Du fait de ses origines rustiques et de son pelage, le chien est naturellement plus résistant au froid que l'Homme. Certaines races originaires de pays froids comme le Berger Norvégien s'en accommodent d'ailleurs particulièrement bien, habituées qu'elles sont aux hivers rudes. En revanche, d'autres sont plus frileuses et/ou davantage habituées aux climats plus tempérés.
Lorsque les températures descendent et que pulls et écharpes commencent à sortir des placards, il est important de penser également à son compagnon, en s'assurant qu'il supporte bien le froid et en faisant le nécessaire pour l'en protéger si besoin.
Le froid est la sensation associée aux basses températures extérieures et/ou à une déperdition de chaleur de l'organisme. Il s'agit d'un concept propre aux animaux à sang chaud, que l'on appelle aussi animaux homéothermes. Il s'oppose à la sensation de chaud, qui est elle associée aux températures élevées et/ou à l'accumulation de chaleur dans l'organisme. Le chien étant un animal à sang chaud (comme d'ailleurs la plupart des mammifères), il peut lui aussi ressentir le froid.
Les animaux homéothermes présentent la particularité de devoir conserver une température corporelle à peu près stable pour pouvoir survivre, et ce quelles que soient les conditions extérieures. Cette température moyenne est propre à chaque espèce : elle est d'environ 38,5°C chez le chien adulte, contre 37°C chez l'être humain et autour de 38°C chez le chat. Lorsque la température corporelle s'éloigne un peu trop de cette valeur moyenne (dans un sens comme dans l'autre), l'organisme ne fonctionne plus correctement. Si l'écart est trop important, certaines fonctions vitales peuvent être compromises, au point dans les cas graves d'entraîner la mort. Il faut donc y remédier sans tarder.
Heureusement, l'organisme des animaux à sang chaud est capable dans une certaine mesure de réguler sa propre température afin de limiter les risques que les fonctions vitales soient sévèrement atteintes. Par exemple, la baisse des températures déclenche des frissons, ce qui fait travailler certains muscles et donc réchauffe légèrement le corps. « Avoir froid » est en quelque sorte la sensation qui accompagne ces mouvements réflexes et qui traduit ce besoin immédiat de l'organisme de se réchauffer.
Comme les autres animaux homéothermes, le chien doit conserver une température corporelle à peu près constante pour survivre. La température normale d'un chien adulte est généralement comprise entre 38 et 39°C, soit légèrement plus que l'Homme. Cette petite différence en apparence insignifiante le rend tout de même un peu plus résistant au froid que nous.
Le chien possède également un atout de taille : le pelage dense qui recouvre l'ensemble de son corps. Celui-ci est généralement constitué d'un sous-poil qui joue le rôle d'isolant thermique, et d'un poil de couverture imperméable, ce qui évite à la peau d'être en contact direct avec l'eau ou la neige. Plus le pelage du chien est long, dense et serré, plus la protection qu'il assure contre le froid est efficace.
Cela ne signifie pas pour autant que l'animal n'a jamais froid, ce que nombre de maîtres ont trop tendance à oublier. En effet, dans certaines conditions particulières, son imposante fourrure ne suffit pas toujours à le garder suffisamment au chaud. Ce peut être le cas par exemple lorsque les températures sont particulièrement basses, en cas de vent fort ou de courants d'air, ou encore au contact d'un sol glacial. Le chien frissonne, grelotte ou tremble, et cherche à se soustraire au froid en se rapprochant par exemple d'une source de chaleur.
Comme pour l'humain, il n'existe pas véritablement de température à laquelle tous les chiens ont forcément froid. En effet, tout dépend en fait de la sensibilité de chaque individu, mais aussi du contexte : une température de 15 degrés peut être froide en été, et considérée comme chaude en hiver.
Dans l'ensemble, on considère généralement qu'un chien peu frileux commence à vraiment avoir froid à partir d'une température extérieure de 5°C, et qu'un chien frileux a des chances de souffrir à partir de 10°C voire davantage. Il s'agit toutefois de valeurs générales, puisque chaque individu ne tolère pas le froid de la même façon.
Il est d'ailleurs bon de rappeler que la température ne fait pas tout : les conditions climatiques ont également une influence sur la façon dont un animal ressent le froid. Par exemple, le ressenti peut être meilleur sous 5°C mais en l'absence de vent, que sous 10°C mais avec un vent fort. Et bien entendu, la pluie et/ou la neige peuvent eux aussi donner rapidement froid à un chien - a fortiori si son pelage n'est pas imperméable.
Comme chez l'être humain, le seuil de tolérance au froid n'est pas le même d'un individu à l'autre. Ainsi, certains facteurs peuvent faire varier la capacité d'un chien à supporter le froid : le pelage bien sûr, mais aussi l'âge, la morphologie ou encore la capacité d'adaptation.
Plus un chien a le poil long et dense, plus les déperditions de chaleur sont limitées, et donc moins il craint le froid. Sa peau est également mieux protégée de l'eau, de la neige et de l'humidité.
À l'inverse, les races de chiens très minces et ayant le poil court comme le Lévrier Espagnol sont très sensibles aux basses températures, car leur corps est moins bien isolé. Celles qui n'ont pas de poil du tout, à l'image par exemple du Chien Nu du Pérou, sont encore plus à risques, puisque leur peau est directement exposée au froid.
Le système de régulation de la température corporelle a une efficacité qui varie en fonction de l’âge du chien.
En effet, il est particulièrement peu efficient dans les semaines qui suivent la naissance, ne devenant complètement fonctionnel qu'à l'âge adulte. C'est pour cette raison qu'un chiot craint beaucoup le froid.
Puis, passé un certain âge, il commence à perdre en efficacité, comme d'ailleurs l'ensemble des organes du corps. Ceci explique qu'un vieux chien souffre davantage du froid qu’un sujet adulte.
L'environnement dans lequel le chien vit influence sa capacité à résister au froid. En effet, comme chez l'humain, il existe un phénomène d'adaptation et d'apprentissage qui permet à l'organisme de s'habituer aux conditions extérieures.
Ainsi, le corps d'un chien qui évolue toute l'année dans des régions froides gère naturellement mieux les basses températures que celui d'un autre évoluant depuis longtemps dans un climat doux. De la même façon, un individu habitué à passer beaucoup de temps en extérieur est moins frileux qu'un autre vivant exclusivement en appartement dans des températures clémentes et constantes.
Plus un chien est petit et mince, moins son organisme produit de chaleur corporelle, et donc plus il a tendance à se refroidir vite.
C'est notamment pour cette raison qu'un certain nombre de chiens de type lévrier figurent parmi les races les plus frileuses : leur corps fin et élégant emmagasine moins la chaleur que celui de leurs congénères.
De la même façon, les femelles sont dans l'ensemble un peu plus sensibles au froid que les mâles, car elles sont en moyenne un peu plus petites et plus fines. L'écart n'est pas très important, mais il peut jouer dans le cas d'une race caractérisée par un dimorphisme sexuel bien prononcé, comme le Lévrier Irlandais.
Comme chez l'être humain, il existe certains signes et indices qui aident à reconnaître un chien qui a froid. Ceux-ci ne sont pas toujours évidents à détecter, car ils peuvent être plutôt discrets.
Parmi les principaux symptômes d'un chien qui a froid, on peut citer notamment :
En général, il n'est pas trop difficile de comprendre que son compagnon a froid, car même si les symptômes sont discrets, ils ressemblent à ceux qu'aurait un enfant ou même un humain adulte.
Dans la majorité des cas, un chien est capable de se débrouiller seul pour trouver de quoi se réchauffer. Pour autant, mieux vaut prendre les devants si des symptômes apparaissent, car sa température corporelle peut chuter rapidement. Or, plus elle est basse, plus les dégâts sont conséquents et le risque de séquelles important, et plus il est difficile de rectifier le tir.
Si l'animal ne manifeste que des symptômes légers tels que des tremblements, il est possible de l'aider assez facilement. On peut utiliser notamment une couverture (voire une couverture chauffante), un plaid, un petit radiateur électrique, une bouillotte, un bon bain, un repas chaud...
Une autre astuce pour l'aider à se réchauffer consiste à brosser le pelage de son chien à intervalle régulier, en particulier au retour de la promenade. En effet, un poil bien démêlé et bien remis en ordre conserve mieux la chaleur du corps et participe donc à la lutte contre le froid. Si l'animal est mouillé par de l'eau ou de la neige, il faut commencer par le sécher avec une serviette avant de procéder au brossage.
Si le chien souffre de symptômes prononcés tels que des gelures ou une respiration ralentie, il s'agit d'une situation d'urgence, qui nécessite de contacter immédiatement un vétérinaire et de lui décrire la situation.
Dans la majorité des cas, ce dernier demande au maître de lui amener l'animal afin de pouvoir l'examiner, le réchauffer convenablement et le garder en observation le temps que son état redevienne stable. Pour cela, il l'enroule dans des couvertures épaisses et le place dans une pièce chaude. Il prend ensuite sa température toutes les 10 minutes afin de vérifier l'évolution de son état. Si cela ne semble pas suffire, il peut procéder à des perfusions de liquide chaud, dans le but de le réchauffer également de l'intérieur et d'accélérer son rétablissement.
Enfin, si le chien souffre de gelures, le vétérinaire inspecte les lésions et détermine si une amputation du membre atteint est nécessaire ou non. Le risque d'en arriver à une telle extrémité est d'autant plus élevé que l'on met du temps à réagir après l'apparition des premiers signes.
Même si le chien possède un instinct de survie très développé, il peut se retrouver en danger lorsque les températures chutent. Quelques précautions s'imposent donc pour éviter qu'il n'ait trop froid en hiver.
En période hivernale, et plus particulièrement les jours de grand froid, on est souvent tenté de limiter les activités en extérieur et de rester blotti à la maison. Pour autant, le chien lui a besoin de se défouler et de faire de l’exercice, comme tout le reste du temps : il en va de son bien-être physique et moral. Par ailleurs, une exposition régulière et raisonnable l'habitue peu à peu au froid et le rend donc à terme moins vulnérable.
Néanmoins, il faut bien évidemment adapter la fréquence et la durée des sorties à la température extérieure, pour ne pas les transformer en calvaire. Par exemple, une promenade d'une heure peut être remplacée par 5 ou 6 sorties d'une dizaine de minutes, ou par 4 sorties d'un quart d'heure chacune. Pour éviter les entorses et les claquages, il est préférable de commencer chaque séance par de la marche à une allure lente puis modérée : mieux vaut n'attaquer les exercices plus intenses que dans un second temps, une fois que le chien s'est échauffé.
S’il faut malgré tout réduire la durée cumulée des sorties quotidiennes, par exemple en période de grand froid, il est souhaitable de les remplacer par des activités intérieures : le chien continue ainsi d'être en mesure de se défouler.
Pour ceux qui craignent beaucoup le froid ou qui sont amenés à passer du temps en extérieur même quand le temps est mauvais, les précautions de base sont rarement suffisantes. C'est dans cette situation que sont par exemple les chiens de chasse, et le problème se pose d'autant plus s'ils ont le poil court voire ras.
Dans ces cas-là, il peut être pertinent d'utiliser un manteau pour chien. Cet accessoire permet généralement a minima de limiter les déperditions de chaleur et d'éviter que la peau de l'animal soit mouillée. Les modèles les moins chers coûtent entre 10 et 30 euros, selon la taille choisie.
Pour une efficacité optimale, l'idéal est d'opter pour un modèle coupe-vent et respirant. Certains produits comme le gilet Canihunt de protection sont ainsi dotés de plusieurs couches superposées afin d'assurer une protection optimale. D'autres ont des fonctionnalités supplémentaires : par exemple, un gilet de protection pour chien de chasse est conçu pour protéger l'animal des blessures, en plus de le garder au chaud. Ces types de manteaux plus sophistiqués sont naturellement plus coûteux, puisqu'il faut compter une centaine d'euros l'unité.
Il est également possible d'équiper son chien de chaussures, afin de protéger ses pattes et plus particulièrement ses coussinets. Un temps d'adaptation est nécessaire au début pour qu'il s'y habitue, mais l'intérêt de cet accessoire est ensuite bien réel, à condition bien sûr qu'il soit bien choisi. On en trouve de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Les premiers prix sont de l'ordre de 5 à 10 euros pour une paire, mais les modèles les plus chers peuvent valoir près d'une cinquantaine d'euros la paire.
L’arrivée de l’hiver nécessite parfois de modifier le régime alimentaire de son chien, en fonction de son mode de vie et de son niveau d'activité.
C'est le cas notamment s'il passe une grande partie de son temps dehors ou s’il reste très actif malgré le froid. En effet, à effort équivalent, la dépense énergétique est plus grande lorsque les températures sont basses. Il est alors pertinent de le nourrir davantage, d'opter pour des aliments plus riches en lipides (du poisson, par exemple) ou de recourir à des compléments alimentaires tels que l'huile de saumon pour chien. Toutefois, afin d'éviter tout risque de carence ou d'excès en nutriments, mieux vaut demander conseil à un vétérinaire avant tout changement.
En revanche, si l'animal passe le plus clair de son temps à l’intérieur, sa dépense énergétique n'est pas supérieure à ce qu'elle est le reste de l’année : il n'a normalement pas besoin de manger davantage. Il n'est donc a priori nul besoin d'augmenter ses rations journalières, sous peine de le voir prendre du poids.
Même un chien possédant une fourrure épaisse et habitué à vivre dehors doit pouvoir s'abriter lorsque les température deviennent glaciales.
Il convient donc de mettre à sa disposition une niche pour chien, si possible entièrement isolée pour limiter les pertes de chaleur. Il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas trop grande, car la chaleur dégagée par l'animal aurait tendance à se dissiper rapidement. Par ailleurs, y poser un tapis ou une couverture permet d'augmenter l'isolation du sol, en particulier si l'abri est posé directement par terre. Il faut alors simplement penser à les changer régulièrement afin d'éviter l’accumulation de poussière, bactéries, parasites et humidité.
Si les températures descendent vraiment bien plus bas que ce à quoi il est habitué, il peut être judicieux de ne pas laisser son chien dormir dehors et de ne le laisser vadrouiller en extérieur que durant la journée, lorsqu'il fait un peu moins froid. Une autre option peut consister à équiper le logement d'une chatière pour chien, qui fonctionne sur le même principe que son équivalent pour chat : elle lui permet de venir de lui-même trouver refuge dans la chaleur du foyer dès qu'il le souhaite.
Dans la mesure où le pelage du chien constitue le premier rempart contre le froid, il est important de bien l'entretenir quand les températures sont basses : meilleur est son état, plus il conserve la chaleur, et donc moins l'animal a de chances d'avoir froid.
La première chose à faire est donc de continuer à le démêler et le brosser à la fréquence habituelle, afin qu'il reste en ordre et joue correctement son rôle d'isolant thermique. Lorsque l'animal est mouillé (par exemple au retour d'une sortie sous la pluie ou dans la neige), il faut le sécher avec une serviette, en prenant garde de ne pas oublier les zones sensibles telles que le ventre, les oreilles et l'espace entre les doigts, car de l'eau ou de la neige peuvent facilement y rester coincées.
Par ailleurs, s'il est habitué à en recevoir régulièrement, il convient de laver son chien moins souvent pendant toute la période hivernale. En effet, le sébum produit par sa peau est une protection naturelle supplémentaire contre le froid et la déshydratation, mais il a tendance à être éliminé lors du bain.
Enfin, s'il n'est évidemment pas recommandé de couper ou de tondre son chien avant l'arrivée du froid, il peut être utile en revanche de raser les poils situés en bas de ses pattes et entre ses coussinets : cela permet d'éviter que la neige ne s’y agglutine et ne cause gerçures et engelures.
Compte tenu de son pelage et de son apparente robustesse, le chien semble parfaitement armé pour faire face aux températures les plus basses. Or, dans la pratique, lui aussi peut souffrir fortement du froid : il faut donc en être conscient et le surveiller lorsque la situation présente des risques. À défaut, les conséquences sur sa santé peuvent être graves.
Pour limiter les risques, certaines mesures peuvent être mises en place, comme lui fournir un abri, l'équiper de vêtements adéquats et l'inspecter à son retour de promenade. Ce sont des habitudes à prendre d'autant plus pertinentes qu'elles sont utiles en toutes saisons et non uniquement en hiver. Par exemple, les chaussures pour chien aident à prévenir les brûlures dues à la chaleur pendant l'été, et l'inspection du pelage permet de repérer petits bobos, tiques et autres problèmes de santé qui pourraient sinon passer facilement inaperçus. Une raison supplémentaire de prendre ces bonnes résolutions !
Des conseils pour les coussinets par temps froid seraient bien utiles.
De même que des informations pour savoir à qui et à partir de quelle température, âge, etc. il est nécessaire de les habiller ... ou de les déshabiller !
Ma petite chienne, prenant de l'âge avait parfaitement bien accepté son petit imper doublé qui lui tenait chaud et la protégeait de la pluie.
Mon chien dort à l'extérieur.
J'ai rajouté de la paille dans sa niche. Il adore !
Avant, je trouvai ridicule de mettre des manteaux aux chiens. Mais j'ai essayé avec mon Boston terrier et je vois que c'est bien pratique et quil ne refuse plus les balades.
Bonjour à tous Voilà mon problème J'ai un Jack (Spooky) qui a 3 ans et demi qui est propre en été car souvent...
ma chienne mue en hiver!Ma chienne berger allemand de 1 an et 9 mois perd de grosses touffes de sous-poil au niveau de ses cuisses depuis...
Ma chienne adulte est malpropre en automne et hiverBonjour tout le monde ???? Je suis désespéré. Je ne sais plus quoi faire. Bouh a 1 an et demi. Elle est propre...