Doté d’un caractère affectueux et enjoué, le Shih Tzu est un excellent animal de compagnie dès lors qu’il sait quelle est sa place hiérarchique au sein de la famille et qu’il a appris à partager, car il est têtu et peut se montrer jaloux.
Bien que proche de ses maîtres et aimant recevoir de l’attention, il est capable de rester seul tant que cela ne se produit pas trop longtemps ni trop souvent, et qu’il a de quoi s’occuper en leur absence.
Joueur, il s’entend généralement bien avec les enfants, surtout les plus âgés. Il se montre aussi en général amical avec les personnes inconnues, ses congénères et les petits animaux comme les rongeurs et les oiseaux. En revanche, les choses sont moins évidentes en ce qui concerne les chats : certains sujets les acceptent sans problème, d’autres pas.
Par ailleurs, le Shih Tzu aboie assez peu, et n’est ni destructeur ni particulièrement fugueur. En outre, s'il est susceptible d’enterrer parfois des objets, il n’est pas pour autant du genre à transformer le jardin en champ de mines.
C’est donc un animal plutôt facile à vivre, mais qui demande un peu de fermeté et de la constance, car il n’est pas un modèle d’obéissance.
Affectueux et fidèle, le Shih Tzu est très proche de ses maîtres – au point d’ailleurs d’être souvent un peu « pot de colle », les suivant de pièce en pièce.
Il faut dire qu’il adore les interactions et qu’on lui porte de l’attention, quitte parfois à se montrer un peu espiègle : par exemple, il n’hésite pas à voler les affaires (chaussures, vêtements…) de ses propriétaires – voire à les enterrer - pour le simple plaisir d’observer ses propriétaires les chercher ou lui courir après afin de les récupérer.
Le Shih Tzu peut rester seul quelques heures de temps en temps s’il a des jouets pour s’occuper. Toutefois, il a trop besoin de la compagnie des siens pour se passer longtemps et/ou souvent de leur présence.
En effet, il risquerait alors de souffrir d’anxiété de séparation, un mal-être susceptible d’entraîner de nombreuses conséquences négatives tant pour lui que pour son entourage : angoisse, destructions, aboiements compulsifs, automutilations…
Cela implique d’ailleurs qu’il n’est pas recommandé pour des personnes qui s’absentent souvent et/ou longtemps, à moins qu’il y ait dans le foyer un autre animal pour lui tenir compagnie.
Doté d’un caractère enjoué, le Shih Tzu est joueur et s’entend généralement très bien avec les enfants qui sont assez grands pour le manipuler avec douceur et respect. Il fait alors un excellent compagnon de jeux, y compris pour ceux qui ne font pas partie de sa famille. Cependant, comme il a tendance à être jaloux, une certaine vigilance reste de mise – tout particulièrement en ce qui concerne ces derniers.
Si en revanche il est chahuté, il devient facilement hargneux. De fait, il n’apprécie guère les plus jeunes. En tout état de cause, quelle que soit sa race, on ne doit jamais laisser un chien seul avec un tout-petit : comme ce dernier ne maîtrise pas encore bien ses gestes et ne sait pas décrypter le langage corporel de l’animal, il est susceptible de l’importuner voire de lui faire mal sans le vouloir, et de s’exposer alors à une réaction violente. Il est donc essentiel que leurs interactions se fassent sous la surveillance d’un adulte. C’est vrai pour tout chien, mais c’est encore plus crucial dans le cas du Shih Tzu.
Par ailleurs, afin justement d’éviter les accidents, il ne faut pas attendre pour apprendre aux enfants comment se comporter avec un chien et le respecter, dès lors que leur âge le permet.
Alerte et vif, le Shih Tzu ne manque jamais d’aboyer pour prévenir ses maîtres à l’approche d’une personne inconnue, ce qui en fait un bon chien d’alerte. Toutefois, il se montre amical dès lors qu’il constate que tout va bien.
Le Shih Tzu est élevé depuis des siècles comme animal de compagnie : cela explique que bien qu’il soit courageux et sûr de lui, il n’est pas très protecteur et ne se montre jamais agressif.
Facilement têtu, le Shih Tzu peut se montrer dominant s’il sent que son maître manque d’assurance. Il est donc nécessaire de lui faire comprendre dès son arrivée dans le foyer que sa place se situe en bas de la hiérarchie familiale, et que ce n’est pas lui qui décide. Une fois que c’est assimilé, il n’y a normalement aucun problème.
En tout cas, il a moins tendance à se montrer dominant envers ses congénères. Au contraire, il les accepte généralement bien, qu’ils fassent ou non partie du foyer.
Le Shih Tzu n’est pas des plus dociles, loin s’en faut. On le trouve d’ailleurs en 70ème position sur 79 dans le classement des races par intelligence - ou plus exactement par obéissance - établi par le professeur Stanley Coren. Il fait donc partie de la dernière catégorie, celle qui regroupe les chiens ayant besoin de plus de 80 répétitions pour intégrer un nouvel ordre.
Il ne s’agit pas d’un problème d’intelligence, mais plutôt d’entêtement et de volonté de n’en faire qu’à sa tête. D'ailleurs, bien qu’il soit gourmand, même le recours aux friandises peut s’avérer inefficace lorsqu’il est buté.
Un Shih Tzu adulte a un besoin d’exercice très modéré : une trentaine de minutes par jour de promenade lui suffisent pour être bien dans sa tête et dans ses pattes.
Il faut dire que sa morphologie brachycéphale (crâne large, museau écrasé et nez court) implique de toute façon une capacité respiratoire assez limitée, si bien que tout effort intense et/ou prolongé lui est interdit. Elle le rend aussi particulièrement exposé aux coups de chaleur, si bien d’ailleurs qu’il est préférable d’éviter les sorties aux heures les plus chaudes. Sa prédisposition aux problèmes respiratoires fait qu’il est également nécessaire de prendre des précautions par temps humide (en limitant les activités et les sorties) ainsi que quand il fait très froid, par exemple en lui faisant porter un manteau pour chien.
Le Shih Tzu n’est pas un grand sportif et il faut faire attention à sa santé, mais cette demi-heure quotidienne d’exercice n’en est pas moins indispensable. À défaut, il risque fort d’être mal dans sa tête et de développer des troubles du comportement : destructions, aboiements compulsifs…
Du fait de sa morphologie faciale, le Shih Tzu a une capacité respiratoire limitée : il s’essouffle vite et a du mal à se rafraîchir en haletant. Par ailleurs, ses articulations sont assez fragiles. Contrairement à certains de ses congénères, ce n’est donc pas un chien qu’on peut emmener avec soi pour des activités sportives : du jogging, du vélo, une randonnée au long cours...
Il faut plutôt privilégier les promenades sur un rythme tranquille ainsi que les séances de jeu en famille, qui comblent à la fois son besoin de stimulation physique et mentale ainsi que son plaisir de partager des activités avec ses maîtres adorés.
On peut aussi lui faire pratiquer certains sports canins qui ne sont pas trop éprouvants, à l’image par exemple du rallye-obéissance. Même l’agility peut convenir, dans la mesure où cette discipline implique des efforts seulement sur de courtes distances et laisse du temps pour la récupération.
Le risque de fugue du Shih Tzu est peu élevé. En effet, non seulement il n’a pas un instinct de chasse développé, mais en plus il est généralement trop attaché aux siens – et au confort de son foyer – pour partir à l’aventure.
Cela dit, le risque zéro n’existe pas : tout chien peut être tenté un jour ou l’autre de prendre la poudre d’escampette s’il en a l’occasion. Dans le cas du Shih Tzu, son tempérament amical fait qu’il serait alors particulièrement en danger, car il n’aurait pas forcément conscience des menaces potentielles : un animal sauvage le voyant comme une proie, un humain mal intentionné...
Si l’on dispose d’un jardin auquel il a accès, mieux vaut donc que celui-ci soit entouré d’une clôture. Il n’est d’ailleurs pas du genre à creuser en-dessous de cette dernière pour s’échapper, contrairement à certains de ses congénères.
En ce qui concerne les moments en dehors du domicile, on peut éliminer le risque de fugue en le tenant systématiquement en laisse. C’est d’autant plus vrai qu’il n’est pas un grand sportif : il n’a pas besoin de pouvoir courir de longs moments en toute liberté pour être bien dans ses pattes et dans sa tête. Si toutefois on le laisse par moments évoluer librement, il peut être judicieux de l’équiper alors d’un collier connecté, afin de le retrouver facilement s’il se sauve.
Cela dit, à moins d’être très curieux ou un chasseur invétéré – et le Shih Tzu n’est ni l’un ni l’autre –, un chien est généralement assez peu enclin à fuguer dès lors qu’il est équilibré et heureux, c’est-à-dire que ses maîtres subviennent à ses différents besoins en termes d’attention, d’affection, de stimulation physique et mentale, d’alimentation, etc.
Le Shih Tzu est certes alerte, mais bien moins remuant que la plupart des races de petite taille. Il est plutôt calme et n’a normalement aucune raison de se montrer destructeur dès lors qu’il reçoit assez d’attention et est suffisamment en mesure de se dépenser.
En outre, même s’il lui arrive de creuser pour enterrer des objets, il n’est pas non plus du genre à saccager le jardin en faisant des trous partout.
En bon chien d’alerte, le Shih Tzu donne de la voix à l’approche d’une personne inconnue, mais normalement se calme rapidement dès lors qu’il constate que celle-ci ne représente pas une menace. Dans l’ensemble, il aboie globalement assez peu, ce qui est particulièrement appréciable si des voisins habitent à proximité.
Dans le cas où on possède un individu plus bruyant que la norme, il est possible de limiter les nuisances sonores en lui apprenant très tôt à cesser d’aboyer dès qu’on lui en donne l’ordre. Pour autant, on ne saurait espérer éliminer totalement les aboiements, qui sont pour le meilleur ami de l’Homme un moyen de communication naturel.
Par ailleurs, les caractéristiques brachycéphales du Shih Tzu (museau aplati et nez très court) font qu’il a tendance à siffler et à ronfler quand il dort, ce qui peut s’avérer gênant – notamment si on a le sommeil léger.
Comme tous les chiens, le Shih Tzu aime ses petites habitudes. Cependant, il s’adapte assez facilement aux changements, surtout dès lors que ces derniers n’impliquent pas d’être séparé de ses maîtres.
Ainsi, changer de lieu de vie pour des vacances ou même déménager ne lui pose pas de problème, tant qu’il reste alors avec les siens.
En revanche, il peut se sentir abandonné quand on décide de le faire garder par un tiers : pet-sitter, pension canine… Il est toutefois possible d’atténuer ce sentiment et de le rassurer en lui laissant des objets familiers (son panier, certains de ses jouets préférés…), ainsi par exemple qu’un vêtement imprégné de l’odeur de son maître.
Un autre bouleversement possible dans sa routine est l’arrivée d’un membre supplémentaire dans la famille.
S’il s’agit d’un nouveau-né, il n’y a normalement pas de problème tant qu’on veille à lui accorder autant d’intérêt et d’affection qu’avant. À défaut, il pourrait devenir jaloux. Cela dit, comme il n’est pas agressif, il y aurait alors très peu de risques qu’il s’en prenne au bébé : il est bien plus probable qu’il chercherait alors par tous les moyens à attirer l’attention en étant « pot de colle », voire en faisant des bêtises (malpropreté, destructions…).
Si le nouveau venu est un adulte qu’il connaît, ce chien amical a toutes les chances de l’accueillir chaleureusement – d’autant qu’il l’apprécie déjà sûrement.
Dans le cas d’une personne qui lui est inconnue, il lui faut généralement peu de temps pour s’en faire un ami, surtout si là encore on veille à ce qu’il ne se sente pas délaissé et ne se montre pas jaloux.
Enfin, même si le Shih Tzu est très proche des siens et aime interagir avec eux, il s’adapte assez bien à un changement de propriétaires dès lors qu’il continue à recevoir toute l’attention et l’affection dont il a besoin pour se sentir bien – ainsi que de jouir d’un certain confort, notion assez importante pour lui. Du fait de son caractère têtu, il est probable que ses nouveaux maîtres doivent s’affirmer un peu au début, mais dès lors qu’il comprend quelle est sa place au sein du foyer, il n’y a généralement pas de problème.
Quel que soit son sexe, le Shih Tzu n’est pas particulièrement dominant et entretient généralement de bonnes relations avec ses congénères, mâles comme femelles. Par conséquent, il peut parfaitement partager son foyer avec un autre chien, et les deux compères ont d’autant plus de chances de devenir les meilleurs amis du monde si la cohabitation est mise en place alors qu’ils sont encore petits. La présence d’un congénère est d’ailleurs un excellent moyen d’éviter que le Shih Tzu ne se sente abandonné lorsqu'on s’absente, et donc qu’il ne souffre d’anxiété de séparation.
Dans le cas où on adopte un chiot alors qu’il est déjà adulte, les choses se passent normalement bien : étant lui-même joueur, il est très probable qu’il apprécie que le petit aime jouer et le considère rapidement comme un sympathique compagnon de divertissement. Il est cependant impératif de veiller à ne pas le délaisser au profit du nouveau venu : il risquerait d’éprouver de la jalousie et de chercher à attirer l’attention par tous les moyens, y compris les plus déplaisants (malpropreté, destructions…). Du reste, même si tout se passe bien, il faut savoir que le Shih Tzu est enclin à considérer que tous les jouets sont à lui : il convient donc de lui faire comprendre d’emblée que ce n’est pas le cas, et qu’il ne doit pas prendre ceux du petit.
Si le nouveau venu est un adulte et que lui-même l’est aussi, il n’y a généralement pas de problème dès lors que les présentations sont faites en bonne et due forme et que l’autre chien n’est pas dominant. En effet, le Shih Tzu n’est pas du genre à chercher le conflit, mais il ne manque pas de courage et n’est pas du genre à se laisser faire : s’il se sent agressé, il affronte sans hésiter son adversaire, quel que soit le gabarit de ce dernier. Sa tendance à prendre les jouets qui ne lui appartiennent pas est d’ailleurs évidemment une source potentielle de conflit : il faut donc être vigilant sur ce point. Par ailleurs, comme dans le cas de l’adoption d’un chiot, il faut veiller à ne lui accorder moins d’attention suite à l’arrivée du nouveau venu, car il risquerait de devenir jaloux – et surtout très malheureux.
Quand à ses relations avec un congénère qu’il ne connaît pas et qui pénètre sur son territoire (par exemple quand ses maîtres ont de la visite), elles fonctionnent généralement de manière assez proche à celles avec un autre chien qui vivrait sous le même toit : si l’invité ne se montre pas dominant, si les présentations sont bien faites et si on empêche le Shih Tzu de prendre ses jouets, il n’y a en principe pas de problème.
Pour ce qui est des congénères qu’il croise au gré des promenades, là encore tout dépend de leur propension à se montrer dominants. Le Shih Tzu ne demande pas mieux que de jouer avec eux et préfère assurément cela que se battre, mais il ne recule pas si on l’agresse. Si la situation est effectivement éruptive, mieux vaut le tenir en laisse et s’éloigner, surtout si son adversaire est plus imposant que lui.
Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’une cohabitation ou d’une simple rencontre fortuite, il convient de superviser leurs interactions, au moins au début. Du reste, quand bien même les deux compères s’entendent bien et jouent ensemble, une certaine vigilance demeure de mise afin de minimiser le risque d’accident ou blessure involontaire - surtout s’il y a une grande différence de gabarit. Il faut notamment garder à l’esprit que les yeux proéminents du Shih Tzu sont particulièrement exposés aux blessures, avec potentiellement de graves conséquences : proptose, ulcère cornéen…
Il n’y a pas de règle générale concernant la relation entre le Shih Tzu et les chats : certains individus s’entendent bien avec eux, alors que d’autres ne les acceptent pas. Cela dit, c’est surtout quand ils ne se connaissent pas et que l’un comme l’autre sont adultes que des tensions sont susceptibles de survenir.
Ainsi, dans le cas d'une cohabitation instituée dès son plus jeune âge (ou du moins quand l’un des protagonistes est encore petit), les choses ont toutes les chances de bien se passer. En lui offrant de la compagnie lors des absences de ses maîtres, le petit félin peut d’ailleurs avoir un côté rassurant sur lui et lui éviter de souffrir d’anxiété de séparation.
Si un chaton fait son entrée dans la famille alors que lui-même est adulte, il est très probable que les choses se passent bien, sous réserve simplement de ne pas le délaisser pas au profit du nouveau venu. Le cas échéant, il aurait de grandes chances d’être jaloux et de manifester son mal-être en réclamant sans cesse de l’attention, voire à travers différents problèmes de comportement : destructions, malpropreté, mauvaise humeur…
En revanche, le cas où on adopte un chat adulte alors que lui-même est également adulte est nettement plus aléatoire : certains individus acceptent volontiers la mise en place d’une telle cohabitation alors que d’autres, plus jaloux ou territoriaux que la moyenne, ont du mal à l’accepter. Il convient donc d’être vigilant dans un premier temps et de superviser leurs interactions, d’autant qu’en cas de mauvais accueil le chat risque de ne pas apprécier et de réagir vivement. Cependant, quand bien même les choses sont compliquées au début, il y a de fortes chances que cela ne dure qu’un temps et qu’à défaut de devenir les meilleurs amis du monde, les deux compères finissent par trouver un modus vivendi acceptable de part et d’autre. Le plus souvent, cela consiste à s’ignorer mutuellement ou à quitter la pièce quand l’autre arrive. Le chat peut également prendre l’habitude de s’installer en hauteur lorsque le chien se situe à proximité.
Quant aux relations avec un petit félin inconnu qui s’invite un beau jour dans le jardin, elles aussi sont assez aléatoires : certains individus se montrent tout à fait amicaux, quand d’autres ne manquent pas de courir après l'intrus pour le chasser de leur territoire.
En ce qui concerne les chats inconnus croisés lors des sorties, les scenarii possibles sont également très divergents. Certains Shih Tzu cherchent à jouer avec eux alors que d’autres se montrent méfiants, voire les regardent en grognant pour leur signifier qu’ils n’ont pas intérêt à s’approcher. Le cas échéant, la vigilance s’impose, car un petit félin qui se sent agressé est susceptible d’essayer de se défendre. On peut toutefois réduire le risque de problème en tenant son chien en laisse lors des promenades.
En tout état de cause, quand bien même on a la chance d’avoir un compagnon qui s’entend bien avec les chats et n’hésite pas à jouer avec eux, il est préférable de surveiller leurs ébats afin de limiter le risque de blessures - en particulier au niveau des yeux.
Le Shih Tzu n’étant pas un grand chasseur, il cohabite généralement sans problème avec un oiseau ou un rongeur, puisqu’il n’est pas enclin à le voir comme une proie. La cohabitation a d’autant plus de chances de bien se dérouler qu’elle est instituée alors qu’il est encore petit.
En revanche, si en faisant le tour du jardin il se trouve nez à nez avec un petit animal qu’il ne connaît pas, il est possible qu’il lui coure après pour l’en chasser. En effet, son tempérament assez territorial implique qu’il n’apprécie guère qu’on pénètre sur son territoire sans y avoir été invité. Il est toutefois très peu probable qu’il cherche à lui faire du mal : il se contente globalement de l’éloigner et le dissuader de réitérer l’expérience.
Quant aux oiseaux et rongeurs qu’il serait amené à croiser au cours d’une sortie, il y a toutes les chances qu’il les ignore, tout simplement.