Devenir vétérinaire : qualités requises, formation, salaire...

Une femme vétérinaire sourit et joue avec un chien

Lorsqu'on aime les animaux, il arrive qu'on souhaite exercer un métier en lien avec eux. Dans le cas des chiens, on peut choisir par exemple de devenir éleveur, éducateur, comportementaliste, gestionnaire de pension ou de refuge, ou encore vétérinaire.


Ce dernier métier est très valorisant, mais aussi particulièrement exigeant : il requiert une formation approfondie, et suppose un véritable engagement tant sur le plan professionnel que personnel.


Quelles sont les qualités requises pour être un bon vétérinaire ? Quelle formation faut-il suivre et quel diplôme faut-il acquérir pour pouvoir exercer ? Quel salaire peut-on espérer obtenir ?

Le métier de vétérinaire

Un vétérinaire examine un Husky

Un vétérinaire est un professionnel de la santé animale. Il s'agit donc en quelque sorte de l'équivalent d'un médecin pour les animaux.

 

Concrètement, son rôle principal est de diagnostiquer, soigner et même prévenir les maladies de ces derniers. Pour cela, il recourt à diverses techniques d'examens (auscultation, prise de sang, échographie, IRM...) et de traitements (médicament, alimentation spécifique, opération chirurgicale, thérapie comportementale...).

 

Il a également d'autres missions, comme gérer l'identification des animaux domestiques (généralement via l'implantation d'une puce électronique sous la peau) ou délivrer leur passeport (qui est requis pour être autorisé à entrer avec son compagnon dans certains pays).

 

Les espèces animales dont un vétérinaire est susceptible de s'occuper sont très diverses. Toutefois, la plupart des vétérinaires se spécialisent sur les animaux de compagnie, en particulier ceux qui travaillent en ville : chiens, chats, rongeurs, NAC, etc. D'autres en revanche prennent soin du bétail (bovins, ovins, équidés...) : évidemment, on les rencontre principalement en milieu rural. D'autres encore sont en charge de la santé d'animaux sauvages détenus en captivité, par exemple dans les parcs zoologiques et les réserves naturelles.

 

Enfin, même si c'est plus rare, une partie des vétérinaires réalisent diverses missions en lien avec les animaux sans forcément être en contact direct avec eux. Les principales sont les suivantes :

  • le développement de médicaments pour animaux dans l'industrie pharmaceutique ;
  • la mise au point d'aliments pour animaux dans l'industrie agroalimentaire ;
  • le contrôle des produits de l'élevage, la chasse, la pêche... destinés aux humains, afin de prévenir le risque de maladies ;
  • l'élaboration de politiques publiques relatives au bien-être animal.

Quelles qualités faut-il pour devenir vétérinaire ?

Une femme vétérinaire tient un petit chien dans les bras

Le métier de vétérinaire est exigeant, et un nombre assez conséquent de qualités sont nécessaires pour parvenir à l'exercer correctement.

 

Ainsi, pour devenir vétérinaire, il faut au moins :

 

  • aimer profondément les animaux, et être à l'aise en leur présence même s'ils sont de grande taille, massifs, nerveux, sauvages, agressifs, rebelles, etc. ;

  • être doté d'un bon sens de l'observation, car certains symptômes (y compris parfois d'une maladie grave) sont discrets : le risque est alors de passer à côté lors de l'examen clinique, et donc d'établir un diagnostic inexact ou incomplet - voire carrément de ne pas parvenir à établir un diagnostic ;

  • avoir le coeur bien accroché, car on a de grandes chances d'être régulièrement amené à réaliser des tâches difficiles : pratiquer une opération chirurgicale dans les entrailles de l'animal, soigner une blessure impressionnante (par exemple une fracture ouverte ou un oeil crevé), aider pour une mise bas compliquée, assister aux derniers instants d'un animal très blessé ou malade, pratiquer une euthanasie, faire une autopsie, prendre en charge le corps d'un animal mort, etc. ;

  • être investi et disponible, car l'on est fréquemment sollicité pour répondre aux inquiétudes des maîtres et gérer un certain nombre d'urgences (en particulier si l'on effectue des gardes ou des astreintes) ;

  • être diplomate et pédagogue pour savoir rassurer les propriétaires, leur expliquer de manière compréhensible ce dont leur animal souffre, leur indiquer les différentes options de traitement disponibles ainsi que les risques associés, mais aussi répondre à leurs questions éventuelles concernant le quotidien avec leur animal - notamment le choix de son alimentation, du matériel de toilettage, de certains accessoires, ou encore l'aménagement du logement ;

  • savoir garder son calme et réagir avec sang-froid, y compris dans des situations difficiles - en particulier face à une urgence vitale, un animal particulièrement agité voire agressif, un propriétaire en colère ou désespéré...

 

Enfin, il faut bien sûr acquérir au cours de sa formation des connaissances médicales très poussées pour être capable d'identifier toutes sortes de symptômes, de réaliser différents examens (échographie, scanner, prise de sang...) et d'en analyser les résultats, de reconnaître une multitude de maladies (y compris certaines très rares) et de proposer le meilleur traitement possible, etc.

 

Par ailleurs, en plus des points précédents qui sont indispensables dans tous les cas, d'autres qualités plus spécifiques peuvent être nécessaires. Par exemple, si l'on prévoit de travailler au contact d'animaux de grande taille (en particulier du bétail en milieu rural), mieux vaut aussi disposer d'une bonne condition physique. Et si l'on souhaite travailler à son compte voire ouvrir une clinique vétérinaire, il faut savoir gérer une entreprise.

La formation pour devenir vétérinaire

Le métier de vétérinaire est exigeant, et la formation pour le devenir l'est tout autant - à peu près autant que celle pour devenir médecin. En effet, non seulement il faut réaliser de longues années d'études scientifiques et décrocher un diplôme que seules une poignée d'écoles sont autorisées à délivrer, mais en plus le nombre de candidats à ces formations est bien souvent nettement supérieur au nombre d'étudiants finalement retenus : par conséquent, la sélection est très rude.

 

Voici les informations principales pour suivre une formation de vétérinaire en France, en Belgique, en Suisse ou au Canada.

La formation de vétérinaire en France

Pour exercer le métier de vétérinaire en France, il faut disposer du diplôme d'État de docteur vétérinaire. Pendant longtemps, celui-ci était délivré uniquement par les quatre écoles nationales vétérinaires publiques, mais depuis 2022 une école privée propose également un cursus permettant de l'obtenir.

 

Une fois que l'on possède le diplôme, il est nécessaire de s'inscrire auprès de l'Ordre national des vétérinaires de France pour être autorisé à exercer dans le pays.

Les écoles vétérinaires publiques

Un groupe d'étudiants vétérinaires en conférence

Historiquement, le diplôme d'État de docteur vétérinaire permettant d'exercer en France est délivré par les quatre écoles publiques suivantes :

 

Chacune d'entre elles ne propose guère plus de 150 à 200 places par an. Le recrutement se fait à l'occasion de différents concours nationaux que l'on peut passer après, au choix :

  • le baccalauréat ;
  • certains BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ;
  • certaines licences scientifiques générales ou professionnelles (L3) ;
  • un BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) spécialité Génie biologique ;
  • une classe préparatoire BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre) ou TB (Technologie et Biologie) ;
  • un diplôme national à dominante biologique conférant le grade de master.

 

Comme le nombre de places disponibles est très restreint, la sélection est rude : le taux de réussite est de l'ordre de 25% pour les candidats issus d'une classe préparatoire BCPST, mais de moins de 10% (voire moins de 5%) pour les autres filières. Par ailleurs, il n'est pas possible de tenter sa chance plus de deux fois, sauf rares exceptions.

 

La formation dure six ans dans le cas d'une admission post-bac, et cinq ans dans les autres cas. La dernière année correspond à une année d'approfondissement, durant laquelle il convient de choisir une des six filières suivantes : animaux de compagnie, animaux de rente (ou production), équidés, santé publique, recherche, industrie. Il est à noter que chaque école ne propose pas forcément toutes les filières : il peut donc être nécessaire d'en changer pour l'occasion.

 

Dans tous les cas, les frais de scolarité sont de l'ordre de 3000 euros par an.

L'école vétérinaire privée UniLaSalle

Une femme vétérinaire en train de former des étudiants

Depuis 2022, une école privée est habilitée à proposer une formation permettant d'acquérir le diplôme d'État de docteur vétérinaire : il s'agit de l'Institut polytechnique UniLaSalle, à Rouen.

 

Une centaine de places sont disponibles chaque année, que se disputent en moyenne environ 800 candidats. Le recrutement est réalisé après le baccalauréat via la plateforme Parcoursup : d'abord sur dossier, puis sur concours.

 

La formation dure six ans, comme dans les écoles vétérinaires publiques. Toutefois, les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés que dans ces dernières : il faut débourser annuellement 14.000 euros les trois premières années, et près de 20.000 euros les trois suivantes.

La formation de vétérinaire en Belgique

Des vétérinaires observent des résultats sur un ordinateur

Pour devenir vétérinaire en Belgique, il faut posséder le diplôme de Médecin vétérinaire.

 

Celui-ci s'obtient au terme d'une formation qui dure six ans et se décompose en deux cycles de trois ans chacun :

  • le Bachelier en médecine vétérinaire (BMV) ;
  • le Master en médecine vétérinaire (GMV).

 

Les frais de scolarité sont compris entre 500 et 1000 euros par an, quels que soient le cursus et l'école.

 

Une fois la formation achevée et le diplôme obtenu, il faut s'inscrire auprès de l'Ordre des médecins vétérinaires de Belgique pour être autorisé à exercer.

Le Bachelier en médecine vétérinaire

Un groupe d'étudiants en médecine vétérinaire lors d'une formation

Le Bachelier en médecine vétérinaire (BMV) est le premier cursus qu'il faut suivre pour devenir vétérinaire en Belgique. Il s'agit d'une formation de trois ans, accessible après la fin de l'enseignement secondaire. Elle est proposée par six universités : celles de Liège, Bruxelles, Namur et Louvain en Belgique francophone ; celles d'Anvers et de Gand en Flandre (donc en Belgique néerlandophone).

 

La première année comporte surtout des cours scientifiques généraux : physique, chimie, mathématiques... À son issue, il faut réussir un concours organisé par l'université où l'on étudie afin d'être autorisé à poursuivre en deuxième année. Seules 250 à 300 places y sont disponibles sur l'ensemble de la Belgique francophone, pour environ 750 candidats : la sélection est donc rude. En cas d'échec, il est possible de tenter sa chance une deuxième fois (l'année suivante), mais pas davantage : si l'on échoue à nouveau, il faut alors s'orienter vers une autre filière.

 

Les deuxième et troisième années de la formation portent quant à elles sur le fonctionnement de l'organisme animal, avec des cours d'anatomie, de physiologie, de microbiologie, de biochimie, d'histologie...

 

À la fin du cycle de Bachelier, il est nécessaire de poursuivre avec le Master pour obtenir le diplôme de Médecin vétérinaire et être habilité à exercer ce métier.

Le Master en médecine vétérinaire

Une étudiante vétérinaire apprend à faire un bandage à un chien

Le Master en médecine vétérinaire (GMV) est le second cursus qu'il convient de suivre lorsqu'on souhaite devenir vétérinaire en Belgique. Seules deux universités le proposent : celle de Liège (francophone) et celle de Gand (néerlandophone). Il est donc nécessaire de changer d'institution si l'on n'a pas fait le premier cycle (le Bachelier en médecine vétérinaire) dans une de ces deux-là.

 

Quoi qu'il en soit, cette formation n'est accessible qu'aux étudiants ayant suivi le cursus de Bachelier en médecine vétérinaire. Elle dure trois ans, et porte sur le diagnostic ainsi que le traitement curatif ou préventif des maladies des animaux.

 

Au cours de la dernière année, on réalise un stage de plusieurs mois en cabinet, laboratoire ou université, et on réalise un Travail de Fin d'Étude (TFE) que l'on présente devant un jury.

 

Le diplôme de Médecin vétérinaire délivré au terme de ce Master permet d'exercer partout dans le pays, sous réserve de s'inscrire au préalable auprès de l'Ordre des médecins vétérinaires de Belgique.

La formation de vétérinaire en Suisse

Un groupe de vétérinaires lors d'une formation

En Suisse, seules deux universités proposent une formation de vétérinaire : celle de Berne et celle de Zurich.

 

Le cursus en question est accessible après le baccalauréat, et nécessite de réussir un test visant à évaluer différentes aptitudes cognitives : résolution de problèmes, concentration, compréhension de texte, mémorisation, visualisation dans l'espace, etc.

 

La formation a une durée de cinq ans, et se compose de deux cycles successifs :

  • un premier cycle de trois ans, qui comprend des cours dans diverses matières scientifiques (mathématiques, physique...) ainsi que sur le fonctionnement de l'organisme des animaux ;
  • un second cycle de deux ans, qui implique de choisir un domaine d'approfondissement (animaux de compagnie, animaux de rente, chevaux, pathobiologie, service vétérinaire public ou recherche biomédicale), de réaliser différents stages dans des cliniques ou instituts vétérinaires, ainsi que de réaliser un travail de recherche.

 

Elle est essentiellement dispensée en allemand, même si certains cours sont en anglais. Ainsi, suivre des études pour devenir vétérinaire suppose d'avoir un excellent niveau dans ces deux langues.

 

Les frais de scolarité sont de l'ordre de 1500 francs par an, soit environ 1500 euros.

 

Une fois la formation validée, il faut réussir l'examen fédéral de médecine vétérinaire, afin de confirmer que l'on possède les connaissances et aptitudes nécessaires à la pratique du métier. C'est seulement au terme de cet examen que l'on obtient le diplôme fédéral en médecine vétérinaire, et que l'on peut commencer à exercer n'importe où dans le pays.

 

En revanche, contrairement à ce qui se fait par exemple en France ou en Belgique, l'inscription à la SVS (Société des Vétérinaires Suisses) n'est pas obligatoire.

La formation de vétérinaire au Canada

Une femme vétérinaire remplit un document en ligne

Pour pouvoir exercer en tant que vétérinaire au Canada, il faut détenir un diplôme de Docteur en médecine vétérinaire (DMV).

 

Il s'obtient au terme d'une formation de cinq ans que cinq universités sont habilitées à dispenser : celles de Montréal, de l'Île-du-Prince-Édouard, de Calgary, de Guelph et du Saskatchewan. Le cursus se déroule en français dans l'Université de Montréal et en anglais dans les autres.

 

Quel que soit l'établissement, la sélection se fait sur dossier, ainsi que sur la base des résultats d'un test d'admission portant sur certaines compétences humaines (sérieux, éthique, professionnalisme...) et/ou sur des connaissances théoriques en biologie, chimie, raisonnement logique.... En plus de cela, un entretien oral peut être requis, notamment pour évaluer la motivation du candidat. Il faut dire qu'à l'instar de ce qu'on observe généralement dans les autres pays, le nombre de places disponibles est très limité en comparaison du nombre de candidats.

 

La formation comprend entre autres des cours sur le fonctionnement de l'organisme des animaux (anatomie, physiologie, histologie, etc.), ainsi que sur le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies susceptibles de les affecter. Au cours de la quatrième année, il convient de choisir une orientation : animaux de compagnie, animaux de la ferme, pratique mixte, pratique industrielle, équidés, ou autres pratiques (animaux de laboratoire, faune sauvage, aquaculture...). La cinquième et dernière année est consacrée à des stages de mise en pratique des connaissances acquises.

 

Les frais de scolarité varient d'une université à l'autre, mais il faut généralement compter plusieurs milliers de dollars canadiens par an (soit plusieurs milliers d'euros).

 

Au terme de la formation, un diplôme de docteur en médecine vétérinaire est délivré. Pour commencer à exercer, il faut alors s'inscrire auprès de l'Ordre des Médecins vétérinaires de la province où l'on s'établit - par exemple l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ) dans le cas du Québec.

Se former à l'étranger

Un étudiant étranger en pleine formation de vétérinaire

Lorsqu'on souhaite exercer en tant que vétérinaire dans un pays donné, il n'est pas forcément nécessaire d'y avoir suivi sa formation : il est possible d'officier dans un endroit différent de celui où l'on a été diplômé, au moins dans certains cas.

 

En particulier, toute personne ayant la nationalité d'un des pays de l'Union Européenne, de la Norvège, de l'Islande, du Liechtenstein ou de la Suisse peut exercer en France ou en Belgique (entre autres), dès lors qu'elle possède un diplôme de vétérinaire reconnu par l'Annexe V de la Directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles. Il suffit pour cela de faire une demande en ce sens auprès de l'organisme chargé de gérer les équivalences de diplôme de vétérinaire d'un pays à l'autre. En France, il s'agit de l'Ordre national des vétérinaires, tandis qu'en Belgique c'est la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Cela signifie aussi que même si par exemple on est originaire de France ou de Belgique et que c'est là qu'on prévoit d'exercer, on peut choisir de faire des études en médecine vétérinaire dans un autre pays (par exemple au Portugal), moyennant ensuite quelques formalités administratives.

Le salaire d'un vétérinaire

Un vétérinaire devant une tirelire et des pièces de monnaie

Le salaire brut mensuel d'un vétérinaire est le plus souvent compris entre :

  • 3000 et 4500 euros en France et en Belgique ;
  • 5000 et 8000 francs en Suisse (soit environ 5000 à 8000 euros) ;
  • 4000 et 7000 dollars canadiens au Canada (soit environ 2500 à 4500 euros).

 

Quel que soit le pays, le salaire d'un vétérinaire est généralement confortable. Il est toutefois à mettre en balance avec la durée des études à réaliser pour exercer ce métier (voire leur coût), sa difficulté au quotidien et l'engagement personnel qu'il implique.

 

Il convient en tout cas de souligner qu'il est assez variable d'un professionnel à l'autre, en fonction de toutes sortes de facteurs - à commencer par la spécialisation choisie, l'expérience, le territoire où l'on exerce, le nombre d'heures réalisées et le statut que l'on a. Concernant ce dernier point, d'importantes différences de revenus sont possibles selon que l'on travaille dans la fonction publique ou dans le privé, que l'on est salarié (au sein d'un cabinet, d'un centre hospitalier...) ou à son compte, etc.

Choisir entre vétérinaire salarié ou indépendant

Une facture vétérinaire avec un stéthoscope et des friandises pour chien

Lorsqu'on souhaite exercer en tant que vétérinaire, on peut soit travailler comme salarié au sein d'une structure (une clinique, un centre hospitalier...), soit se mettre à son compte.

 

Il n'existe pas de mauvais choix : chaque statut a ses avantages et inconvénients. En particulier, le fait d'être salarié permet entre autres d'avoir la garantie d'un salaire fixe chaque mois, et est généralement synonyme d'horaires de travail plus raisonnables. Exercer en indépendant offre une plus grande autonomie et bien souvent de meilleurs revenus, mais suppose aussi de s'investir davantage et de gérer l'aspect administratif : recherche de clients, comptabilité... Tout dépend donc des objectifs que l'on se fixe et des sacrifices que l'on est prêt à faire.

 

En tout état de cause, il est parfaitement possible de passer d'un statut à l'autre au cours de sa carrière. D'ailleurs, si l'on souhaite exercer à son compte, il est judicieux d'attendre d'avoir acquis une certaine expérience et légitimité avant de franchir le pas : mieux vaut donc commencer par travailler comme vétérinaire salarié pendant quelques années.

 

En tout cas, si la loi impose de s'inscrire auprès de l'Ordre des vétérinaires pour être autorisé à exercer (ce qui est le cas notamment en France, en Belgique et au Canada), cela vaut quel que soit le statut choisi.

Conclusion

Devenir vétérinaire est un véritable parcours du combattant : la sélection est généralement rude, et les études sont longues et difficiles. Il faut donc être non seulement passionné par les animaux et par ce métier, mais aussi ne pas ménager ses efforts et faire montre de beaucoup de persévérance.

 

En tout cas, avant de se lancer, il est important d'avoir en tête que le quotidien d'un vétérinaire est loin d'être de tout repos, notamment parce qu'on est amené à gérer toutes sortes de situations délicates voire difficiles.

 

Si l'on craint de ne pas être au niveau mais qu'on souhaite quand même travailler au contact des animaux, mieux vaut potentiellement se tourner une profession plus accessible. En particulier, toujours dans le domaine de la santé, on peut choisir de devenir auxiliaire vétérinaire. Cet assistant du vétérinaire est amené à intervenir sur toutes sortes de sujets : la relation client, la comptabilité, l'accueil des maîtres et de leurs animaux, la gestion des stocks d'accessoires et de médicaments, l'hygiène des locaux... En outre, même s'il ne les pratique pas directement lui-même, il peut également participer dans une certaine mesure aux soins médicaux.

Par Aurélia A. - Dernière modification : 03/29/2025.

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