Braque d'Auvergne

Braque d'Auvergne

Autres noms : Bleu d'Auvergne
Pays d'origine : France
Groupe : Chien d’arrêt

Qualités du Braque d'Auvergne

Tempérament du Braque d'Auvergne

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Braque d'Auvergne

Avec les enfants

Le Braque d'Auvergne au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
De 12 à 13 ans
Poids de la femelle
De 22 à 25 kg
Poids du mâle
De 22 à 25 kg
Taille de la femelle
De 55 à 60 cm
Taille du mâle
De 57 à 63 cm

Le Braque d'Auvergne : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Braque d'Auvergne

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrixPopularitéDivers

Le Braque d’Auvergne présente un aspect à la fois robuste et noble. Son corps bien proportionné présente un bel alignement, avec une constitution rectiligne – son dos, de la pointe de l’épaule jusqu’à la pointe de la fesse, est de la même longueur que ses membres antérieurs – et une poitrine longue qui descend au niveau de son coude, à mi-hauteur entre le garrot et le bas de ses pattes antérieures. Il est charpenté, fort mais sans lourdeur, ce qui lui confère une allure élégante. Sa constitution solide lui donne notamment la foulée et l’endurance pour lesquelles il est très apprécié à la chasse.

 

À l’avant comme à l’arrière, les pattes sont droites, bien dans l’axe du corps, et les cuisses ainsi que les avant-bras sont bien musclés.

 

La queue est quant à elle attachée assez haut, portée horizontalement et atteint la pointe du jarret. Il arrive aussi qu’elle soit écourtée à la naissance, et ne dépasse alors guère 15 à 20 cm. Cette pratique, la caudectomie, est cependant interdite sur de nombreux territoires dont la France, la Belgique, la Suisse et le Québec.

 

La tête du Braque d’Auvergne est bien équilibrée. Vu de face, le museau est de forme carrée, et sa longueur est égale voire légèrement inférieure à celle du crâne. Il se termine par une truffe de couleur noire et assez forte, qui domine des mâchoires solides et de longueur égale. Par ailleurs, la lèvre supérieure recouvre la lèvre inférieure.

 

Attachées légèrement vers l’arrière du crâne, les oreilles sont tombantes, souples et de texture légèrement satinée.

 

Les yeux sont de couleur noisette foncé, de forme ovale et plutôt grands. Ils donnent à ce chien un regard expressif, franc et doux.

 

Le pelage du Braque d’Auvergne est constitué d’un sous-poil peu dense et d’un poil de couverture court et lisse d’aspect brillant, plus doux que celui des autres braques. Il est de couleur noire mouchetée ou grisonnée de blanc, plus ou moins présent. La tête est noire, mais le museau peu présenter la même panachure blanche que le corps – un liseré blanc est également possible sur le dessus du crâne, prolongeant la couleur du museau. Par ailleurs, la couleur noire du pelage peut tendre vers une teinte bleue, ce qui lui vaut à ce chien l’appellation toutefois peu courante de Braque Bleu d’Auvergne.

 

Il existe aussi des individus dont la robe est de couleur charbon. Cependant, cette variété est rare et n’est pas reconnue par le standard de la race.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est peu marqué chez ce chien : le mâle est certes en moyenne plus grand que la femelle d’une poignée de centimètres, mais il n’est pas particulièrement plus massif.

Taille & poids du Braque d'Auvergne

Taille du mâle
De 57 à 63 cm
Taille de la femelle
De 55 à 60 cm
Poids du mâle
De 22 à 25 kg
Poids de la femelle
De 22 à 25 kg

Standard du Braque d'Auvergne

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Braque d'Auvergne doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Il existe une variété du Braque d’Auvergne qui présente une couleur charbon. Elle n’est toutefois pas reconnue par le standard de la race, et sa rareté fait qu’elle est peu documentée.

Les origines précises du Braque d’Auvergne ne sont pas clairement déterminées. Ce chien existe depuis de nombreuses années et fut très probablement développé en Auvergne, plus précisément dans la région du Cantal, au centre de la France.

 

Dès le 17ème siècle, pour répondre à leurs besoins, les chasseurs français cherchèrent à croiser et à développer des races de chiens d’arrêt à poil ras et lisse, appelés communément « braques » (le terme « braquer » est issu du vocabulaire de la chasse et signifie « pointer » ou « viser »).

 

Le Braque Français est considéré comme leur ancêtre, mais ses propres origines sont incertaines. Il est avéré en tout cas qu’il fut donc à l’origine du développement de différentes races de braques développées dans toutes les régions du pays, dont certaines gagnèrent en popularité, comme le Braque de Gascogne ou le Braque des Pyrénées. Dans le Cantal, le travail d’élevage sélectif donna naissance au Braque d’Auvergne.

 

Selon certains historiens, le Braque d’Auvergne serait l’un des braques les plus anciens – à l’exception du Braque Français lui-même. Toutefois, des hypothèses contradictoires ont été formulées à son sujet.

 

Selon Jean Servier, ancien président du Club des Braques Français, auteur en 1971 de L’Encyclopédie mondiale des chiens, il serait issu de croisements entre le Braque Français, le Braque de Gascogne et le Braque des Pyrénées.

 

En revanche, selon David Hancock, historien des races canines et auteur de l’ouvrage The Heritage of the Dog, publié en 1990, il proviendrait d’une race importée lors du passage des Chevaliers de l’Ordre de Malte en Auvergne au 16ème siècle. Les soldats y auraient développé un chien proche du Braque d’Auvergne, dont il serait le descendant. Cette hypothèse ne fait pas consensus, mais elle est tout de même retenue par certains organismes comme la Réunion des Amateurs du Braque d'Auvergne (RABA), club officiel de la race créé en 1913.

 

Si les origines du Braque d’Auvergne demeurent relativement floues, la plupart des spécialistes s’accordent en tout cas à penser que son développement remonte au début du 18ème siècle.

 

Au début du 20ème siècle, la quasi-totalité des Braques d’Auvergne – sinon la totalité – étaient hébergés en France. La race était relativement rare, quoique très appréciée par ses propriétaires pour ses qualités de chien de chasse, notamment pour le gibier à plumes. En effet, le travail d’élevage ayant conduit à son élaboration lui a conféré un flair excellent et une grande endurance, ce qui lui permet de suivre de longues pistes dans des forêts ou des terrains à la végétation dense. Il se montre en outre polyvalent : il est capable tout à la fois de débusquer, de pister, de pointer le gibier et de le rapporter auprès de son maître. Ainsi, il peut à lui seul remplacer plusieurs chiens spécialisés dans tel ou tel domaine. Son principal défaut est peut-être son allure plutôt lente ; elle implique qu’il travaille en étroite collaboration avec son maître plutôt que de manière indépendante, courant d’avant en arrière. Cela n’enlève rien aux qualités de chasseur qui firent sa popularité en France tout au long du 19ème siècle, ainsi que dans les décennies qui précédèrent la Seconde Guerre Mondiale.

 

Au cours de cette dernière, le Braque d’Auvergne fut comme de nombreuses races de chien françaises menacé d’extinction. En effet, les conflits ainsi que l’occupation d’une partie du territoire français par l’Allemagne firent des ravages parmi la gent canine : nombre de ses représentants furent tués ou abandonnés lorsque leurs propriétaires n’avaient plus les ressources nécessaires pour s’en occuper.

 

Toutefois, au terme des hostilités, un passionné, André de Tournay, parvint à localiser un peu plus de 20 spécimens dans différents endroits du pays. Ces derniers furent à l’origine de plusieurs lignées et jouèrent ainsi un rôle essentiel dans le renouveau de la race.

 

Le travail de renaissance de la race effectué après-guerre par M. de Tournay permit sa reconnaissance en 1955 par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), qui coordonne les organismes officiels de plus d’une centaine de pays – dont la Société Royale Saint-Hubert (SRSH) belge, la Société Cynologique Suisse (SCS) et la Société Centrale Canine (SCC) française. Cette dernière avait toutefois pris l’initiative de reconnaître le Braque d’Auvergne dès 1913.

 

Le prestigieux et influent Kennel Club britannique mit nettement plus de temps à en faire de même, puisqu’il lui fallut attendre l’année 2016.

 

En 1987, un premier article au sujet de cette race de chien fut publié dans le magazine nord-américain Gun Dog Magazine. Pour autant, on ne sait pas exactement à quand remontent les premières importations de Braques d’Auvergne aux États-Unis. Quoi qu’il en soit, elles furent probablement tardives et limitées en nombre. En 2016, un nouvel article fut publié dans la même revue au sujet des recherches sur les origines de l’implantation de ce chien dans le pays, après que des passionnés aient mené l’enquête auprès de Nelson Hooe, un des premiers propriétaires avérés dans le pays.  

 

En tout cas, la reconnaissance du Braque d’Auvergne en Amérique du Nord est encore incomplète. Il est reconnu par le United Kennel Club (UKC) depuis 2006 ainsi que par le Club Canin Canadien (CCC), mais il n’en est rien du côté de l’autre organisme de référence aux États-Unis, l’American Kennel Club (AKC).

Encore aujourd’hui, le Braque d’Auvergne est le plus souvent élevé pour devenir un chien de chasse. Cependant, son caractère affectueux, doux et patient ainsi que son intelligence en font aussi un excellent animal de compagnie, et il est de plus en plus populaire en tant que tel. De fait, il s’intègre parfaitement à la vie de famille, tâche généralement de faire plaisir à ses humains et se montre très loyal à leur encontre.

 

Il affectionne tout particulièrement les enfants de tous âges et se montre affectueux et joueur tant qu’ils ne sont pas chahuteurs à l’excès. Il convient cependant de ne jamais perdre de vue qu’un chien – quelle que soit sa race – ne doit jamais être laissé seul avec un tout petit, hors de toute surveillance par un adulte.

 

La contrepartie de sa proximité avec les siens est qu’il supporte très mal la solitude et a besoin d’être le plus souvent possible en compagnie de ses humains. S’il est laissé seul trop longtemps, il peut rappeler sa présence en devenant destructeur ou particulièrement bruyant. Il va donc sans dire qu’il n’est pas adapté aux personnes absentes des journées entières, voire plus. Le lien étroit qu’il entretient avec ses maîtres fait aussi qu’il se montre très sensible aux remontrances et est facilement affecté par d’éventuelles punitions.

 

Il n’y a pas que les humains de sa famille que le Braque d’Auvergne est enclin à apprécier. En effet, s’il peut se montrer timide au premier abord avec les étrangers, il les traite rapidement comme de nouveaux amis, d’autant qu’il est totalement dépourvu d’agressivité. Prêt à accueillir affectueusement les nouveaux venus, il pourrait même avoir tendance à suivre un intrus plutôt qu’à défendre son foyer ou son territoire : il ferait donc un piètre gardien. Il est cependant tout à fait capable de donner l’alerte lorsqu’il entend quelque chose d’inhabituel.

 

En tout cas, il n’est pas du genre à aboyer du matin au soir, s’exprimant seulement lorsqu’il a de bonnes raisons de le faire : donner l’alerte, exprimer son ennui, rechercher l’attention ou exprimer une quelconque anxiété.

 

Lui faire partager son foyer avec un congénère est un excellent moyen de réduire le risque qu’il ne souffre de l’absence de ses maîtres. En effet, une telle cohabitation se passe généralement très bien, et il apprécie grandement de ne pas vivre seul.
En revanche, son instinct de chasseur est trop ancré en lui pour envisager de le faire cohabiter pacifiquement avec un autre animal de compagnie plus petit que lui, comme un oiseau, un rongeur ou même un chat : à moins d’avoir été élevé avec dès son plus jeune âge, il y a toutes les chances qu’un jour ou l’autre il finisse par s’en prendre à lui. Ce trait de caractère implique aussi qu’il vaut mieux le tenir en laisse lors des sorties dans des endroits où il est fortement susceptible de croiser des petits animaux, et où il serait dangereux qu’il se lance à leur poursuite.

 

C’est d’autant plus vrai qu’il ne manque pas d’énergie, au point d’ailleurs d’avoir besoin de se dépenser au moins une heure chaque jour pour être bien dans ses pattes et dans sa tête. Son endurance lui permet toutefois d’aller bien au-delà, lui qui est capable de poursuivre une proie sur des kilomètres. L’idéal est donc de prévoir de longues promenades incluant des moments durant lesquels il peut courir librement en toute sécurité, a fortiori s’il n’a pas l’occasion de pratiquer la chasse. Ce chien est en tout cas parfaitement adapté à un maître actif, qui aime les sorties jogging, vélo ou randonnée, et ne demande pas mieux que d’emmener alors son animal avec lui – à condition toutefois de le tenir en laisse lorsque cela s’impose.

 

Un autre excellent moyen de lui permettre de dépenser son énergie est de l’entraîner à un ou plusieurs sport(s) canin(s). Son intelligence et sa propension à se montrer coopératif trouvent notamment parfaitement à s’exprimer dans les épreuves d’agility et d’obéissance. Plus largement, elles impliquent qu’il est assez aisé de l’entraîner à tous types d’activités et de lui apprendre différentes tâches.

 

Au passage, si ses pérégrinations conduisent à passer près d’une étendue d’eau dans laquelle il peut se baigner en toute sécurité, il ne faut pas s’en priver : il aime l’eau – il est même bon nageur – et apprécie généralement de faire trempette dès que l’occasion lui en est offerte.

 

Quoi qu’il en soit, son niveau d’activité élevé fait que la vie en appartement ne convient pas au Braque d’Auvergne. Même une maison avec seulement une petite cour serait probablement insuffisante pour le rendre heureux : le cadre de vie idéal pour lui est clairement une maison avec un grand jardin clôturé, même si ce dernier ne saurait remplacer de longues promenades quotidiennes pour satisfaire son besoin de se dépenser.

Le Braque d’Auvergne est réputé pour son intelligence et la douceur de son tempérament. Il est en outre désireux de plaire à ses maîtres, si bien qu’il réagit de manière positive à l’entrainement : il apprend rapidement et est globalement un chien facile à éduquer.

 

Encore faut-il user des bonnes méthodes. En effet, sa sensibilité implique qu’il est fortement déconseillé d’user de la contrainte voire de la punition : cela aurait toutes les chances de mettre à mal la confiance qu’il accorde normalement à son maître adoré. Les méthodes positives d’éducation canine positive, fondées sur la répétition, la gratification et les récompenses, sont en revanche très efficaces pour exploiter pleinement le grand potentiel de cet animal.

 

En effet, son naturel obéissant et coopératif fait qu’il n’est pas difficile à entraîner à la chasse, aux sports canins, ni d’ailleurs à quelque tâche que ce soit. C’est d’autant plus vrai qu’il est toujours ravi de partager des activités avec son maître : contrairement à de nombreuses races, il préfère largement travailler en complicité avec celui-ci que de manière indépendante. Il représente donc un choix idéal pour qui aime passer du temps à éduquer son compagnon et travailler de concert avec lui, qu’il s’agisse de chasse ou de sport canin. Il fait par exemple un excellent candidat pour les compétitions d’agility et d’obéissance. Son odorat peut aussi trouver à s’employer dans les épreuves de pistage, mais sa vitesse relativement lente limite son potentiel en la matière.

 

Pour que les choses se passent au mieux, il est important de fixer des règles dès son plus jeune âge quant à ce qu’il a le droit ou pas de faire. Il n’est pas d’un naturel particulièrement têtu, et se montre même plutôt tout à fait obéissant, mais autant s’y prendre lorsqu’il est le plus malléable et réceptif : l’assimilation des règles n’en sera que plus facile et rapide. Par ailleurs, il les assimile d’autant plus facilement qu’elles sont les mêmes d’un jour à l’autre ainsi qu’entre les différentes personnes du foyer : pas question que Monsieur autorise aujourd’hui ce que Madame interdisait la veille.

 

Par ailleurs, apprendre à son chien à rester seul doit faire partie des priorités dans l’éducation d’un Braque d’Auvergne. En effet, comme il aime la compagnie et est enclin à l’anxiété de séparation, il faut l’habituer à supporter les absences de sa famille sans se mettre dans tous ses états.

 

L’apprentissage du rappel gagne également à être entamé de manière précoce, afin de pouvoir le laisser évoluer sans laisse lorsque les conditions le permettent, en limitant le risque qu’il devienne sourd aux ordres de son maître lorsqu’il voit ou sent un petit animal qui passe par là.

 

Il faut également veiller à canaliser rapidement sa tendance à mastiquer ce qui se trouve à sa portée, en l’orientant vers des jouets adaptés. Cela permet d’une part d’éviter le risque de dégradations, et d’autre part qu’il ne se blesse.

 

Enfin, comme tout chien, il ne faut pas attendre pour lui offrir une socialisation de qualité dès ses premiers mois. En lui permettant de rencontrer tous types d’humains, de congénères et de représentants d’autres espèces, mais aussi d’être confronté à une multitude de situations différentes dans divers endroits, on en fait un compagnon à l’aise en toute circonstance, épanoui dans son environnement et parmi les humains.

Le Braque d’Auvergne est globalement un chien robuste, qui présente en général peu de problèmes de santé. Son espérance de vie de 12 à 15 ans est tout à fait honorable compte tenu de son gabarit.

 

Par ailleurs, il est assez souple en termes de climat, capable de s’accommoder aussi bien des chaleurs estivales que du froid hivernal des climats tempérés ou méditerranéens. S’il est amené à dormir en extérieur lorsque les températures sont basses, une niche est nécessaire pour lui permettre de s’abriter. En tout état de cause, sa fourrure n’est pas adaptée à des températures polaires.

 

Toutefois, il est comme tout chien davantage prédisposé à certaines maladies, qui sont en l’occurrence :

  • la dysplasie de la hanche, dont l’apparition peut être favorisée par une prédisposition héréditaire, et qui correspond à une malformation de cette articulation. Elle entraîne des douleurs, des boiteries, ainsi que de l’arthrose lorsque l’animal vieillit ;
  • la luxation de la rotule, qui est une malformation de l’articulation du genou conduisant la rotule de sortir de sa position. Probablement héréditaire, elle provoque une boiterie plus ou moins forte. Elle peut nécessiter une intervention chirurgicale dans les cas les plus graves, même si la réussite de cette dernière n’est pas garantie ;
  • la sténose aortique, une malformation cardiaque probablement héréditaire qui se traduit par un diamètre réduit de la base de l'aorte. Elle entraîne à terme une insuffisance cardiaque, qui peut se manifester par exemple à travers un état de faiblesse générale, et augmente également le risque de crise cardiaque. Elle n’est pas guérissable, mais des médicaments permettent de diminuer les effets de l’insuffisance cardiaque et donc d'améliorer l'espérance de vie ;
  • l’atrophie progressive de la rétine, qui correspond à une dégénérescence de cette dernière et qui est d’origine héréditaire. Elle touche les deux yeux et provoque une perte progressive de la vue du chien ;
  • la dilatation-torsion de l’estomac, qui touche principalement les races à large poitrine et survient lorsque l’estomac se plie sur lui-même, ce qui bloque l’évacuation des gaz et perturbe la circulation sanguine. Elle est fatale si un vétérinaire n’intervient pas rapidement ;
  • les otites, infections auriculaires favorisée par la forme pendante de ses oreilles.

 

Un certain nombre des affections auxquelles la race est prédisposée étant ou pouvant être d’origine héréditaire, l’adoption auprès d’un éleveur de Braque d’Auvergne de qualité peut s’avérer déterminante pour obtenir un chiot en bonne santé, et qui le reste – en plus d’avoir été bien sociabilisé dès ses premières semaines. En effet, un professionnel digne de nom veille à faire effectuer systématiquement des tests génétiques à ses reproducteurs, afin d’écarter ceux qui risqueraient de transmettre à leur descendance telle ou telle affection héréditaire. Il doit donc être en mesure de présenter les résultats desdits tests, ainsi que le carnet de santé du chien, attestant des vaccins administrés et utile pour prévoir les prochains à effectuer - ainsi que les rappels. En parallèle, un certificat établi par un vétérinaire permet d’attester de la bonne santé de l’animal lors de son adoption.

 

Une fois cette dernière effectuée, il est important que le nouveau maître respecte la croissance de son protégé : tant que ce dernier n’a pas atteint sa taille adulte, ce qui se produit aux alentours de ses deux ans, il faut lui éviter des efforts physiques intenses ou des exercices trop éprouvants et trop longs. Cela permet à la fois de réduire à court terme le risque de blessures, et à plus long terme celui de séquelles ou de malformations au niveau de ses os ou ses articulations, particulièrement fragiles tout au long de cette période.

 

Enfin, un moyen de garder son chien en bonne santé absolument incontournable est de l’emmener régulièrement chez le vétérinaire pour un bilan de santé complet – au moins une fois par an, et même davantage lorsqu’il vieillit. Cela permet de prévenir ou déceler au plus tôt d’éventuels problème de santé, en plus d’offrir l’occasion de lui faire effectuer ses rappels de vaccins.

 

Il ne faut pas non plus négliger sa protection contre les puces, vers, tiques et autres indésirables, en renouvelant ses traitements antiparasitaires tout au long de l’année, chaque fois que cela est nécessaire. C’est tout particulièrement crucial pour un individu qui passe beaucoup de temps, que ce soit dans le cadre de la chasse ou d’autres activités.

Comme son sous-poil est peu épais et son poil de couverture est court, le pelage du Braque d’Auvergne nécessite peu d’entretien : une courte séance de brossage à l’aide d’une brosse à poils souples une fois par semaine suffit à le maintenir en bonne santé, brillant, lisse au toucher, d’autant que sa perte de poils est peu prononcée.

 

Lors des périodes de mue, au printemps et à l’automne, elle l’est nettement plus, si bien qu’un brossage plus fréquent s’impose. Néanmoins, 2 ou 3 fois par semaine doivent normalement suffire. Après le brossage, il est possible de lustrer son poil à l’aide d’un chiffon doux et propre, pour le rendre un pelage encore plus brillant.

 

Il n’est pas nécessaire ni recommandé de lui faire prendre un bain trop fréquemment : 3 à 4 fois par an est normalement amplement suffisant, à moins bien sûr qu’il ne se soit particulièrement sali. Quoi qu’il en soit, il convient d’utiliser systématiquement un shampoing destiné à la gent canine.

 

Ses oreilles pendantes nécessitent davantage d’attention, car leur forme les rend propices aux otites. Il est donc important de chaque semaine les examiner et les nettoyer à l’aide d’un chiffon propre légèrement humidifié, afin de prévenir le risque d’infection.

 

Ses yeux doivent aussi faire l’objet d’une certaine attention. La séance d’entretien hebdomadaire doit être l’occasion de les examiner, et de les nettoyer délicatement avec un chiffon humidifié dans le cas où des saletés y sont présentes.

 

Quant à ses griffes, une activité physique régulière répondant à son besoin d’activité assez élevé permet normalement de les limer de manière naturelle. Toutefois, cela ne dispense pas de vérifier de temps à autres que c’est effectivement le cas. En revanche, si son âge ou un problème de santé l’empêche d’être suffisamment actif, il est généralement nécessaire de les tailler toutes les 6 à 8 semaines pour éviter qu’elles ne soient trop longues et finissent par le gêner, voire se cassent et le blessent.

 

La première fois, une visite chez un toiletteur professionnel peut être une bonne manière d’apprendre les gestes d’entretien d’un Braque d’Auvergne, afin d’opérer de manière à la fois efficace et sécurisée, en limitant les risques de lui faire mal. De son côté, il se tient plus tranquille et se montre plus coopératif durant les soins s’ils font partie de son quotidien dès son plus jeune âge : il est donc recommandé de l’exposer à des manipulations délicates dès son plus jeune âge.

 

C’est d’autant plus vrai qu’il est également judicieux de prendre l’habitude de l’examiner après chaque long moment passé en extérieur (en particulier par exemple après une partie de chasse), afin de détecter d’éventuelles blessures, épines, parasites, épillets...

Le Braque d’Auvergne n’est pas difficile à nourrir, et une nourriture industrielle de qualité est parfaitement appropriée. Cependant, il convient bien entendu d’adapter la nourriture fournie à son poids, son âge et son niveau d’activité physique.

 

Ce dernier peut d’ailleurs varier au cours du temps, et son alimentation doit alors être ajustée en fonction. C’est particulièrement vrai s’il est utilisé dans le cadre de la chasse, car il dépense davantage d’énergie dans les périodes en question. Pour qu’il puisse tenir le coup et être à la hauteur des attentes, il est alors impératif d’accroître la quantité de nourriture qui lui est donnée. Bien sûr, une fois la saison de la chasse achevée, les rations doivent être ramenées à leur niveau habituel, au risque qu’il développe de l’embonpoint.

 

En effet, même si le Braque d’Auvergne n’est a priori pas particulièrement sujet à l’obésité, aucun chien n’est à l’abri – a fortiori s’il a été stérilisé. Il est donc de la responsabilité de son maître de non seulement lui fournir une alimentation adaptée, mais aussi de le peser tous les mois afin de suivre l’évolution de sa courbe de poids. En cas de variation importante qui se confirme voire s’accentue sur plusieurs mesures d’affilée, il est impératif de consulter un vétérinaire : le problème pouvant avoir une cause autre qu’alimentaire (par exemple une maladie, la réaction à un traitement, etc.), seul un professionnel de santé peut déterminer de manière fiable son origine et indiquer comment y faire face.

 

Prendre l’habitude de lui donner de la nourriture destinée aux humains aurait de grandes chances de conduire à une telle prise de poids : à moins bien sûr de veiller scrupuleusement à sélectionner des mets qui présentent réellement un intérêt nutritionnel pour lui, il y a peu de chances qu’elle corresponde à ses besoins. Autrement dit, il risquerait fort de développer des carences dans certains nutriments et/ou des excès dans d’autres – sans même parler du risque des aliments que les humains apprécient, mais qui sont toxiques pour leurs compagnons.

 

La cohérence entre les besoins nutritionnels du chien et la nourriture qu’il reçoit est particulièrement déterminante lorsqu’il est encore jeune et en pleine croissance. En effet, une alimentation trop pauvre serait susceptible de retarder cette dernière, tandis qu’une alimentation trop riche pourrait le faire grandir encore plus rapidement - avec à la clef des risques de blessures au niveau de ses os et articulations, mais aussi et surtout de séquelles et/ou de malformations. 

 

Par ailleurs, qu’il soit chiot ou adulte, l’idéal est de nourrir le Braque d’Auvergne en au moins deux repas, idéalement l’un servi le matin et l’autre le soir. Mieux vaut d’ailleurs qu’ils lui soient donnés à heure fixe, car il constate ainsi qu’il peut compter sur son maître pour le nourrir sans qu’il ait à réclamer. Cela renforce l’indispensable relation de confiance qui doit exister entre les deux, et réduit la probabilité qu’il ne se mette à quémander en journée (par exemple des restes de table), puisqu’il sait qu’une deuxième collation l’attend plus tard.

 

Diviser sa ration en plusieurs repas réduit aussi grandement le risque de dilatation-torsion de l’estomac auquel il est prédisposé. Faire en sorte que ces derniers soient pris dans le calme, et ne soient pas précédés ou suivis d’efforts physiques intenses dans l’heure qui précède ou dans celle qui suit, y contribue aussi fortement.

 

Enfin, comme pour n’importe quel chien, il faut laisser en permanence une gamelle d’eau fraîche à disposition du Braque d’Auvergne. S’il est employé pour des parties de chasse, il faut alors prévoir d’emporter de grandes quantités, pour éviter toute déshydratation ou qu’il aille s’abreuver dans des eaux stagnantes.

Le Braque d’Auvergne est développé depuis ses origines comme chasseur, et c’est aujourd’hui encore un rôle dans lequel il est très apprécié. Son excellent flair, sa prédisposition à se mettre en posture d’arrêt, son intelligence ainsi que son naturel obéissant et coopérant en font un excellent compagnon de chasse. Il se montre polyvalent tant en termes de gibier poursuivi que de terrain.

 

Cependant, son caractère affectueux, sa sociabilité, son intelligence et sa docilité le rendent également très agréable comme simple animal de compagnie (sous réserve d’être en mesure de satisfaire son besoin d’espace et d’activité), et c’est désormais un rôle dans lequel il est courant de le retrouver.

 

Son intelligence et son désir de faire plaisir et de coopérer lui permettent également d‘exceller dans certaines disciplines de sport canin, notamment l’obéissance et l’agility. En revanche, sa foulée plutôt lente limite sa capacité à s’illustrer dans celles exigeant de la rapidité.

 

Enfin, s’il ne manque pas de se faire entendre lorsqu’il remarque quelque chose d’inhabituel, son absence totale d’agressivité le discrédite totalement comme gardien : il a davantage tendance à faire ami-ami avec les intrus qu’à les faire fuir.

Qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle, le prix d’un chiot Braque d’Auvergne se situe généralement entre 650 et 1100 euros. La moyenne se situe autour de 800 euros, sans différence sensible entre mâles et femelles.

 

Il est toutefois difficile à trouver en dehors de son pays d’origine, la France – même dans les pays limitrophes de ce dernier.
Il en va de même en Amérique du Nord, même si on trouve une poignée d’éleveurs au Canada et aux États-Unis.

 

Une importation depuis la France est donc parfois la solution la plus adaptée pour éviter d’éventuels délais d’attente et disposer d’un maximum de choix. Il faut toutefois alors prendre en compte que différentes dépenses viennent s’ajouter au prix d’achat du chiot : coût de transport, frais administratifs, etc. En outre, il faut bien sûr veiller à connaître et respecter la réglementation concernant l’importation d’un chien depuis l’étranger.

 

En tout cas, quel que soit l’endroit, le prix demandé varie en fonction du prestige de l’élevage, de la lignée dont l’animal est issu, mais aussi et surtout de ses caractéristiques intrinsèques – en particulier sa plus ou moins grande conformité au standard. Ce dernier point explique d’ailleurs qu’il existe parfois des écarts notables au sein d’une même portée.

En France, la popularité du Braque d’Auvergne est relativement stable sur la longue durée, et ce depuis au moins le début des années 70 : on compte ainsi autour de 350 inscriptions par an au Livre des Origines Français (LOF). Ce nombre connaît quelquefois quelques pics autour de 500 naissances annuelles, comme ce fut le cas par exemple au milieu des années 70. A l’inverse, il n’est jamais descendu durablement en dessous des 250.

 

Si le Braque d’Auvergne jouit d’une relative popularité dans son pays d’origine, il ne s’est en revanche que peu exporté et diffusé en dehors, même au sein des pays limitrophes de la France.

 

En Suisse, par exemple, les statistiques de la base de données Amicus montrent que sa population se limite à une trentaine d’individus.

 

En Belgique, il se fait tout aussi discret, comme en atteste d’ailleurs l’absence d’élevages sur le sol national.

 

Le même constat peut être fait par exemple en Italie, où les statistiques de l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI) font état d’une dizaine d’inscriptions par an en moyenne au cours des années 2010, ou encore en Espagne, où la Real Sociedad Canina de España (RSCE) ne comptabilise qu’une seule naissance entre 2014 et 2019.

 

Il existe une poignée d’élevages au Canada et aux États-Unis, mais le Braque d’Auvergne demeure également difficile à trouver dans ces pays.

Malgré son importation tardive en Amérique, et plus largement sa faible présence dans le monde anglo-saxon, le Braque d’Auvergne connut un moment de gloire en 1961 lors de son apparition dans le film Les Désaxés (The Misfits), aux côtés de Marylin Monroe et de Clark Gable. Le film connut un succès limité lors de sa sortie, mais offrit au moins à la postérité de très beaux clichés pris pendant le tournage montrant la célèbre actrice et le chien.

Élevages de Braques d'Auvergne

Trouvez un élevage de Braque d'Auvergne près de chez vous !
Voir les élevagesRéférencer votre élevage

Avis & conseils

mon bleu d'Auvergne vient d'être endormi, c'est très tres dur il avait 12 ans - il avait eu le prix d'excellence tellement il etait magnifique.
c'est une race extraordinaire en ce qui me concerne.

   
Par gaufreteau martine

Un bon chien d'arret

0    0
Par rahil

Salut , moi aussi j' ai un braque bleu d' auvergne il a 12 ans ses si gnetille ,adorable ! ses un chien calme mais parfois sa demande beaucoup d' affections ! ses l' amour de vie depuis que je l' ai je me sans bien ! je lui ai appris a donne les deux patte ses passe comme une lettre a la poste ! Génial , mais je ne pourrais pas faire sans elle , ses si attachant ses chien la Bisous au braque bleu d' auvergne !!! :D

0    0
Par pretty59

Bonjour , j'ai un braque bleu d'auvergne qui le 29 septembre aura 6 ans et bien je peux vous dire qu'il n'y a pas de chien plus adorable ! Avant de l'avoir dans ma vie j'avais la phobie des chiens et le jour où il m'a choisi ce fut l'amour fou ! notre chien nous donne un amour inconsiderable et notre vie est bien plus belle avec lui ! Il nous fait autant rire qu'il nous touche, il tient beaucoup ā sa famille ! Cet race de chien n'est qu'amour et je conseil à toute personne voulant u n chien d'adopter un braque bleu d'auvergne. Je pense que toutes les personnes ayant un braque d'auvergne le confirmera ! Bien ā vous amateur de toutou :)) et bisous ā nos amis les chiens !

0    0
Par Sandy

j'adore cette race c'est la plus belle. j'en ai 3 enfin plus que 2. mon chien a ll et mort il y a 1 ans le 2 et mon vieux chien ordos agé de 11 ans et mon chiot drago de 3 mois.Il son marrant et calme et un regard trés malin gros bisous a tout les bleu d'auvergne

0    0
Par charles
Partager un avis ou des conseils

Toutes les races de chiens

Par lettre :
Par pays :
Par type :