un éleveur sans avoir au préalable pris la peine de visiter l'élevage, et donc vu les conditions dans lesquelles les chiens naissent et grandissent. Cela permet en outre de rencontrer les parents et de s'assurer qu'ils ont l'air bien dans leur tête, car il y a alors de grandes chances qu'il en aille de même de leurs petits.