Tout propriétaire de chien préfère passer du temps à éduquer son animal, le promener, jouer avec lui ou même l’entretenir qu’à faire des aller-retours chez le vétérinaire du fait de problèmes de santé. C’est évidemment d’autant plus vrai s’il est peu disponible, ou bien que son propre état – voire celui de ses proches - accapare déjà une fraction non négligeable de son temps.
Or, toutes les races ne se valent pas en la matière : à côté des races de chien très fragiles, connues pour nécessiter une vigilance toute particulière et représenter un budget vétérinaire parfois conséquent, il en existe d’autres qui se distinguent au contraire par leur robustesse, et dont l’état de forme n’est généralement que rarement source de préoccupation.
Voici 20 races qui jouissent généralement d’une santé de fer, et sont donc particulièrement recommandées pour qui souhaite maximiser les chances d’avoir un chien en bonne santé.
La propension d'un chien à jouir d’une bonne santé est notamment influencée par plusieurs facteurs liés à sa race.
Les plus grands chiens sont davantage susceptibles de rencontrer certains problèmes de santé potentiellement très handicapants, comme la dysplasie de la hanche ou la dysplasie du coude. Ils sont aussi davantage exposés au risque de dilatation-torsion de l’estomac, très rapidement fatale si elle n’est pas prise en charge par un vétérinaire.
Cela ne signifie pas que leurs congénères de petite taille sont épargnés par les problèmes (la luxation patellaire en est un bon exemple), mais ces derniers sont nombreux et moins fréquents.
Plus largement, l’espérance de vie d’un chien est inversement liée à son gabarit : plus il est grand, plus celle-ci est courte.
Il existe évidemment des exceptions, mais les plus anciennes races de chien, apparues naturellement, sont en général bien plus robustes que celles créées récemment par l’Homme.
Des millénaires de sélection naturelle ont fait leur effet : génération après génération, les gènes des individus les plus robustes ont pris le dessus, si bien que les représentants de ces races sont nettement plus résistants aux maladies.
Les chiens dits de travail, c’est-à-dire utilisés par l’Homme pour effectuer des tâches précises à son service dans des conditions parfois difficiles, sont généralement plus résistants que ceux utilisés depuis des siècles pour le simple agrément.
Ainsi, les chiens de berger, les chiens de chasse ou les chiens de traîneau sont souvent plus robustes que les chiens de compagnie ou d’alerte.
Il ne faut jamais perdre de vue que la race est une indication générale : dans le domaine de la santé comme dans tous les autres, un chien n’est pas déterminé que par sa race. Chaque individu est différent, et de nombreux autres facteurs entrent en jeu.
Plus que la race, ce sont les parents et grands-parents qui ont une influence directe sur le patrimoine génétique du chiot.
Le travail des éleveurs est ici déterminant : un professionnel digne de ce nom n’hésite pas à faire effectuer des tests génétiques sur les chiens qu’il envisage de faire se reproduire, afin d’écarter systématiquement ceux qui sont porteurs de tares héréditaires et éviter ainsi tout risque de transmission à leur descendance. Les moins scrupuleux ne s’embarrassent pas de telles précautions, d’où le fait qu’au sein d’une même race peuvent coexister des lignées très saines et d’autres qui ne le sont pas.
Les maladies dont souffrent les chiens ne sont pas toujours dues à une prédisposition génétique : le cadre de vie, l’alimentation et les soins qu’ils reçoivent ont aussi une influence primordiale.
Autrement dit, il ne suffit pas d’adopter un animal issu d’une lignée saine et appartenant à une race robuste : le maître a une responsabilité déterminante pour garder son compagnon en bonne santé, quand bien même cela peut s’avérer chronophage.
Beaucoup préfèrent ne pas y penser, voire ne pas l’admettre, mais le facteur malchance existe. Les maladies rares sont une réalité, et elles peuvent apparaître à tout moment, sans motif apparent, même sur un individu qui présentait pourtant toutes les garanties possibles.
Autrement dit, de nombreuses précautions peuvent minimiser le risque qu’un chien ait des problèmes de santé, mais il est impossible de l’éliminer. Il faut se méfier de tout vendeur qui prétendrait le contraire.
Actif et plein d’énergie, le Bouvier Australien jouit globalement d’une excellente santé, même s’il peut être sujet à quelques maladies héréditaires comme la surdité congénitale ou l’atrophie rétinienne progressive.
C’est aussi, selon le Livre Guinness des Records, la race détentrice du record du chien le plus vieux du monde. En effet, un spécimen du nom de Blueyn s’éteignit en 1939 à l’âge incroyable de 29 ans et 5 mois, un record de longévité qui n’a toujours pas été battu par un autre représentant de la gent canine.
Son cas reste cependant une exception : l’espérance de vie d'un représentant de cette race est d’une douzaine d’années.
Race millénaire qui trouve ses origines en Afrique, le Basenji peut faire preuve d’un caractère difficile, mais pose en revanche peu de problèmes en général au niveau de la santé, notamment parce qu’il n’a jamais fait l’objet de programmes de croisements intempestifs.
Le syndrome de Fanconi est certes un risque réel pour ce chien, mais un test génétique permet d’identifier les individus porteurs et ainsi de les exclure de la reproduction.
L’excellent travail des éleveurs fait d’ailleurs qu’aujourd’hui l’âge avancé est de loin la première cause de mortalité chez cette race, qui vit en moyenne de 12 à 14 ans.
Aussi connu sous son nom original de Podenco Canario, le Lévrier des Canaries est lui aussi une race de chien très ancienne (elle aurait plus de 7000 ans) qui a pu se développer de manière naturelle et est devenue très résistante à la plupart des maladies et affections. S’il peut souffrir d’allergies, le principal risque pour sa santé reste son mode de vie hyperactif et sa constitution relativement fragile.
Un excès d’exercice pendant sa phase de croissance peut ainsi être la cause de problèmes articulaires qui le gênent toute sa vie durant, et les courses endiablées dans la garrigue conduisent fréquemment à des fractures ou coupures.
Cependant, tous ces problèmes ne sont généralement pas fatals, et il atteint souvent les 15 ans en passant le plus clair de son existence en excellente santé.
Les ancêtres du Caniche existaient à une époque très éloignée, mais c’est à partir du 7ème siècle, en France, que la race actuelle s’est développée. Cette longue évolution a favorisé les plus résistants au fur et à mesure des reproductions successives, ce qui explique que les représentants actuels de la race sont rarement sujets à des maladies mortelles. Ils jouissent d’ailleurs d’une espérance de vie d’une quinzaine d’années.
Cette santé de fer est indépendante de la taille : toutes les variétés, du Caniche Nain au Caniche Royal, en bénéficient. D’ailleurs, l’âge avancé et le cancer sont la cause de plus de la moitié des décès, ce qui montre que la race est peu affectée par des maladies pouvant la mettre en danger.
Cela ne veut pas dire pour autant que ses représentants sont totalement à l’abri des ennuis. Même si leur prévalence est faible, un grand nombre de problèmes de santé susceptibles d’affecter cette race se situent notamment au niveau des yeux (atrophie progressive de la rétine, cataracte…) et de la peau (ectoderme, hyposomatropisme, adénite sébacée…).
Les ancêtres du Shiba Inu auraient accompagné les premiers humains sur le territoire du Japon actuel il y a 7000 ans environ. La race s’est ensuite développée de manière naturelle et relativement isolée, ce qui lui a permis de devenir particulièrement robuste.
Cependant, un certain nombre de maladies héréditaires sont apparues avec l’élevage intensif. Ainsi, des maladies oculaires, des problèmes de dysplasie de la hanche, de luxation de la rotule ou encore d’épilepsie ne sont pas rares, sans pour autant néanmoins être courants.
Ce chien bénéficie d’une espérance de vie d’environ 13 ans.
D’origine relativement récente et très populaire aussi bien auprès des bergers que des familles, le Border Collie a une santé à la mesure de son intelligence : bien au-dessus de la moyenne.
Hormis les problèmes de peau (dermatite, lupus…), la dysplasie de la hanche, l’épilepsie, l’atrophie progressive de la rétine et l’anomalie de l’œil du Colley sont les maladies les plus fréquentes chez cette race.
Ceci ne l’empêche cependant pas de vivre jusqu’à 14 ou 15 ans en général.
Le Chien Nu du Mexique au nom imprononçable est parfois considéré comme le premier chien des Amériques, où il existe depuis au moins 3000 ans.
Il ne souffre pas de maladies génétiques graves, mais son absence de poils, quoique parfaitement adaptée aux conditions climatiques d’Amérique Centrale, peut se retourner contre lui. Au-delà des risques liés à une trop forte exposition au soleil de sa peau, il est en effet particulièrement sensible au froid, mais aussi aux différents parasites et aux problèmes dermatologiques.
Toutefois, avec de bonnes conditions de vie, il atteint souvent les 15 ans.
Race de chien primitive ayant hérité de nombreuses caractéristiques de son ancêtre le loup, le Husky Sibérien en a aussi conservé la robustesse et la bonne santé générale. En dehors de certains problèmes au niveau des yeux (glaucome, cataracte), des articulations (dysplasie de la hanche) ou de la peau (dermatose), il n’est que peu atteint par la maladie.
Les statistiques montrent d’ailleurs que le cancer et l’âge avancé sont les principales causes de mortalité chez cette race, responsables à eux seuls de la moitié des décès.
En revanche, il ne faut jamais oublier que c’est un chien fait pour le froid de la Sibérie, et qui au contraire supporte mal les températures élevées. Un climat méditerranéen n’est pas du tout adapté pour lui, et il serait alors enclin à des problèmes aux conséquences potentiellement très graves : déshydratation, coup de chaleur…
Dans un environnement adapté, son espérance de vie est de 12 à 13 ans.
Le Foxhound Américain est connu pour être l’une des plus anciennes races de chien de chasse d’Amérique du Nord. Il est apparu au 17ème siècle et descend du Foxhound Anglais, aux origines encore plus anciennes.
Ses problèmes de santé sont rares, mais peuvent exister. Il est prédisposé en particulier à la dysplasie de la hanche, la surdité congénitale, la thrombocytopénie et l’anomalie de Pelger-Huët.
Alors qu’un gabarit assez impressionnant est souvent synonyme de longévité inférieure à la moyenne de la gent canine, ce chien fait exception, puisque son espérance de vie dépasse les 12 ans.
Le Whippet, ou Lévrier Nain, est un autre chien aux origines anciennes dont les ancêtres remontent à l’Égypte antique. Cependant, la race en tant que telle est bien plus récente, puisqu’elle est apparue aux alentours du 18ème siècle.
Son espérance de vie d’environ 14 ans, ainsi que le fait que l’âge avancé soit sa première cause de mortalité, démontrent qu’il n’est que très rarement touché par des maladies fatales. Bien sûr, le risque n’est pas pour autant inexistant : la maladie de von Willebrand, un cancer ou encore un problème cardiaque peut ainsi être à l’origine d’un décès prématuré.
En outre, sans être mortelles, des affections comme la cataracte, l’atrophie rétinienne progressive ou les allergies de peau peuvent également affecter ses conditions de vie.
Enfin, sa constitution physique plutôt fragile fait qu’il peut aussi être victime d’accidents domestiques ou de blessures lors de courses ; les fractures ne sont pas rares.
Trouvant ses origines dans les montagnes séparant la Russie de la Turquie, le Berger du Caucase a été sélectionné pendant des siècles pour sa robustesse et sa capacité à vivre dans des conditions extrêmement difficiles.
En conséquence, il ne souffre que très rarement de maladies génétiques, et les plus gros problèmes pour sa santé sont assez incontournables chez les races de cette taille : il s’agit de la dysplasie de la hanche et de la dilatation-torsion de l’estomac, qui est rapidement fatale.
Au global, il affiche une longévité d’une dizaine d’années, ce qui est assez exceptionnel pour un chien d’un tel gabarit.
Le Mâtin des Pyrénées a lui aussi des origines anciennes, puisque ses ancêtres sont arrivés en Espagne il y a 3000 ans. Il s’est par la suite développé dans les montagnes de Navarre, jusqu’à donner le chien que l’on connaît aujourd’hui.
S’il est prédisposé à des problèmes comme l’entropion, l’ectropion, la panostéite ou la dysplasie de la hanche ainsi que celle du coude, le seul véritable risque de santé susceptible de mettre sa vie en danger est la dilatation-torsion gastrique, dont son maître peut le protéger en respectant certaines règles relatives à ses repas.
Avec une espérance de vie qui dépasse les 12 ans, il est probablement le chien géant qui vit le plus longtemps.
Le Shikoku Ken est une race de chien japonaise très ancienne. Utilisé pendant des siècles comme chasse urdans des régions montagneuses, il a acquis une grande résistance aux maladies et aux conditions difficiles.
Elevé depuis 1937 au rang de « monument national » dans l’archipel, il ne souffre d’aucune maladie génétique connue. Toutefois, la rareté de la race en dehors de son pays d’origine et le peu d’études réalisées à son sujet ne permet pas de tirer des conclusions définitives à ce niveau.
Il est avéré en tout cas que son espérance de vie est d’environ 12 ans.
Chien de berger ayant existé « depuis toujours » dans la région du centre de la France dont il est originaire, le Berger d’Auvergne a presque disparu à la fin du 20ème siècle, remplacé par le Border Collie. Quelques passionnés se sont inquiétés de la situation ; ils ont créé une association pour sa sauvegarde et mis en place à partir de 2014 un programme d’élevage strict afin de réaliser cet objectif.
Cette attention très particulière permet à la race d’être aujourd’hui quasiment exempte de problèmes de santé d’origine génétique, hormis l’anomalie de l’œil du Colley qui reste elle-même rare, car détectable à l’aide d’un test ADN.
Tout ceci permet à ce chien d’afficher une longévité d’environ 13 à 15 ans.
Des trois types de Schnauzer (Miniature, Moyen, ou Géant), le Schnauzer Standard (ou Moyen) est celui qui a été le moins croisé avec d’autres races et est resté le plus proche de ses ancêtres. Cela lui permet de bénéficier d’un léger avantage en termes de robustesse.
S’il n’est évidemment pas à l’abri d’un coup dur, seule la dysplasie de la hanche est un risque suffisamment probable pour qu’un test systématique des reproducteurs envisagés soit effectué par les éleveurs dignes de ce nom, afin d’écarter les individus porteurs et éviter ainsi toute transmission d’une tare héréditaire.
La bonne santé générale de ce chien se reflète dans son espérance de vie, qui est d’environ 13 ans.
Les laïkas sont des chiens russes ayant conservé un aspect proche de leur ancêtre le loup. Ils se sont développés pendant des siècles de manière naturelle, et n’ont fait l’objet d’un programme d’élevage strict que depuis le milieu du 20ème siècle.
Le Laïka de Sibérie Occidentale est probablement le plus répandu de nos jours et, comme ses cousins, il jouit d’une santé de fer. Il présente certes un risque de dysplasie de la hanche ou du coude, mais celles-ci restent rares, sous réserve d’adopter auprès d’un éleveur sérieux et de limiter les activités du chiot pendant sa phase de croissance. La hernie ombilicale et la cryptorchidie, autres affections auxquelles la race est prédisposée, restent elles aussi exceptionnelles.
Finalement, les principaux risques pour sa santé viennent de son mode de vie très actif, en pleine nature, et de son usage en tant que chien de chasse : ils l’exposent à de nombreux accidents (chutes, faux pas, coupures…), mais aussi à des rencontres fortuites avec d’autres animaux (ours, sanglier…).
En moyenne, il vit de 10 à 12 ans.
Seule race originaire de Grèce à être reconnue officiellement, le Chien Courant Grec y est présent depuis l’Antiquité, puisque les traces de ses ancêtres remontent à près de 3000 ans. L’aridité de sa région d’origine et sa relative isolation (qui limita les mélanges avec d’autres races) en ont fait un animal très robuste, ayant peu de problèmes de santé.
Il n’est toutefois pas totalement à l’abri : en particulier, la dysplasie de la hanche peut affecter grandement ses conditions d’existence, tandis que la dilatation-torsion gastrique a tôt fait d’être fatale. Néanmoins, quelques précautions permettent de diminuer le risque de l’une comme de l’autre.
Il peut aussi se retrouver en difficulté s’il vit dans un climat humide ou froid, très éloigné des conditions auxquelles il est habitué historiquement et pour lesquelles son poil ras est adapté.
Dès lors qu’il évolue dans un environnement adapté et bénéficie d’un minimum de soins, ce chien a une espérance de vie de 10 à 14 ans.
Les origines exactes du Terrier Irlandais sont inconnues, mais il est avéré qu’il existait déjà sur son île d’origine au 19ème siècle.
En dehors des problèmes de dysplasie du coude et de la hanche typiques des races de grande taille, des cas d’hypothyroïdie et de la maladie de von Willebrand ont été signalés. L’hyperkératose héréditaire existe également dans certaines lignées ; elle entraîne un durcissement des coussinets qui n’est toutefois pas dangereux pour l’animal.
Avec une espérance de vie qui peut aller jusqu’à 16 ans, il fait partie des races de chien qui vivent le plus longtemps.
Le Berger Finnois de Laponie est le descendant des chiens qui habitaient le nord de la Scandinavie à la Préhistoire. Il a évolué ensuite au contact des Hommes pour devenir un excellent conducteur et gardien de troupeau, et obtenir son aspect actuel.
Il est particulièrement robuste, mais peut toutefois être sujet à quelques problèmes oculaires, comme la cataracte ou l’atrophie progressive de la rétine, ainsi qu’à la dysplasie de la hanche. Cependant, comme les individus affectés sont exclus de la reproduction par les éleveurs, les cas restent rares.
Son espérance de vie est de 12 à 14 ans.
Le Beagle est le résultat de croisements opérés au cours du 11ème siècle. Il a ensuite évolué pendant près de 1000 ans pour devenir le chien robuste et plein d’énergie que l’on connaît aujourd’hui.
Sa popularité fait néanmoins qu’au cours des années de nombreuses maladies sont apparues dans différentes lignées : syndrome de Musladin-Leuke, dégénérescence cérebelleuse, épilepsie, méningite, anémie, syndrome de Imerslund-Grasbeck, hypothyroïdie, hernie discale, luxation patellaire, glaucome…
Cependant, ces cas sont extrêmement rares et généralement liés à des élevages peu rigoureux. Le Kennel Club (KC), l’organisme cynologique de référence de son pays d’origine, n’impose d’ailleurs aucun test génétique aux éleveurs, preuve que la race est globalement saine et que les problèmes héréditaires sont rares.
Le cancer et l’âge avancé restent les principales causes de décès chez ce chien, dont l’espérance de vie est d’environ 13 ans.
Même si nul n’est à l’abri d’une anomalie statistique, il y a de grandes chances que les représentants de ces races passent leur existence en bonne santé et fassent profiter longtemps leur famille de leur présence.
En tout cas, force est de constater que les chiens les plus robustes sont souvent ceux ayant des origines anciennes, ou qui ont été peu influencées par l’Homme. En effet, l’évolution naturelle de ces races a privilégié les individus les plus résistants.
On ne peut pas forcément en dire autant de celles qui ont été davantage – voire totalement - façonnées par la main de l’Homme, car ce sont alors le plus souvent des critères utilitaires ou esthétiques qui ont pris le dessus.
Les programmes d’élevage sont toutefois bien plus stricts de nos jours qu'autrefois, et la bonne santé des chiens est un aspect primordial. Cela permet d’ailleurs de corriger certaines erreurs du passé : nombreuses sont les races où on constate une diminution progressive de la prévalence de telle ou telle affection héréditaire, grâce à un travail rigoureux de sélection des reproducteurs.
Les races les plus récentes et/ou à la mode continuent toutefois de souffrir du travail peu scrupuleux de certaines personnes qui n’hésitent pas à privilégier l’aspect lucratif et la quantité, plutôt que la santé des chiots et la robustesse des lignées.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas perdre de vie que même le plus robuste des chiens a une espérance de vie bien inférieure à celle d’un être humain : un jour ou l’autre, l’inéluctable va arriver, et mieux vaut s'y préparer. Cela n’enlève rien au bonheur passé pendant tout ce temps à ses côtés !
Bonjour Mon chien, un malinois âgé de 15 ans, nous a quitté il y a quelques mois. Je commence à songer à fair...