La morphologie du Dingo s'apparente à celle d'un chien domestique : son corps est puissant et musclé, ses pattes courtes et râblées. C'est d'ailleurs le plus grand des mammifères non marsupiaux d'Australie.
Son pelage est dense et court, de couleur uniforme brun fauve, jaune brin ou rouge clair.
La tête du Dingo démarre avec un cou épais et finit sur un museau long et pointu. Ses oreilles sont pointues et dressées.
Sa queue est recouverte de poils durs, roux la plupart du temps, mais pouvant être aussi noirs avec des taches de couleur rousse et blanche.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Dingo doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Dingo est un chien originaire d'Asie du Sud-Est et d'Australie, que l'on trouve principalement à l'état sauvage. On pense qu'il est un descendant du Loup gris et du Cuon, un chien sauvage d'Asie tropicale, qui aurait été amené par les humains sur le territoire australien à pied, au moment où le niveau des océans était assez bas pour le permettre, il y a environ 4000 ans.
Certains ont été apprivoisés et utilisés pour la chasse par les Aborigènes. Au 19ème siècle, Lumholtz, un explorateur norvégien, observe que le Dingo est un membre à part entière de certaines familles locales, à tel point qu'il est nourri - en viande et fruits -, logé et éduqué par ces derniers. La plupart des Dingos aujourd'hui demeurent cependant à l'état sauvage et sont principalement localisés en Thaïlande et en Australie.
Dans la culture populaire australienne, le Dingo est associé à nombre de méfaits : disparition d'autres espèces, attaques sur des enfants... Le gouvernement australien en est venu à construire une des plus longues clôtures du monde : la "Dingo Fence", qui représente pas moins de 5 320 kilomètres de barbelés. Reliant l'Australie Méridionale au Queensland, elle vise notamment à protéger les troupeaux de moutons de ces chiens sauvages. En outre, dans certaines zones, les habitants sont récompensés par le gouvernement pour tuer les Dingos, qu'ils agissent à coup de pièges, de fusils ou de poisons.
Cette opposition de la population au Dingo, cumulée à une hybridation croissante avec les chiens domestiques, a amené l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) à classer cette sous-espèce dans la catégorie "vulnérable". Le seul moyen de le sauver serait peut-être de faire reconnaître la race, en sélectionnant les sujets les plus homogènes.
Le Dingo étant un canidé vivant essentiellement à l'état sauvage, son caractère est fortement relié à la notion de meute. En l'occurrence, les Dingos ont des mœurs sociales très développées. lls vivent en bandes familiales de 3 à 12 membres qui se regroupent fréquemment, notamment lors de la saison des amours et de l'élevage des petits. Le reste du temps, ils sont principalement aperçus seuls.
Le Dingo est connu pour être peureux et méfiant de nature. Il ne s'approche que rarement des habitations et des humains en général.
C'est une espèce très prolifique, pouvant avoir jusqu'à huit petits, placés à l'abri dans des grottes et autres endroits isolés. Ces derniers sont allaités les deux premiers mois de leur vie, puis restent relativement longtemps auprès des parents. Les femelles n'ont des chaleurs qu'une fois par an.
Comme tous les canidés, le Dingo s'est parfaitement adapté aux conditions climatiques extrêmes, et on le trouve aussi bien dans le désert que dans les neiges des montagnes.
Les Dingos n'ont pas de véritable prédateur naturel, à part les plus faibles d'entre eux, vulnérables aux aigles et aux serpents.
Le Dingo chasse des petits mammifères et des wallabys, qu'il peut attraper seul. Cela dit, il est très opportuniste quand à son alimentation, et peut manger presque tout ce qu'il trouve - y compris par exemple des fruits ou des proies plus petites (oiseaux, reptiles, insectes) quand l'occasion se présente. En meute, il s'attaque à de plus grosses proies comme des émeus, des kangourous, certains bovins, ainsi que des chevaux et des dromadaires.
Sa tactique principale est de poursuivre la cible jusqu'à ce qu'elle s'épuise.
Lors de leur introduction en Australie, les Dingos se sont reproduits pour former une population sauvage qui a eu un impact écologique important sur la biodiversité locale, causant notamment la disparition de plusieurs espèces, comme par exemple le Thylacine.