Espérance de vie du Loulou de Poméranie
Le Loulou de Poméranie est une race assez robuste, avec une espérance de vie de 12 à 16 ans qui le situe dans la moyenne des chiens de ce gabarit.
Résistance du Loulou de Poméranie au froid et à la chaleur
Bien que ce soit un chien d’intérieur, le Loulou de Poméranie est remarquablement équipé pour affronter des climats difficiles. En effet, son poil dense le protège du froid et des intempéries, tandis que son petit gabarit l’aide à mieux supporter la chaleur que nombre de ses congénères.
Il est cependant hors de question de le laisser dormir dehors sous la neige, ou de le faire courir au soleil en pleine canicule : il doit passer ses nuits dans la chaleur de sa maison, et se reposer à l’ombre quand la température monte.
Maladies du Loulou de Poméranie
L’incroyable succès du Spitz Nain depuis la fin du 19ème siècle fait que de nombreuses maladies ont été signalées chez cette race. Il est utile d'avoir quelques notions sur celles auxquelles il est le plus prédisposé, afin de les prévenir (lorsque c'est possible) et/ou d'être capable d'en déceler les premiers signes.
Les maladies articulaires
Le Loulou de Poméranie est prédisposé à deux maladies articulaires qui touchent particulièrement les plus petites races de chien :
- la luxation patellaire, qui survient quand la rotule sort de son emplacement et bloque la patte. Elle provoque des douleurs et des boitements plus ou moins prononcés, et nécessite une intervention chirurgicale dans les cas les plus graves (sans forcément que le succès ne soit garanti) ;
- la maladie de Legg-Calve-Perthes, une nécrose de la tête du fémur vraisemblablement due à une prédisposition génétiqu. Elle cause de la douleur et des difficultés pour se déplacer normalement.
En outre, les fractures et autres traumatismes sont fréquents chez cette race, car le Spitz Nain n’a pas du tout conscience de sa petite taille et de sa fragilité. Son tempérament intrépide et sa méconnaissance de ses limites font qu’il a tôt fait de se mettre en danger, par exemple en sautant d’une hauteur bien trop grande ou en effectuant un effort déraisonnable par rapport aux capacités qui sont les siennes. Les escaliers en particulier sont responsables de nombreuses chutes et accidents.
Les maladies des yeux
- l’atrophie rétinienne progressive, une dégénérescence des tissus de l’œil héréditaire et entraînant inexorablement la cécité de l'animal touché ;
- la cataracte, quand un filtre opaque se forme sur l’œil et diminue la vision du chien. Elle peut toutefois être corrigée à l’aide d’une opération.
Les autres maladies
- le collapsus trachéal, une diminution du diamètre de la trachée affectant principalement les petites races. Elle entraîne des problèmes pour respirer, qui peuvent aller d’une simple toux à une insuffisance respiratoire plus ou moins prononcée ;
- l’épilepsie, caractérisée par des crises convulsives plus ou moins fréquentes. Elle peut être gardée sous contrôle à l’aide de médicaments, qui permettent à un individu touché de mener une existence presque normale ;
- la cardiomyopathie dilatée, lorsque le cœur s’étire et perd sa capacité à se contracter. Elle peut avoir des conséquences graves (insuffisance cardiaque…), voire être fatale ;
- les allergies, notamment au niveau de la peau ;
- la perte de dents, souvent due à une alimentation non adaptée.
Risque d'obésité du Loulou de Poméranie
Même si sa vivacité et son énergie font qu’il n’y est pas prédisposé, l’obésité est un risque à ne pas négliger pour cet animal dont le mode de vie a tôt fait d’inclure peu de sorties et beaucoup de friandises. Le risque est sensiblement accru s’il a été stérilisé.
Il est donc bon de prendre l'habitude de le peser régulièrement, sans perdre de vue qu’un excès de seulement 200 grammes par rapport à son poids de forme, aussi insignifiant puisse-t-il sembler chez un humain, représente quelque chose qui doit être pris en compte pour un chien de ce gabarit. En effet, cela est d'autant plus susceptible d'entraîner ou aggraver des problèmes de santé que le surpoids est un cercle vicieux : l'animal tend à devenir moins actif, et donc à grossir encore plus.
Il ne faut donc pas tarder à consulter un vétérinaire en cas de dérapage qui se confirme voire s’accentue sur plusieurs mesures successives, afin que le professionnel puisse identifier l'origine du problème (alimentation inadaptée ou donnée en trop grande quantité, maladie, réaction à un traitement...) et indiquer comment y remédier.
Par ailleurs, vu le faible poids de ce chien, il convient de veiller à utiliser une balance précise, comme celles pour les ingrédients de cuisine.
Adopter un Loulou de Poméranie en bonne santé
Le meilleur moyen d’adopter un chiot en bonne santé et présentant un risque réduit de développer une maladie est de se tourner vers un éleveur de Loulou de Poméranie sérieux et reconnu, qui accorde une grande importance à la santé de ses chiens et de leurs chiots.
Il doit pouvoir présenter un carnet de santé ou vaccination à jour, qui montre que le petit a bien reçu les différents vaccins permettant de le protéger contre plusieurs graves maladies, ainsi qu'un certificat vétérinaire attestant que le petit est en bonne santé. Il doit également fournir les résultats des tests génétiques pratiqués sur lui et/ou sur ses parents afin d’écarter les risques de maladies héréditaires.
Fragilité du Loulou de Poméranie en période de croissance
Comme pour n'importe quelle race, il est important de pas trop solliciter un chiot Poméranien tout au long de sa phase de croissance.
En particulier, il a besoin de beaucoup de sommeil : il est parfaitement normal qu'il dorme 15 à 20 heures par jour pendant ses premiers mois. Ce repos est indispensable à son bon développement physique et psychique, et doit donc être respecté : il convient donc de veiller à ce qu'il ait toujours un endroit calme à sa disposition pour dormir, et à ne pas le réveiller quand il dort.
En outre, ses activités physiques doivent être limitées jusqu’à ce qu’il atteigne sa taille adulte, afin de ne pas endommager ses os et articulations encore fragiles : toute activité trop intense ou prolongée est à bannir. En plus du risque de blessures à court terme, il pourrait souffrir de séquelles à vie.
Maintenir un Loulou de Poméranie en bonne santé
Même s'il semble en parfaite condition physique, le Loulou de Poméranie doit comme tout chien être emmené chez le vétérinaire au moins une fois par an pour un bilan de santé complet. Cela peut permettre en effet de déceler un éventuel problème avant qu’il ne prenne des proportions parfois graves, et c’est aussi l’occasion d’en profiter pour effectuer ses rappels de vaccins.
Enfin, même s’il passe le plus clair de son temps en intérieur, il est nécessaire de renouveler ses traitements antiparasites chaque fois que cela est nécessaire, pour qu’il ne cesse jamais d’être protégé.
Assurer un Loulou de Poméranie
Le Spitz Nain a tendance à se blesser plus facilement que d'autres races, et est assez prédisposé à différentes maladies. Dans un cas comme dans l'autre, la facture vétérinaire peut grimper assez vite.
Assurer la santé de son chien est un excellent moyen d'être en mesure de faire face dans les meilleures conditions en cas de problème, mais il n'est pas recommandé de prendre le sujet à la légère et de souscrire simplement à la première offre venue. En effet, les différents contrats se distinguent par une grande diversité au niveau non seulement des prix, mais aussi des conditions : exclusions, délai de remboursement, existence d'un forfait prévention... L'idéal est donc d'avoir plusieurs devis sous la main, et de décider en fonction de ses attentes et de son budget.