L'hiver peut être l'occasion de profiter de toutes sortes d'activités avec son chien, et éventuellement d'en découvrir de nouvelles pour passer de beaux moments ensemble. Balades dans la neige, luge, ski, raquettes... : ce n'est pas le choix qui manque !
Néanmoins, c'est aussi une saison au cours de laquelle il est exposé à différents risques potentiellement graves pour sa santé - le principal étant le froid, mais c'est loin d'être le seul.
Voici les 10 principaux dangers pour un chien pendant l'hiver, ainsi que quelques conseils pour les éviter.
L'hypothermie est probablement le plus évident des risques auxquels un chien est exposé pendant l'hiver, en raison des températures particulièrement basses et des conditions météorologiques potentiellement mauvaises : neige, vent, pluie, gel...
Elle survient lorsque sa température corporelle descend en-dessous de 37°C, au lieu des 38 à 39°C habituels : cela entraîne en effet des dysfonctionnements plus ou moins sévères dans l'organisme. Si rien n'est fait pour y remédier rapidement, elle peut causer des séquelles irrémédiables, voire entraîner le décès en quelques heures à peine.
Il est vrai que dans l'ensemble, le chien est mieux protégé du froid que l'humain, en raison de sa rusticité et de son pelage épais faisant office de manteau naturel. Néanmoins, il n'est pas pour autant à l'abri d'une hypothermie, en particulier s'il est exposé au froid et/ou au vent pendant longtemps sans avoir la possibilité de se réchauffer. Bien sûr, un individu doté d'un pelage court ou ras - voire qui n'a pas du tout de poils - est plus à risques, mais n'importe quel chien peut être touché.
Le meilleur moyen de prévenir ce risque est de faire porter un manteau à son chien quand cela s'avère utile, afin de le garder au chaud et le protéger des intempéries. Pour autant, cela ne dispense pas d'éviter de le laisser longtemps exposé au froid et au mauvais temps, et d'être attentif pour déceler au plus tôt d'éventuels signes d'hypothermie. Le cas échéant, il faut aussitôt le mettre à l'abri et tenter de le réchauffer, à l'aide par exemple de couvertures ou d'un bon repas chaud.
Une engelure survient lorsqu'une zone du corps est tellement exposée au froid que la circulation sanguine ne s'y déroule plus correctement. Il en résulte alors des douleurs locales, une perte de sensibilité et/ou une rougeur. Ce sont les pattes, les oreilles et/ou le museau qui sont le plus touchés, car ces zones sont naturellement plus froides et plus exposées que le reste du corps. Une engelure peut toutefois survenir n'importe où.
Dans les cas graves, elle évolue vers une gelure, c'est-à-dire une brûlure profonde des tissus à cause du froid. Même s'il est rare, un tel cas de figure n'en demeure pas moins problématique, car le chien risque alors de souffrir de séquelles irréversibles : la perte de sensibilité peut devenir permanente, et les tissus atteints se nécroser après être devenus noirs. Une amputation est alors nécessaire pour éviter une gangrène.
Si jamais l'on soupçonne une engelure ou une gelure, le mieux à faire est de réchauffer progressivement la zone touchée (notamment en l'enveloppant dans une couverture chaude) pour restaurer la circulation normale du sang. Si au bout de quelques dizaines de minutes elle reste froide et ne retrouve pas sa couleur habituelle, ou bien si la peau prend une teinte noire inquiétante, mieux vaut se rendre sans attendre chez un vétérinaire.
Il n'existe pas de solution infaillible pour empêcher son compagnon d'avoir des engelures en hiver. Comme pour l'hypothermie, la règle numéro 1 est d'éviter de le laisser dehors trop longtemps. Il est également recommandé de lui faire porter des chaussures pour chien quand il fait froid : cela évite que ses pattes et ses coussinets soient en contact direct avec de la neige, des surfaces gelées ou même tout simplement un sol très froid.
Comme pour un humain, l'arrivée de l'hiver correspond généralement pour un chien à un risque accru d'infections virales et bactériennes en tout genre. Ceci s'explique notamment par le fait que son système immunitaire est moins efficace quand il fait froid, et que certains microbes (notamment les virus) ont tendance à mieux se propager quand les températures sont basses.
Parmi les maladies qui ont plus de chances de toucher les représentants de la gent canine en hiver, on peut citer notamment l'angine, la bronchite, la gastro-entérite, la grippe, la laryngite, la pharyngite et le rhume. Bien entendu, cela ne signifie pas qu'il leur est impossible de les contracter le reste de l'année, mais les risques de tomber malade sont plus élevés pendant la saison froide.
Lorsque les routes et chemins sont recouverts de neige, il est courant de répandre dessus du sel de déneigement, pour faire fondre cette dernière. Il en existe plusieurs types différents : le chlorure de sodium est le plus utilisé en Europe, tandis qu'au Canada c'est essentiellement le chlorure de magnésium qui est employé.
Dans les deux cas, il risque de causer une irritation des coussinets du chien si ce dernier marche dessus au cours d'une promenade ou d'une quelconque autre activité. En outre, il peut causer une intoxication si jamais l'animal en avale, que ce soit en se léchant les pattes ou en jouant avec la neige. Selon le type de sel dont il s'agit, la nature des symptômes n'est pas la même : le chlorure de sodium entraîne une déshydratation rapide, tandis que le chlorure de magnésium cause surtout des problèmes cardiaques. Quel que soit le produit, l'intoxication peut être mortelle.
Par conséquent, il est important de ne pas laisser son chien lécher ou manger de la neige sur laquelle a été saupoudré du sel de déneigement, et de protéger ses pattes avec des chaussures adaptées si on l'emmène dans des endroits où du sel est susceptible d'avoir été répandu. Si jamais il s'intoxique malgré tout, il faut impérativement contacter sans attendre un vétérinaire ou un centre antipoison pour animaux.
Le plus souvent, un chien aime bien jouer avec la neige... mais aussi en avaler ! Qu'il cherche ainsi un moyen de se rafraîchir après par exemple un jeu ou un effort, ou tout simplement qu'il apprécie son goût et/ou sa texture, l'ingestion de neige peut dans certains cas poser problème et menacer sa santé.
Le principal risque est celui lié à la présence éventuelle de sel de déneigement qui y aurait été saupoudré. En effet, ce produit est toxique pour lui : il peut le rendre gravement malade, voire le tuer...
Mais même lorsque la neige n'en contient pas, elle peut lui causer du tort. En effet, elle risque de provoquer des troubles digestifs (notamment une diarrhée) si elle est avalée en grandes quantités. Ceci est dû au fait qu'elle est très froide, et perturbe de ce fait le transit intestinal ; le même problème se pose d'ailleurs avec les glaces et/ou les glaçons.
Ces raisons font qu'il est préférable d'interrompre son chien s'il tente de manger de la neige - voire de le lui interdire tout court si celle-ci contient du sel de déneigement. Pour éviter qu'il soit tenté si jamais il a soif, on peut tout simplement veiller à systématiquement emporter de l'eau pour lui lors des sorties, et lui en proposer régulièrement.
Comme son nom l'indique, l'antigel est une substance (souvent liquide) couramment utilisée en hiver pour éviter que l'eau de certains systèmes ne gèlent lorsqu'il fait très froid. L'antigel le plus fréquemment utilisé est l'éthylène glycol, mais il en existe en fait d'autres. Au quotidien, on s'en sert surtout dans les circuits de refroidissement des voitures, dans le réservoir de liquide d'essuie-glace, dans certains chauffages, etc.
Un inconvénient majeur de l'antigel est qu'il est très toxique pour les humains comme pour les animaux. Or, un chien risque d'être tenté d'en boire, car ce liquide possède généralement une saveur sucrée. Le risque est d'autant plus marqué que la dose létale est assez faible, puisqu'elle est de l'ordre de 3 à 5 mL d'antigel par kilo de masse corporelle. Autrement dit, un chien de 10 kg peut décéder après avoir bu seulement 30 à 50 mL d'antigel, c'est-à-dire l'équivalent d'à peine un à deux verres.
Si jamais on surprend son compagnon en train d'en boire, ou même simplement si on le soupçonne d'en avoir bu, il n'y a pas une minute à perdre : il faut immédiatement contacter un vétérinaire (de préférence celui qui le suit habituellement) ou éventuellement un centre antipoison pour animaux. Cela permet de savoir la meilleure façon de réagir en fonction de la quantité d'antigel avalée (compte tenu du gabarit de l'animal) et du délai qu'il s'est écoulé depuis l'ingestion. En général, une hospitalisation en urgence dans une clinique vétérinaire s'impose.
Pour éviter de se retrouver dans une telle situation, il faut veiller à ne pas laisser de l'antigel à portée de son animal, c'est-à-dire ranger le flacon dans un endroit auquel il n'a pas accès et penser à le refermer immédiatement après usage : on limite ainsi fortement le risque d'accident.
Si la neige a souvent un certain charme, l'hiver est aussi la saison du gel et du verglas - ainsi que des chutes accidentelles qu'ils entraînent.
Certes, un chien est globalement moins concerné qu'un humain, parce que se déplacer à quatre pattes lui confère de meilleurs appuis et parce qu'il s'aide de ses ongles pour avoir une meilleure adhérence au sol. Malgré tout, il peut lui aussi glisser et se faire mal en tombant : entorse, foulure, fracture...
Il n'existe pas de moyen infaillible pour éviter à son compagnon de glisser sur une plaque de verglas, d'autant que cette dernière n'est pas toujours bien visible. Néanmoins, lui faire porter des chaussures antidérapantes pour chien permet à la fois de protéger ses pattes du froid et de réduire la probabilité qu'il tombe.
On l'ignore souvent, mais les basses températures nuisent à la performance de certains sens du chien, notamment l'odorat. En effet, la propagation des molécules olfactives dans l'environnement se fait mieux lorsqu'il fait chaud et humide (donc en été) que lorsqu'il fait froid et sec (comme en hiver). Sans même parler du fait que son nez peut être engorgé ou bouché à cause par exemple d'un rhume ou d'une rhinite, ce qui le cas échéant altère la perception des odeurs.
Or, un chien s'appuie essentiellement sur son odorat pour se diriger lorsqu'il se trouve en extérieur : par conséquent, son sens de l'orientation est moins performant en hiver, du fait que son flair est moins efficace. Il a alors plus de mal à se repérer, suivre une piste et/ou retrouver son chemin.
Encore plus que le reste de l'année, mieux vaut donc éviter de laisser en hiver son animal gambader librement dans un endroit qu'il connaît mal et où il pourrait se perdre. Bien sûr, le risque est d'autant plus prononcé si de façon générale il passe peu de temps en extérieur : un grand baroudeur quant à lui sait généralement mieux s'orienter.
L'hydrocution désigne dans le langage courant une syncope (c'est-à-dire une perte de connaissance soudaine et brève, pour le dire simplement), qui se produit en cas d'immersion brutale dans de l'eau froide. Il s'agit d'un phénomène bien connu chez les humains, mais qui peut aussi toucher les animaux - notamment les chiens.
Il est lié à la contraction des vaisseaux sanguins lorsqu'ils sont en contact avec du froid : c'est ce que l'on appelle la vasoconstriction. Dans le cas d'une hydrocution, cette contraction est très rapide, et concerne l'ensemble du corps. Il en résulte une importante augmentation de la pression artérielle au niveau des organes internes, que le coeur tente de gérer en ralentissant fortement. Or, ce ralentissement brutal entraîne une forte baisse d'oxygénation du cerveau, et donc une perte de connaissance pouvant aboutir à une noyade en seulement quelques minutes.
Le risque d'hydrocution est le plus élevé lorsqu'il existe une différence importante entre la température du corps et celle de l'eau. C'est pourquoi il est conseillé de ne pas laisser son chien se baigner dans des eaux très froides, a fortiori s'il a fait beaucoup d'exercice au préalable ou s'il n'a pas d'abord été mouillé.
Néanmoins, ce risque ne doit pas être sur-estimé : les représentants de la gent canine sont bien moins enclins à souffrir d'une hydrocution que les humains, en raison notamment de leur pelage épais qui les protège d'une trop forte variation de température corporelle. Il n'est pas nul pour autant, et une baignade en hiver dans une eau vraiment froide constitue clairement une situation propice à une hydrocution. Bien évidemment, un chien au pelage ras - voire carrément dépourvu de pelage - est davantage à risque : le plus sage est sûrement de ne pas lui permettre de se baigner en hiver.
Lorsque les températures sont basses et/ou les conditions météorologiques mauvaises (pluie, neige, vent...), la motivation pour sortir et se promener dans le froid a tôt fait de manquer : il est tellement plus agréable de rester bien au chaud à la maison ! Un chien peut d'ailleurs avoir tendance à penser la même chose, et se montrer un peu moins enthousiaste à l'idée de mettre le museau dehors...
Pourtant, il a besoin de prendre l'air tous les jours, que ce soit pour solliciter ses muscles, se défouler ou encore faire des rencontres : c'est essentiel pour son équilibre tant physique que psychologique. Certes, une exception de temps en temps, lorsque la météo est vraiment exécrable, n'est pas un drame - même pour un chien très sportif ou actif. Mais l'hiver ne saurait être un prétexte pour ne plus faire faire suffisamment de promenades et autres activités à son animal : cela risquerait à la longue de nuire à sa santé et/ou de le rendre vraiment malheureux.
S'il est fragile et/ou peu résistant au froid, il est possible de lui faire porter un manteau et/ou des chaussures pour chien : il est alors nettement moins susceptible de souffrir fortement des faibles températures voire des intempéries. On peut aussi réduire la durée des sorties et promenades, quitte à en faire davantage par jour.
Enfin, quand bien même les conditions sont trop mauvaises pour s'aventurer hors de chez soi, on peut se rabattre sur toutes sortes d'activités en intérieur avec un chien : jeux d'obéissance, chasse au trésor, puzzles, etc.
Quoi qu'il en soit, il est important qu'il ne reste pas inactif même pendant la saison hivernale : l'idéal est qu'il conserve un niveau d'activité équivalent ou a minima proche de celui qu'il a le reste de l'année.
S'il est parfaitement possible de profiter des joies de l'hiver avec son chien et de passer alors de beaux moments ensemble, il ne faut pas pour autant oublier les nombreux dangers qui le guettent en cette saison. La plupart d'entre eux sont assez faciles à éviter, en prenant quelques précautions de bon sens permettant de traverser la période hivernale en toute sérénité.
Au demeurant, l'hiver n'est pas la seule saison à présenter des risques spécifiques : c'est en fait le cas de toutes. Autrement dit, il y a en permanence des dangers que tout maître doit bien avoir en tête, mais une partie d'entre eux changent d'une saison à l'autre. Par exemple, avec le printemps arrivent le risque d'allergie au pollen ainsi que celui de piqûre par des chenilles processionnaires. Par conséquent, la fin de l'hiver ne doit donc pas être un prétexte pour relâcher sa vigilance : il faut protéger son chien et veiller sur lui en toute saison !
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